La
Trinité francophone - PS, CDH et Ecolo - annonce à présent sans rire
que la note Vande Lanotte constitue une bonne base de discussion. Après
quasi 200 jours de négociation larvée menée par des "informateur",
"clarificateur" ou autre "conciliateur" - "l'horodateur" viendra sans
doute en temps voulu -, on en est donc là.
Les
médias francophones y voient déjà une faible lueur que les ténèbres
nationalistes flamandes auraient soudain reçue des œuvres du Saint
Esprit, belge comme il se doit.
Demain,
pour autant que la loi de financement soigneusement calculée par la
Flandre (à son avantage, n'en doutons pas !) fasse l'objet d'un accord,
il s'agira d'évoquer une fois de plus BHV. Mais en l'espèce nul ne doute
que la capitulation des francophones sera promptement signée en rase
campagne, quelque part, dans la fange des polders.
Les mêmes
négociateurs devront aussi concocter un douloureux budget qui opposera
inévitablement la droite flamande à la gauche wallonne.
Et,
cerise sur le gâteau blet, il conviendra de former un gouvernement où
les portefeuilles seront âprement disputés. |
Les deux coprésidents Paul-Henry Gendebien et Laurent
Brogniet |