Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Les petites réflexions au jour le jour
Le 8-12-2012
Rattachisme ou pas ?
La question qui se
pose en ces temps
difficiles est
peut-on encore
croire au
rattachisme. La
réponse est certes
oui, car il est
indéniable que la
Wallonie a un besoin
de briser les
chaînes belges qui
l'étouffent pour
pouvoir envisager un
avenir viable et ce
n'est pas le plan
2020 que le fade
socialiste Demotte
qui va le permettre.
Mais le temps du
doute existe
pourtant. La France,
cette puissance
mondiale qu'il
ferait bon de
rejoindre, est en
train de couler sous
les coups d'un
socialisme
européiste, immigrationniste et
islamiste. La
belgique aussi, me
direz-vous.
C'est donc bien le
moment de combattre
ce qui s'avère des
ennemis communs,
essentiellement le
socialisme à la
Hollandaise et la
progression de cet
islam exigeant qui
prend ses marques au
détriment de la
culture et de
l'identité
républicaine. La
politique actuelle
devient un véritable
génocide par un
remplacement des
peuples et de leurs
traditions par de
nouveaux arrivants,
devenus trop
nombreux.
Car l'islam cette
religion politique
de conquête sait à
juste titre que la
démocratie, par le
biais des nouveaux
électeurs toujours
plus nombreux
deviendra tôt ou
tard, leur
théocratie avec
toutes les règles
d'un état où les
lois de dieu, aussi
archaïques
soient-elles,
remplaceront les
valeurs des lois
républicaines. Par
conséquent, le
combat principal
devient la
résistance à cet
avenir de deuil qui
attend la
nation, même si l'on
reste totalement
acquis à l'idée de
rejoindre nos frères
français.
C'est maintenant
qu'il faut réagir
pour quitter cette
union européenne
liberticide et
remettre au pouvoir
de véritables
patriotes plutôt que
des collaborateurs à
la mort lente de la
France et de son
identité ! Charles
De Gaulle,
libérateur de la
France avait dit:
«
C’est très
bien qu’il y ait des
Français jaunes, des
Français noirs, des
Français bruns. Ils
montrent que la
France est ouverte à
toutes les races et
qu’elle a une
vocation
universelle. Mais à
condition qu’ils
restent une petite
minorité. Sinon, la
France ne serait
plus la France .
Nous sommes quand
même avant tout un
peuple européen de
race blanche, de
culture grecque et
latine et de
religion
chrétienne."
Le 11-11-2012
11 novembre - Un Souvenir ému
J'ai vu pendant trois ans tomber les
feuilles mortes
Sur la tombe entr'ouverte, ou dans le
trou béant
J'ai vu lutter la vie avec le noir néant
Et du Kaiser grouiller les immondes
cohortes...
Verdun ! Parmi tes forts dans la Woëvre
lointaine
Dans tes ravins maudits et sur tes verts
coteaux
Quand l'astre d'or coulait sur toi sa
chaude haleine
J'ai vu sur nos soldats planer les vils
corbeaux
J'ai vu les noirs obus foudroyer tes
domaines
J'ai vu, quand la nuit l'ombre couvrait
tes plaines
Nos soldats s'élancer à l'assaut en
chantant.
J'ai vu le feu léchant des ruines, des
poussières
J'ai vu la mort peupler de vastes
cimetières
Et bien des front rougir par son sceptre
sanglant.
J'ai vu tes arbres morts dressant au
ciel immense
Leurs moignons suppliants, leurs
tronçons mutilés.
Et quand le vent du nord, en ces lieux
désolés,
Complétait ses forfaits, brisant leur
résistance,
J'ai vu leurs troncs maudits secoués de
frissons
Et leurs bras calcinés, faits de
branches tremblantes
Tressaillir tristement, clamer leur
épouvante...
Et j'entendais souvent gémir les noirs
buissons !
Et puis parfois aussi, dans l'humide
tranchée
S'écroulant sous l'acier des engins
monstrueux
Quant au corps pantelant, l'âme semble
arrachée
J'ai vu des bras humains se dresser vers
les cieux !oi
A. GUIDUCCI
Ajaccio, septembre 1920
Le 18-10-2012
Le RWF marque un
recul aux élections
provinciales
Sous
la nouvelle
présidence, le RWF
recule dans les
scores électoraux
par rapport aux
élections fédérales
et régionales.
Manque de visibilité
de Paul-Henry
Gendebien ? Manque
de charisme de
Laurent Brogniet ?
Démotivation d'une
partie des militants
? Le fait d'une
France à la dérive
sous le gouvernement
Hollande ? Ou
simplement
renouvellement de la
confiance du Wallon
dans la belgique
immortelle puisque
les politicards
francophones hurlent
à l'apaisement des
conflits
communautaires ?
