Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Le ratage d'un complot, la force d'une conviction et de la fidélité !

La fidélité: il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde - Pierre Bourgault


A l’occasion des États généraux de Wallonie, organisés par Jules Gheude, Jacques Lenain, un "haut fonctionnaire" français disent certains, apparemment directeur au Ministère de la Santé et des Sports au Fonds de solidarité vieillesse et auteur d'un essai politique en préparation intitulé «Le destin de la Belgique française», y était venu présenter sa vision  quant au rattachement éventuel de la Wallonie à la France sous le titre " L’union-intégration, une solution pleinement française et pleinement belge ".

Déjà l'expression « pleinement belge »  est choquante. Veut-il faire de nous de nouveaux bons belges ? Désire-t-il que nous restions des "petits belges" lorsque nous nous rendrons dans une région française ? Serons-nous des citoyens de seconde zone ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette solution, prônée par certains rattachistes va à l'encontre de la thèse du RWF qui préconise plutôt l'Union-assimilation. En effet, devenir citoyen français à part entière semble nettement plus favorable au parti de Paul-Henry Gendebien.

Comme ce Monsieur serait en train de préparer la sortie d'un ouvrage sur le sujet et sa possible promotion sur le marché belge, il a jugé bon de rappeler toutes ses conclusions par "lettre ouverte" au Président du RWF.
Il  lui affirmait combien sa ligne était obsolète ainsi que l'attitude de son parti.
À défaut de le convaincre, le débat s'annonçait excellent pour la publicité de son " œuvre "  future.

Opération marketing. ? Je ne sais pour lui, mais pour Jules Gheude certainement, car cela lui a permis de sortir un essai sous le titre de « Quand les Wallons s’éveilleront ». Un nouvel Alain Peyrefitte belge peut-être, car le titre qu’il a choisi ressemble furieusement à l’ouvrage paru en 1979 « Quand la chine s’éveillera ».

Comme l'on pourrait me qualifier d'aveuglement envers un parti que je supporte d'une manière indépendante, mais dont j'approuve les positions, j’ai relevé un message paru sur le blogue Forum Bruxelles Francophone, qui m'a semblé bien  refléter une manière saine de voir les choses.

  « Que veut ce monsieur Lenain ? Nous diviser encore plus que nous ne le sommes ?
Par ailleurs, j'observe que les solutions qu'il propose en gros autour du respect de la "régionalisation" (parce que, il le dit à demi-mot, il est lui-même un régionaliste français) ont été proposées sans succès depuis la fin de la guerre par tous les fédéralistes belges, wallons et bruxellois.

C'est l'échec, finalement, tant du "Rassemblement Wallon" (et P.-H. Gendebien qui en fut un temps le président peut en parler en connaissance de cause) que du F.D.F. qui, n'en déplaise à Olivier Maingain, est aujourd'hui un véritable échec.. Et ce sont ces échecs-là qu'on voudrait nous faire réexaminer sous l'angle d'une bienveillante "association-intégration" avec la France au nom du fait que les scores du RWF n'ont pas été à la hauteur des espérances ?

Pour quoi faire ? Pour nous faire manger à notre tour par les partis traditionnels ?
De plus, je suis perplexe quant au fait que des Francophones de Belgique (Wallons ou Bruxellois) soient prêts à "mourir pour leur autonomie" (c'est en gros ce que dit monsieur Lenain) dans la hantise d'une assimilation à une France qui, selon lui, serait toujours trop "jacobine", trop "centralisée" ...
Lui, aime la régionalisation, il est comme Ségolène Royal et comme tant d'autres. Qu'il ne tente pas de faire trop vite une généralité de son cas en prétendant que tous les francophones de Belgique sont des régionalistes...
La régionalisation belge est un véritable échec, voilà la vérité. Seule la Flandre en a tiré parti...

Et si, finalement, nous n'engrangeons pas de meilleurs résultats électoraux, c'est peut-être tout simplement dû à d'autres causes plus structurelles, au manque de moyens financiers et humains empêchant toute visibilité (après tout, aucun autre "petit parti" n'a réussi à émerger lors des élections du 7 juin). »
 

Certains militants peu fidèles à la cause, empoisonnés par les théories de Lenain, à leurs yeux plus porteuses de succès électoral, ont décidé de tenter de modifier la ligne politique du RWF. Un peu comme si des socialistes tentaient de changer la ligne politique du MR ou du CDH ?  

Évidemment, pour eux mettre la main sur le merveilleux outil qu’est le RWF, était le rêve. Par malheur pour eux, le président a choisi de faire une refondation de son parti qui le mettra désormais à l’abri des putschistes et qui assurera les quelque 31.000 électeurs qui avaient voté pour son programme lors des élections régionales de juin du respect de leur choix.

Bien sûr,  cela créera quelques remous dans le Landernau rattachiste, mais cela assurera l’avenir d’un parti dont le seul but est de permettre l’avance de l’idée d’une Wallonie, Région de France.  Car ce qu’oublient trop vite ces messieurs qui contestent la vision du RWF, c’est que l’on ne devient pas militant au RWF pour accéder à des mandats rémunérateurs en mentant à l’électeur. Si c’était cela le but de certains candidats présents sur les listes du parti, il faut qu’ils se rendent compte que ce n’st pas au RWF qu’ils doivent adhérer. Le FDF tente une entrée politique en Wallonie. Cela répondrait mieux à leur désir de réussite personnelle. Certains ont d’ailleurs déjà fait plus que prendre quelques contacts.

Lorsqu’un laboureur entame son sillon, il va jusqu'au bout du champ et ne le quitte pas sous prétexte que la terre est trop dure alors qu'à côté, elle semble plus meuble ! C’est le choix de Paul-Henry Gendebien, qu’il en soit remercié !

René G. Thirion

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011