Dans le Programme de stabilité, il est
question d’une contraction de l’économie de
-1,9% en 2009 et de +0,6% en 2010. Or dans
ses dernières prévisions, la Banque
nationale annonce un recul du PIB de -3,5%
cette année et de -0,2% l’an prochain.
Impossible dans ces conditions de tenir la
trajectoire budgétaire annoncée. L’actuel
Programme de stabilité prévoit un déficit de
3,5% du PIB en 2009 et de 4% en 2010. La
Banque nationale avance pour sa part un
déficit de 5,5% cette année et de 6% l’an
prochain.
Cette différence de 2% du PIB
représente environ 7 milliards d’euros, un
montant que le gouvernement devra
impérativement trouver lors du contrôle
budgétaire prévu en juillet ou au plus tard
pour la confection du budget 2010.
Un ajustement qui risque de
s’avérer extrêmement douloureux pour les
acteurs socio-économiques et de mettre à mal
la cohésion de la majorité.
La sévérité des instances
européennes se justifie d’autant plus que la
dette publique de la Belgique reste
nettement supérieure à la moyenne
européenne.
En 2007, l’endettement de la Belgique était
descendu à 84% du PIB (contre 66% en moyenne
dans la zone euro). Pour 2010, la dette
risque de passer brutalement à 103% (contre
83% pour la zone euro)
Sources : De Tijd et L’Echo
Extrait du site du RWF
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