A mon
avis un peu de tout
cela a joué dans
cette régression des
scores. Pourtant le
vote de protestation
a existé mais s'est
reporté sur le PTB+
et un peu sur le FDF.
La direction du RWF
a beau affirmer
qu'il se maintient
par rapport aux
mêmes élections de
2006, le programme
principal du parti
est bien le retour à
la France et non
celui d'une gestion
provinciale,
régionale ou
fédérale. Les
électeurs conscients
qu'il est impossible
de voir un jour le
parti atteindre 51%,
votent donc pour le
rayonnement de
l'idée plutôt que
pour une influence
dans la gestion
politique. Il faut
donc bien comparer
les scores de 2012
avec ceux de 2010.
L'on
peut donc en
conclure que le RWF
va devoir
constamment, malgré
ses faibles moyens,
être sur une
attitude
d'opposition forte
et une présence
accrue dans toutes
les manifestations
qui ne manqueront
pas maintenant. Car
maintenant, les
élections passées,
les augmentations de
taxes et impôts
divers de même que
la diminution des
services de l'état
vont pleuvoir sur le
citoyen, surtout que
la partie flamande,
fort du succés
énorme de la NVA va
demander encore plus
de rigueur aux
partis francophones
qui sont au
gouvernement fédéral
! Il serait aussi
urgent que le parti
crée une école des
cadres et prépare
ainsi des futurs
candidats motivés et
ayant suffisamment
de connaissances
pour pouvoir
répondre
parfaitement aux
objections !
Sympathisants et
militants
rattachistes, il
faut, contre vents
et marées, vous
mobiliser pour faire
connaître la planche
de salut pour notre
région face à un
confédéralisme
destructeur, le
retour à la France.
Je sais qu'une
déception profonde
est là, mais elle
doit être
mobilisatrice au
lieu du renoncement
ou du découragement.
Soutenez de toute
votre âme, de toute
votre volonté, de
toutes vos forces le
RWF, malgré vos
divergences, vos
reproches justifiés
ou non. La traversée
du désert est
pénible mais elle
est indispensable
pour la réussite de
la seule cause
salvatrice que nos
concitoyens,
contraints et
forcés, devront un
jour rejoindre !
Morte en 1970,
la Belgique est
enterrée aujourd'hui
Geste symbolique,
mais également
historique, nous dit
la presse couchée de
belgïe. Le Roi
Albert II a signé ce
jeudi 19 juillet
2012 les 17 premiers
textes de la 6e
réforme de l'Etat,
adoptées la semaine
dernière au
Parlement.
La mine réjouie,
tous les chefs de
partis étaient
présents sauf le FDF
et la N-VA. Pour les
Flamands, cela se
comprend aisément,
les frontières de la
nation flamande sont
enfin définitivement
fixées, laissant une
région bruxellois
désormais séparée de
cette Wallonie que
Demotte qualifiait
de fédération
Wallonie-Bruxelles.
Une union factice de
culture contre une
unité territoriale.
L'histoire de
Dantzig qui se
répète au niveau de
la francophonie
belge.
L'enthousiasme des
francophones (aucun
ne mérite
l'appartenance
wallonne) est plutôt
mal venue. Eux qui
se disent pour
l'unité, en
acceptant la
scission de BHV, il
ont rompu le nœud
gordien qui unissait
encre les deux
peuples dans ce
royaume en
déliquescence.
Déjà le président du
parlement flamand
Kris Peeters a
annonce que la
nouvelle réforme de
l'état ne suffirait
pas. La volonté
d'aller vers un
confédéralisme qui
leur convient est
déjà dans leurs
cartons. Une belgïe
avec un gouvernement
confédéral,
véritable coquille
vide, laissant la
Flandre riche et
puissante dicter sa
loi à une Wallonie
en état de
paupérisation
complète. Un
territoire
d'expansion vers
l'est aurait dit
Von Bissing
qui les aimait et
les a inspirés
Que dire que si ce
jour "historique"
devrait être un jour
de deuil pour les
belgicains, il doit
être un jour de
liesse pour tous
ceux qui désirent le
retour de la
Wallonie à la
France. C'est
toujours au moment
ou le futur noyé
touche le fond qu'il
remonte à la surface
et peut être sauvé.
Ceux qui croient que
les Wallons sont
résignés se
trompent. Quand le
peuple wallon sera
affamé de pain, il
le sera également de
liberté. Et quand il
se fâche ....
Rappelez-vous 1950
et 1960. Mais cette
fois cela sera une
révolution contre
les riches nantis du
nord !
Le 12-06- 2012
Le silence de la presse
belge
Comme je le disais,
il est difficile de
rédiger ces éditos,
la presse couchée
devant SM Di Rupo
1er et ses maîtres
européens et
flamands ne se
manifestant pas par
des révélations sur
la politique
pratiquée par le
gouvernement en
place.
