Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

30/10/2009 - Un nouveau et triste record pour la Belgique !
 

L’on savait déjà que la Belgique était l’état ayant le plus grand nombre de ministres en Europe,. Aujourd’hui, RTL Info nous affirme qu’elle a l'administration la plus coûteuse de toute l'Europe, avec une fonction publique qui a coûté en 2006 plus de 7,5 milliards d'euros, soit deux pour cent de son Produit intérieur brut (PIB). C'est ce qu'indiquent plusieurs rapports qu'un journal flamand a pu consulter.

Ces chiffres mettent la Belgique en première place européenne de la gestion publique la plus onéreuse.. « Et depuis lors, l'emploi dans les différentes administrations a continué à augmenter plus vite que la croissance économique », ajoute le quotidien.

 Le bureau du Plan qualifie les différentes autorités de "plus important employeur du pays", avec 18,5 pc de l'emploi total. C'est le taux le plus important des dix-sept pays membres de l'Organisation pour la Coopération et le Développement économiques (OCDE).

Et ce ne sont pas les quelques PME « innovatrices » qui vont en ballade en Afrique, sous la houlette de Philippe et de Leterme, qui changeront quelque chose à cela !

Mais Il existe des chiffres encore "plus hallucinants". Selon le groupe de réflexion du Christelijke Werkgeversbeweging (VKW, groupement chrétien des employeurs), environ 1,4 million de Belges travaillent directement ou indirectement pour une administration, ce qui représente 43 pc de la population active en Belgique.

 Ne serait-il pas temps d’arrêter arrêter le massacre financier ? Le Président français veut donner la priorité à l’industrie, car il pense en saine logique, que ni les services publics, ni les services privés, ne pourront continuer à fonctionner sans elle. Comment un poumon pourrait-il fonctionner sans oxygène ou un cœur sans sang ?

Il fut un temps où la Wallonie avait les industries qui se classaient parmi  les plus performantes du monde. Sous gouvernement français, elle aurait des chances de retrouver les capacités qu’elle a encore en elle. Sous gouvernement belgo-flamando –wallon, elle ne peut que disparaître à brève ou moyenne échéance.
 

28/10/2009 - Donfut défunt ? Donfut ressuscité !


Le conseil d'administration de l'IGH (Intercommunale gazière du Hainaut) s'est réuni mardi soir à Mons et a procédé à la désignation de son nouveau président: il a choisi Didier Donfut, à la majorité des membres présents.

Le 12 mai 2009, ce personnage démissionnait de sa charge de ministre wallon de l’Action sociale et se retirait de la liste PS pour les élections régionales à Mons. Son bureau de consultance facturait 13.000 euros par mois à l’IGH, suite à une convention signée en 2000 et avait été reconduite en 2006 avec une revalorisation par une indexation (Voir l’article de la Libre Belgique). Il cumulait avec bonheur ces montants perçus à ceux de ministre wallon.

Fin septembre 2009, Didier Donfut, candidat à la présidence, avait déclaré que si le Conseil d'administration de l'IGH votait en sa faveur, il renoncerait à sa rémunération de président pendant la période couverte par son indemnité de départ. Cela change-t-il le problème éthique que cela avait posé ?

Rien d’illégal certes mais question cumul et bonne gouvernance, de quoi donner des boutons à Ecolo.

Des boutons d’autant plus irritants, que Jean-Pierre Viseur actuel chef de groupe Ecolo au conseil communal se présentait contre lui. Pas d’importance.  Quand l’on sait que le conseil d'administration de l'IGH compte trente administrateurs, dont 22 élus politiques dont 13 PS. Exit donc le chevalier blanc Ecolo ! La bonne gouvernance est gérée par Elio, grand maître de la région !

Et le fruit de l’olivier wallon donne un huile qui semble de plus en plus indigeste, non une huile d’olive extra-vierge mais plutôt une huile de vidange.

Le parti qui voulait une politique saine, loin des petits cadeaux que l’on se fait entre amis, est gâté. Nous verrons en 2014, nous assure-t-on, comme si un délai était nécessaire pour devenir intègre. Mais en 2014, Ecolo le sera-t-il encore ?

 Un fruit pourri dans un panier entraîne tous les autres dans la dégradation !
 

27/10/2009 - Dernière croisière pour le Belgiqua ? - Dernière trêve pour BHV !


La Communauté germanophone est donc venue au secours de l’état fédéral belge en bloquant pour 120 jours  le vote de la majorité flamande en faveur de la scission de Bruxelles-Halle-Vilvorde.

Dernier délai accordé à Van Rompuy pour tenter une solution à la crise qui risque de faire couler définitivement le bateau belge. Pas étonnant de la part de Karl Heinz Lambertz que l’on pourrait accuser de se mêler d’un conflit qui ne regarde en rien sa communauté par amour de l’état et de la monarchie qui y règne.

Mais certains analystes suggèrent que le délai de grâce accordé pourrait être une monnaie d'échange pour obtenir encore plus d'autonomie de la communauté germanophone qui compte à peine 9 communes et septante mille habitants, mais qui se verrait bien comme région à part entière.



Il y a longtemps que les germanophones se sentent à l’étroit en Wallonie.  Son gouvernement monte régulièrement au créneau pour réclamer davantage de compétences régionales. Elle a déjà obtenu la gestion des CPAS, de la politique de l'emploi et la tutelle sur les communes, mais elle aimerait gérer d'autres matières comme l'aménagement du territoire ou le logement, à négocier bien sûr, avec la Région wallonne.

Mais Van Rompuy pourra-t-il trouver une marge de négociation qui permette de désamorcer la mine « BHV ? Il est vrai que le compromis à la belge est une spécialité. Sacrifice financier de la Flandre et abandon de droits de la Wallonie et/ou de Bruxelles.

Tout le futur réside donc dans la posture de nos quatre larrons belgicains, le PS, le CDH, Ecolo et le MR. Vont-ils vendre un peu plus de la liberté et de l’égalité contre les trente deniers comme ils l’ont déjà fait les dernières décennies ?

Les yeux wallons doivent maintenant se porter sur leurs politiciens pour distinguer ceux qui sont véritablement honnêtes des carriéristes prêts à vendre leurs électeurs pour conserver un pays qui n’en finit pas de couler. Une analyse très intéressante sur les conséquences de l’affaire BHV sur le blogue « Francophones de Bruxelles ». Elle permet, dans tous les cas, d’éclairer ses enjeux, vus du côté de Bruxelles.

