Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
30/11/2009 -
Petite calculette à la "belge" L'euro ne donne pas la bonne valeur
Le passage à l'euro, s'il fut
favorable aux échanges commerciaux avec nos
pays voisins et l'empêchement pour le
gouvernement belge d'utiliser la plancher à
billets pour couvrir ses pertes financières
et ainsi interdire une dévaluation de fait
qui nous aurait plongé dans une spirale
infernale, il nous a aussi rendu myope, si
pas aveugle, sur l'échelle de la valeur de
nos dépenses personnelles mais aussi
étatiques.
Les exemples sont nombreux. Le déficit
budgétaire annoncé à 10 milliards d'euros en
février devient 30 milliards d'euros à la
fin de l'année. Ces chiffres s'ils sont
inquiétants en soi, tant pour la rapide
augmentation de 20 milliards d'euros 10
mois, que pour leur montant, n'éveillent pas
toute l'attention du citoyen. Bravo à Van
Rompuy qui a dirigé la Belgique en "sage" en
donnant des sucettes électorales aux
partenaires politiques mais qui a laissé
s'enfoncer le pays !
Prenons notre calculette à la "belge" pour
mesurer la réelle ampleur du désastre. 30
milliards d'euros de déficit, cela fait
mille deux cent milliards d'anciens francs
belges soit une perte approximative pour
chaque belge de 109.091 anciens francs,
enfants et vieillards compris.
En date du 24 novembre la presse nous
annonce que nous accordons une aide de 80
millions d'aide pour la période 2010/2013 au
royaume du Maroc. En vue la distribution
d'eau potable et l'aide à l'éducation. A la
calculette belge cela nous fait quelque 3
milliards deux cent vingt-sept mille anciens
francs.
En septembre 2009; c'est la chancellerie qui
annonce un don de 20 millions d'euros au
Congo pour financer le salaire des
enseignants, soit quelque 800 millions
d'anciens francs.
J'espère que ces trois exemples, vous donneront envie de repasser à la
calculette belge toutes les informations financières concernant les
dettes et dépenses de l'état fédéral et des régions. Vous aurez ainsi
une meilleure vision de ce que vos politiques dépensent (et souvent sans
compter) à la vraie échelle que l'école vous a donnée dans votre
jeunesse, c'est à dire jusqu'en 2002, pour apprécier lesvaleurs
que vous manipulez sur le plan monétaire.
La situation belge est
grave, très grave. Il suffit de la multiplier par 40,9933 pour vous
rendre enfin compte que ce sont des politiciens sans grand talent qui
nous gouvernent ! .
29/11/2009
-
Belgique, cimetière des parlementaires et de la démocratie
Aujourd'hui, les débats télévisés sur
RTL-TVI et la RTBF portaient sur la
nomination d'Yves Leterme comme premier
ministre, sur l'avenir du gouvernement et
sur le sujet du jour, la nounou que le CD&V
lui a trouvée pour résoudre l'épineux
dossier de la scission de BHV. Sir RTL-TVI,
les vice-premiers avec leur langue de bois
habituel et sur la RTBF, des parlementaires
flamands et francophones (il faut bien les
appeler ainsi puisqu'ils se reconnaissent
comme cela plutôt que comme Wallons ou
Français de Belgique).
Les deux débats étaient affligeants et
tentaient de faire croire que la Belgique
pouvait encore exister et que de nombreuses
solutions existaient. Mais bien sûr, quand
des nationalistes s'opposent à des "sans
racines", cela ne peut déboucher que sur la
victoire des premiers sur les seconds qui
n'ont rien à défendre sauf leur statut
personnel.
Donc pour ne pas couper les chances d'avoir
un compromis "à la belge", le CD&V qui est
le seul maître du jeu, alors qu'il est
devenu minoritaire sur le plan
parlementaire, a choisi de "pampériser" (le
mot est d'un journal flamand) en lui donnant
une mentor sur le plan ide la recherche d'un
consensus institutionnel, Jean-Luc Dehaene,
celui qui refuse toute concession dans la
délicate affaire BHV puisqu'il a même menacé
de ne pas organiser les élections
européennes si la scission BHV n'était pas
entérinée. Drôle de plombier, chargé de
construire une tuyauterie inter
communautaire alors qu'il y crée des fuites.
Mais après des discussions sur les deux
chaînes de télévision, l'on en est arrivé
pratiquement à l'unanimité sur une
conclusion qui m'a donné le titre de cette
nouvelle, la Belgique, cimetière des
parlementaires et de la démocratie. Quelle
est-elle ? Si le plombier termine son
ouvrage, il remettra ses propositions au 1er
ministre pour qu'il les propose aux
présidents des partis. Vous avez bien lu aux
PRÉSIDENTS DE PARTIS. C'est donc 'aveu
implicite que le pays est désormais gouverné
par eux et que les ministres ainsi que
l'ensemble des parlementaires n'ont qu'un
seul devoir, appliquer ce que les présidents
ont décidé entre eux. Ce ne sont plus des
élus du peuple libres de suivre leur
conscience, mais bien d'obéir comme des
zombies au Gourou qui les dirige.
Notre
démocratie est donc morte, bien morte et les parlements et sénats sont
d'immenses cimetières, onéreux certes, mais où ceux qui y reposent sont
dans la sérénité confortable que donne l'abandon de toute velléité de
révolte. Quand l'on voit la fronde qui agite parfois l'UMP contre des
décisions du gouvernement ou des ukases du président français, l'on se
met à rêver de cette république où le plus petit candidat à la
présidentielle a le même temps de parole que les favoris à la télévision
nationale. Les élus, de gauche comme de droite ne sont pas des
godillots, comme De Gaulle aimait les appeler en son temps.
L'on me dit parfois mais en
France, il a aussi des affaires. C'est vrai. Mais j'attends toujours des
procès comme l'affaire Clearstream ou l'affaire des emplois fictifs de
la Ville de Paris. Un ex premier-ministre et un ex-président de la
République devant les tribunaux et un ex-ministre de l'intérieur
condamné à un an de prison ferme, j'attends toujours cela en ce royaume
devenu bananier au fil du temps, et où un politique condamné en son
temps dans l'affaire Agusta se retrouve parmi les "sages".
J'ai
la désespérance de la République, celle qui est loin d'être parfaite,
mais dont les élus tentent de défendre leurs électeurs et donc sont
dignes de respect ! .
28/11/2009
-
Gouvernement Leterme: premiers jours
de pouvoir, premières conneries !
Il fallait s'y attendre.
Compte tenu de la situation budgétaire avec
une prévision de 30 milliards d'euros pour
cette année, avec toutes les sucettes
électorales que Van Rompuy a généreusement
offert pour avoir quels mois de paix, avec
un emploi qui se déglingue de plus en plus,
avec des plans de redressement économiques
fédéraux et régionaux qui tiennent d'une
danse incantatoire indienne, avec l'Europe
qui veut le retour à l'équilibre pour 2013,
cela va faire mal du côté des taxes et de la
fiscalité.
Et pourtant notre pays, si on peut encore
l'appeler ainsi, se révèle être dans le top
3 (C'est le journal La Meuse qui l'affirme)
des pays qui taxent le
plus.
