Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
29/09/2010 -
La République attaquée dans sa liberté et dans sa
dignité
Ce mercredi, La Commission européenne a
annoncé son intention d'ouvrir une
procédure d'infraction contre la France pour
non-transposition de la directive sur la
libre circulation des personnes pour faire
suite aux expulsions de Roms menées cet été.
Toutefois la dictature supranationale a eu
la clémence de laisser la possibilité à la
France d'échapper à cette procédure en lui
soumettant « avant le 15 octobre » un
calendrier précis pour la transposition de
cette directive européenne de 2004 qui
définit notamment les règles à respecter en
cas d'expulsions de citoyens de l'Union
européenne. Remarquez le côté autoritaire de
l'injonction. Pire que celle d'un huissier
de justice exécutant un jugement judiciaire
!
La Commission, juge suprême de la bonne ou
mauvaise conduite des esclaves français, n'a
annoncé mercredi aucune mesure pour la
publication le 5 août dernier par le
gouvernement français d'une circulaire
visant nommément les Roms, en contravention
avec les règles de non-discrimination en
vigueur dans l’Union européenne.
« La Commission européenne prend note des
assurances apportées par la France », a
commenté avec arrogance et satisfaction ce
mercredi après-midi la porte-parole de
l'exécutif européen. « La circulaire du 5
août a été annulée et remplacée par une
autre circulaire le 13 septembre », a-t-elle
précisé.
Celle-ci a par ailleurs précisé que la
Commission examinait actuellement
l'opportunité d'ouvrir d'autres procédures
envers d'autres États membres pour atteintes
à la libre circulation.
La Commission a annoncé le dépôt, en avril
2011 d’une série de propositions en vue
d'améliorer l'intégration des populations
roms dans l'Union Européenne.
Il faudrait peut-être rappeler au président
Barroso qu’il serait d’abord plus judicieux
d’enquêter sur les conditions de vie de
ceux-ci en Bulgarie et en Roumanie.
De même, est-ce par égard envers Herman Van
Rompuy, président du Conseil européen
tellement représentatif qu’il fut privé de
parole à la dernière session de l’ONU qu’il
ignore le grave problème de ségrégation qui
se fait en Flandre envers les francophones
qui vivent sur son territoire.
Oui, la France royale, révolutionnaire,
impériale
ou républicaine a toujours été grande et libre !
Est-ce par amitié pour sa chère Luxembourgeoise
Viviane Reding plus apte à insulter la France et les
Français que de déclencher une procédure contre
l’oppression de la minorité linguistique française
en Belgique flamande, qu’il feint d’ignorer sa
coupable inaction, car les francophones belges sont
des citoyens européens selon les grands
principes qu’elle déclare défendre, .
Mais la France avec ses lois républicaines, sa
laïcité agace l’Europe, même le très germanique Pape
Benoit XVI.
Il serait temps que la France retrouve sa grandeur
d’antan en envoyant paître ces eurocrates et fasse
un pied de nez à ses ennemis cachés ou révélés en
prenant parti dans la défense des Wallons et des
francophones !
L’on a dit que Sarkozy était un petit Bonaparte. A
lui de prendre une stature napoléonienne ! C’est ce
que je souhaite à mes frères de France.
Une démocratie est un gouvernement élu par le peuple
d’une nation et non une autorité, même éclairé, qui
n’a pas été mandaté par elle.
Au référendum, une majorité de Français ont dit non
à l’Europe.
L’Europe ne devrait donc avoir aucun droit d’imposer
sa loi et de régenter la vie du citoyen français !
28/09/2010 -
La Wallonie s’est saignée plus d’un siècle au profit
de la SC
Vlaanderen
Kris Peeters le Président du Parlement
flamand a rappelé la déclaration de
septembre lors de la rentrée parlementaire
flamande. Il a déclaré qu’à son sens la
Flandre s'était saignée au profit de la
société anonyme Belgique.
Il compte consacrer 2 milliards d’euros pour
un retour accéléré à l’équilibre du budget
flamand pour 2011 et déclare qu’il
prévoyait que celui-ci ne retournerait pas
dans rouge les prochaines années.
Il affirme que si la Flandre veut un avenir
meilleur, elle doit absolument disposer de
nouvelles compétences. La "révolution
copernicienne" est nécessaire,
d'urgence.
Son message est clair: "Nous demandons
qu'on nous donne la force et les
instruments, les compétences permettant
d'accroître notre prospérité flamande et le
bien-être dans notre société". Nous ne
devons pas compter sur la reconnaissance et
la solidarité de Moeder Vlaanderen.
AVV-VVK, c'est la doctrine actuelle du
parlement flamand ;" Alles voor Vlaanderen -
Vlaanderen voor Kris"
Les francophones et les Wallons sont
prévenus. L’état fédéral jouera de moins en
moins un rôle régulateur dans les finances
des régions et leurs citoyens, si Di Rupo ne
casse pas les négociations et se plie aux
volontés du maître flamand.
Quand ce politicien se rendra-t-il compte
qu’il est en train de trahir ses électeurs
et autres Wallons ?
Que sa menace de plan « B » provoque
l’hilarité de nos voisins du nord, bien
conscients qu’une Wallonie-Bruxelles ne peut
que conduire qu’à la paupérisation de sa
population ?
Que la seule issue possible est un retour rapide, au
moins de la Wallonie à la France où il pourrait
retrouver un parti socialiste frère et l’aider
éventuellement à gagner les élections
présidentielles de 2012 ?
Mais
le pôvre, il ne sera plus le 1er ministre
d’une monarchie bananière et cela gêne son égo !
27/09/2010 -
Fête de la Communauté Française ? - Rien
Cette
journée ne représente rien. les Wallons ont leur(s)
Fête(s) de Wallonie et les Bruxellois leur fête de
l'Iris.
