Wallonie 2010

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Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


Les FDF prouvent l’indignité des partis négociateurs !

Ce dimanche 25 septembre 2011, le Conseil général des FDF, lors de sa réunion montre du doigt les déshonneur des négociateurs francophones, mais surtout celui du MR et de son président dont le moins que l’on puisse dire est qu’il a renié ses propres déclarations, ce qui a justifié la rupture du cartel PRL-MCC-FDF.

Il a constaté qu’en acceptant la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans la légitime contrepartie de l’élargissement territorial de la Région bruxelloise et de la Fédération Wallonie Bruxelles et l’application sans réserve de la convention-cadre sur la protection sur les minorités nationales, les composantes PRL et MCC du MR ont renié les engagements pris dès la constitution de la Fédération PRL-FDF le 14 septembre 1993, devenu le Mouvement réformateur le 1er septembre 2002.

Pour preuve de ces engagements :

- Le programme pour les élections législatives de 2007 intitulé « Du cœur à l’ouvrage ! » : « 7ème objectif : des Francophones respectés

Proposition 400 : exiger le respect des droits des Francophones des communes périphériques, notamment par le retrait des circulaires Peeters.

Proposition 401 : mettre en œuvre sans réserve la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités nationales.

Proposition 402 : maintenir l’arrondissement électoral et judiciaire de Bruxelles-Hal-Vilvorde.« - Le programme du Mouvement réformateur pour les élections législatives de juin 2010 : »Le Mouvement réformateur considère que seul l’élargissement des limites territoriales de la Région bruxelloise aux communes de la périphérie bruxelloise à forte présence francophone constitue une contrepartie aux revendications de scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde."

 Le manifeste intitulé « Mieux, pour tous », adopté le 31 janvier 2010 à Liège, reprend l’engagement solennel suivant : «  Les réformateurs estiment que l’élargissement de la Région bruxelloise est une nécessité car c’est donner à Bruxelles sa véritable dimension socio-économique et culturelle. En tout état de cause, cet élargissement, à tout le moins aux 6 communes à facilités, constitue la contre-partie juridiquement certaine à la scission électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde ».

Dans son acte de candidature à la présidence du MR (janvier 2011), Charles Michel déclarait : « Je suis convaincu que nous devons continuer à plaider avec force l’élargissement du territoire de Bruxelles pour le faire coïncider avec la réalité économique et sociale. L’idée d’une consultation des citoyens dans les communes est la meilleures voie, selon moi, pour respecter la volonté du suffrage universel. »

Cet engagement, Charles Michel l’avait réitéré devant les membres FDF lors de la réunion tenue à Woluwe-Saint-Lambert, le 16 janvier 2011 : « Les Flamands ont un agenda en plusieurs étapes qui, à terme, enfermera Bruxelles en Flandre si l’élargissement ne se fait pas. »

En acceptant l’accord sur la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, l’actuelle équipe dirigeante libérale renie les engagements ainsi rappelés.

Le MR n’est pas le seul parti à avoir pris des engagements solennels en faveur de l’élargissement de la Région bruxelloise. Tous les partis francophones s’y étaient engagés par des déclarations communes, signées par leurs plus éminents représentants.

Pour preuve :

Déclaration de Joëlle Milquet (cdH), Christos Doulkeridis (Ecolo) Olivier Maingain (FDF), Jacques Simonet (MR-LB), Philippe Moureaux (PS) le 29 mars 2007 : « Remettre en cause l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde ne peut s’envisager qu’à condition d’élargir les frontières de la Région de Bruxelles-Capitale et d’obtenir des garanties équivalant à l’intérêt que représente l’arrondissement de BHV pour les autres francophones de la périphérie ».

Vingt-cinq bourgmestres, des dix-neuf communes de la Région bruxelloise et des six communes à facilités de la périphérie, le 7 novembre 2007, à l’Hôtel de Ville de Bruxelles : « Toute remise en cause de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde sur le plan électoral et judiciaire ne peut s’envisager sans une consultation préalable de la population, commune par commune, sur l’alternative suivante : « Maintenir les six communes à facilités en Région flamande ou rejoindre la Région bilingue de Bruxelles-Capitale ».

Il faut avouer que ces politicards de bas étage qui vendent leurs électeurs aux exigences flamandes ont de quoi donner la nausée !

 

 

René G. Thirion

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Dernière modification : 08 janvier 2012