Quand le sectarisme idéologique fait perdre de l'innovation à la
France
La
communauté scientifique mondiale a bâti une hiérarchie très
stricte entre les journaux scientifiques. Au sommet de cette
pyramide, il y a 2 journaux mondialement reconnus, dont 1
américain : "Science".
Dans le cadre de notre activité de veille scientifique,
nous sommes heureux de vous signaler la mise en ligne
sur le site de "Sciences", ce samedi 7 mai, d'un
article qui fera date dans la
guérison de l'alcoolisme.
Il
s'agit du baclofène, et de celui qui en a découvert les
effets spectaculaires (souvent à forte dose) sur
l'alcoolisme : le français Olivier
Ameisen.
Le lien avec le site de "Science".
Dans le cadre de notre activité de veille scientifique,
nous sommes heureux de vous signaler la mise en ligne
sur le site de "Sciences", ce samedi 7 mai, d'un
article qui fera date dans la
guérison de l'alcoolisme.
Il
s'agit du baclofène, et de celui qui en a découvert les
effets spectaculaires (souvent à forte dose) sur
l'alcoolisme : le français Olivier
Ameisen.
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Il faut un
peu de méthode (et 15 €) pour avoir cet article
en anglais, qui se trouve sur la page 653 de l'édition
datée du 6 mai.
Le
Professeur Joël De Leiris de l'Université de Grenoble (président
de l'association Vin-Cœur) a bien voulu
- prendre
en charge la responsabilité de la traduction la plus stricte de
cet article (ce sera rapide ...),
- demander l'autorisation de diffusion à "Science" (ce sera plus
long, pour ce qui est du texte intégral ...)
Nous attirons en urgence votre attention sur cette actualité car
:
- d'une part, dans la semaine qui s'ouvre, 2 colloques sur le
baclofène se tiennent à Paris !
- d'autre part, il s'agit de guérisons définitives de
l'alcoolisme (et non plus de simples "rémissions", avec
abstinence et lutte à vie, rechutes fréquentes ....).
- enfin, l'histoire de cette découverte ne peut qu'interroger
tout citoyen :
1) Depuis 20 ans
(et peut-être même 50 ans,
enquête en cours :
"les 4 vérités" menant une enquête sur le sujet...)
: il est établi que le
baclofène peut faire disparaître les addictions ... chez les
animaux.
2) Très curieusement, pendant des années
(ou des décennies, donc)
aucun alcoologue n'aurait
pensé à expérimenter le baclofène sur l'homme ! Ceci est
d'autant plus curieux que :
- il s'agit d'un
médicament si ancien contre les torticolis
(entre autres) qu'il est
devenu "générique",
- le budget de la lutte
contre l'alcoolisme se compte en centaines de millions d'€ par
an (utilisés
d'ailleurs de façon quelques fois contestée par la Cour des
Comptes ....).
3) Il a donc fallu attendre que ce soit un cardiologue
alcoolique, Olivier Ameisen, qui y pense tout seul !
4) Faute de soutien de la part des autorités de l'alcoologie, il
n'a pu mener l'expérience que sur lui-même.
5) Lorsque sa guérison définitive a été reconnue par la
communauté scientifique mondiale, en 2004, et qu'il
a souhaité voir les expérimentations élargies : elles ont
été sabotées par les instances françaises.
(cf
le personnage du "Professeur X" dans le livre d'olivier Ameisen,
"le dernier verre", chez Denoël)
6) Lorsque ce scandale médical supplémentaire a ainsi été
sur la place publique : les autorités de
l'alcoologie française ont alors annoncé qu'elles
allaient enfin lancer cette expérimentation, sur 300 patients.
7) Mais en 2009 et 2010 : rien n'a encore été lancé par ces
"autorités" .... et leur projet est déjà bidonné :
il ne sera mené en vraie grandeur que pour des
doses bien plus faibles que celles proposées par Ameisen !
8) Du coup, des médecins plus honnêtes et indisciplinés ont mené
et développé des expérimentations réussies.
9) Aujourd'hui, "Science" met un coup de projecteur mondial sur
la controverse, avec photo de celui qui
a été promu
(aux USA) PROFESSEUR Ameisen, photo de
son livre, débat sur les doses, etc ... On y officialise le fait
que, pour trouver les 500 000 € nécessaires pour une
expérimentation "officielle", il aura fallu attendre un don
privé, d'un hollandais,
ancien alcoolique guéri par le baclofène.
Mais évidemment : tout se passera à Amsterdam ....
10) Or 500 000 €, c'est à peine 0,7 % des subventions publiques
reçues, chaque année, par un seul des organismes
français de lutte contre l'alcoolisme, l'ANPAA. Sans
parler des sommes allouées à la recherche médicale.
Personnellement, j'assisterai aux 2 colloques
qui vont se tenir cette semaine à Paris sur le sujet :
mercredi 11 et samedi 14 mai.
Pierre LECLERC
Président
Les 4 Vérités sur le Vin |