BHV pourrait être l’élément décisif du naufrage de l’état.
Après tout,  il faudra bien qu’à un moment, la Wallonie se libère d’un carcan meurtrier.
La France n’est peut-être pas si loin que cela !
 

26/10/2009 - Le Cdh part en guerre contre la démocratie et l’humanisme au niveau communal !

Sous la précédente législature, le Code de la démocratie locale a subi une profonde réforme. Parmi les nouvelles mesures, figure la motion de méfiance collective.

André Antoine, vice-président du Cdh (minuscules choisies, par l’auteur qui estime les termes démocrate et humaniste peu appropriés à ce parti), veut plaider sa suppression auprès de ses partenaires de l'Olivier wallon

"La gestion d'une commune nécessite la stabilité et la sérénité. Bien sûr, jusqu'à présent, les recours effectifs à cette procédure ont été limités, mais les situations où un groupe politique l'utilise comme moyen de chantage contre un autre commencent à se multiplier. Nous craignons que le phénomène se généralise sous la prochaine législature", a expliqué M. Antoine.

"Cette création juridique nous pose problème. Elle vraiment improductive: pour réaliser des choses dans une commune, plusieurs années sont nécessaires. Permettons plutôt à l'électeur de se prononcer tous les 6 ans sur la politique qui a été menée", a-t-il précisé.

Bien sûr, c’est cela la démocratie à la CDH, imposer une gestion d’une commune pour six années complètes, fut-elle dictatoriale ou complètement folle !

C’est aussi son type d’humanisme (définition «  qui vise à l’épanouissement humain ») qui considèrent qu’une femme ou un homme en qui l’électeur a porté sa confiance pour le représenter, n’a plus qu’a obéir aveuglément au bourgmestre élu et n’a pas à avoir des problèmes avec aucune des décisions prises par sa majorité, même si elle va à l’encontre des intérêts de la commune. C’est la particratie qui s’invite à la gestion communale.

Une suggestion à Bébé Antoine.
Et s’il s’occupait plutôt du déficit de sa région ? N’est-ce pas un problème plus important que celui d’ôter la liberté de choix aux représentants du peuple !

 

23/10/2009 - Philippe et Yves, deux " porte-poisse " ?


Le 1er septembre de cette année, le prince Philippe
s'était rendu mardi au siège de BASF, à Ludwigshafen (Allemagne). L'objectif était surtout de renforcer les contacts avec l'entreprise,.

« Ces contacts sont importants, dans les bons comme dans les mauvais moments. Les contacts avec la direction d'un des investisseurs les plus importants dans notre pays peuvent ouvrir des portes », avait-il déclaré, ajoutant que BASF était un acteur d'envergure internationale dans le secteur de la chimie et croyait en la Belgique.

Yves Leterme, maintenant ministre des Affaires étrangères accompagnait le prince dans sa mission.  " Il n'y a pas de dossier d'investissement ni de problème à discuter, mais si une décision d'investissement doit être prise, les contacts personnels sont importants ", avait-il affirmé.

Ce 22 octobre, BASF Anvers, filiale du géant allemand de la chimie, a annoncé jeudi matin l'arrêt de la production sur son site de Feluy avant la fin de l'année.

Le site de Feluy alimente une soixantaine de sous-traitants et emploie 133 travailleurs, dont trente mis à disposition du fabricant de biodiesel et de glycérine Neochim.

Depuis une  restructuration de 2005 (il faut signaler que BASF a investi 1,4 milliard d'euros sur son site d'Anvers ces dernières années) , qui avait déjà  coûté 200 emplois, le site de Feluy ne produisait plus que l'anhydride maléique, un produit destiné notamment à l'industrie automobile et au secteur de la construction.  

" Le secteur est confronté à une surcapacité structurelle sans aucune croissance de la demande. Depuis fin 2008, la demande a chuté de 30% ", explique Wouter De Geest, administrateur délégué de BASF Anvers.

Sans remettre en cause, les capacités de négociation, de persuasion et de sympathie de ce futur ( ?) roi et d’Yves Leterme, ex-premier ministre, il faut bien avouer que la nouvelle de la fermeture du site vient bien mal à propos, même pas deux mois après la visite. Peut-on imaginer que les dirigeants du groupe ne savaient qu’ils allaient prendre cette décision ? Un tel groupe naviguant à vue dans une économie mondiale ?

Non. Ou cela a été caché soigneusement aux visiteurs belges, révélant ainsi que les sociétés allemandes sont perfides et peu dignes de confiance, ou la visite devait tenter de diminuer un impact négatif et  a échoué !

En choisissant BASF pour « sa » première visite informelle, Philippe n’a pas eu la main heureuse.  .
De là à se demander si ces néo-ambassadeurs économiques n’ont pas été des " porte-poisse"  pour la Wallonie ?
 

22/10/2009 - Des  écoles francophones sous contrôle de la Communauté Flamande

Ce mercredi, le parlement flamand vient d'adopter le décret qui confie à la Communauté flamande l'inspection dans les écoles primaires francophones des communes à facilités. Seul le parlementaire de l'Union Francophone Christian Van Eyken a voté contre.

La proposition avait été adoptée fin 2007 en Commission et les partis francophones avaient engagé une procédure en conflit d'intérêts, successivement au parlement de la Communauté française, à l'assemblée de la Cocof et au parlement flamand. Le délai dans lequel un nouvel organe peut relancer la procédure étant expiré, le parlement flamand a donc décidé de voter immédiatement la proposition.

L’unanimité du parlement pour le vote de ce décret est troublante et montre, s’il le fallait encore,  qu’au-delà des clivages idéologiques, les politiques flamands sont unis dès qu’il s’agit de bouter du francophone dehors de leur territoire!

Les francophones de Bruxelles, en ne votant pas le conflit d’intérêts, démontrent que le gouvernement de la région bruxelloise n’ose même plus affronter ses membres flamands.

