Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 

 

Doit-on répéter les erreurs du passé ? Certains semblent le croire !

L’accord Schreurs-Couvreur est l'accord dont se délectent les fanatiques de Schreurs junior pour expliquer avec des trémolos dans la voix qu’il faut refaire la même union aujourd’hui avec les nationalistes flamands.

Une première question se pose. Quels seront les « intellectuels » et les personnalités prêts à refaire ce même geste du côté wallon de rapprochement. Les quelques affidés de « junior » ? Anne-Marie Lizin ? VanCauwenberghe ?

Puis naturellement se pose la question de savoir si cet acte « historique » a été libérateur de la Wallonie ? La réponse est claire. En 2009, nous sommes dans un état fédéral dont le carcan est essentiellement flamand, car la composition ne s’est pas basée sur le principe qu’une région vaut une voix, mais sur le nombre d’électeurs belges concernés. Ce qui en bonne règle démocratique donne le pouvoir à une Flandre qui aligne 6 millions de Flamands contre trois millions et demi de Wallons.

Est-ce ce « bon » accord qui a conduit à la situation catastrophique où nous sommes ? Bien sûr, il partait d’un bon sentiment, mais comme l’enfer est pavé de bonnes intentions, il a joué en défaveur des naïfs.


Une affiche prémonitoire du RWF aux élections dernières

Enfin comment peut-on être aveugle au point de croire qu’une nation en devenir va tendre une main secourable et amicale à une partie d’un territoire qui pourra leur appartenir par le biais d’une autonomie triomphante (85% des exportations sont flamandes)  face à une région en voie de paupérisation.

Pour les Flamands, nationalistes ou simples patriotes, Bruxelles est déjà leur capitale et ils veulent la posséder le plus complètement possible. Quand à la Wallonie, elle peut être considérée comme l'est de l’Europe vue par une certaine Allemagne.

Bien sûr, comme le chancelier du Reich savait si bien le faire, à chaque demande d’une nouvelle concession, il était promis  et juré, que plus aucune autre demande ne serait formulée. Loin de moi, l’idée de dire que la diplomatie du gouvernement flamand est une répétition de la stratégie hitlérienne d’avant-guerre, mais force est de constater que la technique de la promesse que la prochaine modification de la constitution  sera la dernière, s’est déjà répétée quelques fois.

A chaque fois nos politiques ont joué les « Chamberlain » de service, nous créant une inégalité de plus en plus grande entre le nord et le sud et nous contraignant chaque fois à accepter l’inacceptable.

Cette fois, la présidente du CD&V nous affirme la main sur le cœur que le fameux plan Maddens qui prévoit d’assécher l’état fédéral pour mettre une Wallonie totalement à genoux par manque de possibilité de transferts  financiers régulateurs,  notamment vers la sécurité sociale, n’est pas dans les plans du gouvernement flamand. Mais A-t-elle vraiment  la possibilité d’influer sur un parlement flamand qui veut se débarrasser d’un boulet qui l’empêche de progresser vers une puissance économique et sociale.

Et nos nostalgiques d’une époque révolue de sauter sur l’occasion pour affirmer, soyons associés aux nationalistes flamands, ils ne nous veulent que du bien ! Lamentable.

Je sais . Mes contradicteurs me disent être un anti flamingant primaire et parfois même vont jusqu’à dire que je déteste les Flamands. Bien  sûr que j’en ai assez d’être roulé dans la farine par un extrémisme nationaliste et que je réagis en belge grugé, volé , exploité.

Je n’ai aucune haine contre le Flamand que je considérerai comme un voisin respectable, le jour où nos deux communautés seront séparées et pourront enfin et réellement traiter d’égale à égale.

Pour moi, la seule solution qui existe pour mettre fin à la mort lente que l’on destine à notre identité profonde, c’est de rejoindre la France.

Elle seule pourra nous porter secours, nous insuffler une nouvelle vie sociale. Elle ouvrira à notre économie les portes du monde. Elle permettra un retour à notre identité par la protection que la République apporte à ses régions. Des écoles de Wallon seront créées et soutenues, des particularités régionales seront préservées, une dialogue "sans frontière" s'instaurera avec les Régions françaises.

J’oubliais une dernière accusation. Je suis belge mais je n’ai pas dit belgicain. Cela veut dire, messieurs les révolutionnaires de salon, que je suis semblable à mes compatriotes régionaux, étant dirigé par un gouvernement fédéral belge, que ma carte d’identité est belge et que je subis les mêmes malheurs qu’eux. Je réagis donc comme un belge révolté par l’injustice qui règne désormais dans ce royaume bananier.

Et c’est pour cela que je crois que nous reviendrons à la France, car ce que je ressens, cette impossibilité de continuer à accepter un état à deux vitesses, des lois à deux vitesses, du favoritisme injuste en faveur des plus forts, beaucoup de Wallons finiront, tout comme moi, par les ressentir suffisamment pour enfin faire le pas décisif vers la Liberté, l’Egalité et la Fraternité retrouvée.

René G. Thirion

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011