Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


L'analyse d'un esprit imaginatif, mais éveillé et indépendant

Comme dans toutes les élections où tous les partis gagnent toujours, les analystes politiques toujours prêts à émettre des pensées lénifiantes comme ce Pascal Delwit, politologue et professeur à l'Université libre de Bruxelles abondamment interrogé par les médias aux ordres.

Il y a de bonnes et honnêtes raisons aux nominations tant au gouvernement fédéral qu’aux gouvernements régionaux.

En bon polémiste et malgré les dénégations véhémentes des différents politiques, je n’ai pas la même vision de ce spécialiste de la pondération intelligente.

Voici à vif une réflexion non conventionnelle sur ce qui a pu, ou aurait pu, intervenir dans le jeu de la chaise musicale ministérielle.

Michel Daerden,  un homme qu’écolo ne pouvait accepter dans un gouvernement dit de « bonne gouvernance ». En effet, la gestion calamiteuse du réseau routier wallon et de ses ponts, la volonté de réaliser la liaison autoroutière de Cerexhe-Heuseux, la débudgétisation  cache-misère d’un ministre qui veut présenter des budgets crédibles et enfin l’erreur calamiteuse de la taxation du pécule de vacances des fonctionnaires depuis l’an 2000 qui creuse encore le déficit de 18 millions d’euros, sinon plus. Mais Daerden est populaire à Liège, l’on ne peut pas l’éjecter comme cela. Que cela ne tienne, on va le nommer ministre des pensions au fédéral. Mais comme c’est un sacrifice pour le PS, en contrepartie, Bernard Westphael, grand pourfendeur de Papa, ne pourra être ni ministre, ni Président du Parlement wallon. 

Cela tombe bien pour Jean-Michel Javaux qui montre de plus en plus ses capacités à s’adapter rapidement aux mœurs politiques de notre Wallonie et qui doit redouter un censeur pour les actes futurs qui seraient posés en vertu de la fameuse solidarité gouvernementale et du compromis à la belge.

Mais comme au fédéral, Van Rompuy voit arriver ce représentant de tout ce qu’il doit détester, il remanie son gouvernement à sa manière en nommant Annemie Turtelboom au ministère de l’Intérieur.

Annemie, celle qu’Elio et Joëlle, ce couple mythique de la régularisation à tout prix puisqu’elle permet de gagner des voix aux élections, détestent cordialement. Un prêté pour un rendu. Tu me fourgues Michel, je t’envoie Annemie dans les gencives.

Imagination pure ? Peut-être, mais tellement invraisemblable ?

La difficile tâche de constituer des gouvernements pour répondre à la crise énorme qui menace les citoyens devait être rapidement menée.  Donc, dès demain, tous ces mécènes désintéressés vont donc se mettre à l’ouvrage et œuvrer au difficile redressement économique et social ?

Non. Le 21 juillet passé, ils vont prendre des vacances méritées probablement jusqu’à la rentrée parlementaire en septembre. L’époque des « capitaines courageux » n’existe plus en politique.

Mais rassurez-vous, il restera toujours un homme de veille pour vérifier que notre Titanic national ne rencontre pas un iceberg fatal avant un retour de la grande tempête annoncée en fin d’année !. 

Voltaire disait « Ce monde est un vaste naufrage : sauve qui peut ! » et pourtant, il n’a pas connu la Belgique fédérale !

René G. Thirion 

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011