Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Allons enfants de Wallonie, le jour de gloire de Lenain est arrivé !

La diarrhée verbale de Jacques Lenain continue à se déverser sur le blogue de Jean-Sébastien Jamart

Jacques Lenain, vous savez, c’est le miracle du messie français qui a inondé de lumière les États généraux de Wallonie en mai dernier et qui est à la base de la création, du cercle de réflexion ( ???) du GEWIF, censé diriger le peuple wallon et même bruxellois, vers une miniBelgique où la France prendrait généreusement le relais de la Flandre en matière de financement des deux régions.

Mais qui est ce thuriféraire du maintien d’un régime politique francophone qui nous conduit à l’anéantissement économique et social (pas financier de notre Wallonie bruxelloise puisque la République, bonne fille, comblerait tous les déficits que les structures actuelles font semble-t-il nous dire  – NDLR).

Ne cherchez pas sur Google, qui vous trouvera simplement une mention sous ce nom concernant un directeur d’un Fonds de solidarité vieillesse sous tutelle de l'Etat, appartenant au Ministères des Sports de la République française. Est-ce lui et dans ce cas fait-il de l’ingérence dans la politique d’un pays ami comme l’a encore dit le président Sarkozy, il y a peu ?.

Personne ne sait exactement. C’est un Français, haut fonctionnaire de la République, ayant l’oreille de Matignon, sinon celle de Fillon, nous disent sous le manteau ses adorateurs rattacho-wallo-belges.

Mais pour quoi diable, un étranger vient-il à l’invitation de Jules Gheude s’insérer dans notre combat régional ? Le président Sarkozy prépare-t-il en catimini une révolution antiflamande ? Est-ce un illuminé brusquement fou d’une Belgique francophone à préserver ? Est-ce un agent de la sureté belge chargé de casser toute velléité de nous affranchir d’une monarchie parlementaire ?

Ce qui est troublant, c’est son militantisme acharné à détruire le RWF et à assassiner (verbalement au moins) son président.

Peut-être, se prend-il pour le Charles Maurice de Talleyrand du XXIe siècle et espére atteindre son envergure européenne par sa vision politique ?

Je vous donne par les quelques extraits qui suivent, le réquisitoire qu’il ose dresser, lui qui avouait avoir seulement connu le problème belge à la lecture d’un livre écrit par Paul-Henri Gendebien. Un lecteur ignorant qui comme le papillon sort de sa chrysalide devient un censeur de l’auteur ! La révélation, quoi !!!

(…)Le discours de PH G, entièrement dévoré par sa vindicte antibelge, est politiquement imbuvable pour l’immense majorité des Wallons et la quasi-totalité des Bruxellois, puisqu’il est fondé sur le mépris sans exclusive de la classe politique « francophone », sur la disqualification complète de trente ans d’évolutions institutionnelles vers un certain degré d’autonomie communautaire, wallonne et bruxelloise, et sur une absence entière de considération pour tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle de la Wallonie, nécessairement façonnés par deux cents ans de droit belge, et dont les élites constitutives, qui forment l’opinion des Wallons et des Bruxellois, tiennent évidemment à conserver les régimes propres dont ils sont les gestionnaires (ou au moins l’essentiel). (…)


Révolution belge - Gustave Wappers (1834),
musées royaux des Beaux-Arts de Belgique

(…)Pour le compte de l’ensemble de la mouvance rattachiste et pas seulement du RWF, PH G, par son discours sectaire, accrédite le propos belgicain anti-français traditionnel, celui dirigé par le Palais et les cercles dirigeants associés, qui est justement fondé sur une présentation grotesque du cadre politique, institutionnel et juridique français, centralisateur et autoritaire, l’affirmation constante d’une incompatibilité entre ce qui est « belge » et ce qui est « français », une déformation soigneusement entretenue, et que le discours ultrajacobin de PH G, tiré tout droit d’un passé révolu depuis trente ans, entérine, lui qui se fait le chantre d’un tel système comme nul ne le fait plus en France (voir sa tirade de campagne sur les Préfets envoyés de Paris qui viendront gouvernés la Wallonie…) ! (…)

(…)Au final, une triple caricature, celle de la Belgique « française », celle de la France, et celle de l’Union…Résultats d’une posture autiste, populiste et stérile, pire, nuisible à l’ensemble de la cause rattachiste, puisque la ridiculisant aux yeux de la très grande majorité des gens, et contribuant à renforcer soit le grand courant antirattachiste soit le petit courant indépendantiste. Fort heureusement, si la Flandre va au bout de sa route, PH G, désormais condamné à végéter, par sa seule faute, ne participera pas à la négociation, à Paris, si l’État français le veut bien, du cadre d’intégration de la Wallonie (et éventuellement de Bruxelles). Ce seront les seuls dirigeants des partis traditionnels, forts de leurs soutiens intacts (électoraux et autres), qui, eux, tardivement convertis au rattachement, faute de mieux (la voie indépendantiste étant sans avenir, comme ils le savent déjà), tiendront évidemment à préserver le maximum de leurs « acquis » (bons ou mauvais, peu importera alors), et qui obtiendront, pour l’essentiel, satisfaction. (…)

Allons, un bon mouvement de notre part. Nous avons enfin notre Jeanne d'Arc, notre pucelle d'Orléans qui vient aider notre bon peuple de Wallonie à bouter les Flamands hors de notre Belgique francophone !

René G. Thirion

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011