Tout ce cirque prouve que le siège de Bruxelles est bien entamé et que la Wallonie avec ses parlementaires en minorité dans le gouvernement fédéral, doit enfin comprendre que ses représentants obtiendront de moins en moins de concessions et que la main-mise flamande complète sur l’état, n’est qu’une question d’années, sinon de mois. Si Van Rompuy arrivait à un « petit » compromis à la belge sur BHV, bien vite apparaîtraient d’autres sources d’affrontement qui n’auront qu’un seul but, la victoire flamande finale sur la Belgique francophone. (Par là,  j‘entends sur les fransquillons comme ils aiment à les appeler depuis de longues décennies, vivants sur l’ensemble du territoire national.)


Sous prétexte d'échanges économique et sociaux
Les partis habituels de Wallonie
prônent le bilinguisme français/néerlandais
et deviennent, de ce fait  les collaborateurs de l'écrasement de notre liberté !

Au secours ! Les oppressions linguistique, économique et sociale se développent dans notre pays, sans réactions de nos politiques !
 

20/10/2009 - La Wallonie à la fête durant la présidence européenne de la België-Belgique-Belgien fa


Ce lundi, Rudy Demotte, ministre-président a déclaré que la présidence belge de l'Union Européenne coûtera 14 millions à la Région wallonne et à la Communauté française en réponse à une question de Michel Lamotte, membre de la coalition gouvernementale.

«  C'est une somme mais les enjeux sont importants, que ce soit en terme de contenu et de visibilité", a-t-il fait remarquer.

Une première note sera présentée au gouvernement dans les deux semaines. Elle détaillera  les priorités mises en avant par la Région et la Communauté dans le cadre de la présidence, un programme de réunions et un plan de communication. Cinq réunions ministérielles informelles, consacrées à la Politique régionale et aux fonds structurels, à l'Industrie, à la Culture, à l'Environnement et l'Enseignement, seront présidées par les ministres régionaux et communautaires.

Tout cela est bien beau mais si je prends l’exemple de la France, les coûts de la présidence française n’ont pas été répercutés sur les régions ou les départements.

Encore une histoire à la belge qui coûtera au contribuable wallon, sans rien lui apporter de concret sinon le plaisir de ses mandataires politiques qui pourront tout à loisir se rencontrer et jouer les premiers rôles qu’ils n’ont pas.

Economies ? Vous avez dit économies compte tenu de la crise ?
Comme c’est étrange, j’avais entendu parler d’économies !
 

Voici à quoi pourrait ressembler
le logo de la Présidence Européenne de la
België-Belgique-Belgien
si l'on observe
la majorité parlementaire fédérale

 

19/10/2009 - Un peau de banane pour faire tomber le président ! fa


Ce matin, 37 mandataires MR ont signé une lettre collective adressée au président de ce parti pour demander l’organisation d’élections présidentielles internes dans les deux mois à venir, ou à défaut une consultation des militants sur le cumul que Didier Reynders exerce en tant que président et vice-premier ministre de l’état fédéral, ministre des Finances.

Dans ces 37 contestataires, l’on compte 27 parlementaires fédéraux ou régionaux. On y retrouve notamment Louis Michel que l’on sent vouloir briguer le poste de président pour lui ou pour son fils, Charles Michel, Olivier Chastel, Philippe Collard, Marie-Christine Marghem et Willy Courtois, Gérard Deprez, Willy Borsus, Christine Defraigne, Olivier Destrebecq, Olivier Hamal, Hervé Jamar, Frédéric Ries, Jean-Paul Wahl, Jacqueline Galant ou encore Jacques Brotchi.

Ils sont prêts à changer la stratégie du parti, sa ligne de combat et même son idéologie par crainte de perdre les avantages de mandataires qu’ils ont pourtant acquis sous sa présidence. Tout, plutôt que de risquer une future chute de leur statut.

Il n’a pas fallu longtemps à Didier Reynders pour réagir. Un débat a durement opposé les anti-Reynders aux pro-Reynders, jusqu’à ce que le président ne prenne la parole pour rappeler qu’il avait déjà exprimé son choix sur la question : il reste à la présidence.

Décidément, en politique, que ce soit au MR comme au RWF, les résultats des élections servent à quelques factieux pour vouloir remettre en cause la présidence. Mais le Rassemblement-Wallonie-France n'est pas un parti politique comme les autres.

Il a une différence essentielle,  il ne devrait pas être question de modifier la ligne du parti, même pour des raisons de marketing ou cosmétiques. Ses partisans poursuivent un idéal et non la recherche de quelques mandats rémunérateurs !


 

Tout au moins, si ses militants sincères ne se laissent pas bercer par le chant des quelques sirènes, souvent étrangères au parti, qui ne pensent qu’à détruire le travail patient qu’il a accompli depuis 10 ans.

L’avenir proche du RWF et la poursuite de l’éveil d’une conscience du besoin de plus en plus aiguë du nécessaire retour à la France a besoin de Paul-Henry Gendebien et ce ne sera pas un quelconque obscur signataire d’une opération « lettre ouverte au Président de la République française » qui pourra le remplacer dans cette lutte difficile.

C’est aux Wallons et aux Bruxellois que le message révolutionnaire doit s’adresser et non aux dirigeants d’un pays voisin de la  Belgique dont tous les membres politiques sont tenus par un devoir diplomatique de réserve.

Enfin, devraient car il y a toujours une exception à la règle, celle d’un fonctionnaire français qui a titre personnel tente d’orienter la ligne politique des rattachistes en général, et du RWF en particulier !
 

18/10/2009 - Les PéPés vont-ils donner un coup de « déjà vu » à la prochaine campagne électorale ?


C’est une information de L’Écho qui le révèle,  le nom de Rudy Aernoudt figure aux côtés de celui de Mischaël Modrikamen sur la liste des administrateurs de l'asbl "Services logistiques du parti populaire". Pour l'instant, l'objet social de l'asbl se limite "à recueillir des financements public et privés" (...) et à "supporter les dépenses de fonctionnement et dépenses électorales" du Parti Populaire, note le journal économique.

Il faut se rappeler que Rudy Aernoudt avait participé à la fondation du mouvement LiDé (Libéral Démocrate) et tenté au printemps 2008 de se rapprocher du MR au grand dam de ses maigres troupes de  militants. L’opération avait failli réussir, Didier Reynders étant apparemment séduit par la candidature de ce Flamand qui se présentait aux élections de la Région wallonne en tenant de l’ultra-libéralisme et en franc partisan du régime belge.