Cela fait longtemps que j'annonce que cela
va faire mal à nos concitoyens, et comme
toujours aux plus pauvres !e dont Liège é
Il n'a
pas fallu longtemps pour que le gouvernement Leterme 2 commence par
envisager des mesures de se faire des rentrées supplémentaires. Voici la
première envisagée, complètement idiote et injuste, taxer les
travailleurs sur les portables que leur employeur met à disposition. Une
idiotie sans pareille, Car cela entraîne, nos seulement des prélèvements
sur la rémunération, ce qui est déjà inadmissible en soi (l'on avait
promis pas de fiscalité supplémentaire sur le travail) mais aussi va
créer d'innombrables conflit au sein des entreprises qui n'ont pas
besoin de cela. J'entends déjà les dialogues travailleurs patrons. Moi,
je ne veux pas de portable professionnel car je vais être taxé
d'office". "Mais comment pourra-t-on vous joindre quand vous êtes à
l'extérieur. Donnez-moi dans ce cas votre numéro de portable personnel
que je puisse vous joindre" "Il n'en est pas question, ce téléphone fait
partie de ma vie privée et je n'ai pas à investir pour la firme qui
m'emploie"
Vous riez. Mais vont se
poser le problème des connections 3G, des connections Internet à
domicile. Pourquoi une discrimination entre les moyens de communiquer ?
Et surtout au moment où nos gouvernants déclarent vouloir moderniser
l'économie pour un redémarrage rapide des la reprise des affaires.
Il est vrai qu'au terme de
la législation sociale, l'octroi d'un GSM pouvait déjà être considéré
comme un avantage social mais sa taxation était soumise au bon vouloir
de l'inspection sociale et que une foultitude d'entreprises ne le
déclarait pas. Avec cette loi, tous seront frappés d'égale manière
certes, mais frappé encore une fois dans leur pouvoir d'achat !
Autre exemple, les fameux
Titres-Services, qui seront limités à 500 au lieu de 700 déductibles
fiscalement ? Et qui viennent d'augmenter de 0,50 €. Si cela ne touche
pas directement les utilisateurs qui sont censés être riches, cela va
diminuer l'emploi pour le personnel non-qualifié.
Beau démarrage de Leterme
II. Je pense avec un peu de regret que cela aurait pu être cela aurait
pu être le gouvernement Didier 1er, si la haine tenace de Di Rupo et de
Milquet à son égard n'avaient pas saboté les chances d'avoir un
chances d'avoir enfin un premier ministre wallon.
Cela
m'amène à deux réflexions essentielles, toujours les mêmes, que la
Flandre est devenue complètement maitresse d'une Belgique en voie de
colonisation totale et que les politiciens wallons sont plus préoccupés
par leur situation personnelle et leurs inimitié que par la défense de
la Wallonie. Honte và eux ! .
26/11/2009
-
Willy Demeyer, serviteur de Di Rupo, fait-il partie du Groupe de Baarle
?
Lors de l'année dernière, Willy Demeyer,
bourgmestre de Liège a utilisé tous les
subterfuges pour ne pas poser la candidature
de sa ville au titre de Capitale européenne
de la Culture 2015 au profit de la ville de
Mons, dont le bourgmestre est l'inénarrable
Elio Di Rupo, son président de parti. Contre
la cabale, les Liégeois mobilisés n'eurent
pas raison ! La candidature ne fut pas
posée.
Il faut se rappeler que lors de la visite de
Stève Stévaert, alors gouverneur de la
province flamande du Limbourg, ce même
bourgmestre osa accepter l'idée que la
nouvelle gare des Guillemins pourrait
s'appeler Liège-Limburg. Une plaque
métallique à ce nom qui lui fut offerte,
trônait encore il y a peu, dans son bureau.
Aujourd'hui, sa ville, à 100% française
d'expression, vient de signer un accord pour
la défense de l'accession de Maestricht au
même titre en 2018. Mieux, elle
interviendrait pour 3 montants de 30.000
euros au titre de l'Eurégio.
Il faut rappeler que dans l'Eurégio, qui
comprend cinq territoires, le seul wallon et
par conséquent de culture française est la
Province de Liège.
L'on pourrait se demander si ce bourgmestre
qui va finir par être haï par ses
concitoyens, n'est pas membre du
Groupe de Baarle,
vous savez
celui qui cultive
le rêve fou de reconstituer les "Lage
Landen". En effet, si l'argument du
solidarité transrégionale existait, pourquoi
n'a-t-elle pas joué en faveur de Liège pour
2015. Il faut rappeler que Maestricht se
trouvait dans la Principauté de Liège, alors
capitale de cette région presque millénaire.
de Liège dont Liège é
Bien
sûr cette supposition relève du fantasme le plus pur mais il s'inscrit
dans la droite ligne de savoir si Liège est encore défendue et aimée par
ses politiciens ou alors simplement vendue aux intérêts financiers,
politiques et sociaux de groupes internationaux et aux intérêts
partisans.
Liège, ma ville, Liège la
fière et l'orgueilleuse est-elle sombrée si bas qu'un politicien puisse
la vendre au plus offrant ? Pourtant, toute l'histoire de la Cité
Ardente a été une longue succession de redressements spectaculaires, au
point même d'effacer de la mémoire collective
son sac par Charles le Téméraire.
Mais il est vrai que
désormais la cité partage le sort de la Wallonie qui se trouve dans un
état fédéral flamand.
Même
les règles les plus élémentaires de la démocratie n'y sont plus
respectées. Les politicards francophones ne sont même plus à même
d'exiger le mandat de 1er ministre pour un Wallon dont la formation
politique est la plus importante au parlement fédéral.
Alors ??? Il n'y a que la
France qui peut nous sortir de cette mafia politique. Pour le titre de
Capitale européenne de la Culture 2013, il y a eu au départ plus de dix
villes candidates, dont 5 se sont disputées le titre en finale.
Nous
sommes loin de la dictature d'une Région où le président d'un parti
politique empêche toute concurrence pouvant faire de l'ombre à sa ville,
j'ai failli dire son fief. Mais nous ne sommes plus au Moyen-âge, n'est
pas ! .
25/11/2009
- Le CdH et le PS sont-ils des partis
flamands ???
L’émission politique animée par Olivier
Maroy ce dimanche dernier sur la RTBF et
cette journée de lundi auront permis de
mieux comprendre les raisons faisant
obstacle à la montée d’un premier ministre
francophone en Belgique, cas de figure
n’ayant plus été rencontré depuis plus de 35
ans.
Le moment état pourtant « T » pour les
francophones.
En effet, les chutes et
les rechutes d’Yves Leterme, le départ
d’Herman Van Rompuy pour le Conseil
européen, le schisme bienvenu entre le CD&V
et la NVA, pouvaient laisser à penser que
l’instabilité chronique du CD&V à la
fonction de premier ministre et la réalité
mathématique voyant la famille libérale
accéder à la place de première famille
politique à la Chambre, le verrait passer la
main.
Dans ce sens, l’éditorialiste flamand du
journal « Het Belang van Limburg »,
Eric Donckier, indiquait
sur le plateau : « la famille libérale étant
la première, et le MR étant le plus
important groupe au sein de cette famille,
la responsabilité de premier ministre
reviendrait au MR…"
Didier Reynders, au nom de l’open Vld et du
MR laisse glisser quelques mots : « la
famille libérale est disponible pour occuper
le leadership du gouvernement…, mais pour ce
faire « il faut un consensus », dira-t-il. «
Disponible et consensus ».., termes bien
choisis.