Et puis au moment où l'on radie l'adjectif
"français" de toute vie politique et culture en
belgique, que signifie ce raout de personnalités
diverses qui, la larme à l'œil, se penchent avec
nostalgie sur l'expulsion des troupe orangistes de
Bruxelles en 1830 ?
Rien,
l'on baptise les français de belgique de
francophones, les politiques remplacent de plus en
plus ladite communauté par l'expression
Wallonie-Bruxelles ou Wallobrux.
Ou est-il le temps de mon enfance, on l'on parlait
des Lettres Françaises de Belgique ?
Alors
qu'ont en commun les Wallons et les francophones ?
Même plus le souvenir d'une identité partagée !
Décidément, cette fête pour "bobos" politiques de
tout poil n'a aucune signification pour le Wallon
français que je suis. Quant au Bruxellois, il lui
reste à choisir. Bruxellois français ou francophone
de Flandre.
Donc le 27 septembre 2010 - Rien à signaler ! le
néant absolu ! Vivement le 14 juillet !
25/09/2010 -
Une majorité de belges n'aimeraient plus la belgique
de papa ?
C’est un sondage de la Libre Belgique, qui le dit, la
population belge marque une nette préférence pour un
retour à la Belgique unitaire, Quatre Belges sur dix le
souhaitent, soit bien plus que les 12 pc qui aspirent à
la scission du pays et même davantage que les 32 pc qui
privilégient un renforcement des pouvoirs exercés par
les entités fédérées.
Évidemment, RTL-Info, toujours prêt à servir la soupe,
titre que le retour à la Belgique unitaire est le rêve
de 4 Belges sur 10.
40 % représente une tendance mineure par rapport au
60 % restants, le 12 % déclarés partisans de la scission
les 32 % favorables à un renforcement des entités
fédérées et les 16 % qui n’auraient pas répondu.
De plus, à part une manifestation visible de propagande
d’un amour éperdu envers ladite Belgique, que nous
apprend ce sondage, même s’il était fiable, ce dont je
doute comme toujours? Rien. Rien du tout, sinon que les
belges, dans une résistance au changement bien connue
des psychiatres et des psychologues, ont peur de
l'aventure où nos politiciens les ont embarqués depuis
1970.
Le retour à une Belgique unitaire est la
manifestation d’une nostalgie et rien d’autre. Elle
ne représente pas une possibilité d’avenir, le
retour en arrière étant impossible, légalement,
régionalement, politiquement. La question n’aurait
donc pas dû être posée. Elle ne sert qu’à parasiter
le débat pourtant simple. Êtes-vous pour un
renforcement des régions ou pour une indépendance
des dites régions, pour une scission du pays ou pour
le rattachement à la France. Tiens cette dernière
proposition manque toujours dans tous les sondages.
Normal, quelque fois que le sondé répondrait
comme dans l'enquête lancée par le Soir et
Nord-Eclair. En cas de scission de l'état, 49% ont
répondu qu'ils étaient pour le rattachement à la
France. Vérité iconoclaste qu'il faut effacer des
mémoires !
Et même ce sondage n’aurait aucune valeur puisque
Flamands, Bruxellois et Wallons n’ont pas la même
vision d’un avenir leur appartenant.
Moralité, ce sondage est donc bien une manipulation
de l’opinion publique.
Et puis soyons sérieux. Ce sondage s’est fait par
internet. Lorsque l’on sait que les internautes
mentent parfois (souvent) sur leurs données
personnelles. L’âge, la profession, le métier exercé
sont souvent travestis par le questionné. Je sais,
j’en ai fait plusieurs expériences. Personne n’est à
mes côtés pour vérifier l’exactitude de mon profil.
Alors, messieurs de la presse, quand allez-vous
enfin pratiquer de l’information plutôt que de la
désinformation et du conditionnement. L’on dit
souvent que la presse est le cinquième pouvoir. Il
faut constater, messieurs, que vous l’exercez bien
mal !
24/09/2010 -
Quand Elio se prend pour Jean de la Fontaine
"Je le dis souvent. La liberté que l’on laisse aux
poules, et la liberté du renard, quand on les met
ensemble la liberté de la poule est malheureusement
beaucoup moindre que la liberté du renard. Et ce qu’il
faut, c’est qu’on trouve justement la possibilité pour
que poules et renards puissent vivre réellement
librement."
Se prenant pour le célèbre fabuliste, Elio Di Rupo s’est
exprimé en ces termes lors de sa conférence de presse
qui présentait le livre à l’occasion des 125 ans
d’existence du PS. Si le lion flamand possède en plus de
la force (en nombre) la ruse d’un renard, ce ne sont
plus les poules (mouillées) qu’il faut sauver, mais le
coq (wallon).
Et comme un journaliste lui demandait si le renard en
question était Bart De Wever et les poules les
négociateurs francophones, effrayé de sa liberté de
langage, il a répondu lâchement qu’il y avait des poules
tant au nord qu’au sud du pays.
Quant au déroulement des négociations en cours, il a
déclaré que "La distance est encore grande entre les
points de vue, mais j’espère qu’on pourra cheminer pour
entrer dans ce que j’appelle la marge du faisable. Cette
marge, elle est très étroite, mais si tout le monde y
met de la bonne volonté on finira par la trouver."
Pour continuer dans l’image d’un poulailler belge, il
est évident que si les poules acceptent d’être croquées
par le renard qui s’y est introduit, une paix définitive
y règnera !
Alors Elio un bon mouvement,
si l’on transférait les poules wallonnes dans le
poulailler du voisin français, elles n’auraient plus
aucun risque de se faire dévorer, puisque le
prédateur flamand n’y sera jamais admis !
