Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
La République française prend conscience du besoin de produire des biens
Jacques
MYARD, député de la majorité présidentielle, s'est félicité vivement du discours
du Président de la République de ce jour à Marignane sur la politique
industrielle et communique ses réflexions sur la réindustrialisation de la
France. Un exemple qui devrait être suivi par les politiques wallons qui ont
laissé l’industrie de leur région péricliter depuis la libération du pays. Leur
doctrine ? Les services remplaceront l’industrie pour l’emploi et l’économie
nationale.
Quand l’on sait que les services, soit vivent de clients industriels, soit des
travailleurs dont une bonne partie est employée par l’industrie et ses
sous-traitants, il est évident que cette politique ne peut mener qu’à une
paupérisation dans le pays.
La réindustrialisation de la France passe sans nul doute, comme
l’a rappelé Nicolas SARKOZY, par un rôle accru de l’État dans ce
domaine : la création d’un « livret d’épargne industrielle »
permettant de mobiliser l’épargne des Français vers l’industrie,
le renforcement du rôle des administrateurs de l’État dans les
entreprises où ce dernier est actionnaire, l’investissement du
grand emprunt dans les filières innovantes, autant de mesures
qui vont dans le bon sens.
Mais il faut aller plus loin : l’État doit retrouver des moyens
régaliens, par exemple pour bloquer le rachat d’entreprises,
notamment les jeunes pousses, trop souvent pillées par des
prédateurs étrangers, comme on l’a vu pour Pechiney.
Il faut introduire la notion de politique industrielle dans le
Traité de l’Union européenne, en dérogation expresse aux
articles sur la concurrence (101 et suivants) afin de créer des
champions français et européens.
De surcroît, il ne peut pas y avoir de politique industrielle
sans le retour d’une politique de prévision et de planification
intelligente à la française, qui doit être construite en
coopération/concertation entre l’État, les entreprises, les
syndicats et les chercheurs.
Enfin si l’on veut que l’épargne des Français, l’une des plus
élevées au monde, s’investisse en France et ne fuie pas à
l’étranger, supprimons l’ISF !
Jacques Myard
député
président du Cercle Nation et République
Jacques MYARD rappelle qu’il est le coauteur d’un rapport : « pour le nécessaire
renouveau de la politique industrielle française et européenne » en février
2007, rapport n°3747 de la Délégation pour l’Union européenne