Mais plusieurs personnalités, notamment au FDF et au MCC, s’étaient opposées à sa présence sur les listes du MR, ce qui l'avait contraint à battre piteusement en retraite.

Rudy Aernoudt a participé activement à la rédaction du programme du futur Parti populaire de Mischaël Modrikamen et le texte est en phase de finition, a-t-il  indiqué jeudi en fin de journée.

"J'ai passé mes vacances en Toscane avec Me Modrikamen et nous avons passé plusieurs jours et nuits à rédiger le programme du parti; il est aujourd'hui  presque fini", a précisé Rudy Aernoudt. Sa participation est active, annonce l'intéressé lui-même.

Le PP, que j’appellerai plutôt le  PéPé compte tenu de la probable vieillesse des idées défendues de ses deux fondateurs, va donc voir le jour. Son objectif regrouper les libéraux et de CDH au sein de ce parti qui se veut néo-réformateur belge.

Il est un peu tôt pour s’amuser à deviner le programme concocté par ces deux divas de la presse belge, mais il faut s’attendre à un air déjà entendu.  « Car comme le dit le Duc d’Elbeuf, c’est avec du vieux qu’on fait du neuf » chantonnait notre Jacques Brel dans sa chanson, les Dames patronnesses.

Les classiques de la chanson rejoignent souvent les classiques de la politique politicienne !
 



C'est encore flou,
mais cela risque-t-il de devenir plus net ?

16/10/2009 - Quand les Wallons ouvriront-ils enfin les yeux ?
 

The Agrofood Link  est une nouvelle association internationale de coopération avec l'Allemagne, les Pays-Bas et en Flandre dans le domaine de l'agriculture et l'industrie de la nutrition. (Information Meuse-Rhine Journal Issue 216)

Ce courriel d’information se veut le lien des partenaires de l’Eurégio Meuse-Rhin. Je rappelle qu’elle est composée du Limburg hollandais, du Limburg belge, de la Communauté germanophone belge, de la région d’Aachen et … de la province de Liège. Pauvre province de Liège engluée dans ce fatras flamando-allemand. Pas étonnant que le gouverneur limbourgeois Steve Steevaert voulait appeler la gare de Calatrava, Liège-Limburg. Demeyer, le bourgmestre liégeois avait l’air d’apprécier !

Cette nouvelle parue aujourd’hui sur mon écran prouve bien que d’une part, les agriculteurs wallons (ou tout au moins liégeois) sont écartés de cette association et d’autre part, l’intégration lente et cachée de la province à un magma germano-néerlandais. Les objectifs que le Groupe de Baarle, dont beaucoup de rattachistes, wallons ou simplement francophones se gaussent, semblent progresser lentement, mais surement.

Le refus de la réouverture de la ligne ferroviaire Givet-Dinant qui permettrait la liaison TGV Est à la capitale de la Wallonie et pas de projet d’autoroute ou de voie rapide vers Reims sont deux preuves supplémentaires de la collusion de nos politiques conscientes ou inconscientes, mais dans ce cas c’est pire, avec une flamandisation économique de notre région, entraînant dans son sillage l’appartenance à un germanisme larvé.

Les Latins que sont les Wallons ne peuvent pas rester indifférents à ces évolutions pernicieuses et doivent enfin ouvrir les yeux. La seule solution réside dans l’abandon de la Belgique qui n’en finit plus de vendre ses citoyens à une hégémonie insupportable et de rejoindre la France.


Cette saisie d'écran faite sur le site Euregio Meuse Rhin montre la priorité accordée aux Néerlandais et Allemand dans l'information

Il en va de notre liberté de vivre dans la culture que nous aimons et de refuser l’esclavage idéologique, économique et culturel que l’on nous prépare !
 

15/10/2009 - L'armistice belge en voie de disparition - La guerre aux portes de la Wallonie
 

Kris Peeters, ministre –président de Flandre devrait rencontrer son homologue de la Communauté germanophone  Karl Heinz Lambertz, le très monarchiste et belgicain rouge , pour évoquer  l’accord du gouvernement flamand et dire  «  très clairement que nous souhaitons cette scission au plus tôt » a annoncé, Ludwig Caluwé, chef de groupe du CD&V.

Évidemment, cette opération suit la demande du Vlaams Belang au parlement flamand de demander par écrit à la Communauté germanophone de ne pas déclencher une quatrième procédure en conflit d’intérêt sur BHV  qui retarderait le vote de la proposition de loi de la scission.

Elle suit également la visite que Bart De Wever, le président de la NV-A avait déjà rendue la semaine précédente pour plaider la même cause.  Ce parti, de même que la Liste De Decker et le Vlaams Belang, ont vivement critiqué le fait que  Karl-Heinz  qui semble être réceptif  au déclenchement du conflit d’intérêts, estimant qu’il s’agit d’une manoeuvre dilatoire qui constitue une violation de l’état de droit.

Bart De Wever trouve absurde de penser que la proposition de loi flamande visant à scinder l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde puisse porter atteinte aux droits des germanophones.

Et Jean-Marie Dedecker de décocher la flèche finale. : "C'est mieux que les masques tombent maintenant et que nous, Flamands, sachions que même pour une réforme de l'État, nous ne devons attendre aucun soutien de M. Lambertz et de son équipe", a-t-il déclaré.

Il est clair que la guerre pour BHV est entamée et que la plupart des partis flamands et de leurs électeurs piaffent d’impatience de gagner la bataille de BHV, écrasant ainsi de leur majorité parlementaire l’ensemble des politiques francophones.

Au moins, à ce moment, le signal sera clair et le Wallon devra enfin comprendre que la Belgique est passée (légalement puisqu’à la majorité des voix)  sous la domination de la Flandre.

Amis, entends-tu le bruit sourd du pays wallon qu’on enchaîne ?


14
/10/2009 - Ils pleurent déjà, mais ils ne savent pas ce qui les attend !


Hier, Van Rompuy a présenté la déclaration de politique générale de son gouvernement au parlement fédéral. Son contenu a prouvé que face à la crise, son seul objectif était d’éviter un affrontement entre les partis qui le compose et d’aller ainsi à des élections anticipées.