23/09/2010 -
Avons-nous affaire à
un nouveau « Le Soir » volé ?
Bart de Wever a récemment déclaré que la Wallonie
n'assume pas son passé collaborationniste, contrairement
à la Flandre. Et de citer en exemple
Georges Prosper Remi dit
Hergé, le célèbre dessinateur de Tintin qui ne s’est
jamais repenti après sa collaboration avec
Le Soir Volé durant la guerre.
Il semble penser que la Wallonie est collaborationniste
dans l’âme et qu’il suffit de la mettre au pas (de
l’oie) pour que ses citoyens se transforment en moutons
bêlants devant l’occupant.
Il n’a probablement pas tout à fait tort ,lorsque que
l'on sait du
peu que l’on entend sur les négociations pour la
formation du prochain gouvernement, tout ce que les
Flamands mettent sur la table et que les francophones
tergiversent pour savoir comment les accepter en faisant
bonne figure malgré qu’elles vont pour la plupart à
l’encontre des promesses électorales faites avant les
élections. Mais il faut bien trouver un compromis,
n’est-ce pas ? Juste une ou deux petites compromissions.
Et la presse francophone sert lâchement la soupe à
la domination qui s’installe sur le pays tout entier
par le biais du fédéral.
À ce propos, ne peut-on se demander si nous n’avons
pas affaire à un nouveau Soir volé. Depuis quelques
jours, le quotidien annonce une promotion qui pose
question. Il offre en supplément pour la modique
somme d’un euro une méthode d’apprentissage de
langue.
Magnifique, me direz-vous. De l’anglais langue
commerciale universelle ? Non. Du russe ou du
chinois, langues qui s’avèreront indispensables dans
un proche futur ? Non. Alors l’espagnol et l’italien
pour les prochaines vacances dans le sud ? Non.
Ladite méthode est l’apprentissage du Néerlandais,
en d'autres mots du flamand. Une
langue qui vous permettra de faire plaisir au commerçant
flamand de la côte et de vous faire comprendre en
Hollande. C’est pratiquement tout.
Alors une préparation à la domination sur la partie
francophone du pays. Apprendre la langue de ses
futurs maitres ?
Bart a peut-être bien raison. Une collaboration
nouvelle est possible et Béatrice Delvaux, la
rédactrice en chef, ne pourra pas prétendre utiliser
un argument marketing pour augmenter ses ventes.
Franchement, à part quelques idiots de service, qui
se passionnera pour l’étude du flamand ?
22/09/2010 -
Connaissez-vous les élites francophones belges ?
Selon
RTL-Info, ce sont des "élites"
qui débattront dans le groupe de travail préparatoire de
"haut niveau" à un accord N-VA/PS dans le but
d’une constitution du gouvernement fédéral.
Je vous laisse juge de ce qui semblerait la crème de
l‘intellectualisme wallon.
Jean-Claude Marcourt
ministre socialiste wallon et de la Communauté
française,
Ahmed Laaouej sénateur socialiste
ancien collaborateur de l'Institut Émile Vandevelde,
Benoît Bayenet, conseiller communal
socialiste professeur d'Économie à l'ULB,
Pierre Provost, conseiller Budget au
cabinet du ministre-président bruxellois Charles Picqué
(PS),
Melchior Wathelet secrétaire d'État
fédéral humaniste,
Pierre Crevits chef de service à la
Banque Nationale et chef de cabinet de Melchior Wathelet,
Philippe Donnay, chef de cabinet de
Joëlle Milquet,
Jean-Marc Nollet ministre écolo wallon
et de la Communauté française,
Nicolas Bednar, conseiller écolo chargé
de cours aux Facultés universitaires Saint-Louis à
Bruxelles.
L’on aurait pu penser que le groupe aurait pu être
composé d’universitaires distingués, mais non rien que
par des politiciens et leurs collaborateurs.
Est-ce cela la force de frappe
francophone qui va déterminer l’avenir de la Wallonie et
de Bruxelles ?Est-ce ces « élites » qui vont pouvoir juger des
réponses à apporter aux exigences flamandes ?
Décidément que la belgique est médiocre ! Qui la
pleurera vraiment le jour où elle disparaîtra ?
21/09/2010 -
Match Bart/francophones 2+/0 - Négociateurs dans le
coin !
Avec la complicité des entremetteurs royaux, André
Flahaut et Danny Pieters, Elio Di Rupo et Bart De Wever
se sont mis d'accord pour poursuivre les négociations en
mettant en place un groupe de travail "de haut niveau"
sur la réforme de la loi spéciale de financement, le
point sur lequel les négociations avaient échoué
jusqu'ici.
Il sera présidé et piloté conjointement par Jean-Claude
Marcourt (PS) et Jan Jambon (N-VA). Cette proposition
sera présentée aux cinq autres partis pressentis pour
soutenir les réformes institutionnelles (le CD&V, le
sp.a, le CDH, Ecolo et Groen). Le groupe se pencherait
sur "le contenu des principes" et les conséquences des
options prises en considération.
Une méthode scolaire de travail qui donne encore une
fois l’avantage à la N-VA. Désormais, quoi que l’on en
dise, le couple Di Rupo/De Wever traite en tête à tête,
les cinq autres partenaires devant faire à l’écart de la
négociation un « remix » des exigences flamandes et
présenter au duo, les quelques points de litige encore
sur la table.
Une manière élégante de traiter les partenaires de la
future coalition gouvernementale. Leur volonté ?
« Peanuts » dirait un américain, de la « crotte de
bique », dirais-je en bon Wallon.
Car, même si le secret sur les entretiens subsiste, tout
le monde sait que l’élargissement de Bruxelles
indispensable à sa survie est « onbespreekbaar » et que
même en tant que Région reconnue à part entière, elle
sera définitivement encerclée par la scission de BHV et
promise à l'engloutissement flamand..
