Un petit coup de gueule
Bernardino Fransousky
Un petit coup de gueule Bernardino
Fransousky, citoyen français pour terminer
sa matinée:
Quand on est désavoué par le poids des faits
et qu'on veut maintenir un ordre social qui
sert la clique au pouvoir, restent la peur
et le chantage.
Bientôt ...une nouvelle série de faits
divers du style "tueurs du Brabant ou Marc
Dutroux"? Histoire de bien montrer que sans
l’intimidation policière et le chantage à
l'emploi pistonné ce serait le chaos ?
A quand les sorties violentes du Voorpost en
Wallonie et à Bruxelles sous la haute
bienveillance de l'État belche avec pour
seuls commementeries sur la Une "cematin
tensions communautaires en Wallonie" ? A
quand les menaces de fermeture imminentes
d'entreprises Wallonnes sans l'arrivée de
miraculeux entrepreneurs venus du Nord etc.
?
Par respect pour les rares Belges sincères -
pas les belgicains et wallingants rabiques
qui n'ont comme cache sexe identitaire que
la haine du français - je ne dirai pas tout
haut ce que je pense de ce royaume
faussement débonnaire et de son cynisme ..
Je me contenterai de dire que sans ce régime
plus que contestable, les Flamands
n'auraient pas pu se servir sur le dos de la
mule Wallonne et maintenant Bruxelloise. Ils
auraient dû combattre et souffrir au lieu de
prendre et de jouir. |
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Parfois on a ce sentiment que les Wallons et Bruxellois
sont un Peuple abîmé, divisé, et surtout malade d’un
orgueil dressé sur sa pointe. On se dit que seul
l'anéantissement par la Flandre et le Palais pourraient
leur ouvrir enfin les yeux .
Comment leur venir en aide quand tout est inversé, quand
le simple fait de tendre la main et de dénoncer un
certain nombre de réalités est interprété aussitôt comme
une agression insolente, un appel à la reddition devant
le Français colonial et concupiscent (je n'ose pas dire
écrire autrement le mot concupiscent) ? Comment leur
faire comprendre que l'Etat Français n'a RIEN A FOUTRE
de la Belgique et qu'à force de le conspuer
politiquement et stratégiquement cet Etat Français, les
Francophones belges se tirent une balle dans le pied, et
vont se retrouver SEULS au moment ultime qui approche à
grande vitesse ?
Comment leur faire comprendre à ces poujado-Wallingants
nombrilistes que nous avons changé d'époque que l'on ne
combat pas un envahisseur majoritaire secondé par un
corpus réglementaire conçu pour lui être
systématiquement favorable, par des coups de gueule
stériles, de grandes grèves ou encore avec quelques
pétoires mais en s'appuyant d’abord sur Bruxelles, puis
sur un autre Peuple, plus proche et moins dissemblable
que celui qui vous veut du mal ?
Que le seul espoir d'inverser la vapeur c'est d'utiliser
les atouts géopolitiques et démographiques que
représentent ces 65 millions de personnes solidaires ?
QUE C'EST CELA LE GOEDENDAG DES WALLONS COMME DES
BRUXELLOIS: FAIRE SOCIÉTÉ avec les FRANÇAIS PAR TOUS LES
MOYENS POSSIBLE : partages coopérations économiques,
migratoires, culturelles, industrielles, éducatives,
militaires, etc.
Quel est le problème radical des francophones de
Belgique? Le déficit démographique face aux Lebensraum
Flamand et francophobe !
Quel a été le problème radical des francophones de
France ? Le déficit démographique face à l'Allemagne en
quête de son Lebensraum ethnique et judéophobe !
Et qu’on n’ose pas dire qu’en fédéralisant l’Etat Belge
avec des frontières linguistiques, on ne savait pas ce
qui allait se passer et qui allait payer la note. Dès
cette époque les jeux était faits, la Belgique devenait
un Etat sous tutelle nationaliste flamande et à son
service exclusif. Le jeu des mandataires francophones se
réduisait dès ors à réclamer quelques sous pour endormir
les gens. Et à attendre les extorsions suivantes contre
un peu de ce sale argent.
Comment faire comprendre à ces Belges autistes et
indolents qu'il ne suffit pas de dire « qu'on en a assez
des Flamands » tout en minorant systématiquement
l'ampleur de leur prédation et en ne proposant rien ou
presque ? Comment leur donner envie d'être proactifs,
d'anticiper, de devancer l'ennemi et l'attaquer, oui
l'attaquer là où il est encore faible?
Sans attendre les coups qui ne cesseront jamais de
pleuvoir ? Plutôt que de défiler comme des "biesses" à
Bruxelles plutôt qu’à Antwerpen derrière les fils des
Flamands ?
Comment faire comprendre à ces Belges francophones que
80 % de leurs représentants élus partagent en secret nos
analyses mais que certains ont renoncé et se sont
résignés à laisser faire l'Etat Belge dans son auto-
dépeçage devenu directoire de liquidation de la
francophonie belge ? Ont-ils seulement conscience de
toutes les conséquences géopolitiques et identitaires
que cela implique ?
Que sont les 150 000 francophones de Région Flandre
devenus aujourd'hui ? Des Rats !
Et on passe pour un "extrémiste" ?
Comment faut-il le dire alors? En vaticinant ? En
théorisant pour amortir l'effet de souffle des réalités
explosives ? Comme si la réalité était dans les mots
plutôt que dans les choses ! En tenant de lénifiants
propos du genre : "la cinématique de la prise de
conscience francophone est déphasée par rapport à celle
des extorsions flamandes ?"
Comprenez bien chers mandataires belges qu'il y a "comme
un léger problème", lorsqu'on fait le déplacement pour
vous rencontrer qu'on vous expose la situation analysée
par d'autres algorithmes et qu'au bout d'une heure
trente de cet exercice on voit votre regard détendu
moitié surpris, moitié admiratif, qu'on vous entend dire
"je suis tout à fait d'accord, vous avez une vision
européenne et très intéressante, qu'est-ce que je peux
faire pour vous ? " . Combien de fois ai-je entendu cela
depuis trois ans ?
Il me semble que si j'étais à votre place je saurais
vous dire ce que vous pourriez faire pour moi .
René G. Thirion |