Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


Paul Magnette, l'autiste politique: les Rattachistes n'existent pas !

Dans une interview accordée à la Libre Belgique, Paul Magnette, ministre fédéral socialiste du Climat et de l'Énergie et peut-être encore Wallon a déclaré que s'il devait être question du rattachisme, une idée « lunaire », affirme-t-il, la Wallonie a plus d'affinité avec l'Allemagne qu'avec la France en termes de culture politique et d'intérêts industriels de la Wallonie, estime le ministre socialiste..

Déchaîné, il continue par un méprisant « quand je vois la situation en France, je comprends qu'il n'y ait plus que trois rattachistes en Wallonie », il juge « ridicule » de vouloir être rattaché à un pays qui, à ses yeux, « a une culture aux antipodes de la nôtre ».

Il parle à ce sujet de l'absence de culture de concertation sociale et de l'autoritarisme gouvernemental dans le dossier français des pensions.

« Il y a une rupture culturelle avec les Français. Si on doit se rattacher un jour, ce sera plutôt avec l'Allemagne. C'est plus dans l'intérêt industriel de la Wallonie », clame-t-il haineusement !

Pour ce ministricule que Di Rupo trouve tellement intelligent,  la culture ne peut être dans la langue, dans l’expression artistique ou dans les racines des individus. La seule culture valable et admissible est la culture politique. Le retour à la dictature bolchévique en quelque sorte.

Et de voir l’intérêt économique avant tout comme un bon tenant du capitalisme à tout crin. Bien qu’il ait tout faux dans son analyse, sa haine d’une  France de droite le jette dans les bras du pangermanisme en train de prospérer dans les milieux intellectuels Hollando-flamando-luxembourgeois. Tiens l’on retrouve ici le fameux traité Benelux qu’Yves Leterme a signé à nouveau en douce, sans en référer au Parlement, alors que ce traité est ridicule, si l’on croit à l’Europe.

Mais comme Magnette est prêt, comme son maître à penser, à faire le grand écart pour tenter d’être membre d’un nouveau gouvernement à n’importe quel prix, il dit aussi « Le plan B du PS  est de toute façon plus compliqué à réaliser que le plan A », histoire de rassurer les Flamands sur la faiblesse de la menace proférée.

Le trublion Magnette oublie ou veut oublier le très sérieux rapport paru en 2008 sous la plume de Philippe Hubert aux éditions de l’Institut Emile Vandervelde, très proche du parti socialiste.

Ses conclusions sont claires. Les voici :

« Les  enseignements des différents sondages, concordants dans la durée, montrent que la tendance pro-française n’est pas un épiphénomène conjoncturel mais une constante qui se fonde sans doute sur un fond sociologique de sympathie stable, renforcé épisodiquement selon la situation contextuelle.

Il est clair qu’on ne peut plus conclure à l’inexistence d’un sentiment rattachiste réunioniste francophile du fait que les partis portant ce courant ne récoltent qu’un à deux pour cent des suffrages.

Il convient également de mesurer combien cette tendance est en rajeunissement. L’image du rattachisme (et du rattachiste) a sensiblement changé en quelques années. Ce ne sont plus quelques anciens chantant la Marseillaise autour d’un éphémère ministre du Général mais une tendance plus large jouissant d’un fond de sympathie chez « monsieur tout le monde », d’un attrait auprès de catégories plus « formées » et affichant un réel dynamisme. Il se pourrait que le mouvement se crée progressivement une place durable dans le paysage. »

Son mépris de ce bobo gauche caviar  est une insulte qui touche plus que 3 pauvres vieux nostalgiques. Magnette nous montre enfin son vrai visage, celui d’un prétentieux incapable de respecter même les études de son bord. 

Tirons la chasse, cela vaut mieux. L’odeur que dégage ses propos est pestilentielle.

René G. Thirion

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Dernière modification : 08 janvier 2012