Les assassins de la Belgique
Plus personne ne peut encore contester que les
heures du Belgenland sont comptées.
Ce n'est peut-être pas le début de la fin, car
il y faut encore convaincre certains
irréductibles qui en sont encore à déclarer
qu'il n'existe pas de problème communautaire en
Belgoslavie.
Mais c'est en tout cas, la fin du début d'un
pays qui, au point de vue historique, n'aura
vécu que ce que vivent les roses: le temps
d'espérer.
L'espoir s'est enfui. La rose est fanée en
bouton. La Belgique est un avorton.
Mais ce n'est pas parce qu'une page est tournée
qu'il faut fermer le livre ! |
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Une autre page s'ouvre à nous. Puissions-nous la lire
comme elle se doit d'être lue, pas avec des lunettes de
pays de cocagne ou de pays préfabriqué à la mode de
papa.
Nous sommes eu XXIe siècle : aujourd'hui, les peuples
ont le droit et le devoir de s'occuper de leur destin.
Si vous voulez continuer à pédaler dans la semoule comme
le Belgenland le fait depuis 180 ans, libre à vous. Mais
vous serez de plus en plus seul; quelques ptérodactyles
vous tiendront compagnie, sans trop y croire, mais la
crainte du changement les retient dans cette position
anachronique.
Pour ceux qui souhaitent utiliser les droits de l'Homme
pour défendre leurs opinions, outils que nous ont légués
nos aïeuls qui se sont battus pour nous les laisser, le
combat ne fait que commencer; une aventure nouvelle voit
le jour, amenant des moments difficiles, mais ô combien
gratifiante. D'autant que le désintérêt dans cette cause
est total. Nous menons ce combat pour nos enfants et
petits-enfants qui n'auront pas à aboyer flamand, eux
qui ne leur ont rien fait !
Nous luttons aussi contre cette particratie qui enfile
les unes derrière les autres les perles de la Wallonie
sur leur revers de veston, telles des médailles de
pacotilles, illustrant bien plus leur félonie que leur
don de soi. Ces fleurons de l'économie wallonne, jadis
une des premières mondiales, aguichent les partisans de
cette particratie qui veulent tous en croquer.
"Aujourd'hui je suis ministre, demain tu auras ton
tour". Les seuls gagnants dans l'histoire, sont les
Flamands qui, contre un poste, aux élus wallons, coulent
ici la métallurgie, détruisent là le circuit de Spa,
etc. Les seuls perdants dans l'histoire sont les Wallons
qui voient ainsi s'envoler leur outil de travail. Ils ne
sont pas fainéants, messieurs les Flamands, ils sont
sans emploi.
Ce non-pays a cependant une destinée, car tant qu'il
subsiste un seul homme, le rêve de voir se lever une
nation n'est pas utopique.
Le peuple wallon ne verra son essor que dans le retour à
la France, non seulement parce que la France est son
unique bouée de sauvetage, mais aussi et surtout parce
qu'elle est la partie mère, celle d'où nous venons,
celle que nous sommes.
Ainsi donc, le Belgistan aura vécu, crevé par ses
propres parasites qui l'auront bouffé de l'intérieur.
Nul ennemi extérieur, le ver était dans le fruit. Ils
étaient deux, le peuple flamand et les élus wallons.
Tels sont les assassins de la Belgique.
Serge
Leroy
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