 Ce qui compte, c’est de le faire durer le plus possible et le reste est dans les mains de Dieu. La dérive du bateau Belgique continue vers l’iceberg fatal de la déconfiture.

Il ne sert à rien de détailler ce programme où chaque parti a reçu la sucette à offrir à ses électeurs.

Chaque président de parti peut affirmer qu’il a obtenu les avantages désirés par ses électeurs. Et quand on lève une taxe supplémentaire, c’est tout à fait moral, les banques n’ont qu’à payer, les producteurs d’énergie aussi. Les sondages ont prouvé qu’ils sont les mal-aimés de la population.

Haro sur le baudet, alors que Dehaene, que l’on peut croire en la matière l’a dit, cela se répercutera par une augmentation des prix et des restrictions de personnel ! Pour les centrales nucléaires, ce sera aussi la maintenance et, par conséquent, la sécurité qui pourrait faire l’objet d’économies tragiques.

Mais précisent tous nos ministres, nous légiférerons pour empêcher cela et la concurrence jouera. Je n’ai pas encore vu à ce jour une loi ou la concurrence obliger une entreprise à continuer ses activités à perte. Ou alors à charge du contribuable.

Le drame de la mise au frigo de solutions impopulaires pour sortir de la crise, ce sera à nos enfants de payer la lâcheté et le manque de clairvoyance de nos politiques.

Mais le gouvernement est sauf, Milquet, Di Rupo et même Reynders en sont roses de bonheur. Seuls Jean-Michel Javaux et Isabelle Durant sont verts de rage.

Je sais que tout le monde (et moi le premier) va pousser un ouf de soulagement, les mesures ne sont pas drastiques et pourraient être supportables. Mais il s’agit de l’application cosmétique sur une plaie purulente. La Belgique n’a plus la taille critique, la capacité industrielle et la puissance économique pour s’en sortir naturellement.

La Wallonie a une porte de secours, une seule, rejoindre la République française, 5e puiisance mondiale et locomotive de l’Europe, au lieu de continuer à prendre l’eau en s’accrochant désespérément à cet état fédéral où elle sera toujours minoritaire par rapport à une Flandre invasive dans tous les rouages politiques, économiques et sociaux.

Nous ne pouvons laisser notre jeune génération à la merci d’un avenir dont la principale caractéristique sera la désespérance !
 

11/10/2009 - Votre télé ment, votre télé ment, votre télé ment tout le temps
 
C’est durant l’occupation de Paris que les émissions françaises de la BBC lançaient régulièrement un « jingle » comme l’on dit maintenant en radio, « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand ». Ce petit air avait pour but de mettre en garde les Français contre les nouvelles manipulées par le gouvernement allemand et les discours des politiciens qui y prenaient la parole.

Aujourd’hui en écoutant les débats sur RTL-TVI et la RTBf  à propos des mesures budgétaires qui allaient être prises pour combler un déficit de 3 milliards d’euros (attention 25 milliards pour revenir à l’équilibre en 2015), j’ai constaté, et ce n’est pas la faute des journalistes, que votre télé ment, votre télé ment, votre télé ment tout le temps.

Les politiques francophones (les appeler Wallons me semble particulièrement impropre) présents sur le plateau quoiqu’ils affirmaient noyaient les interrogations posées sous des déclarations mensongères. Mensongères ? Oui, je l’affirme. Car à les entendre, l’on ne toucherait pas au pouvoir d’achat, le gasoil et le mazout n’augmenteraient pas, l’on ne prélèverait pas de nouvelles taxes, l’emploi des fonctionnaires ne serait pas menacé.

Mieux les contributions « obligatoires » des banques et des centrales nucléaires n’auraient pas d’impact sur les tarifs consommateurs. Comme si lorsqu’une augmentation du prix de revient (et les taxes y sont reprises), le prix de vente restait le même.

Donc tout ira pour le mieux et les 25 milliards de déficits de l’état belge qui devaient être trouvés pour 2015, date du retour à l’équilibre, le seront sans économies substantielles et sans prélèvements fiscaux.

Ces déclarations sont graves, car, ou elles s’avèrent exactes et la seule manière de les tenir est d’emprunter et d'emprunter encore, ou elles sont totalement mensongères.

Mais emprunter, cela veut dire continuer vivre à crédit jusqu’à la déconfiture. Qui peut croire que l’Europe, la banque centrale (menace sur la stabilité de l’euro) et éventuellement le FMI accepteront cela longtemps.

Bien sûr, ce recours à l’emprunt pour ne pas perdre des « droits acquis » me rassurerait comme retraité, comme il rassurerait la plupart de mes concitoyens. Personne ne veut vivre aujourd’hui moins bien qu’il n’a vécu hier. Mais dans dix ans, que feront nos enfants, que fera notre jeunesse sans perspective d’emploi et sans revenus suffisants de replacement, que feront nos adultes et que feront nos « vieux » (le terme retraité étant devenu obsolète) ?

Ne traitons pas nos politiques d’idiots, donc reste le mensonge. Et les médias les répercutent sans état d’âme.

Oui, votre télé ment, votre télé ment, votre télé ment tout le temps !
 

10/10/2009 - La Belgique neutre en matière de croyances ? Pas si sûr !
 

RTL-TVI annonce que « le voyage à Rome du couple royal, du premier ministre et de la délégation ministérielle, ne coûtera pas aussi cher que l'affirme le député sp.a David Geerts: on utilisera deux et non pas trois avions et on aura recours au "flypooling" ("avion partagé"), selon le porte-parole du d’Herman Van Rompuy.

Ce vendredi, un appareil Embraer s'est envolé de Bruxelles avec à son bord le couple royal, le ministre de la Défense Pieter De Crem, le ministre des Affaires étrangères Yves Leterme et une délégation de journalistes, à destination de Rome. Il reviendra aussitôt à Melsbroek, évitant ainsi de payer les frais de stationnement pour l'avion et de logement pour l'équipage, a encore précisé le porte-parole, ajoutant que le couple royal et les deux membres du gouvernement séjournent à l'ambassade de Belgique à Rome.     

Dimanche, l'Airbus A310 emmènera le premier ministre et plusieurs ministres et secrétaires d'État vers la capitale italienne. Le même jour, le couple royal et tous les autres participants reviendront en Belgique à bord de cet appareil.      