Une certaine presse
y cherche toujours l'arrogance sans guère y
parvenir. Le Président du MR insistera
davantage sur la nécessité de stabilité et
de continuité des politiques visant à
affronter la crise économique et financière.
La question du premier ministre francophone
est pourtant alors ouverte, Olivier Maroy
semble un peu partir à la pêche auprès des
autres présidents de partis présents sur le
plateau.
Il fera là plutôt bien
son travail de journaliste. Bien décidé
semble-t-il à ramener des informations
précises aux téléspectateurs francophones.
Mais le moment "T" tourne court. Les
réponses sont alors plutôt dignes du « diner
de con », et il apparaît bien vite que
l’invité au diner est le "francophone".
Un premier ministre francophone ?
Joëlle Milquet : « Le CD&V a dit qu’il y
avait consensus autour de Yves Leterme.., la
question ne s’est pas posée ! Ne rêvons pas
quand même ! Pour les autres, il est
indiscutable que c’est un CD&V… »
Elio di Rupo semble plus
ouvert mais sa réponse demeure toutefois
assez surréaliste: « …la question ne s’est
pas posée.., monsieur Martens ne nous a pas
posé la question.., (mais) dans toute la
mesure du possible il faut un premier
ministre francophone..(..) Dès que possible…
»
Nouvelle transmise par
Jean Evrard
Le
journaliste de la RTBF posera une autre question à Joëlle Milquet : «
(la question ne s’est pas posée…) « mais vous auriez pu faire la
proposition » (d’un premier ministre francophone) » ?
Le «Ne rêvons pas tout haut…!» prononcé alors par
Joëlle Milquet me résonne encore un peu dans les oreilles Deviendra-t-il
aussi mythique que le "Je vous demande de vous arrêter".., de monsieur
Balladur. Ce n'est guère sûr, ce qui l'est par contre, c'est qu'il n’y
aura pas de « numéro uno » francophone parce que le CDH et dans une
moindre mesure le PS ne veulent pas de Didier Reynders, leader de la
première formation au Parlement fédéral, comme premier ministre
francophone. Les francophones de Belgique ne semblent pas prêts à
l'union et à la mesure de leur petite histoire.
Que ce soit clair pour chacun, le CDH et le PS, plutôt que de tourner
une page de plus de 35 ans, semblent y préférer le retour d’Yves
Leterme.
24/11/2009
- Quand la Flandre envoie ses missionnaires en Wallonistan
Il y avait eu Rudy Aernhoudt,
ce Flamand à l'accent rocailleux qui avait
fondé Lidé, parti wallon pour se présenter
aux régionales 2007, l'avait allié au MR
avant de l'abandonner à son sort.
Aujourd'hui, c'est un Anversois Jan Lippens
qui se présente comme concurrent à la
présidence du CDH. Bien que nous soyons
encore sur le territoire belge, il faut
néanmoins remarquer qu'il a été divisé en
régions et l'on peut se demander si le sieur
Lippens, à l'instar d'Aernhoudt, va venir
s'installer quelques temps en Wallonie pour
comprendre les problèmes de la région, la
mentalité de ses habitants ?
Car, s'il se dit Belge avant tout, de quel
droit pourrait-il exprimer les désirs et
envies de cette région totalement différente
de celle qu'il connait ?
Comme si, étant membre belge
de l'UMP, je briguais la présidence
parisienne de ce mouvement plotique au
prétexte que je me sens Européen.
Mais le CDH qui a basculé de parti social
chrétien à celui de démocrate humaniste,
n'est pas à une fantaisie près. Ne
compte-t-il pas dans ses rangs une élue
voilée qui affirme ainsi son appartenance
philosophique dans le temple de la Nation ?
A quand des parlementaires en tenue de
bouddhiste ? de Krishna ? ou encore doté du
tablier maçonnique ? Le concert de la
diversité en quelque sorte ?
Mais la conclusion principale de ces faits est simple.
Quand la Flandre ne nous envoie pas ses ministres et ses cadres pour
nous diriger, elle nous envoie ses bons apôtres, les Belges
garantis "grand teint".
Une sorte de cinquième colonne, en quelque sorte. Bien sûr, elle n'est
pas représentative, mais elle aura toujours le mérite de civiliser
quelques pauvres ouailles naïfs qui croient encore que la Belgique de
papa existe.
Ils sont
aveugles au point de ne pas voir que cet état est presque totalement
flamandisé !
23/11/2009
- Elle est belle l'unité des partis francophones. Ecolo rêve comme
d'habitude !
Dans un
entretien accordé à La Libre
Belgique, Marcel Cheron, sénateur écolo, a
déclaré que la scission de BHV se fera "si
la scission se fait dans le cadre de
compensations acceptables. La question est
de savoir comment on peut garder des droits
électoraux, administratifs et judiciaires
pour des gens qui ont le bonheur ou le
malheur de vivre en Région flamande".
Écolo prêt à compenser la scission
compensée, titre le journaliste.
Et de dire que « dans le dossier BHV, la
seule chose qui compte, c’est d’avoir une
solution négociée. Même une solution
provisoire devra être négociée. Toute
proposition qui hérisserait le monde
politique flamand ne passera pas le cap. On
peut essayer cela. Mais je n’en vois pas la
nécessité. » Il faut pourtant rappeler que
Cheron (à ne pas confondre avec le
Professeur Choron) fait partie d’un parti
dit wallon, et qu’admettre que seule une
solution convenant aux Flamands devrait
être trouvée, prend bien peu les intérêts
des francophones en charge.
À la question « Philippe
Moureaux et Jean-Claude Marcourt (PS) ont
dit que BHV serait un jour scindé.
Pensez-vous la même chose , le brave écolo
de répondre tout de go
“Si la scission se fait dans le cadre de
compensations acceptables, alors oui, je
crois qu’il y aura scission. La question est
de savoir comment on garde des droits
électoraux, administratifs et judiciaires
pour des gens qui ont le bonheur ou le
malheur de vivre en Région flamande.”
Dans le fond, écolo, semble privilégier une
solution nouvelle (c’est une ironie – NDLR),
créer des citoyens à facilités pour les
élections, pour l’administration et pour la
justice.
Les communes à facilités de la périphérie de
Bruxelles et les Fourons nous ont pourtant
démontré la duplicité des politiques
flamands et la remise en question régulière
de ce qu’ils avaient accepté.
Le sort de Bruxelles doit être réglé par les
Bruxellois, mais comment pourrait-on
accepter que cette région, qui, en tant que
capitale de l’état a bénéficié de
l’activité de tout le pays, tombe dans les
mains de la région flamande après une
asphyxie économique, sociale et culturelle ?
Alors une scission de BHV, acceptée par les
politiques wallons qui n’en sont plus à une
compromission près ? Non, non et non. S’il
faut discuter d’une partition définitive des
régions, cela ne pourra se faire que
lorsqu’elles auront une indépendance réelle
et le choix d’opter pour l’avenir qu’elle
désire.
Pour la Wallonie, en tout cas, mon choix est
fait. Ce sera le retour à la République comme
région de France à part entière, avec les mêmes
droits et devoirs que les autres.