Deleuze, vous savez l’écolo pontifiant a déclaré ce
matin sur RTL . "Franchement, il faut un plan A
maintenant, point final", il faut écouter la
voix de la grande majorité de la population belge.
Il rejoint ainsi Joëlle Milquet dans sa paranoïa
belgicaine.
Peut-être pourra-t-il la rejoindre dans un CDH
déliquescent, à moins que ce ne soit le contraire et
que le mariage de la locataire actuelle de la rue
des Deux Eglises (cela ne s’invente pas) se fasse
avec le fringant Javaux, toujours plus mystique,
unitariste et royaliste?
Un beau couple en perspective !
20/09/2010 -
L’erreur est humaniste, pourrait-on dire, mais
persévérer est diabolique
Joëlle Milquet est furibarde et joue les passionarias de
l’unité belgicaine.
On lui raconte que beaucoup de ses membres en ont marre
d’un certain soutien à l’islamisme ( elle s’est fait
remplacer à la ville de Bruxelles par Hamsa Fassi-Firhi),
de son manque d’énergie pour défendre la chrétienté d’où
elle est supposée venir, que son côté dictatorial
pousserait certains comme l’a relaté Père Ubu-Pan à
rencontrer Didier Reynders qui s’interroge sur un
nouveau parti.
De plus, les sondages des intentions de vote pour le CDH
sont en baisse constante tandis que son allié Di Rupo
caracole en tête !
Son dernier slogan de campagne «L’union fait la force »
est la devise d’une Belgique divisée en deux blocs de
plus en plus antagonistes.
Aussi, lorsqu’elle entend les déclarations faites par
les bourgmestres CDH de Charleroi et de Namur, capitale
de la Wallonie, elle doit avoir un problème de
crispation nerveuse.
Jean-Jacques Viseur a appelé à la création d’un
nationalisme wallon, et Jacques Étienne a encouragé
les Wallons à prendre leur avenir en main.
Furieuse, Joëlle Milquet s’est opposée à ces
déclarations qu’elle a qualifiées de personnelles et
aurait fait envoyer par son attachée de presse un
sms “gentil, mais comminatoire” nous dit
L’Avenir.net qui en précise le contenu “Merci de ne plus répondre
aux journalistes à propos de vos discours de
vendredi. Joëlle vous demande de rester sur la ligne
que s’est fixée le parti”
La
présidente du CDH a bien du souci à se faire, car
son intransigeance la conduit à ne pas écouter les
demandes des Wallons lassés des compromissions
annoncées et qui ont envie d’une réponse plus ferme
de la part de ses représentants à une Flandre
arrogante et méprisante. Di Rupo l’a compris et a
habilement négocié un virage dans l’opinion
publique.
Apparemment, des élus du CDH ont fait le même
constat et se hasardent timidement à répondre aux
attentes de leurs administrés .
C’est insupportable pour cette dictatrice en jupon
et elle s’enfonce dans l’antipathie générale.
L’erreur est humaniste, pourrait-on dire, mais
persévérer est diabolique !
18/09/2010 - La Fête de la Wallonie et non les Fêtes
de Wallonie !
Aujourd’hui, le RWF sera présent à Namur à l’occasion de
la Fête de Wallonie. Je dis bien la Fête de Wallonie
pour marquer l’importance que les politiques devraient
donner à cet événement qui devrait représenter la
communion du peuple wallon pour marquer son identité !
Je dis bien Fête de la Wallonie, car l’appellation
« Fêtes de Wallonie » divise ce moment qui devrait être
privilégié, en nombre de manifestations locales et de
dates différentes où chaque petit baron, souvent
socialiste à l’occasion d’offrir de la musique et de
Pékèt à ses concitoyens pour convaincre leurs électeurs
de voter encore pour eux. Une sorte « d’électo-party »
avec quelques discours bien sentis au nom d’une Wallonie
qu’ils méprisent le plus souvent !
Je dis bien Fête de la Wallonie, car la seule qui
devrait exister se déroule dans la capitale de la
région.
Elle devrait être fédératrice des âmes wallonnes au lieu
d’être une immense beuverie, ou comme l’a déclaré
maladroitement à la radio un des organisateurs, la
Wallonie est une terre d’accueil et nous recevons
n’importe qui.
N’importe qui l’expression est belle et j’ajouterai pour
faire n’importe quoi.
Au moment où les Flamands avides de pouvoir, de
puissance et d’argent arrachent font un véritable putsch
sur l’état fédéral et achètent la complicité des
négociateurs francophones par quelques avantages
financiers momentanés. este ! »
Alors qu’une attitude digne de ces représentants
d’un peuple qui fut fier et courageux devrait exiger
une remise à plat de tous les avoirs nationaux
existant en 1970 et exiger avant toute chose un
partage juste et équilibré.
Je sais ce qui est donné est donné dit le dicton
populaire. Mais un état fédéral dont la majorité
parlementaire est toujours flamande a déséquilibré
profondément l’économie, les investissements, les
infrastructures en faveur de leur région. Il faut
donc discuter de tout cela au lieu de négocier une
frontière linguistique pour qu’elle devienne
frontière politique (BHV) contre un refinancement de
Bruxelles que les Flamands comptent bien s’accaparer
ultérieurement par l’encerclement et l’asphyxie
programmée d’une capitale qui a besoin d’un
hinterland important.
Oh, les Wallons recevront comme d’habitude quelques
miettes et devront se débrouiller avec les moyens
d’une région appauvrie et exploitée par la Flandre.
Beaucoup de Wallons conscients de cela se tournent
vers une monarchie impuissante ou la nostalgie d’une
Belgique décédée
.C’est pourquoi le RWF manifestera à cette
Fête de Wallonie par une présence pacifique
le seul chemin de survie pour cette région
qui ne demande qu’à prendre son envol
économique et social, le retour à la France.
