J’ai été nommé commandant du 2ème Wing tactique à Florennes, le 11 septembre 2008, après un tour de trois ans, en Angleterre. A partir de fin décembre 2008, la base a fait l’objet de critiques soutenues, infondées, et parfois même injurieuses et xénophobes de la part de certaines personnes de l’état-major.
Fin janvier 2010, la semaine après que j’aie reçu le prix de manager namurois de l'année, le commandant de la Composante aérienne m'a annoncé qu’il avait reçu l’ordre de me muter rapidement vers une place, pas trop proche de Bruxelles et où je serais à l’écart de toute décision.
A partir de ce moment, j’ai demandé à de multiples occasions et à toutes les autorités possibles, les raisons de ma mise à l’écart. Je n’ai jamais obtenu de réponses. Le 1 octobre 2010, j’ai appris que les budgets d’investissements avaient été gelés pour Florennes. Le 12 octobre, j’ai donc demandé de pouvoir bénéficier des mesures de suspension volontaire de prestations (SVP) à la date du 1 septembre 2011. Comme les pilotes et médecins sont exclus de ces mesures, un avis administratif défavorable devait être émis.
C’est pourquoi j’ai motivé cette demande par le fait qu’il m’étais permis de penser que j’étais sanctionné et que la Défense et la Composante Air ne voyaient plus en moi un élément d’avenir sur lequel elles misaient. Le 13 octobre j’ai eu vent d’une fermeture prochaine et rapide de la base de Florennes.
Le 14 octobre, sans le moindre commentaire, ma demande de SVP a été transférée vers l’échelon supérieur avec un avis positif du commandant de la Composante air.
Je ne sais toujours pas si ma demande a été acceptée ou non.