Paul-Henry
Gendebien, le coprésident fondateur, vient de
rédiger un essai sur les derniers événements
politiques de la
crise belge.
Paul-Henry
Gendebien annonce depuis longtemps la montée en
puissance du séparatisme flamand. Il avait prévu
les dysfonctionnements et le chaos dans lequel
s'abîme la Belgique. Aujourd'hui, la crise
politique permanente lui donne raison. Puisque
la Flandre n'aime plus la Belgique, il propose
aux Wallons et aux Bruxellois de se construire
un nouvel avenir durable.
Après l'implosion
de l'État belge, les Francophones ne pourront
rester orphelins. Les Wallons se replieront-ils
sur leur pré carré et les Bruxellois dans le
huis-clos d'un district européen sans issue ?
Iront-ils
ensemble vers le « Wallo-Brux », cette petite
Belgique délestée de la Flandre, qui ne serait
qu'un État-confetti non viable et livré à la
spéculation financière internationale, à
l'instabilité et au désordre ?
La Wallonie
allemande : une boutade lancée par un ministre
en mal de renommée ? Et pourquoi pas un
concubinage avec le Grand-Duché de Luxembourg,
ce rêve de songe-creux ?
Finalement, aux
yeux de l'auteur, c'est une union «
Wallonie-Bruxelles-France » qui pourrait
garantir la sécurité politique, économique et
sociale à
la population. Dans
ce cas, comment réagirait la France si les
Francophones de Belgique s'adressaient à elle ?
Et que ferait l'Europe si Bruxelles devenait une
pomme de discorde ?
Il conclut ses
réflexions par l'affirmation que Les Wallons et
les Bruxellois doivent choisir maintenant une
stratégie ambitieuse et se forger un destin. |