S’épanouir socialement et économiquement au
sein de la cinquième puissance «économique
du monde, une Nation où la langue, la
culture et les arts sont nôtres également !
Et le seul du discours cohérent qui sera
tenu à la réception officielle sera
silencieux, mais puissant. Ce sera celui de
l’étendard aux couleurs françaises frappé du
Coq Wallon. Il dira, il criera, il hurlera
dans son déploiement devant la foule et les
autorités présentes « Wallon, je suis. Français, je reste ! »
17/09/2010 - Bart De Wever met la pression sur le
gardien de but francophone !
Selon le communiqué publié par la N-VA, hier soir, Bart
De Wever estime qu’il est temps que les Francophones
disent clairement s'ils sont prêts à sortir du
"fédéralisme de l'argent de poche" et à
évoluer vers une culture de responsabilité financière.
C’est sa réponse au PS qui demandait de prendre
clairement position et de dire oui ou non à un accord.
C’est que la presse flamande a déclaré que Bart De
Wever et Elio Di Rupo allaient travailler en duo dans
les prochains jours sur la problématique de la loi de
financement, alors que pour lui les discussions doivent
avoir lieu à sept.
Les socialistes affirment attendre lundi prochain pour
voir si les sept partis sont disposés à s'inscrire dans
le cadre du schéma proposé. Le petit Javaux, le
belgicain vert (de rage ?) avait déclaré que le projet
de boucler un accord précis sur 6 à 8 semaines n’était
pas réaliste et qu’il faudrait plus d’un an pour établir
un projet de loi de financement. Réaction d’un
partenaire blessé par le quasi-ultimatum lancé par les
Flamands ? Nous et Di Rupo avons décidé que ....
Les deux artistes royaux,
André Flahaux et Danny
Pieters, doivent encore recevoir d’autres présidents des
partis pressentis pour le nouveau gouvernement. Gageons
que chacun marquera son importance par une petite
déclaration à peine osée sur les propositions, avant de
bêler avec les autres.
C’est qu’un maroquin de ministre, cela compte et le
méchant Didier Reynders, président du MR, en bon
libéral, rencontre en douce la N-VA et, affirment
certaines mauvaises langues, l’assure qu’il larguera
Olivier Maingain, son allié du FDF, s’il le faut
pour revenir au gouvernement !
Encore une fois, tout cela sent très mauvais pour la
région de Bruxelles-Capitale.
Décidément, comme l’on peut envier le vote
majoritaire à deux tours de nos frères français.
Quand les électeurs ont choisi un camp, c’est
celui-ci qui gouverne. Bien ou mal, peu importe, il
gouverne et va dans la direction annoncée sans avoir
à se préoccuper exagérément des cris d’orfraie de
l’opposition.
Il est vrai que pour un gouvernement fédéral,
cela ne peut marcher, mais si nous étions nous
Wallons, citoyens de France, nous aurions cet
avantage et qui sait, peut-être un jour de voir un
homme de chez nous élu à la Présidence.
16/09/2010 - Bart De Wever/ Di Rupo 2-0 La N-VA en
route vers la victoire !
C’est fait. Bart de Wever vient de marquer un nouveau
but. Le Match De Wever/ Di Rupo devient le match
N-VA/francophones. Hier, Di Rupo avait terminé sa
bouderie et avait accepté ce qu’il déclarait quelques
jours avant inacceptable, une rencontre sans les cinq
autres partenaires initialement prévus dans les
négociations.
Frédéric Delfosse journaliste à RTL-TVi déclare que les
chances sont là, car « : "Il y a une reprise du
dialogue entre les socialistes francophones et les
nationalistes flamands ».
Il a, hélas, cyniquement raison. Mais comme l’on sait
que le Bart De Wever a des exigences très importantes
alors que Di Rupo, acculé dans les cordes n’a que des
demandes moins que modérées, la patte flamande risque de
s’alourdir sur le pays. Encore une fois, un échange de
droits supplémentaires contre des espèces sonnantes et
trébuchantes. Un vice bien francophone, du fric, du
flouze, du pèze, du blé et nous nous soumettons.
Il est loin le temps des déclarations martiales du
PS, nous demanderons l’élargissement de Bruxelles et
la nomination des bourgmestres francophones de la
périphérie.
Et les autres partenaires politiques pressentis ?
Bah, ce sont des moutons et dès aujourd’hui,
André Flahaux et Danny Pieters, les
bonnes fées penchées sur le berceau d’un nouveau
gouvernement fédéral, vont se charger de rencontrer
ces oubliés de la négociation pour leur faire part
avec toute la diplomatie nécessaire des accords pris
sans eux et les leur faire accepter. Diviser pour
régner, disait-on dans la Rome antique.
Pour arriver à cela, ils adoptent un pas de sénateur
en se donnant un délai de 6 à 8 semaines.
La N-VA et le PS proposent un travail simultané sur
la loi de financement, sa révision et les grandes
lignes de force des budgets 2011 et 2012. Ils
demandent donc aux 5 autres partis de se pencher
soit sur les lignes de force, soit sur la loi de
financement, pour voir s’il y a des convergences. La
N-VA a pour but principal d’obtenir des garanties
sérieuses sur les acceptations qui lui seront
consenties.
Bruxelles n’est pas encore
Compiègne,
mais le document présenté à la signature des
francophones ressemblera diablement à une
capitulation consacrant l’encerclement définitif de
Bruxelles et un partage inégal entre citoyens
flamands et wallons..
En cas de scission ultérieure du pays, ce qui aura
été pris du côté flamand ne pourra pas être remis
sur la table pour le partage des quelques biens
encore communs.
