Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


Pierre, j'ai une question à te poser

Ce jour, j’ai été interpellé par une collègue de l’hôpital dans lequel j’officie.
« Pierre, j’ai une question à te poser »
J’ai cru qu’elle voulait parler de ses maux, d’un problème de santé.
« Oui, je t’écoute »
« Et bien voilà, je voudrais avoir des renseignements et que nous parlions de ton option de rattachement de la Wallonie à la France »

Surpris (à moitié car je diffuse largement nos idées), estomaqué que cela m’arrive de la part d’une personne que je croyais indifférente à la politique, sûrement pas d’accord avec nous il y a peu.

Je vous passerai le détail de mes propos mais, en moi, surgit soudain un doute, pardon, une interrogation :
Ai-je le droit de convaincre, d’éclairer une personne, sur une option si audacieuse qu’est le rattachement de la Wallonie à la France ?
Est-ce pour son bien que nous militons, est ce que nous n’allons lui apporter du malheur, du mal ?
Notre combat est audacieux et généreux pour ma part mais il annonce de tels bouleversements, de tels déchirements, une telle perte momentanée de repères, de confort intellectuel, une telle perte d’insouciance, une telle révolution dans la vie de tous les jours.

Là est l’importance de l’honnêteté de discourir, d’expliquer et de convaincre.
Et cette honnêteté est de ne rien cacher de ce que cette réunion à la France qui apportera
de bien au niveau matériel, au niveau du respect futur que nous recevrons d’une identité retrouvée (wallons de France) mais aussi de changements radicaux.

Là l’importance de l’honnêteté est surtout de ne rien cacher de l’inconfort de cette future mais, espérons, brève transition vers notre pays la France et vers notre identité renforcée de wallon.

Quand je parle de cet inconfort temporaire, cette personne qui m’interpella n’en a cure, elle le sait déjà.
Quand je parle de notre futur statut en France, elle sait que la France respecte ses régions, ses identités multiples en son sein.
Quand je parle, je n’ai pas affaire à une personne qui n’a pas regardé car elle a enfin regardé, écouté, réfléchi et sa démarche, non cachée, non honteuse est d’une fraicheur remarquable !
Elle nous renvoie tout simplement à nous même, elle est notre reflet ; son regard est un regard de « merci », d’espoir, je vous le jure.

Oui, notre message honnête est un message d’espoir car notre message est clair, sans fioriture même si notre message est nuancé, notre message est clair et c’est cela qui nous distingue du message de dissidents ou des partis traditionnels, il est franc, loyal car il veut le bien des gens, de cette infirmière.
J’ai oublié de vous dire : son fils de 15 ans l’accompagnait et je voyais dans son attitude cet intérêt, cette fraicheur, cette ébauche de vrai citoyen qui s’interroge.
Croyez moi, pour ce jeune homme, pour sa génération que nous ne voulons pas sacrifiée à jamais, j’ai personnellement une motivation encore plus grande, encore plus forte car c’est notre peuple qui vient à nous par lui et sa maman !

Pierre Pynnaert

 

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Dernière modification : 08 janvier 2012