Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


Les souverainistes sont-ils les derniers républicains ?
 

Le souverainisme est une notion qui résonne trop souvent comme une insulte. Synonyme pour certains d’un repli sur soi, pour d’autres d’un nationalisme travesti et pourtant…

La souveraineté populaire principal pilier de la République :

Pourtant, le premier titre de notre constitution s’intitule : De la Souveraineté et l’article 3 de celle-ci garantit la souveraineté du peuple à travers ces quelques lignes :

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Cet article définit principalement ce qu’on pourrait appeler la souveraineté populaire, le passage du sujet au citoyen c'est-à-dire le fait que le peuple puisse élire ces représentants et ainsi choisir un projet pour l’avenir de son pays, à travers des élections. Cette forme de souveraineté est acceptée de tous, c’est d’ailleurs ce qui définit la République qui est par définition « le gouvernement du peuple, par le peuple pour le peuple ».

Ce qui par contre est fréquemment pointé du doigt c’est la souveraineté nationale, l’émancipation d’une nation par rapport à toutes les autres et par rapport à toutes organisations supranationales. Le fait aussi que l’État et son administration soient les seuls décideurs en ce qui concerne l’avenir de leur pays et de leurs compatriotes, et qu’ils n’aient à rendre de compte qu’à ces derniers.

Il n’y a pas de souveraineté populaire sans souveraineté nationale :

 A l’heure où la principale tâche à laquelle nos parlementaires passent leur temps est de retranscrire les directives européennes en droit français, et où la France abandonne petit à petit son pouvoir aux mains de l’Union Européenne, de l’OTAN ou de l’OMC, la souveraineté nationale est plus que compromise. Surtout quand on sait que la majorité des directives européennes sont prises par une assemblée non élue (La Commission européenne) et n’ayant ainsi aucune légitimité.

Alors, comment faire pour faire entièrement respecter la volonté populaire, quand nos gouvernants ont abandonné une grande partie de leur pouvoir de décision ? C’est tout simplement impossible !

Car aujourd’hui les lois européennes ont plus d’importance que les lois françaises. Autrement dit, le gouvernement français ne peut rien faire qui irait contre la politique ultralibérale et libre-échangiste de l’UE. Et en conséquence, aucune politique de réindustrialisation de la France n’est possible, car il nous est interdit de financer les secteurs économiques nationaux. On se souvient tous de la condamnation des producteurs de fruits et légumes français qui avaient été contraints de rembourser les 500 millions d’euros de subventions que l’État avait donnés pour sauver la filière. (http://www.ladepeche.fr/article/2009/08/04/649357-Fruits-et-legumes-les-producteurs-doivent-rembourser-leurs-subventions.html)

Reprenons le pouvoir !  

Les principaux partis qui évoluent dans notre paysage politique depuis trop longtemps se sont résignés à n’être que des pantins d’un pouvoir qui n’a en fin de compte aucune légitimité. Ces principaux partis sont même allés plus loin en passant outre la décision univoque du peuple français qui avait refusé en 2005, à travers un référendum, la construction européenne qui nous était proposée.

Ces derniers ne sont plus républicains ! Ils se sont approprié un droit qu’ils n’ont pas et ont abandonné ceux qui sont indispensables pour pouvoir remplir leur rôle. Ils ont décidé de ne pas respecter l’expression de la souveraineté populaire et se sont laissé démunir des seuls pouvoirs qui permettaient de garantir la souveraineté nationale. Et ont ainsi bafoué deux règles définies dans notre constitution.

Suite de l’article 3 :

« Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. »

Article 4 :

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.»

Il ne nous reste plus qu’une seule solution : reprendre le pouvoir en votant lors des prochaines élections présidentielles pour le candidat qui aura le courage de reprendre le pouvoir. Qui aura le courage de garantir la primauté du droit français en France. Si aujourd’hui on a peur que les lois de la charia remplacent celles de la République, rendons-nous compte que depuis des années, nos élus acceptent que nos lois républicaines soient remplacées par des lois ultralibéralistes qui sont en train de réduire à néant toutes les réglementations humanistes que le Conseil National de la Résistance avait élaborées. 

Nicolas Chevalier-Roch

:Article paru sur son blogue www.nicolaschevalierroch.fr
publié avec l’accord de son auteur que je remercie.

 


 

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Dernière modification : 08 janvier 2012