Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


2009 – 2010 années de tous les dangers

Les vacances de nos excellences se terminent et comme chaque année, le communautaire pointera le bout de son nez à la rentrée.

Sachant que le dialogue est rompu depuis la volonté flamande de ne pas nommer les trois bourgmestres francophones de la périphérie de Bruxelles, cela promet quelques difficultés à la reprise.

Il est vraisemblable que le Premier Herman Van Rompuy tentera de réinstaller le dialogue entre délégations des régions.

 Comme toujours les présidents des partis francophones se mettront au garde-à-vous (belgicain et royaliste pour sauver leurs fins de mois), mais du côté flamand, ce sera plus délicat.

Kris Peeters a pour partenaire la N-VA et le SP.A qui ne font pas partie de la majorité au fédéral.

Sachant que, d’une part Van Rompuy et Peeters sont loin de s’apprécier, et que, d’autre part , la N-VA et le SP.A n’ont aucun intérêt à soutenir le gouvernement fédéral, le Premier n’aura pratiquement aucune marge de manœuvre.

La volonté du gouvernement flamand est de mettre au plus vite le budget de leur région en équilibre avec les moyens dont il dispose, ce qui sous-entend des réticences au niveau de leur participation au redressement du budget fédéral.

Concernant le problème BHV, lié à la nomination des Bourgmestre de la périphérie bruxelloise, seul le gouvernement germanophone peut encore déclencher un conflit en intérêt afin de retarder les exigences flamandes.

En outre, la Belgique doit prendre la présidence de l’Union Européenne en juillet 2010.

Ce sera probablement une raison suffisante pour que, de part et d’autre, les mandataires politiques mettent un frein à leurs exigences communautaires, afin de ne pas faire apparaître une image désastreuse de l’Etat fédéral.

Cette perspective pourrait maintenir le gouvernement Van Rompuy jusqu’en 2011.

Malheureusement, durant toute cette période, nos responsables politiques (principalement en région wallonne) continueront à jouer dans le bac à sable, en sacrifiant les possibilités de relances économiques de la région wallonne, faute de moyen financiers.

Quid des points suivants :

·     * Diversification du tissu industriel
* Programme d’investissements dans les «hautes technologies» via nos universités, nos chercheurs et nos ingénieurs, sans faire appels à des décideurs étrangers qui dégageront dès la fin des incitants financiers
*
La bonne gouvernance, visant la réduction des dépenses, montrant de ce fait l’exemple aux contribuables, notamment en supprimant les missions (soit disant) économiques, et qui n’ont jamais rien rapporté à la région
* L’amélioration de notre réseau routier qui ressemble de plus en plus à celui du Bangladesh
* Le redressement de notre système d’éducation primaire et secondaire dont le rapport de l’OCDE fait appara
ître un niveau nettement inférieur à la moyenne des pays partenaires de l’UE;

La presse financière et économique internationale mentionne dans ces dernières publications que la France se comporte mieux en cette période de crise que la plupart de ses partenaires, c’est un bon signe pour les Wallons encore indécis…

Guy Bertrand

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011