Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


La Belgique n'est pas la Grèce. Vraiment ? Un graphique du FMI révélateur !

 

Une photo est souvent plus explicite que de longs commentaires, aussi le graphique ci-contre vous montrera le désastre de plus en plus prévisible qui nous attend, quoi qu'en disent nos politiciens somnifères.

L’on a coutume d’entendre chez les défenseurs de l’état belge que la dette publique belge est peu importante par rapport à celles d’autres pays de la communauté européenne et notamment, celle de la France.

Le hasard d’une recherche Internet m’a fait tomber sur un graphique publié par très sérieux FMI (Fonds Monétaire International) et la Commission européenne sur une projection de la dette publique des états par rapport au produit intérieur brut.

Si l’on prend le classement 2009, l’Italie se classe première devant la Grèce et la Belgique. La projection pour 2014 place la Grèce en tête, ce qui s’avère dans les faits des deux premiers mois de 2010. Pratiquement à égalité, l’on retrouve l’Italie, mais plus inquiétant, la Belgique se classe en 4e position directement après l’Irlande.

lI est à remarquer que les critiques sur la gestion française de la crise sont souvent exagérées.

Que ce soit pour 2007, 2009 ou la projection de 2014, la Belgique reste l’État parmi ceux repris sur la liste, le plus mal placé juste devant la Grèce et l’Italie.

Les journalistes et économistes belges, si souvent prompts à louer la gestion du royaume, devraient quand même se rendre compte que la Belgique n’est pas si loin de la situation de la Grèce et que nous pourrions, nous aussi, voir le crédit belge décoté sur le marché international, au point de devoir lui appliquer des mesures aussi drastiques que celles qui sont et devront encore être appliquées en pays hellénique.

Peut-être Yves Leterme pense-t-il  à cela lorsqu’il propose la création d'un ministère des Finances ou d'une agence commune de la dette (AED) pour la zone euro afin de gérer des problèmes comme ceux soulevés par la crise grecque ?

Mais en attendant, l'on continue à saupoudrer de l'argent que nous n'avons plus un peu partout tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays.
Le Belge dort sur un volcan en voie de s'éveiller.

René G. Thirion

Une réaction d'un lecteur que je trouve intéressante:

" Assez dubitatif quand même quand à ce schéma de l'aggravation de la dette belge.

Je crois cette estimation tellement optimiste qu'elle ne peut avoir été pondue que par un esprit mensonger ou, tout simplement, nordiste. Je m'explique: Une expansion nulle de la dette, c'est à dire stabilité (tu en connais beaucoup, toi, des pays stables à notre époque ?), devrait donner une expansion de 5/2 puisque les premières observations vont de 2007 à 2009, soit 2 ans, et la seconde, de 2009 à 2014, soit 5 ans.

Dans tous les cas, sauf aux États-Unis (qui s'explique par la domination -combien de temps encore- de l'économie mondiale), l'expansion de la dette suit le fil des ans, l'écart entre 2009 et 2014 est plus ou moins le double de la première période de deux ans ce qui prouve une certaine stabilité. Partout, sauf en Belgique où elle n'a pas bougé : augmentation de 12% entre les deux premières années puis 13% --en cinq ans-- !!! ce qui démontrerait au contraire une amélioration du PIB de 100%.

Il me paraît tout à fait hasardeux d'accorder un tant soit peu de crédit à cette estimation quand aux résultats belges. Une augmentation au moins égale aux autres pays serait plus crédible et devrait donner un taux d'augmentation de environ 25% et non de 13 comme annoncé.

Les manigances nordistes afin de poster fort à propos leurs pions flamands depuis quelque temps sur l'échiquier européen ont porté leurs fruits !

Naguère, les rapports européens contre le racisme flamand étaient versés directement à la corbeille à papier. Maintenant, cela n'arrivera plus; avec eux à la "tête" de l'Europe, il n'y aura même plus de rapports contre eux. J'ajoute, que l'on ne tienne pas compte des turpitudes que va traverser le pays d'ici peu; je veux bien, cela reste du domaine de l'hypothétique.

N'empêche, je ne suis pas convaincu du tout ! Mais je ne suis pas économiste !

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011