Enfin, un peu de grandeur pour un peuple asservi par une crainte
savamment entretenue d’être lâché par une solidarité nationale qui
n’existe déjà plus !
20/11/2009
- L'Europe, modèle des arrangements "politiques" - le déni de
démocratie
Hier, à 14h00 - le résultat du vote citoyen
proposé par la Fondation Robert Schuman
donnait sur 18809 votants - 63,87% pour
Vaira Vike-Freiberga (Lettonie), 17,19% pour
Jean-Claude Juncker (Grand-Duché de
Luxembourg), 8,94% pour Tony Blair
(Royaume-Uni), 5,60% pour Herman Van Rompuy
(België) et 2,91% pour Jan Peter Balkenende
(Pays-Bas).
Il est évident que ceux qui sont abonnés à
cette fondation sont des personnes
intéressées jusque dans le détail par
l'évolution européenne et non des électeurs
lambda.
Mais hier soir, après des compromissions
obscures (qui pourrait donner le rapport des
réunions à la connaissance du public ?),
c'est le fade Van Rompuy que la presse belge
unanime louange pour cette nomination.
Sa gestion de l'état fédéral belge pendant
les quelques mois où il a été premier
ministre, est significative de son action
soporifique. Qu'a-t-il fait, sinon créer une
paix politique au sein de la majorité, en
offrant à chacun des sucettes pour leurs
électeurs, mais en ne prenant aucune
décision majeure concernant la vie
économique et sociale du pays ? Et pour
résoudre la crise communautaire sur BHV,
demander aux germanophones de tirer une
sonnette d'alarme qui permettrait de gagner
du temps.
Gagner du temps pour trouver une
compromission de plus pour les francophones
? Pour éviter une crise gouvernementale ?
Pour avoir le temps de quitter le bateau
belge à la dérive avant le naufrage fatal ?
Titre de 7SUR7.com ) cliquez sur la photo
pour avoir accès à l'article
Mais
comme l'Europe se révèle de plus en plus non
démocratique, il conviendra parfaitement pour
occuper la place d'un président de
représentation dont la tâche sera de concocter
des "accords" souvent secrets qui engageront les
nations européennes dans un régime à la belge.
Car il ne faut pas se faire
d'illusion, Angela Merckel et Nicolas Sarkozy, en appuyant sa
candidature, espèrent reprendre la main sur une Europe des états, de
plus en plus contestataires.
Le président français a même déclaré "Ce n'est pas du
tout un choix par défaut, ce n’est pas du tout ça ». Bien sûr comme
bon diplomate, il a ajouté
qu'Herman
Van Rompuy « a su faire preuve de beaucoup d’habileté s’agissant de
la Belgique. Et c’est un problème d’ailleurs puisqu’il devra quitter ses
fonctions de Premier ministre belge ». Et d'ajouter qu'Herman Van
Rompuy est « habitué au compromis, au bon sens du terme, qui est la
base du fonctionnement des institutions européennes. Je suis persuadé
qu’il portera fièrement le drapeau européen ». Le drapeau européen
du couple franco-allemand ?
Cela ne fait de toute façon pas les
affaires des Wallons, face aux dominateurs flamands qui auront
maintenant un allié fanatique de leur cause à un des postes au plus
niveau européen. Mais comme toujours, les Wallons sont aveugles et La
Meuse d'aujourd'hui hurlait à la victoire de la Belgique comme pour un
match des Diables rouges.
Pour conclure ce simulacre de
démocratie et souligner le cynisme des politiques (ne devrais-je pas les
appeler "les politicards planqués"?), Si la mascotte flamande d'Angela
et de Nicolas a été élue, c'est parce que l'on a donné le mandat des
affaires extérieures à une illustre inconnue anglaise. Un comble,
lorsque l'on sait que la Grande Bretagne a un pied en Europe, mais
l'autre du côté américain.
Une vassalisation de plus au Pays de
l'Oncle Sam ? Charles De Gaulle va se retourner dans sa tombe. .
17/11/2009
-
Belgique, un royaume
de plus en plus en perte de crédibilité sur le plan éthique
Il a y longtemps que l’on me reproche de
traiter souvent la Belgique de royaume
bananier.
Et pourtant. Nous ne sommes
pas une république et les mœurs politiques,
économiques et sociales qui y sévissent,
sont dignes de cette appellation, régime
bananier !
Rien qu’à l’examen de nos
routes et autoroutes, l’on s’aperçoit que
leur réseau tient de plus en plus de la
savane africaine.
Au niveau des sans-papiers
et des SDF, comment un état responsable
n’assume-t-il pas la fonction régalienne de
contrôle et d’assistance, pour laisser,
comme plaie béante dans nos rues, la misère
humaine des marginaux et des rejetés par la
communauté ?
Mais il faut constater aussi
le népotisme qui règne dans nos partis dites
traditionnels.
Dernier exemple en date la
nomination de Didier Donfut comme président
de l’IGH, alors qu’il venait d’en sortir
sans gloire par la petite porte, en perdant
au passage son poste de ministre PS à la
Région wallonne
Un communiqué de la section
belge de Transparency International,
organisation qui lutte contre la corruption dans
le monde, épingle le fait douloureux que «
La Belgique se classe, cette année, en 21e
position avec un score de 7,1, descendant de 3
places dans le classement CPI par rapport à
l'année dernière (7,3 en 2008)".
Selon elle, la Belgique ne dispose pas, contrairement
aux pays qui occupent la tête du classement, de "règles bien établies
en matière de conflits d'intérêt".
L'organisation constate également que les fonctionnaires
belges sont peu soutenus dans les constats de présumés délits de
corruption. Depuis la suppression du Comité supérieur de contrôle après
l'affaire Agusta, il n'existe plus d'instance administrative d'enquête à
laquelle ces fonctionnaires peuvent s'adresser, remarque-t-elle.
Se présentant comme une organisation de la société
civile, Transparency International fonde son indice sur les conclusions
de treize enquêtes menées par dix institutions internationales dont la
Banque mondiale, le Forum Economique Mondial et l'Economist Intelligence
Unit.
Peut-on refuser à cette association le crédit d’une
vérité amère, constatée de plus en plus sur le terrain ?
16/11/2009
- Big Brother et De Lage Landen en route ?
De
Ne dormez surtout plus tranquille, citoyens
wallons, les Flamands s'occupe cde plus en
plus de vous.
Si la volonté affichée est de taxer les
automobilistes en fonction de l'utilisation
de leur véhicule, sous prétexte de
diminution de la pollution et d'encombrement
des routes, derrière cela se cache le plus
grand danger pour la protection de votre vie
privée.
En effet, un GPS qui trace vos déplacements,
qui permet de voir où vous vous arrêtez,
pendant combien de temps est ce que les
défenseurs de la liberté individuelle
appelle le "fliquage".
Bien sûr, la main sur le cœur, nos bradeurs
de liberté vous assureront que leur
espionnage automobile ne servira qu'à
vous facturer le montant à percevoir.
Comme à l'époque où la TVA avait été
instaurée, ils vous avaient juré aussi que
la taxe sur la valeur ajoutée servirait à
percevoir un impôt sur la consommation et
qu'elle permettrait de supprimer ceux qui
grevaient les revenus du travail.
