Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Wallonie française ou Wallonie flandrienne ?

Il est bien évident que l’Etat Fédéral "Belgique" vit ses dernières années.

La région flamande pose ses jalons pour arriver à s’ériger en un Etat flamand, en espérant pouvoir maintenir sa place dans l’Union européenne, ainsi que dans la zone Euro, via un système d’arbitrage.

Le nouveau gouvernement flamand a clairement informé ses contribuables que l’austérité serait à l’ordre du jour, et il montre l’exemple en diminuant les postes ministériels.

Contrairement à leur voisin du nord, l’OLIVIER wallon promet une législature de relance économique sans austérité, notamment via le plan «Marshall.2 vert» alors que la phase 1, critiquée à juste titre durant la précédente législature par Ecolo1, fut un échec total, malgré les effets d’annonce.

Le problème des nombreux échecs des plans de relance économique, initiés depuis de nombreuses années par les différents partis au pouvoir en Wallonie, réside dans leurs modalités d’application.

Les bases sont bonnes, mais le manque de formation, d’expérience et de motivation des agents chargés de la réalisation, rendent ces plans inapplicables sur le terrain.

Il en sera encore de même durant cette législature. Les plans de redressement manquent d’idées novatrices.

Les organismes mis en place par les responsables politiques disposent de budgets pharaoniques pour attirer des investisseurs étrangers, dont les expériences antérieures ont démontré qu’ils quittaient la région dès que les profits diminuaient.

Il eut été de loin préférable de consacrer les budgets d’attraction d’investisseurs étrangers, à la recherche fondamentale sur des projets «High Tech» dans nos Universités, et de permettre une dotation de fonds propres adéquats aux «Spin Off», afin qu’après la phase de recherche d’application, il leurs soit possible de manufacturer les produits développés et de les commercialiser.


Une montagne de projets
Peu de moyens pour les traiter

Bien au contraire, l’équipe actuelle du gouvernement de la région et de la communauté wallonne montre ses carences dans le domaine économique, en reprenant les anciens concepts, en les habillant différemment, tout en sachant que l’expérience sera vouée à l’échec.

D’autre part, force est de reconnaître qu’en région wallonne, aucun ministre ne possède une formation de haut niveau en économie, alors que le développement de cette matière à l’échelon mondiale, a subit des modifications majeures durant ces deux dernières décennies.

L’économie de notre région doit s’adapter à l’économie mondiale, or elle s’appuie encore trop sur l’industrie lourde, qui est de moins en moins compétitive, vis-à-vis des pays émergents de la zone asiatique.

Nos responsables politiques le savent, mais leur laxisme en matière d’innovation conduit notre région vers une situation proche du quart-monde.

La Wallonie dispose de bonnes Universités, malheureusement dépourvues de moyen financiers.

Elles forment d’excellents ingénieurs en hautes technologies (électronique, automation, biotechnologies, chimie, etc..)

Avec l’appui d’une puissance économique forte, de culture identique à la nôtre, telle que la France, il serait possible de résorber le chômage et de promouvoir des synergies avec les grands groupes industriels, à un échelon national reconnu dans le monde entier.

Le ministre wallon de l’économie ne dispose plus de levier, permettant d’infléchir ou de modifier les décisions prises par les Conseils d’Administration des groupes étrangers qui ont investis dans notre région.

Les centres de décision sont loin des travailleurs wallons, et le pouvoir politique est impuissant devant les départs de filiales implantées sur notre territoire. 

Le pouvoir financier est en France (Fortis – Dexia) ainsi que le contrôle de la production d’énergie électrique (Suez – EDF).

A défaut de la mise en production de batteries de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes, leurs installations n’induiront pas beaucoup d’emplois, et surtout ils seront limités dans le temps.  

La jeune génération, futurs diplômés des études professionnelles, techniques, sociales et universitaires sont en droit de réclamer un avenir leur permettant de progresser sur un marché représentatif au niveau européen et mondial.

Toute cette jeunesse et leur parents doivent prendre conscience des enjeux économiques des prochaines élections fédérales en 2012 et régionales en 2014.

Les électeurs auront encore la possibilité de sortir de la situation médiocre qui nous attend tous, si les vieux réflexes de votes pour la démagogie sont maintenus.

Guy Bertrand

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011