15/09/2010 - Bart De Wever/ Di Rupo 1-0 La N-VA
risque de gagner le match
Aujourd’hui mercredi, Elio Di Rupo va rencontrer Bart De
Wever sous les yeux attendris de deux marieurs royaux
André Flahaux et Danny Pieters.
Il s’agit de rétablir la confiance nous dit-on. Mais
quelle confiance ? Celle des cinq autres partis écartés
de l’entrevue et rejetés au rang de potiches politiques.
Celle des électeurs qui voit Di Rupo répondre
favorablement à l’exigence de la N-VA que ce soit les
deux partis vainqueurs des élections qui discutent
ensemble. Les autres suivront quand l’entente cordiale
sera établie.
Une fois encore Bart est le maître. Son souhait est à
nouveau rencontré. Si accord il y a entre les deux, cela
rejoindra les exigences de la N-VA, mais aussi du CD&V
et même du Vlaams Belang, qui, on l’oublie trop souvent,
fait partie de la curée pour s’emparer de la Belgique et
la soumettre à une politique d’une Flandre souveraine.
Cela voudra dire aussi que Di Rupo deviendra le zélote
de De Wever pour convaincre le CDH et écolo ais aussi
les.pa et Groen d’accepter le compromis établi entre eux
deux, je devrais dire l’acte de capitulation totale pour
Bruxelles et la Wallonie.
Car si la Flandre obtient ce qu’elle réclame et que les
francophones oublient les exigences premières annoncées
lors de la campagne électorale, notamment
l’élargissement de Bruxelles et la nomination des
échevins francophones, alors il s’agit d’une
capitulation sans condition. Un refinancement de
Bruxelles en compensation ? Et alors. L’on se rend bien
compte que les Flamands veulent l’investir et par
conséquent que cette dépense s’inscrit dans un
investissement pour le futur de cette ville qu’ils ont
déjà établie comme capitale de leur région.
Alors, cela passe ou cela casse. Mais à moins que ce
soit le président du PS qui claque la porte, pour
enfin affirmer que les Wallons ont encore un
honneur, cela sera de nouveau un accord de la honte
qui nous conduira à une nouvelle crise dans quelques
mois.
Tant que la Flandre ne possèdera pas le pouvoir
absolu sur la Belgique et sur les régions voisines,
elle reviendra sans cesse à la charge, toujours plus
forte, toujours plus arrogante !
13/09/2010
- Di Rupo 50,7% de suffrages en Flandre ? La gifle !
Selon la presse, les médiateurs devraient rencontrer
mardi ou mercredi Bart De Wever et Elio Di Rupo dans le
but de confronter les propositions possibles pour
reprendre le dialogue pour la formation éventuelle du
gouvernement fédéral.
Le quotidien flamand De Standaard a publié l’information
que la N-VA s'apprêtait à présenter une "meilleure offre
définitive" au président du PS.
La N-VA a démenti cette information. "Nous ne
mettrons pas sur la table de proposition à prendre ou à
laisser", a indiqué le porte-parole du parti.
"Une telle stratégie a déjà été utilisée par le passé
sans jamais porter ses fruits. Nous allons simplement
faire part de notre vision des choses aux médiateurs
André Flahaut et Danny Pieters, en espérant qu'ils
trouvent un moyen de débloquer la situation", a-t-il
ajouté (source Belga). Rien n'est encore décidé
concernant une éventuelle nouvelle rencontre entre les
deux vainqueurs des élections.
Lors de la dernière réunion, Bart De Wever aurait
déclaré être dans une impasse totale dans la
négociation . Ce même sentiment est partagé par le
CD&V Éric Van Rompuy CD&V qui a déclaré sur la VRT
dimanche que la situation politique belge était "pire
qu'en 2007".
Une preuve que la stratégie de la N-VA est payante
au niveau flamand se retrouve dans une nouvelle
enquête réalisée par le quotidien Het Nieuwsblad et
iVOX. En effet, les Flamands déclarent leur
confiance en Bart De Wever à 69,9%. Dans le même
sondage, les Flamands montrent aussi une certaine
confiance dans la faiblesse de DI Rupo face à De
Wever puisqu’ils déclarent leur confiance en Di Rupo
à 50,7%.
Apparemment, les gesticulations des pontes
socialistes de préparer la scission éventuelle du
pays n’entament en rien la sérénité du camp flamand
qui croit savoir que, comme toujours, les
francophones vont se plier à leur dominance
arrogante.
On savait déjà qu’ils jugeaient les Wallons comme
incompétents, paresseux et profiteurs.
Aujourd’hui, ils démontrent qu’ils tablent sur leur
lâcheté.
À force de tirer sur la corde, elle se rompt, dit un
vieux dicton. Samedi, lors des fêtes de Wallonie à
Namur, les militants du RWF par leur présence
prouveront que les Wallons ont toujours des tripes
et que le coq « guerrier* » qui les symbolise est
toujours capable de relever sa « creste » !
*Contrairement au coq gaulois qui a les deux pattes
au sol, le coq wallon présente un ergot
conquérant.
12/09/2010
-
Changement de programme à la télé - Ben voyons !
Attention, ceci est une fiction. Mais ce dialogue
improbable est-il totalement irréaliste ?
A chacun sa conviction
DG - Allo. Bonjour mon petit Pascal.
PV- Bonjour Monsieur le Directeur général
DG – Pascal, j’ai entendu dire que tu
prévoyais pour ce dimanche sur nos antennes une
controverse sur le problème politique belge
PV- C’est exact, Monsieur le Directeur-général
DG- J’ai reçu quelques coups de
téléphone pour me faire remarquer que cette émission
tombait très mal au moment où l’on parle de plus en
plus de scission, ce qui est mauvais pour l’unité du
pays que nous prônons depuis toujours. De plus, ce
n’est pas au moment où les deux médiateurs
s’acharnent à faire croire que le gros Bart et le
petit Di Rupo vont enfin s’entendre !
