Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
CDH - Milquet, c'est une poupée qui
non, non, non... et puis qui dit oui !
Qui ne se souvient du débat où Joëlle Milquet accusait Olivier Maingain d’avoir
fait échouer les négociations sur la scission de BHV qui étaient sur le point
d’aboutir.
De cette déclaration découlaient deux faits incontestables. Le premier Joëlle
était prête à l’accepter le « paquet Dehaene » avec quelques modifications
mineures et le deuxième c’est qu’il avait été bien souligné qu’il n’était pas
question pour les Flamands ne fussent que d’aborder l’élargissement de Bruxelles
autour de la table.
L’on ne pouvait que conclure à l’époque que Joëlle Milquet était prête à
abandonner cette idée d’élargissement que le « front francophone » avait
pourtant voulu mettre sur la table de négociations.
On y trouve notamment l’affirmation que « Madame non » affirme que
l’élargissement de Bruxelles est loin d’être l’apanage du FDF. Elle veut
«
réunifier enfin l'espace francophone, regrouper Wallons et Bruxellois au
sein d'un même territoire. »
Elle rappelle aussi que les francophones ne sont demandeurs de rien…
sauf «
d'un refinancement de Bruxelles », mais que l’élargissement
de Bruxelles «
reste une demande fondamentale »
Quand le CDH joue du violon électoral !
Bruxelles est enclavée en Flandre ? Elle affirme "l’erreur
majeure ».
Et d’ajouter « Moi, je défends totalement l'élargissement de Bruxelles. C'est
nécessaire. Pour une raison sociologique et pour une raison géopolitique. Il est
logique que la Région bruxelloise s'étende vers Kraainem ou Wezembeek-Oppem, à
85 % francophones. Ces communes-là font sociologiquement partie de Bruxelles.
Mais l'enjeu, c'est aussi que la Wallonie ait une frontière commune avec
Bruxelles. C'est stratégique, ça. L'espace francophone existe sur le plan
culturel et économique, mais il est malheureusement scindé sur le plan
territorial. C'est l'erreur majeure que les francophones ont commise en
1962-1963, lors de la fixation de la frontière linguistique. À cause de ça,
Bruxelles se retrouve aujourd'hui enclavée. Il faut réparer cette erreur et
joindre les territoires wallon et bruxellois. Il faut créer un espace
territorial francophone dans l'État belge, tout comme il existe déjà un espace
néerlandophone. Et puis, en termes d'équilibre, ce n'est pas normal que la
capitale de la Belgique possède une bordure avec une des deux grandes régions du
pays, mais pas avec l'autre. Naturellement, pour concrétiser ça, il faudra payer
un prix... »
Dans l’opéra Rigoletto de Verdi, le ténor chante
"Comme
la plume au vent,
Femme est volage
Et bien peu sage,
Qui s'y fie un instant.
Tout en elle est menteur,
Tout est frivole,
C'est chose folle
Que lui livrer son cœur."
À entendre la Joëlle d’avant les élections, celle des élections,
l’on peut se demander à quoi ressembleront ses déclarations post
électorales ?