Quand Sénilité et méchanceté se combinent
Sur son blogue Liège-France, André Schreurs atteint les
limites de l’acceptable !
Sous le titre évocateur de « MISCHAËL MODRIKAMEN
INCULPE ! », il dit « Nous
nous sommes toujours méfiés de cet individu, aussi
affairiste que belgicain, qui utilise tous les moyens
pour se faire connaître, fût-ce au détriment des petits
actionnaires de Fortis abusés par son éloquence. Par
certains côtés, il fait penser à l'ancien président du
FN belge, le fameux Dr Féret... »
S’il est à remarquer que la plupart des journalistes
usent du prénom de Michaël le président du PP, André
Schreurs lui insiste sur le Mischaël, témoin de la
judaïté dont il prétendait reconnaître l’intelligence
que l’on peut attribuer à ceux qui y appartiennent.
Antisémitisme ? Racisme ? Non, dit-il, mais c’est un
fait indéniable qu’ils ont des capacités. D’ailleurs,
ajoute-t-il,
toute ma famille au grand complet s’est dévouée au
sauvetage des juifs lors de la dernière guerre. Est-ce
vraiment un argument qui justifie ses propos "limite".?
Mais pour ce personnage péremptoire et égocentrique, la
présomption d’innocence n’existe pas. M Modrikamen « a
été inculpé hier pour blanchiment d'argent, faux et
usage de faux ». Remarquez la mise en valeur des
chefs d’inculpation en caractères gras.
Mais comme le forcené est lancé, il va continuer à
déverser un fiel en créant un amalgame qui va lui
permettre de cracher sur son ennemi favori, Paul-Henry
Gendebien. À l’en croire le président du RWF « a
vraiment été mal inspiré - une fois de plus - en lui (M.
Modrikamen – NDLR – M. Schreurs n’a pas accepté que le
RWF se désolidarise d’un attitude qu’il jugeait à la
limite de l’antisémitisme) témoignant une certaine
sympathie par ses attaques injustifiées et déplacées
envers Liège-France.
Pour le RWF, qui ne souffle toujours aucun mot de cette
affaire - pas plus que du débat sur l'avenir de la
monarchie belge - la grande nouvelle du jour est la
prochaine réunion de la "section de Liège" du parti qui
se réunira ce samedi, non pas à l'Orient-Express, mais -
ça ne s'invente pas - à la "Taverne royale"... »
Après le rejet de présomption d’innocence, l’attaque de
l’enseigne de la brasserie qui porte ce nom. Une
pratique courante chez les nationalistes flamands.
Va-t-il s’armer d’un pinceau et d’un pot de couleur pour
aller barbouiller le terme impie pour le remplacer par
« républicaine ». L’obsession poussée au délire pour cet
officier de la Couronne.
Enfin il ajoute méprisant « la "section", c'est sans
doute beaucoup dire pour qualifier les quelques membres
dont l'obéissance au Chef l'a emporté sur la réflexion
intelligente et lucide... Il va sans dire que le
baron-co-président sera présent. »
Et pour ne rater aucun de ceux qui ne s’agenouillent pas
devant son intelligence, il précise « Et qui convoque
cette grande assemblée ? La "vice-présidente" Liliane
Dehaybe, qui n'a été placée à ce poste que pour le nom
qu'elle porte et n'est jamais parvenue à se faire élire
par les militants liégeois, l'avocat René Swennen, un
homme intelligent et talentueux, mais très autoritaire,
qui aurait volontiers défendu ses idées à coups de poing
à l'époque du "RF", et ce cher Pierre-René Mélon,
écrivain talentueux lui aussi, mais aux convictions
successives et contradictoires, aussi passionnées les
unes que les autres, défendant ou pourfendant tour à
tour le "parti France", le RWF, les Bruxellois
francophones et la personnalité de M. Paul-Henry
Gendebien, bref, une sorte de brillante girouette
politico-littéraire. Ancien collaborateur de la revue
"Wallonie-France", il a quitté celle-ci, qu'il trouvait
sans doute trop pluraliste... »
Terminé, le vieux est parvenu à insulter Pierre-René
Mélon, René Swennen parce qu’ils seront présents pour
encourager la refondation d’une section RWF Liège, ce
qui devrait réjouir tout vrai rattachiste désireux de
voir le message de retour à la France. Car plus
nombreuses seront les expressions de la cause, plus le
message se répercutera parmi nos concitoyens.
Mais
la vieillesse est terrible, elle amplifie les rancunes.
Dommage, car le dénommé Schreurs aurait pu avoir un
certain panache à la fin de sa vie. Cela ne sera, hélas,
pas le cas.
René G. Thirion |