Toujours selon le porte-parole du gouvernement, les coûts de l'opération seront inférieurs au tiers de ce qu'affirme le député sp.a, qui avait parlé de 150.000 euros. »

Très bien, mais cet  organe télévisuel de propagande officielle du royaume de Belgique, semble oublier que le royaume, à défaut d’être laïc est neutre et que le coût de cette excursion relevant de la foi catholique sera partagé par tous les contribuables, protestants, juifs, islamiques , agnostiques et athées.

Si la famille royale et les ministres du gouvernement sont catholiques, est-ce pour autant que le citoyen soit obligé à participer, financièrement à ce qui appartient à leur vie privée ?

Damien fut un missionnaire flamand qui a soigné des lépreux et qui mourut de la terrible maladie soit. L'église romaine apostolique va le canoniser, bien. Mais cela veut-il dire que toute notre population doit s’agenouiller à l’heure où le pape prononcera la formule rituelle. C'est une reconnaissance de Rome pour un de ses religieux, mais non pour un pays ou un état.

J’ai du respect pour chaque croyance, mais l’obligation de la partager ne fut ce que financièrement ,m’est insupportable !

Vive l’Amérique d’Obama où chaque contribuable peut choisir librement à qui sera versé son écot « spirituel ». Vive la France laïque où l’état est séparé de l’église !
 

9/10/2009 - Bart, ambassadeur de Flandre en Communauté germanophone
 

Te Brussel officiele capitale van Vlaanderen, le président Bart De Wever et le député flamand Mark Demesmaeker du NV-A en délégation  à  la Communauté germanophone ont été reçus par Karl-Heinz Lambertz,  son ministre-président.

L’objet de leur visite consistait à demander que la Communauté germanophone n’entame pas à son tour une procédure en conflit d’intérêts pour empêcher le vote au parlement fédéral de la proposition de loi scindant l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

« Je vais dire à M. Lambertz qu'il est illogique que sa Communauté lance une nouvelle procédure en conflit d'intérêts. Eupen se situe à 150 km de Bruxelles-Hal-Vilvorde et ses intérêts ne sont absolument pas mis en danger », a déclaré ce brave Bart De Wever, montrant tout son respect pour ladite communauté en répondant en allemand aux questions des journalistes francophones.

À part une excellente initiative de communication, Bart n’aura certainement pas l’oreille de ce socialo-belgicain. Émissaire royal en 2008, je dirais plutôt fusible, ce politicien chargé par le roi, en compagnie de Raymond Langendries et François-Xavier de Donéa d’examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d'une manière crédible un dialogue institutionnel, ne va pas aller à l’encontre du parti socialiste et de son président.

Or si les socialistes wallons ont été dans le passé anticléricaux et républicains, aujourd’hui ils se révèlent étatistes,  monarchistes et défenseurs du rejet de nos valeurs européennes au profit d’un islamisme en pleine expansion.

Cela serait donc étonnant que le gros Karl Heinz accepte leur proposition. Le grand prix du Pan d’or 2009 a d'ailleurs été remis au ministre-président de la Communauté germanophone Karl-Heinz Lambertz, « en soutien à cette irréductible partie conservatrice et royaliste de la Belgique, qui fait toujours l’appoint quand on en a besoin », argumente le journal satirique..

Dommage d’une certaine manière, car la crise de BHV éveillerait enfin la conscience des Wallons et des Bruxellois sur le fait indéniable qu’ils ne sont plus qu’une minorité opprimée dans un état fédéraliste taillé aux couleurs triomphantes de la Flandre !
 

8/10/2009 - Je vous apporte des euros car la Belgique est grande et riche !
 

Le ministère belge des Affaires étrangères vint d’annoncer par communiqué de presse qu’Yves Leterme, notre ex-premier ministre présentement devenu ministre des Affaires étrangères a pris la décision de financer pour un total d'un million six -cent mille euros plusieurs projets civils en Afghanistan.

Ces projets concernent la bonne gouvernance et la situation des femmes dans le pays.

Ce communiqué nous dit  que « le premier projet administré par la Fondation Asie ('Asia Foundation') - une ONG qui participe aux efforts de développement de la région Asie-Pacifique - vise à encourager les gouverneurs de province à améliorer leurs capacités de bonne gestion.

La contribution belge, de 540.000 euros, sera utilisée dans la province de Bamyan, près de Kaboul. Le second projet, également administré par la Fondation Asie, fournira un appui à la bonne gouvernance par le financement de petits programmes des institutions publiques en province de Bamyan et de Kunduz. Le budget est de 602.678 euros.

Un appui sera également apporté à l'ONG "Mères pour la Paix". Parmi diverses initiatives, un montant de 300.981 euros est consacré à la poursuite des activités de la "Maison des femmes" d'Istalif, dans la région de Kaboul. ».

La charité de nos gouvernants n’a pas de limite et leur connerie non plus ! Encourager la « bonne » gouvernance alors que la presse internationale ne cesse de parler de la corruption des politiques afghans et de leurs institutions.  Mais encore une fois, ce ne sera qu’un petit million et demi d’euros au moment où le budget fédéral est en train de sombrer au point que la Commission européenne estime que  son dérapage n’est pas temporaire et qu’il pourrait s’élever à 6,10%.

Il est facile de donner les maigres ressources disponibles alors que le pays attend des fortes mesures de rigueur, sinon imposé par ce gouvernement fantoche, au moins sous l’autorité de l’Europe ou du FMI.

Enfin s’il faut dépenser de l’argent pour apporter à une région la « bonne » gouvernance, je pense qu’il aurait mieux valu la verser de suite à la Région wallonne À mon avis, elle en a bien besoin et cela soulagerait peut-être la rancœur des Wallons, soumis à de nombreuses taxes n’ayant plus cours en Flandre.
 

7/10/2009 - Combien de temps avant la prise de la Bastille belge ?

Ce mercredi, La Commission européenne a initié mercredi une  nouvelle procédure en déficit excessif contre la Belgique, ce qui donne maintenant 20 pays sur 27 faisant l’objet de son attention.

Bien sûr, la crise économique actuelle explique pourquoi la majorité des Etats membres se retrouvent désormais sous le coup d'une telle procédure.

