Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Nous gagnerons parce que nos idées sont justes
En septembre 2006, dans le "Trait d'Union" spécial
Elections provinciales, Paul-Henry Gendebien écrivait dans son éditorial:
" Confiance et patience :
notre analyse de l’inéluctabilité de la crise finale de l’Etat belge se
répand dans la population. Et l’opinion publique commence à savoir qu’il
y a une réponse, pour la Wallonie et pour Bruxelles, à l’éclatement de
la Belgique, à savoir l’union avec la France, une union qui fera la
force… Même nos adversaires sont obligés de prendre en considération
notre projet. Bref, on ne peut plus ignorer la solution française. Le
réunionisme est devenu une hypothèse sérieuse, il fait partie du débat
politique, que ce soit pour l’approuver ou pour le contester. En
d’autres termes, le R.W.F. a déjà obtenu une première et grande victoire
en amenant son projet au cœur du débat politique.
Bien entendu, nous nous
heurtons encore à la crainte naturelle et ordinaire que provoque le
changement, à la résignation des élites rentières du système belge, au
conformisme belgo-monarchiste des médias.
Le poète Goethe constatait
que « les grandes idées sont d’abord partagées par un petit nombre ».
Mais on sait aussi que les changements importants dans l’Histoire de
l’humanité sont provoqués par une minorité agissante.
Nous sommes cette minorité agissante
aujourd’hui, et demain notre projet deviendra majoritaire. Il s’imposera comme
le seul recours sérieux, réaliste et durable pour une Wallonie qui ne cesse de
s’enfoncer dans l’incertitude et la morosité.
Quand on nous demande : « A quoi
servez-vous ? », je réponds donc en premier lieu que nous avons déjà réussi à
placer la solution française sur la table et qu’on ne peut plus l’ignorer. En
deuxième lieu, nous sommes la seule voix qui maintient en vie la flamme du
mouvement wallon et sa tradition historique consistant à indiquer aux Wallons le
meilleur chemin à parcourir.
Enfin, nous sommes les seuls à oser
proclamer haut et fort un certain nombre de vérités.
La vérité
La vérité, c’est que le fédéralisme
belge est un échec, que le régime belge reste nuisible aux intérêts wallons et
bruxellois, que la loyauté fédérale invoquée par MM. Van Cauwenberghe et
Happart dans leur pseudo-Constitution wallonne est un leurre de première
catégorie.
La vérité, c’est que la Belgique
unitaire avait déjà laissé tomber une Wallonie écrasée par la
désindustrialisation; et qu’à son tour la Belgique fédérale a étouffé une
deuxième fois sa minorité francophone sous le poids flamand, un poids qui pèse
lourdement sur l’Etat central, la haute administration, la diplomatie, la
police, les Banques, la Poste, les Chemins de fer, Zaventem, la presse (le
groupe Vers l’Avenir et le Vif), Belgacom, sans parler de l’Eglise catholique et
de l’entourage royal.
La vérité, c’est aussi que la
Flandre profite de la faiblesse et de la lâcheté collective de la classe
politique francophone.
Tout cela, il faut le dire. Si nous
n’étions pas là, qui oserait souligner que l’adversaire n° 1 de la Wallonie et
de Bruxelles, c’est la structure étatique belge, dont la disparition annoncée
est à la fois inéluctable et nécessaire ?
De même, si nous ne sommes pas là,
qui dira le danger et le ridicule que représente l’idée d’une post-Belgique
francophone, d’un Etat confetti baptisé « Wallonie-Bruxelles », d’un « Wallo-Brux
», cette petite Belgique sans la Flandre ?
Déjà les bons apôtres de la
belgitude se rabattent sur le « Wallo-Brux » !
Regardez-les, tous ces piliers du
régime, tous ces docteurs Purgon de la belgitude et du monarchisme, écoutez-les
proposer leur remède miracle digne des purges et des saignées de Molière : « Si
les Flamands s’en vont (tiens, ils reprennent déjà cette hypothèse à leur
compte), cela ne sera pas un drame, au contraire : la Belgique sera purgée, elle
sera sauvée, ELLE CONTINUERA ! »
La mini-Belgique serait à leurs yeux
le salut ! C’est évidemment la plus belle des calembredaines… On prétendrait
ainsi sauver la Belgique en prolongeant un de ses morceaux. Et quoi encore ? On
voudrait ainsi ressusciter un mort, et même un fantôme. On voudrait reconstituer
une Belgique qui serait un paradis mais un paradis qui n’aurait pas existé.
On le voit, la manœuvre est
grossière. Le Wallo-Brux est une invention de la classe politique francophone,
effrayée par l’idée même d’un autre régime politique (la France républicaine) où
ses privilèges risqueraient gros, où sa rente serait compromise, où le régime
des partis qu’elle affectionne tellement serait remis en question.
Sans parler du ridicule qui
accablerait cet Etat croupion dont le chef d’Etat serait un Laurent 1er (non
merci), où tel sénateur patoisant serait ambassadeur à l’O.N.U., où tel
commissaire de police dûment encarté deviendrait général … Et on en passe.
Le combat
politique à venir…
Disons-le tout net, c’est une
évidence qui s’imposera de plus en plus, le Wallo-Brux serait mort-né parce
qu’il n’aurait ni viabilité économique, ni volonté collective ni (surtout) de
consistance nationale.
La petite Belgique clonée naîtrait
dans le désordre parce qu’elle n’aurait pas la puissance politique et
diplomatique pour se faire respecter et imposer à la Flandre une définition
correcte, c’est-à-dire démocratique, de sa nouvelle frontière d’Etat au Nord,
notamment dans la périphérie de Bruxelles. A cet
égard, nous répétons que seule une intervention française dans un contexte
d’internationalisation de la crise belge permettra une stabilisation et une
solution, au grand soulagement de l’Europe.
Le R.W.F. l’annonce clairement : le
choix n’est déjà plus entre la Belgique ou la non-Belgique. Cette question est
en voie d’être tranchée. La question est désormais : que ferons-nous dans
l’après-Belgique ? Nous voici par conséquent au seuil immédiat d’une nouvelle
période : le grand combat politique à venir opposera les « néo-Belges du Wallo-Brux
» aux partisans de l’union avec la France.
Voilà pourquoi notre mission n’est
pas finie. Elle ne fait que commencer à vrai dire. Et nous gagnerons parce que
nos adversaires ne sont pas sûrs d’eux-mêmes et n’ont pas d’idées fortes. Nous
finirons par l’emporter parce que nous avons des idées justes et fortes et parce
que nous sommes sûrs de nous. "
Et que dire en décembre 2010, sinon que tous les faits
qui se sont déroulés depuis prouvent l'exactitude des analyses du RWF, qui trace
son sillon de plus en plus profondément dans les citoyens éclairés !