L’on trouve de plus en plus de pièces d’une
lire turque en circulation dans les
commerces.
Comment est-ce possible ? Simplement parce
que l’état turc a créé en 2006 une nouvelle
pièce d’une lire suite à la dévaluation très
importante de sa monnaie.
Si vous vous demandez où est le problème et
pourquoi l’on en trouve en Belgique, la
réponse est simple, la Turquie a simplement
copié la pièce de deux euros comme le montre
la photo ci-contre.
Si on compare les deux pièces, on constate
qu'elles ont exactement la même apparence,
un anneau de nickel entourant la partie
centrale en cuivre et quasiment la même
dimension.
De même, le côté face comporte, comme
beaucoup d'euro, une tête (il s'agit ici
d'Atatürk, comme les euro nous montrent le
roi d'Espagne, le roi des Belges, Dante,
etc. ).
La seule différence est qu'à la place du 2
de deux euro, il y a un 1. Et encore peut-on
remarquer que ce 1 est graphiquement très
proche du 1 de la pièce de 1 euro.
Si l’on voulait être
soupçonneux, l’on
aventurerait à dire que
cette pièce d'une lire
turque est une habile
contrefaçon juridiquement
inattaquable de la pièce de
deux euro. Mais qui oserait
affirmer cela ? |
En demandant à la Banque Nationale de Liège, pourquoi la Turquie avait fait cette pièce de monnaie équivoque, la réponse fut que c’était parce que le gouvernement turc se préparait a l’entrée dans l’Europe et avait fait cette pièce en test pour l’adhésion à l’Euro. Une explication venant probablement de la Banque centrale européenne, trop frileuse que pour élever une protestation et une Europe des menaces de rupture diplomatique et même économique.
Je veux bien croire cette explication très politicienne, mais cette pièce favorise l’escroquerie dans les magasins de la zone euro, par inattention ou volontairement par malhonnêteté (car cette pièce ne vaut pratiquement rien chez nous).
Compte tenu de la nombreuse colonie turque habitant dans nos contrées, il est évident que ces pièces risquent de vous être rendues.
Vive l’Europe qui accepte ce genre de monétisation qui prête à confusion de la part d’un état qui demande son adhésion !