PV – Mais justement, l’on en parle de
plus en plus et cela me donnera encore une belle
audience. Pour pimenter le tout, j’ai même invité
Gendebien, vous savez celui qui depuis des années
prédit ce qui se passe actuellement. Cela va donner
un débat très passionnant.
DG – Quoi ce franchouillard ardennais,
ce wallon francolâtre, ce prophète de malheur. Vous
voulez donc que notre station perde tout appui de
nos amis politiques ? Vous allez tout de suite
remplacer ce débat par un autre vite fait.
PV – Mais Monsieur le directeur
général , il me faut un sujet qui intéresse nos
téléspectateurs. Une discussion sur le business
hallal peut-être ?
DG- Mais vous voulez maintenant
me fâcher avec Serge Moureaux ? Trouvez autre
chose mon petit Pascal.
PV – Le problème de l’église
catholique et de la pédophilie ?
DG- Ben voilà une bonne idée. C’est
bon cela. La pédophilie marche bien après l’affaire
Dutroux et Fourniret. Tout le monde pourra donner
son avis et l’on oubliera un peu cette Belgique qui
n’en finit pas de craquer ! Allons Pascal, à votre
téléphone. Et déclarez que vu l’actualité, le débat
prévu sur la situation politique belge est reporté.
Soit on l’oubliera simplement, soit on le fera mais
peut-être pas nécessairement avec les mêmes invités.
PV Au revoir Monsieur le Directeur
général et merci pour vous conseils toujours
judicieux !
Remarque – la présente fiction peut aussi
s’appliquer à la RTBF qui vient de changer,
elle-aussi, son programme.
10/09/2010
- Olivier Maingain sur son chemin de Damas ?
L'interview
d'Olivier Maingain dans
Le Monde.frest la preuve évidente
que la pensée du retour à la France, préconisée par Paul
Henry Gendebien, de petit ruisseau s'est transformé
actuellement en rivière et que les développements des
différentes crises politiques qui nous attendent vont la
transformer en torrent furieux capable d'abattre les
dernières digues belges.
Je laisse aux lecteurs quelques extraits de celle-ci.
Ils n'appellent aucun autre commentaire que celui du
titre de cette nouvelle.
Game
Over :
Monsieur Maingain, quelle est la position du MR et de
votre mouvance FDF sur une éventuelle scission de la
Belgique ? Seriez-vous favorable à un pays regroupant la
Wallonie et Bruxelles ? Que pensez-vous de la
proposition de rattacher les régions francophones de
Belgique à la France ?
… Si demain la région flamande devait décider de faire sécession
de la Belgique, Bruxelles et la Wallonie auraient tout
intérêt à assumer la continuité de l'Etat belge pour que
Bruxelles puisse rester le siège de certaines
institutions européennes et qu'ainsi son rayonnement
francophone soit renforcé. …
… Cela n'interdit pas d'envisager des formes de collaboration
renforcée avec la France pour que la francophonie en
Europe soit plus présente, et notamment au sein des
institutions européennes où l'anglais prédomine
aujourd'hui…
…De toute manière, aucun choix
institutionnel ne pourra être fait sans que les
Wallons et les Bruxellois se prononcent par voie
référendaire. Et, dans ce cas, plusieurs options,
dont celle du rattachement à la France, leur seront
proposées…
Je crois qu'il est tout à fait
prématuré de se prononcer aujourd'hui sur cette
hypothèse. Je constate avec intérêt que de plus en
plus de voix en France s'expriment en faveur d'une
attention soutenue à l'évolution institutionnelle de
la Belgique, et souhaite ce rapprochement avec les
Wallons et les Bruxellois francophones…
…De toute manière, même si un
gouvernement peut être formé, le divorce belge voulu
par les partis nationalistes flamands s'accentuera
dans les années à venir.
…Il y a un attachement sincère
de bon nombre de francophones à l'Etat belge pour de
nombreux motifs, historiques et autres. Mais les
francophones ne peuvent à eux seuls rester attachés
à un Etat belge fédéral que certains, au nord du
pays, ne veulent plus garder….
Un régal
que cette dernière phrase !
09/09/2010
-
Les dés sont pipés et ce sont les Flamands qui les
manipulent !
Selon une étude réalisée par deux démographes, André
Lambert et Louis Lohlé-Tart, les Flamands ne constituent
que 5,3 % de la population de la région bruxelloise face
à une majorité de Belges francophones (66.5%) et
d’étrangers (28.1%) venus de l’Union européenne et
d’ailleurs (La
Libre: "5,3 % de Flamands à Bruxelles").
Les 55000 Flamands qui vivent à Bruxelles sont à peine
plus nombreux que les 41000 Français et 40000 Marocains,
les deux communautés étrangères les plus importantes. Si
l’on ne compte que les Belges, les Flamands représentent
7.4% des électeurs contre 92.6% de Francophones.
Rappelons que ces 5% de Bruxellois flamands jouissent
d’une représentation de 17 députés au Conseil de la
Région de Bruxelles sur un total de 89 sièges.
En 2008, il fallait donc à Bruxelles 7.261 votes
francophones pour élire un député contre à peine 2.884
votes pour élire un député flamand, ce qui est une
claire violation du suffrage universel.
Les 5% de flamands bénéficient également de la parité
intégrale au niveau du gouvernement régional: la moitié
des ministres et secrétaires d'état doivent être
flamands quel que soit le résultat des élections.