Déjà le 6 aout 2009, je me posais la
question de savoir si le
Benelux était considéré comme un état
européen. Réponse très
claire: oui, au niveau du cabotage entre
pays membres. Le Bénélux était considéré
comme une unité territoriale. L'accord qui
pourrait s'instaurer sur cette taxe
"bénéluxienne" continuerait à resserre le
collet autour d'une Wallonie prise en étau
entre la Flandre, les Pays-Bas et le Grand
Duché de Luxembourg.
Le
groupe de Baarle,
qui cite souvent Herman Van Rompuy comme
référence, doit se réjouir. Nous sommes de
plus en plus dépendant de ce que j'appellerai
les "lagelandais". Insidieusement. N'est-ce
pas les Flamands qui ont fait capoter
plusieurs fois le projet de vignette
autoroutière wallonne, alors qu'une masse
importante de camions mais aussi de voitures
de tourisme hollandais les emprunte
régulièrement. Ils ne fallait pas leur
déplaire, n'est-ce pas ?
Fantasme du grand complot contre la Wallonie ou
réalité ? Pour celui qui en doute encore, qu'il
se demande pourquoi Yves Leterme, alors premier
ministre a signé en "douce" un renouvellement
d'un
nouveau traité Bénélux
en juin 2008, la
plupart des parlementaires n'ayant même pas été
consulté. A l'heure de l'Europe, fallait-il
renouveler ce traité avec plus de pouvoir pour
son parlement consultatif mais à qui l'on a
étendu les compétences de prescription ?
Nous
sommes en train d'être phagocytés. Nous allons perdre nos libertés dans
ce qui pourrait être la grande revanche de 1830
15/11/2009
- Petit rappel sur la République, La Liberté, l'Égalité et la
Fraternité
y as
Mon "TE DEUM" personnel
Constitution de la République française
Article 2 La langue de la République est le
français.
L’emblème national est le drapeau tricolore,
bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté,
Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple,
par le peuple et pour le peuple.
Déclaration des Droits
de l'Homme et du Citoyen pour le Franchimont
Art. 1
Tous
les hommes naissent et demeurent libres et
égaux en droits. Les
distinctions sociales ne peuvent être
fondées que sur l'utilité commune.
Art. 3
Toute
souveraineté réside essentiellement dans le
peuple: nul corps, nul individu,
ne peut exercer d'autorité qui n'en émane
expressément.
Art. 6
La loi est l'expression de la volonté
générale, qui ne doit jamais s'écarter des
règles éternelles de la vérité et de la
justice: tous les citoyens ont le
droit de concourir à sa formation,
personnellement ou par leurs représentants:
elle doit être la même pour tous, soit
qu'elle protège ou qu'elle punisse:
tous les citoyens étant égaux à ses yeux,
sont également admissibles à toutes
dignités, places et emplois publics, selon
leur capacité et sans autres distinctions
que celles de leurs vertus et de leurs
talents.
14/11/2009
- Tous égaux devant la loi ? Il y a des exceptions, bien sûr !
Il y as
En période d’économie
forcée, le gouvernement tente de montrer au
citoyen sa volonté de faire participer tous
les citoyens à des restrictions financières.
Cela part d’un bon
sentiment, au moment ou Guy Vanhengel,
ministre fédéral du Budget, pense que le
déficit annoncé de quelque 10 milliards
d’euros en février 2009 (avant les élections
de juin, bien sûr), dépasserait les 25
millions annoncés en septembre pour,
peut-être atteindre les 30 milliards fin de
l’année. Une progression effrayante quand
l’on sait que l’Europe veut un retour à
l’équilibre en 2013 au lieu de 2015.
Le gouvernement Van Rompuy avait donc prévu
de réduire un tout petit peu les dotations
allouées au roi en 2010 et 2011 et celles de
la princesse Astrid et des princes
Philippe,. Pour ces derniers, le
gouvernement sera obligé de changer les lois
de 1993 et de 2000, affirme le quotidien
Le Soir.
Mais pour ce qui est de la liste civile, ce
ne serait pas évident. En effet, la
Constitution ne permet pas de réduire le
montant de la liste civile au cours du règne
du Roi qui est fixé au début de son règne et
dure jusqu’à la fin de celui-ci.
« Le Roi aurait appris cette réduction par
voie de presse », écrit
Le Soir
: « il est pourtant de coutume que le
gouvernement agisse en coopération avec le
Palais pour ce genre de décisions. D’après
les informations du quotidien, le Roi ne
compterait répondre, afin que la
Constitution soit respectée. »
Comme on dit chez nous, ce
qui est acquis est acquis. Notre souverain,
pour rejoindre l’effort national va-t-il
annoncer qu’il est d’accord avec le principe
de participation à l’effort financier de
tous en versant le montant qu’il n’aurait
pas dû toucher si la constitution n’était
pas là pour le protéger, au profit du budget de l’état.
Une goutte d’eau pour lui,
un geste attendu de la part de celui qui dit
être attentif à son « peuple » !
12/11/2009 -
Les citoyens européens feront-ils le même choix que les
Etats Européens ?
La Fondation Robert Schumann vient de lancer
une initiative intéressante, la possibilité
de voter pour le candidat que vous préférez
comme Président du Conseil Européen.
Aujourd'hui, à 17 heures, sur 3247
participants les résultats suivants sont
49,4¨1% pour Vaira Vike-Freiberga
(Lettonie), 2498% pour Jean-Claude Juncker (Grand-Duché
de Luxembourg), 11,33% pour Tony Blair
(Royaume-Uni), 8,87 pour Herman Van Rompuy (België)
et 3,31 pour Jan Peter Balkenende
(Pays-Bas).
Bien entendu, ces votes auront peu
d'influence sur les tractations, les
compromis et les échanges (que le public ne
connaîtra probablement jamais) entre les 27
membres de l'Union Européenne, mais ils vont
donner une image qui permettra de voir de
quelle manière l'Europe colle ou s'écarte du
désir de ses citoyens.
Si ce n'est encore fait, vous pouvez, vous
aussi, vous prononcer pour le candidat de
votre choix en votant sur la page d'accueil
de Wallonie 2010.
Mon souhait personnel est bien sûr que le
choix se porte sur la seule candidate
féminine et indépendante concernant une
vision du problème belge.
Voter pour Van Rompuy est une manière de
mettre un éventuel arbitre partial envers de
la Flandre à une position qui aura quand
même une incidence en cas d'appel à
l'Europe.
De plus, c'est un bien grand honneur quez
certains rattachistes lui font en passant
que le fait de le garder comme 1er ministre
est un obstacle à la crise inévitable sur
BHV et autres problèmes de ce genre !
e
11/11/2009 -
Merci au Président Sarkozy pour un geste fort qui honore
la France !
11 novembre 2009. Aujourd'hui, le temps est
gris et mélancolique comme il convient pour
cette journée de commémoration de
l'Armistice signé il y a 91 ans.
Ce fut un affrontement effroyable entre les
nations européennes qui entraîna plus de 18
millions de. morts et encore plus
d'invalides, de mutilés et de blessés
graves. Il suffit de se rendre à Verdun et
de visiter le
mémorial
pour se rendre compte de l'ampleur du
cataclysme qui frappa nos pays. Quatre ans
de folie, de guerre inhumaine, dans la boue
et le sang au milieu des ruines de villes et
village totalement détruits.
