Brassens avait raison:
je suis de la mauvaise herbe
Mon article précédent,
Élections 2009: une occasion de rappeler
certaines vérités
,fait « mouche » et dérange un vieux
rattachiste « scrogneugneu ».
Comme dirait Georges Brassens, « je suis de
la mauvaise herbe, braves gens. Je pousse en
liberté dans les jardins mal fréquentés ».
C’est un véritable plaisir de citer les
griefs qu’il lui fait et d’y ajouter
quelques observations de mon cru.
Bien entendu, je trouve que Paul-Henri
Gendebien est actuellement le seul
« leader » incontesté du retour à la France
au niveau du grand public, même si cela
gêne, je le répète, quelques anciens
combattants d’une cause qu’ils n’ont jamais
réussi à faire connaître d’une manière
notable.
Il faut que je précise aussi mon
indépendance totale de pensée. Je ne suis
nullement le porte-parole du RWF et si le
« néophyte » que je suis à ses yeux estime
sa pensée comme une participation
indispensable au redressement wallon, je
n’en suis pas idolâtre pour autant. |

JEUX DE MAINS ... JEUX DE VILAINS ! |
Voici quelques perles de ce qu’il a publié sur son
blogue :
«
On trouve décidément de tout sur les blogs de certains
rattachistes. Même lorsqu'ils mettent en exergue que
la Wallonie aime la France, ils semblent souvent
regretter la " Belgique de papa", celle dont Gaston
Eyskens a dit, en 1970, qu'elle était
dépassée par les faits.
(Si Gaston l’a dit, c’est tout bon ! NDLR)
Aveuglés par une haine pour la Flandre, ils affirment,
par exemple, que
"la Belgique est morte en 1970 d'un fédéralisme qui a
donné tout le pouvoir à la Flandre". Ou encore :
Les politiques flamands voient la Flandre comme un État
reconnu et indépendant, part d'un État fédéral belge
qu'elle gère, avec comme capitale Bruxelles et comme
colonie un autre État soi-disant indépendant, mais sous
sa coupe, la Wallonie". (Mais non bien sûr,
la haine du Flamand qu’il détecte chez moi, l’empêche de
voir la réalité de ce qu’il s’est passé depuis 1970 et
s’accentue encore – NDLR) …
… Prétendre que la Wallonie est devenue une "colonie" de
la Flandre à la suite de l'instauration du fédéralisme
est tout aussi absurde, car ce sont les politiques
wallons - et non les flamands - qui s'accrochent, depuis
trente ans, à ce qu'ils appellent la "solidarité
nationale", pour pouvoir continuer à bénéficier d'une
sorte d'assistanat par la Flandre grâce aux transferts
financiers nord-sud..C'est en cela qu'ils font preuve
d'une certaine lâcheté, en tout cas d'un manque de
dignité, et non dans les négociations interrégionales.
(Eurêka, j’ai trouvé nos politiques, et par delà les
syndicats et les Wallons qu’ils représentent sont lâches
et veules. Rudy Aenhoudt ne disait rien de plus – NDLR)…
…
Si colonisation il y a, elle est plutôt le fait des
francophones qui ont été planté (sic) leur tente dans la
périphérie bruxelloise ou le restant du Brabant flamand,
un peu comme les Israéliens en Cisjordanie (Les
Francophones sont donc des émules des Israéliens. CQFD
- N’est-ce pas témoigner d’une certaine haine des
Bruxelles, mère de tous les péchés qui doivent retomber
sur ces habitants honnis qui osent parler le français
–NDLR)…
On ne fait pas avancer une cause avec des
contre-vérités. On ne le fait pas davantage en prêchant
la désunion entre les rattachistes et autres
séparatistes wallons, entre lesquels nous nous
efforçons, au contraire de jeter des ponts. Il
paraîtrait, selon certains, que cette idée d'union est
passéiste. Elle l'est peut-être, mais seulement pour les
néophytes donneurs de leçon qui n'ont pas de passé !
Pour les gens sérieux et lucides, elle est au contraire
d'une brûlante actualité. Une chose est frappante : ces
dénigreurs se sont courageusement abstenus de participer
aux États généraux de Wallonie, obéissant au doigt et à
l'œil au nouveau prophète qu'ils admirent. Au pays des
aveugles... »
Clôturons cette polémique. Cet ancien Belge refusant
d’être Belge, Français de cœur, Wallon d’appartenance
depuis des lustres est le seul à décerner des brevets de
réunionistes et d'amour pour la France. J’ai raté mon
examen de passage en ne participant pas aux états
généraux, épreuve obligatoire pour le recevoir.
Le rattachisme semble être un sujet trop important que
pour accepter les « néophytes » dans le combat pour une
restauration de notre liberté de choisir, de même que de
s'intéresser aux quelque 97% d’électeurs wallons qui
préfèrent encore la Belgique dominée par la Flandre à
une Wallonie indépendante et française ! Ils n'ont pas
droit à la rédemption sans une conversion préalable à la
foi de celui qui voit tout, qui sait tout, qui
sanctionne tout... mon triste interlocuteur occasionnel
!
La grande victoire espérée de ce monsieur sera donc le
résultat d’une entente des nationalistes flamands qu’il
aime tant et quelques irréductibles rattachistes.
Je n’aurai qu’un seul message pour ce parangon de vertus
wallonnes et françaises.
Monsieur, retournez vivre avec vos fantômes du passé et
laissez-nous vivre avec l’espoir d’un avenir où une
majorité de ces « Belges » que vous semblez
particulièrement haïr basculeront dans une vision d’une
Wallonie libre, vivant en harmonie dans une nation où
elle se retrouvera !
Mais cela ne se sera pas fait grâce à vous et à vos
quelques fidèles !
René G. Thirion |