Et les Flamands nous bassinent avec leur majorité au
parlement fédéral qui leur donne un pouvoir
souverain. Sans la sonnette d'alarme, la scission de
BHV aurait été votée par l'ensemble de la majorité
flamande contre la minorité wallonne. Et ces bons
apôtres nous rappellent les règles de fonctionnement
de la démocratie. Un homme, une voix.
D'accord, mais dans ce cas, pourquoi la Région
bruxelloise échappe-t-elle à cette règle ? Parce
qu'un flamand vaut quatre Francophones ? Parce que
la Flandre le vaut bien ?
Les dés sont pipés et ce sont les Flamands qui les
manipulent !
05/09/2010
-
Le cirque belgicain
continue. Après les équilibristes, les clowns !
Albert II, le roi sans pouvoir, a pris une nouvelle
décision face au blocage rencontré par Di Rupo lors des
contacts préliminaires à la formation d’un gouvernement.
Il a donc reçu en audience les présidents de la Chambre
et du Sénat André Flahaut (PS) et Danny Pieters (N-VA)
et les a chargés d'une mission de médiation pour
relancer lesdites négociations.
"Ceci
est nécessaire pour préserver le bien-être économique et
social des citoyens et pour réformer durablement nos
institutions", précise le communiqué du
Palais. Ben voyons, c’est surtout le constat que le
royaume et sa monarchie sont en grand péril.
Mais quel bien-être quand l’on sait que la réforme
donnant plus d’autonomie aux régions profitera à la
Flandre dans son développement (tant mieux pour elle)
phagocytera plus facilement Bruxelles et sa capitale et
plongera la Wallonie dans une situation de détresse
financière.
Les optimistes déclarent qu’une Wallonie qui aurait plus
de pouvoirs s’en sortirait mieux. Quand l’on connaît la
situation financière actuelle de la Région et sa
mauvaise gestion, l’on ne voit pas ce que cela pourrait
apporter de bon aux Wallons.
Le dernier exemple en date de cette gestion
calamiteuse de l’Olivier Wallon ?
La Commission vient d’adresser au gouvernement
wallon une liste de 28 questions sur la Caisse
d'investissement de Wallonie (CIW), lui demandant de
justifier l'existence de cet organe institué en
avril 2009, nous dit L'Écho dans son édition de
jeudi dernier.
"La Région wallonne a déjà créé des organismes
publics ayant un but similaire", relève la
Commission, citant la SRIW (Société régionale
d'investissement de Wallonie), la Sowalfin (Société
wallonne de financement et de garantie des PME) ou
la Sogepa (Société wallonne de gestion et de
participation). La Commission s'interroge aussi sur
les mandats au sein de la CIW, sur l'éventuelle
rémunération des administrateurs en fonction des
résultats, sur l'existence d'un business plan, etc.
L'exercice 2009 de la CIW s'est soldé par un déficit
de 1,355 million d'euros. Un de ses administrateurs
juge d'ailleurs qu'il est possible de gérer les
moyens "de manière beaucoup plus raisonnable avec
les outils existants". Une réponse aux questions de
la Commission est attendue dans les vingt jours.
(LEE).
Même Laurette Onkelinx, la défavorisée socialiste de
Lasne s’interroge en déclarant à la Dernière Heure
ce dimanche. "Il faut se préparer à la fin de la
Belgique. On ne peut plus ignorer que parmi une
grande partie de la population flamande, c'est un
vœu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la
Belgique. Sans quoi on risque d'être les dindons de
la farce."
Quand je vois les courriers que je reçois...
Énormément de personnes imaginent que cela est
possible. Les politiques doivent donc s'y préparer.
Ne pas l'espérer. Mais s'y préparer",
continue-t-elle.
Et d’insister « la N-VA est-elle en mesure
d'accepter un compromis? Elle se réfugie derrière le
refinancement de Bruxelles. Mais je crois que c'est
beaucoup plus fondamental que ça", souligne-t-elle.
"Les thèmes de désaccord étaient plus nombreux. Bart
de Wever a peut-être eu peur, réellement, d'aller
dans un compromis. Qui dit compromis, dit
mécontenter certains. Négocier, c'est toujours un
risque »
La seule question à se poser est comment arriver
rapidement à la scission attendue et au juste
partage des biens ayant appartenus à la Communauté
belge que les Flamands depuis des années ont
accaparés lors de l’épisode fédéraliste ?
01/09/2010
-
A propos du "retour du cœur", à
Saint-Josse-ten-Noode, l'on fait fort !
Mardi, dans son journal télévisé la RTBF a montré les
conditions lamentables d’un immeuble insalubre dans
lesquelles quatre ménages de Saint-Josse-ten-Noode
vivaient.
Un propriétaire indélicat ne respectant pas toutes les
normes de salubrité prévues par la loi, murs et plafonds
suintants d’humidité, pas de système de chauffage, pas
de détecteurs de fumée, installation électrique non
conforme ?
Thierry Balsat, secrétaire général de l'Observatoire
national de l'Habitat et de l'Urbanisme a déclaré au
journaliste de la RTBF " On voit que le propriétaire a
mis à disposition une véritable porcherie. Si
l'inspection devait venir, ce serait un rapport assez
cossu "
Le propriétaire incriminé conteste les faits en
considérant que toutes les dégradations sont le fait des
locataires, malgré un reportage filmé plus qu’éloquent,
Evidemment, comme il s’agit de personnes à faibles
revenus et sans grande importance, ils sont donc
responsables de l’état des lieux loués.
Une vue
du JT de la RTBF
Mais qui est donc ce propriétaire donneur de leçons
à ces pauvres gens ? Il s’agit de Nezahat Namli,
échevine socialiste du Logement de la commune.
Quelle différence entre cette élue socialiste et un
vulgaire « marchand de sommeil » capitaliste ? Mais
le « retour du cœur », voyons !