Le 11 novembre, c'est aussi l'occasion de
rappeler que quelque vingt ans après, la
même frénésie meurtrière frappait à nouveau
le continent. De nouvelles haines, de
nouvelles idéologies mirent le feu aux
poudres, faisant à nouveau de nombreuses
victimes, plus de 62 millions de morts dont
un grand nombre de civils.
A la fin du conflit, l'Europe se trouva
divisée en deux camps antagonistes, les
nations libres de l'Ouest et le bloc
communiste, entrainant dans ses
conséquences, une guerre heureusement
qualifiée de froide, la division de
l'Allemagne et le joug de la dictature
soviétique pour une durée de quarante-quatre
années interminables.
Il y a deux, jours se fêtaient à Berlin,
l'anniversaire de la chute du mur. Le 9
novembre 1989, la réunification de
l'Allemagne était ne route, les pays
satellites de l'URSS retrouvaient la liberté
et l'Europe se mettait à espérer une paix
désormais accessible pour tous les citoyens
de son continent
Mais il en est des blessures de l'histoire
comme de celles des drames humains. Elle
sont longues à cicatriser et la mémoire
taraude autant ceux qui en ont souffert que
leurs descendants.
Aujourd'hui, grâce au symbole fort que le
Président Nicolas Sarkozy et la Chancelière
Angela Merkels ont donné à la commémoration
à l'Arc de Triomphe.à Paris, l'on peut enfin
se dire qu'une page sombre vient d'être
définitivement tournée
Les deux nations qui se sont si cruellement
affrontées, arrivent enfin au terme du
chemin difficile du pardon et de la
réconciliation pour le plus grand bonheur
des jeunes générations qui ne rêvent que de
pouvoir vivre paisiblement dans une Europe
apaisée.
L1918
- Le wagon de l'armistice à Compiègne
Le 22 septembre 1984, ce
furent les mains jointes du Président François Mitterrand et du
Chancelier Helmut Kohl devant le mémorial de Verdun qui ouvrirent la
route pour arriver à cette union de pensée vers toutes les victimes.des
deux derniers conflits mais aussi pour affirmer toute la force de
l'espoir dans un avenir meilleur !
Une entente réelle entre les
deux puissances que sont l'Allemagne et la France est une promesse
d'ouverture vers un développement économique et social harmonieux des
deux partenaires. N'est-il pas question de créer un ministre des
relations franco-allemandes au sein des deux gouvernements ?
Que ne sommes-nous déjà Français à part entière, cela nous rassurait
sur les perspectives de l'évolution de la Wallonie au sein d'une grande
République !
10/11/2009 -
La perte d'argent n'est pas mortelle, la perte de
mémoire, oui !
Et de préciser qu’en réponse à une demande
de Pierre-Yves Jeholet, le ministre wallon
de l’Economie Jean-Claude Marcourt a déclaré
que le Grand Prix de Formule 1 de
Spa-Francorchamps avait accueilli 50.779
personnes lors de la journée du dimanche
(hors VIP), soit une croissance de près de
1000 billets payants en comparaison avec
l’année dernière. Néanmoins, les pertes
s’élèvent à 5.134.000 euros qui seront
apurées par la Région Wallonne.
Il a encore précisé que les pertes
concernent les tickets « Silver » et « Gold
» qui ont chuté respectivement de 21 % et de
49 %. A contrario, les places « Bronze »,
les moins chères, ont enregistré une
progression de 23 pc. La nouvelle catégorie
« Steel » moins chère mais ne donnant accès
qu’à un seul endroit du circuit, a convaincu
2500 personnes. Le prix d’entrée moyen est
passé de 226 euros à 186 euros.
En sachant que les entrées représentent 81 % du
chiffre d’affaires, qui, lui, a diminué de 13
%. Et que les revenus liés aux opérations VIP
ont été également affectés.
Dans le fond, une opération commerciale où le patron (le ministre de
l’économie) d’une entreprise (le Grand Prix) se console d’une
perte faramineuse (pour ses actionnaires contribuables) par
l’argument d’une minime augmentation du nombre de ses clients (argument
pour demander une curatelle à la place d’une faillite).
Il faut avouer que si Marcourt donne des chiffres, mais il oublie de
rappeler l’auteur du désastre, José Happart son ancien camarade de
parti qui a engagé la responsabilité du gouvernement régional en signant
un document en anglais qu’il affirmera plus tard ne pas avoir bien
compris. Enfin comme dans la meilleure histoire belge, même retiré de la
vie politique active avec une belle indemnité de départ, il est et reste
Président de Liege-Airport.
Espérons que l’on ne lui soumette pas à nouveau un contrat rédigé en
anglais. Les Wallons ont déjà donné pour l’automobile, ils n’ont pas
envie de le faire pour l’aviation !
09/11/2009 - Il y a 39 ans, l'homme de l'appel du 18
juin disparaissait
Que l'on aime ce personnage
historique ou qu'on le déteste, il est le
grand homme, le fédérateur de résistance à
l'invasion nazie sur la France, l'homme de
l'appel
du 18 juin 1940qui sut faire
renaître l'espoir et le sentiment national
aux Français, écrasés par la faute de la
lâcheté des politiques européens de
l'époque.
Ce fut le grand Président
français qui créa la Cinquième République.
Il compte donc dans la Galerie des Grands
Français, et c'est à ce titre qu'il mérite
le rappel de sa disparition le 9 novembre
1970 à l'âge de 79 ans.
De Gaulle espérait vivre
jusqu'à 85 ans environ (c'est-à-dire
jusqu'en 1975), ayant calculé qu'il aurait
achevé ses Mémoires d'espoir.
En août 1970, le plan du
dernier tome est établi, et 2 chapitres sur
8 sont rédigés. Le 2 novembre, on fête la
Saint-Charles (en avance de deux jours pour
lui permettre de profiter de la présence de
ses petits-enfants).
Le lundi 9, il se promène
malgré le mauvais temps, et travaille à son
livre. A 19 h 10, alors qu'assis à sa table
de bridge, il fait une réussite selon ses
habitudes, il est saisi d'un malaise à la
suite d'une rupture d'anévrisme, et perd
connaissance.
A 19 h 15, lorsque le
curé, convoqué avec le médecin, lui administre
l'extrême-onction, il respire encore mais il est
dans le coma. Il s'éteint à 19 h 30, étendu sur
un matelas dans le salon.
La famille ne fait
diffuser la nouvelle que le lendemain matin, pour retarder l'afflux de
visiteurs à Colombey, sa résidence. Le 10 novembre, à 13 h 00, dans une
brève allocution radiotélévisée, Pompidou, nouveau président de la
République, annonce officiellement la mort du Général : "La France est
veuve". (extrait de la biographie de Charles de Gaule sur
jesuismort.com)
08/11/2009 - Paroles, paroles, paroles... mais à quand
l'action ?
Décidément, les rattachistes "historiques",
si l'on peut les appeler ainsi sont de
grands timides. Heureusement, le journaliste
de la Dernière Heure veut créer un scoop en
titrant "Defraigne: "La Wallonie doit
devenir région de France" et va bien au
delà de ce que le ministre d'état lui aurait
répondu.
"Je ne souhaite pas que la Belgique
éclate" est la réponse immédiate, suivie
néanmoins par une modulation importante " si
un jour le problème devait se poser".