Le pacte de stabilité européen prévoit que les pays membres de l'UE, et plus particulièrement les pays de la zone euro, doivent maintenir leur déficit budgétaire sous la barre des 3% du PIB . D'après les dernières données communiquées par le gouvernement belge à la Commission, le déficit devrait largement dépasser largement la limite en 2009 et atteindre 5,9% . Ce qui est préoccupant pour l’état fédéral, c’est que la Commission européenne estime que le dérapage n'est "pas temporaire". Sans mesures additionnelles, le déficit se creusera à 6,1% en 2010, a-t-elle calculée.

La procédure entamée pourrait déboucher sur des recommandations d’actions  plus sévères pour diminuer  le dépassement et … si non-observées,  sur des sanctions. Elle sera discutée par les vingt-sept ministres des Finances  européens.

Pendant ce temps, nos partis pratiquent ce que Kroll, notre meilleur dessinateur humoriste, a qualifié de politique de la marche arrière. Chaque président annonce des mesures restrictives sur le mazout, le diesel, les titres-service, la taxation de l’épargne, entre autres, pour annoncer dès le lendemain qu’il n’en n’est pas question.

Mais tant qu’il y a vie, il y a de l’espoir, se disent nos gouvernants. Faisons patienter l’opinion. Et puis, quand la situation sera devenue totalement ingérable, il y aura le FMI pour obliger les citoyens à digérer une potion trop amère.

Qu’ils prennent garde à la colère du peuple. Déjà l’on voit aux mouvements sociaux que les citoyens n’acceptent plus cette domination par l’argent et une paupérisation obligatoire.  Les citoyens, après avoir chanté un « ça ira »révolutionnaire,  pourraient finir par se retourner vraiment contre eux. Et quand la colère du peuple éclate …  
 

6/10/2009 - La France classée 8ème en développement humain - la Belgique 17ème
 

Le Programme des Nations unies pour le développement vient de publier son rapport 2007 sur le développement humain et la qualité de vie des pays de la planète.

La Norvège caracole en tête, la France, qui gagne encore deux places, se classe au 8ème rang. La Belgique, pour sa part, se situe en 17ème position, la même que l’an passé.

Les rapports du Programme des Nations unies pour le développement ont comme caractéristique d’être publiés avec deux années de décalage.

Le rapport 2007 qui vient de sortir ne prend donc pas en compte la crise économique internationale de l'automne 2008, qui a frappé plus durement la Belgique que ses voisins (et nous sommes loin de nous en réjouir, car c’est notre population qui en souffre).

« Entre 2000 et 2007, la Belgique a connu, avec une hausse de + 0,13% par an, la plus faible progression des pays de l'OCDE en matière de développement humain, juste devant les Etats-Unis », souligne Marc Destanne de Bernis, conseiller du PNUD à Bruxelles.

Celui-ci rappelle qu'en 1980, la Belgique occupait encore le 12ème rang mondial en matière de développement, contre le 17ème aujourd'hui.

L'exemple de l'Islande, 3ème de ce classement et pourtant en pleine récession économique en 2009 avec une croissance négative de 9%, est typique du décalage qu'il peut y avoir entre la publication du rapport et la date de ses données.


 

Cela dit, ces informations demeurent les plus pertinentes pour mesurer le développement d'un pays, non pas uniquement en termes économiques comme cela peut être le cas avec le Produit intérieur brut, mais en tenant compte du taux d'alphabétisation, de l'espérance de vie à la naissance et du niveau de vie.

Bref, du bien-être d’une population, en général.

Article repris du site officiel du RWF (cliquez sur la photo pour y aboutir)

La France classée huitième en développement humain - la Belgique dix-septième. Ne parlons pas de la Wallonie, maillon faible de l'état fédéral !
 

5/10/2009 - J'accuse nos politiques d'être bêtes ou incompétents !
 

Le quotidien l’Écho nous apprend aujourd’hui que La Belgique pourrait devoir rembourser des centaines de millions d'euros de précompte mobilier aux SICAV et aux fonds d'investissement étrangers. Le problème viendrait d'une différence de taxation entre les fonds étrangers et les fonds nationaux ce qui n'est pas autorisé par l'Europe.

Un arrêt de la Cour européenne de Justice, rendu le 18 juin 2009, condamnait la Finlande pour une discrimination présente dans sa législation fiscale. L'arrêt Aberdeen (du nom de la société en litige avec l'État finlandais) en constatant qu'un fonds de placement étranger, en l'occurrence une SICAV de droit luxembourgeois, qui investit dans une société basée en Finlande, subit une retenue fiscale à la source sur les dividendes qui lui sont versés. Par contre, les fonds d'investissement finlandais sont exonérés de ce prélèvement.

Plusieurs pays européens ont déjà renoncé aux recettes provenant de ce type de retenue à la source pour se conformer à la nouvelle jurisprudence européenne, mais la Belgique, qui présente une législation fiscale comparable à celle de la Finlande, se montre plus récalcitrante.

"La politique qui est celle de la Belgique pour l'instant, qui consiste à attendre, va finalement lui coûter plus cher. Parce que les montants des retenues à la source pratiquées dans notre pays s'accumulent. Si des remboursements doivent intervenir dans quelque temps, en principe avec des intérêts de retard, ça peut augmenter la facture finale", remarque Patrice Delacroix, directeur chez PricewaterhouseCoopers à Bruxelles.

Mais n’est –on pas habitué à ce que nos politiques, plus concernés par leurs propres affaires, ne s’occupent pas correctement de la gestion de l’état fédéral ? L’obligation de recommencer le procès d’assises de Marcel Habran, qui avait quand même coûté 5 millions d’euros et combien d’autres en suspens, est entièrement imputable à un retard important dans l’adoption d’une directive européenne ?

Compte tenu du « je-m'en-fichisme » de nos gouvernants, combien de pénalités nous attendent encore dans un proche futur pour non-application de directives communautaires ?
 


 

3/10/2009 - Antoine, équilibriste et amnésique - Le jeu de la vérité
 

Ce samedi, sous le titre de «  Les francophones devront trouver 881 millions d’euros », Pascal Lorent, journaliste au quotidien Le Soir annonce en exclusivité que ce serait le montant des recettes fiscales qui ne seront pas perçues par la Région wallonne et la Communauté française en raison de la dégradation du contexte économique.

