Paul Magnette, l'autiste politique: les Rattachistes n'existent pas !
Dans
une interview accordée à la Libre Belgique, Paul
Magnette, ministre fédéral socialiste du Climat et de l'Énergie
et peut-être encore Wallon a déclaré que s'il devait
être question du rattachisme, une idée « lunaire »,
affirme-t-il, la Wallonie a plus d'affinité avec
l'Allemagne qu'avec la France en termes de culture
politique et d'intérêts industriels de la Wallonie,
estime le ministre socialiste..
Déchaîné, il continue par un méprisant « quand je
vois la situation en France, je comprends qu'il n'y ait
plus que trois rattachistes en Wallonie », il juge
« ridicule » de vouloir être rattaché à un pays
qui, à ses yeux, « a une culture aux antipodes de la
nôtre ».
Il parle à ce sujet de l'absence de culture de
concertation sociale et de l'autoritarisme
gouvernemental dans le dossier français des
pensions.
« Il y a une rupture
culturelle avec les Français. Si on doit se rattacher un
jour, ce sera plutôt avec l'Allemagne. C'est plus dans
l'intérêt industriel de la Wallonie », clame-t-il
haineusement !
Pour
ce ministricule que Di Rupo trouve tellement
intelligent, la culture ne peut être dans la langue,
dans l’expression artistique ou dans les racines des
individus. La seule culture valable et admissible est la
culture politique. Le retour à la dictature bolchévique
en quelque sorte.
Et
de voir l’intérêt économique avant tout comme un bon
tenant du capitalisme à tout crin. Bien qu’il ait tout
faux dans son analyse, sa haine d’une France de droite
le jette dans les bras du pangermanisme en train de
prospérer dans les milieux intellectuels Hollando-flamando-luxembourgeois.
Tiens l’on retrouve ici le fameux traité Benelux qu’Yves
Leterme a signé à nouveau en douce, sans en référer au
Parlement, alors que ce traité est ridicule, si l’on
croit à l’Europe.
Mais
comme Magnette est prêt, comme son maître à penser, à
faire le grand écart pour tenter d’être membre d’un
nouveau gouvernement à n’importe quel prix, il dit aussi
« Le plan B du PS est de toute façon plus compliqué
à réaliser que le plan A », histoire de rassurer les
Flamands sur la faiblesse de la menace proférée.
Le trublion Magnette oublie ou veut oublier
le très sérieux rapport paru en 2008 sous la
plume de Philippe Hubert aux éditions de
l’Institut Emile Vandervelde, très proche du
parti socialiste.
Ses conclusions sont claires. Les voici :
« Les enseignements des différents
sondages, concordants dans la durée,
montrent que la tendance pro-française n’est
pas un épiphénomène conjoncturel mais une
constante qui se fonde sans doute sur un
fond sociologique de sympathie stable,
renforcé épisodiquement selon la situation
contextuelle.
Il est clair qu’on ne peut plus conclure à
l’inexistence d’un sentiment rattachiste
réunioniste francophile du fait que les
partis portant ce courant ne récoltent qu’un
à deux pour cent des suffrages.
Il convient également de mesurer combien
cette tendance est en rajeunissement.
L’image du rattachisme (et du rattachiste) a
sensiblement changé en quelques années. Ce
ne sont plus quelques anciens chantant la
Marseillaise autour d’un éphémère ministre
du Général mais une tendance plus large
jouissant d’un fond de sympathie chez «
monsieur tout le monde », d’un attrait
auprès de catégories plus « formées » et
affichant un réel dynamisme. Il se pourrait
que le mouvement se crée progressivement une
place durable dans le paysage. »
Son mépris de ce bobo gauche caviar est une
insulte qui touche plus que 3 pauvres vieux
nostalgiques. Magnette nous montre enfin son
vrai visage, celui d’un prétentieux
incapable de respecter même les études de
son bord.
Tirons la chasse, cela vaut mieux. L’odeur
que dégage ses propos est pestilentielle. |
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René G. Thirion |