Exactement, le type de réponse au sondage
organisé par Nord-Eclair et Le Soir qui
donnait 49% de Wallons en faveur de la même
solution "au cas où la Belgique éclaterait".
Je ne souhaite pas divorcer, mais au cas où
ma femme prendrait mon chien, mon chat, mes
meubles et ma voiture pour suivre son amant,
je me tournerais vers ma voisine qui a
beaucoup de qualités pour compenser cette perte
cruelle.
Trêve de plaisanterie,
ce petit articulet publié notamment sur le
site du quotidien, va encore une fois se
faire pâmer d'aise tous les anciens qui,
depuis des années, attendent ce type de
déclarations tièdes pour annoncer qu'un pas
de plus est fait pour le retour à la France.
Cela rejoint les déclarations viriles
de Claude Eerdekens ou de Robert Collignon.
Mais, à part une infime satisfaction
vaniteuse, cela fait-il progresser la
libération de la Wallonie du carcan fédéral
flamand. A la RTBF, Jean Quatremer,
journaliste de Libération et son
correspondant à Bruxelles, vient de déclarer
que toutes les responsabilités
internationales étaient assumées par les
Flamands et que les Francophones semblaient
justes bon à tenir la cuisine à la grande
rage du ministre d'état flamand Eyskens.
Bien entendu, il vaut mieux entendre ce type
de déclaration que celle d'un Olivier
Maingain qui déclarait sur RTL,
être un fédéraliste convaincu désirant une
Belgique unie dans un respect des
communautés qui y cohabitent ! Mieux, il
pense à la reconstitution d'un "Grand
Bruxelles" dont les frontières seraient
celles de l'ancienne province du Brabant.
Mais il n'empêche que, face à l'abîme dans
lequel les Wallons sont en train de tomber,
j'aimerais avoir des déclarations plus
tranchées de la part de ces politiques.
la fille de Defraigne, Christine, oserait-elle aller plus loin que
son père ? C'est le souhait que je fais de
tout mon cœur.
07/11/2009 - Un nouveau saint flamand bientôt canonisé ?
Le chrétien, le travailleur, l’ascète, le
modeste, le poète, le calme, le tacticien,
l’écrivain, le père, l’intellectuel, le
polyglotte, l’humoriste et « nobody is
perfect », le Flamand .
Où se trouve l’homme, le saint parfait,
plus-que-parfait, celui qui rassemble toutes
ces qualités énumérées ?
Difficile à trouver ? Normal ? C’est la face
cachée, peine page, d’Herman Van Rompuy que
le quotidien La Meuse révèle dans un éloge
dithyrambique dans son édition de ce samedi.
Après Saint-Damien que le premier ministre a
été commémoré, au nom du peuple flamand,
pardon belge, le voilà lui-même canonisé de
facto par le Groupe Sud-Presse dont les
subsides d’aide à la presse quotidienne
francophone s’élèvent à
1.604.326,47
euros en 2009, soit une augmentation de
131.963,35 euros. Pas mal au
moment où les comptes de la Région wallonne
et la Communauté française sont dans un
rouge plus qu’alarmant.
Bien sûr qui oserait affirmer
que notre presse libre se laisse influencer
dans la teneur et le contenu de ses
articles. N’empêche que le nombre d’articles
sur les « vedettes » des différents partis
au pouvoir pleuvent. Que la presse aiment
les politiques francophones dont ils
dépendent financièrement soit, mais faut-il
aussi qu'elle encense les Flamands qu'ils
soient fédéraux ou régionaux ? Information
ou désinformation ?
Mais il faut comprendre que
le départ (éventuel) pour l’Europe du brave
Herman plonge les politiciens dans le
désarroi.
C’est Benoît Cerexhe, ministre bruxellois CDH de
l'Économie et de l'Emploi qui annonce son
inquiétude à propos d'un éventuel départ du
premier ministre vers l'Europe à l'avant-veille
des négociations institutionnelles où Bruxelles
sera directement concernée.
« C'est un homme extrêmement habile et ouvert au dialogue. Il l'a
démontré dans le dossier asile-immigration ainsi que sur le dossier
budgétaire. (...) C'est quelqu'un qui écoute les deux camps et qui est
respecté par les deux camps. C'est important. » a-t-il affirmé.,
Et d’ajouter « la méthode Van Rompuy a fait ses preuves. La Belgique ne
peut passer son temps à régler des affaires communautaires. Les défis
sont ailleurs...
Ce que j'espère, c'est qu'à un moment donné, le déclic se fasse sur la
nécessité de bien financer la capitale. Mais on y est pas encore... Ce
que je souhaite en tout cas, c'est que le refinancement de Bruxelles ne
fasse pas partie des négociations institutionnelles »
Tiens donc, bizarre qu’un homme du camp de madame « Nee » craigne que le
refinancement de Bruxelles ne s’invite dans les négociations.
Est-il tellement naïf pour croire que la présence du saint Herman
permettra de trouver des accords raisonnables sur la scission de BHV
et ainsi d’empêcher la crise grave que cela aura sur la survie même de
l’état fédéral (peut-être même la derrière) ! La plupart des accords
conclus ces dernières années au toujours été un vente des libertés
francophones contre les 30 derniers que nos politiciens régionaux ne
peuvent refuser pour tenter d’éviter la déconfiture et de voir ainsi
leur carrière si rémunératrice disparaître brusquement. Ils savent que
le « peuple » a parfois des humeurs révolutionnaires.
Mais notre humaniste Benoit est sûrement conforté par l’opinion tout
aussi naïve de certains rattachistes qui croient que Van Rompuy, ce
Flamand « bon teint » est le dernier obstacle au divorce belge.
Toutefois si l’hypothèse de ce choix se révélait exacte, cela
mettrait à la tête de l’Europe, un président viscéralement attaché à une
Belgique fédérale flamande et monarchique, ce qui serait dommageable
pour la future indépendance de la Wallonie et de son rattachement à la
France !
06/11/2009 - Saint-Barthélemy, c'est à Liège bien sûr.
Pour le MR aussi !
Demain samedi 7 novembre aura lieu une
réunion du FDF à Liège dans le but de créer
un FDF liégeois. Le très francophonissime
belgicain, Olivier Maingain a promis d’être
présent pour porter le bébé sur les fonds
baptismaux. Pas ceux de Saint Barthélemy,
rassurez-vous.
Il est vrai que cette invasion bruxelloise à
Liège peut être considérée comme une
réédition de la Saint-Barthélemy, épisode
tragique de la guerre de religion qui vit le
massacre des protestants par la faction
catholique.
Verra-t-on le prélat de la reconstitution
d’une Belgique de papa porter le fer sur les
terres de Christine Defraigne, profondément
wallonne à défaut d’être rattachiste, comme
son père le fut !
Le site du FDF est
clair. Ne dit-il pas
« Notre
parti a toujours tendu la main à des
partenaires wallons soucieux d’affirmer une
solidarité avec Bruxelles.. Réunir Bruxelles
et la Wallonie dans une communauté de
destin, dans un Etat Wallonie-Bruxelles fort
et affirmé est de longue date une priorité
du FDF ».
Solidarité avec Bruxelles, Oui, si ses
citoyens la demandent. Mais tenter de
maintenir en vie une Belgique finissante,
est-ce bien là l’intérêt des Wallons.