André Antoine, ministre francophone du Budget,  explique que la Région wallonne et la Communauté française avaient calculé leurs recettes fiscales (perçues par le Fédéral puis reversées aux entités fédérées) sur base d’une croissance de 1,2 %. et que celle-ci sera finalement de tombée à -3,8 %. D’où une chute de 480 millions d’euros pour la Région et de 400 millions pour la Communauté.

En bon jésuite (CDH ancien PSC oblige !), il semble effrayé par cette décroissance. Faut-il lui rappeler qu’au moment où la Région et la Communauté tablaient sur une croissance de1,2 %, tout le monde savait déjà à l’époque qu’elle serait maximum de 0,2 % ?  Mais notre grand calculateur liégeois, devenu entre-temps, ministre fédéral des pensions (aïe) avait déclaré qu’il avait prévu des réserves pour la ciconstance ! Où sont-elles ?


Mais comme les partenaires de la précédente législature sont également dans la nouvelle. Notre bébé Antoine feint à merveille le gestionnaire catastrophé par une découverte inattendue. « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette », Jean Yann aurait eu beaucoup de plaisir de l’incorporer dans son film s’il l’avait connu à l’époque de sa réalisation.

Comme les promesses électorales, les déclarations gouvernementales n’engagent que ceux qui y croient.
De quoi perdre le reste de confiance dans la croissance de cet arbuste peu acclimaté à nos climats et que l’on s’obstine à planter dans notre terre wallonne, j’ai cité l’olivier ! Il ne produit pas de fruits, pas de noyaux, juste des pépins. Et ceux-là, les Wallons s’en passeraient bien !
 

2/10/2009 - Et si Tihange devenait Tchernobyl par la faute de nos politiques ?

Le rapport du GEMIX, groupe que le gouvernement avait mis en place afin d'étudier la répartition idéale des différents types d'énergie nécessaires pour garantir l'approvisionnement du pays,  recommande de retarder de dix ans la fermeture de Doel 1 et 2 et Tihange 1. Selon lui, les réductions de la consommation d'énergie et de production d'énergie renouvelable ne pourront compenser le déficit de production que subirait le pays s'il fermait les trois centrales.  

Paul Magnette, ministre fédéral socialiste du climat et de l’énergie  reprend la recommandation. "Ce report permettrait de garantir la sécurité d'approvisionnement du pays, éviterait une production importante de CO2 et permettrait de maintenir un niveau de prix protégeant le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité de nos entreprises", a-t-il déclaré..

Évidemment, si les partis qui figurent dans le gouvernement se déclarent solidaires de cette prolongation (le trou financier du budget justifiant quoi qu’ils en disent), les écolos parlent de trahison et de forfaiture.

Mais la question d’une vétusté qui doit s’accroître dans le temps, malgré des rajeunissements partiels, pose le grave problème pour la sécurité des habitants. .

Verra-t-on une catastrophe à la Tchernobyl se produire en Wallonie ? Bien sûr, l’on me répliquera que les conditions d’utilisation et de contrôle empêcheront tout incident de ce type, la Belgique n’est pas l’Ukraine. Soit. Mais vu l’état de délabrement de nos moyens financiers et des conditions de rentabilité, peut-on nier que ce risque existe ?

Si l’accident venait à se produire, les écolos qui ont bloqué en 2003, la construction de nouvelles centrales plus modernes, moins productrices de déchets radioactifs et diminuant de manière appréciable les rejets de CO2, mais aussi les autres partis qui ont accepté ces mesures et qui maintenant se trouvent devant un problème cornélien, arrêter les vieilles centrales et se trouver en manque de capacités énergétiques pour le pays ou continuer à les exploiter avec des risques qui augmenteront avec le temps, quoi qu’ils affirment. Une voiture usée reste usée même si l’on change le moteur.

J’accuse donc les partis politiques d'avoir préféré leur idéologie et leurs intérêts plutôt que ceux de la nation et d'avoir une vue à court terme Je le savais déjà. Espérons que d’autres s’en rendront compte.


En France, de nouvelles générations de réacteurs sont en construction, plus sûrs, plus puissants, moins polluants. Mais comparer la Belgique à la France, c’est comparer le cancre de la classe à celui qui a obtenu une grande distinction !

 

1/10/2009 - Et si notre roi rencontrait Long John Silver* lors d'une croisière ?
 

La Belgique, par le biais du budget de la Défense nationale,  a dépensé 34.307 euros  en 2008 et déjà 20.237 euros en 2009 pour assurer la sécurité de notre souverain sur son yacht privé. C’est le ministre de la Défense qui l’a indiqué en Commission de la Chambre en répondant à la demande de plusieurs députés.

Plusieurs députés flamands se sont indignés que le budget de l'Etat finance l'encadrement du roi lors de ses sorties privées.

 "Le contribuable n'est pas là pour financer les plaisirs du Roi. Pour cela, il a une dotation", a notamment indiqué le parlementaire écologiste Wouter De Vriendt (Groen ). Pieter De Crem a indiqué que quatre militaires sont mis à disposition pour assurer la sécurité du Roi sur son yacht, effectuant des "prestations occasionnelles" attachées à des activités qui relèvent de "la sphère privée" du chef de l'Etat.

Mais voyons, ne faut-il pas craindre que sa … que notre majesté ne soit prise en otage par un pirate comme un vulgaire citoyen ? Que ferait-on dans ce cas tragique ? Le trésor public n’est plus qu’une caisse vide.

Veut-on vraiment le laisser sans défense, au risque de voir pleurer la plupart de nos politiques, Elio et Rudy en tête ?

Non, Messieurs les Flamands nous resserrerons les rangs pour défendre l’étendard vivant de notre grand royaume.


Vous avez dit grand royaume? Oui, je l’ai dit. 
Petit par sa taille mais tellement grand par ses dépenses publiques. Nous sommes le seul pays dans le monde à avoir près de 60 ministres pour 11 millions d’habitants.

.Si Jules César vivait encore à notre époque, il aurait déclaré de tous les peuples de l’Europe, les belges sont les plus dépensiers !

Voilà une fierté de plus à clamer notre belgitude à la face de l’Univers !

* LongJohn Silver est le pittoresque pirate à la jambe de bois du célèbre roman "L'Ile au Trésor" de Robert Louis Stevenson
 

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