Devant cette intrusion non désirée, je
pourrais suggérer à Christine et à ses amis
liégeois de créer un nouveau courant au MR,
le FPR. Le Front Pour le Retour à la France
serait l’antidote parfait à une tentative
d’annexion des provinces ou communes
wallonne au profit d’une capitale qui essaie
d’y maintenir une prédominance économique et
culturelle, alors qu’elle s’est déjà laissée
phagocytée par l’impérialisme flamand.
Charbonnier est maître chez soi, dit le
diction populaire français.
Le Massacre de la Saint-Barthélemy,
d'après François Dubois
Pourquoi devrions-nous nous marier
définitivement à une Région dont nous ne sommes
même pas sûrs de sa volonté d’indépendance ?
05/11/2009 - Liège-Flandre aime Herman Van Rompuy
Liège-Flandre, le blogue liégeois des
fanatiques des "nationalistes flamands"
se surpasse. Aujourd'hui, il clame son amour
pour Herman Van Rompuy. Van Rompuy,
Président à l'Europe pour deux ans , hurlent
ses affidés en chœur.
Comme si l'Europe, dont ils devraient
espérer une aide pour un partage juste de la
Belgique et un retour assisté de la Wallonie
à la France, ne méritait pas mieux que ce
politicien adulé pour son inertie et son art
consommé du "partage de sucettes" aux
différents protagonistes du gouvernement
fédéral.
Mais comment peuvent-ils ignorer la future
influence négative de la présidence d'un
flamand belgicain et monarchiste au sein
des 27 pays associés, au moment où une choix
crucial devra se faire entre une Belgique
fédérale flamandisée ou un partage du
territoire entre la France, les Pays-Bas et
l'Allemagne ?
Désirer un président flamand à la tête de
l'Union européenne, en pensant que son
départ du gouvernement fédéral aidera la
cause rattachiste, est aussi
naïf que de croire en l'honnêteté des
nationalistes flamands. Après la résolution
du problème des Sudètes, Adolphe Hitler,
jurait la main sur le cœur, que toute autre
revendication territoriale était désormais
abandonnée. On sait ce qu'il en est advenu !
Cette myopie de certains rattachistes
wallons, qui n'ont aucune considération pour
leurs compatriotes, au point
d'attendre uniquement une délivrance
apportée par une
Flandre souveraine, est le pire poison qui
peut exister.
A force de leur dire que les Wallons ne sont
plus capables d'un sursaut, qu'ils sont
complètement à la merci de la Flandre,
qu'ils ne sont que des sous-régionalistes
assistés sans lucidité et sans volonté, ces
prédicateurs des mauvais jours leur créent
une mentalité d'esclaves.
Alors?
Dites non à la candidature
de Van Rompuy à l'Europe.
Et à tout choisir, signez la
pétition pour l'ex-présidente de la Lettonie,
Madame Vaira Vike-Freiberga,
Une femme atypique, qui a vécu les affres de
la Seconde Guerre mondiale, a parcouru le
monde, vécu en Allemagne, sur les bords de
la Méditerranée, puis au Canada avant de
rentrer dans son pays la Lettonie. Une
personnalité hors du commun, une femme de
paix, une Européenne engagée et déterminée.
Elle parle 5 langues couramment, sa culture
c'est celle de l'Europe, son expérience,
c'est celle d'un engagement en faveur des
Droits de l'Homme, de l'Etat de droit, du
pluralisme, de la Liberté. Elle a failli
être nommée Secrétaire général de l'ONU en
2006, si cela n'avait été le « tour de
l'Asie » comme disent les diplomates.
Une présidente, qui ayant fui le régime
communiste et qui a vu comment une puissance
pouvait dominer une petite nation, ne
pourrait qu'être ouverte au problème Wallon,
le jour où il devrait être débattu au
Conseil européen !
C'est un conseil personnel en dehors de
toute implication de parti.
C'est le simple avis d'un Wallon partisan du
Retour à la France.
04/11/2009 - Le PS en coquetterie avec l'éthique - Di
Rupo est muet comme une carpe !
Jacques Avril, le Bourgmestre socialiste de
Saint-Nicolas lez Liège, profitant d’une maladie
déclarée suite à sa lourde condamnation
par le tribunal correctionnel de Liège,
choisit lui-même son remplaçant.
Son communiqué dit « En
coordination avec l'Union socialiste
communale, j'ai procédé à la désignation
d'un bourgmestre de la commune de
Saint-Nicolas. Notre choix s'est porté sur
notre premier échevin.M.
Heleven a accepté la mission et est donc en
mesure, dès ce 4 novembre 2009, de remplir
toutes les missions liées au mandat de
bourgmestre de Saint-Nicolas »,
Jacques Avril
a été reconnu coupable d'avoir utilisé de
la main-d’œuvre et du matériel communal lors
de sa campagne électorale en 2004. Condamné
à une peine d'un an de prison avec sursis de
cinq ans, à une amende de 5.500 euros avec
sursis de 3 ans, à une interdiction
d'exercer (inéligibilité) pour une période
de cinq ans et à une confiscation par
équivalent de 16.024 euros pour de faux et
usage de faux, détournements de deniers
publics, abus de confiance et non-respect
des marchés publics et de droit commun dans
le cadre de ses fonctions.
Est-il normal que celui qui a subi une
sanction aussi grave, même s’il annonce
faire appel au jugement, désigne son
remplaçant. Bizarrement, l’on n’entend pas
l’intègre Di Rupo réclamer sa démission
immédiate
Il est devenu muet comme lors de la nomination
de Didier Donfut à la présidence de l’Intercommunale
gazière du Hainaut
dont il avait été obligé de démissionner.
Il y a éthique et éthique.
La socialo devrait avoir difficile de se mélanger avec celle d’Ecolo,
mais le monde politique wallon peut réaliser des miracles
d’accommodement, surtout lorsqu’il s’agit de garder des responsabilités
au gouvernement !
02/11/2009
- La Belgique serait un paradis fiscal opaque !
C’est le site Internet de 7sur7 qui
l’annonce aujourd’hui,
la Belgique serait un paradis fiscal opaque.
« Selon le nouvel indice d'opacité
financière FSI (Financial Secrecy Index), la
Belgique se classe à la neuvième place du
classement des paradis fiscaux les plus
opaques, peut-on lire dimanche dans un
communiqué du Réseau pour la justice fiscale
(RJF - Tax Justice Network).
Cet indice, qui a examiné 60 juridictions, a
été établi par une équipe de chercheurs
pour le Tax Justice Network afin d'évaluer
"le degré de secret atteint par chaque
juridiction et sa résistance à coopérer avec
des autorités administratives ou judiciaires
étrangères".
Il s'inscrit dans le cadre d'une campagne
internationale visant à une plus grande
transparence des places financières et
centres offshore. »
Que l’état belge se classe dans quelque
chose parmi les neuf premiers mondiaux, la
nouvelle valait la peine d’être mentionnée.
Le drame, c’est que cette place privilégiée
n’apporte aucun avantage à ses habitants sur
le plan social ou économique.
Que la Belgique soit
intéressante pour quelques financiers apatrides
soit, mais dommage qu’elle ne soit pas aussi
favorable à l’industrie, à la recherche et à la
création de richesses nationales.
En étant région de France, la Wallonie échapperait au moins à cette
image négative que la Belgique actuelle donne au monde entier.