Le monde politique
belge montre
quelques petites
dissensions,
histoire d'amuser le
troupeau de moutons
qu'ils sont en train
de tondre en silence
quand il ne le
conduit pas
directement à
l'abattoir
(hallal?).
Il faut que ce soit
un journal français
qui alerte en des
termes très durs
l'un des exploits d'Onkelincx,
ministre socialiste
de la santé, en
matière d'économie.
Daniel Salvatore
Schiffer,
Philosophe,
porte-parole, pour
les pays
francophones, du
"Comité
International contre
la Peine de Mort, la
Lapidation et la
Pendaison" ("One Law
For All"), nous
décrit dans le
journal LePoint.fr,
sous le titre "Scandale
en Belgique : un
crime qui ne dit pas
son nom",
la mise en
vigueur, à travers
une circulaire émise
par l'Inami, "d'une
honteuse, dangereuse
et indigne loi : la
suppression du
remboursement du
coût de l'assistance
respiratoire,
c'est-à-dire des
bombonnes d'oxygène,
à tous ceux qui ne
pourront pas dûment
prouver, via une
batterie de tests
cliniques à faire
peur aux plus
valides d'entre
nous, l'état
particulièrement
délabré de leur
santé pulmonaire."
Cette loi, nous dit
l'auteur, concerne
pas moins de 20 000
personnes en
Belgique, dans
le but de faire des
"économies". Mais
pire : 8 000 d'entre
elles ne
rempliraient pas les
nouvelles conditions
requises pour ce
genre d'assistanat :
c'est dire si à
cette terrible
angoisse qui est
celle de mourir
étouffé - l'une des
pires fins de vie
qui soit - s'ajoute
à présent, surtout
pour les plus
démunis sur le plan
financier.
Mais je vous
conseille de lire
l'article au
complet, il est le
regard d'un étranger
au problème mais qui
s'indigne justement
de l'inhumanité de
ces politiciens qui
nous oppressent !
Lire l'article en
cliquant sur ce lien
Le 30-05- 2012
LE RWF, un parti
sectaire comme les autres ?
De nombreux
internautes,
visiteurs de ce
site, se sont
étonnés de le voir
figé depuis près de
deux mois et m'ont
envoyé de nombreux
courriels pour
s'inquiéter de ma
santé, ce dont je
les remercie.
Qu'ils se
rassurent, je suis
en bonne santé
physique, mais il
faut dire que le
moral est atteint.
Atteint par la
médiocrité du
nouveau gouvernement
qui, la presse étant
aux ordres,
communique très peu
sur toutes les
mesures qu'il prend
et qui vont porter
atteinte
insensiblement, mais
sûrement aux
citoyens de cet état
qui fut un pays de
Cocagne et qui est
devenu un radeau à
la dérive.
Mais aussi atteint
par l'attitude du
nouveau président du
RWF qui clame, même
sur les ondes de la
RTBF, que son parti
exclut l'extrême
droite comme le FN
en France.
D'abord qui peut
affirmer aujourd'hui
que le Rassemblement
Bleu Marine est
d'extrême droite,
alors que sous
l'impulsion de sa
présidente Marine Le
Pen, il est devenu
un parti populaire,
social et patriote ?
Alors qu'il totalise
près de 20 %
d'électeurs ?
Que le président du
RWF prenne une
position péremptoire
sur un parti auquel
il n'appartient pas
me trouble
énormément. Car la
solution proposée à
la Wallonie (à
laquelle j'adhère
complètement) de
quitter la belgique
pour rejoindre la
République française
n'est-elle pas
extrémiste?
Qu'en pense le
Wallon encore
attaché à la
souveraineté belge
(qui devient de plus
en plus flamande) ?
N'est-ce pas en soi
un extrémisme ?
Quand le Général De
Gaulle décida de ne
pas reconnaître la
capitulation de la
France en mai 1940
et désavoua le
gouvernement de
Pétain n'était-il
pas extrémiste ?
L'extrémisme est le
mot tarte à la crème
que les tenants du
système politique en
place utilisent pour
exclure les idées
gênantes pour eux.
En France, l'on
parle de faire
barrage au
Rassemblement Bleu
Marine pour sauver
la démocratie. En
quoi quelques
députés FN au
parlement sur les
près de 600 membres
qu'il compte
bouleverseraient-ils
l'équilibre de la
République ? Mais
est-ce démocratique
que de refuser le
résultat des
élections d'un parti
légal et républicain
?
A hurler avec les
loups, l'on en
devient un soi-même,
aussi bien que je
conserve mon soutien
externe au RWF, seul
parti qui prône le
rattachement, je
consacrerai ce site
à la lutte contre la
dictature
européenne. Car
franchement à quoi
servirait-il de se
retrouver en France
devenue une colonie
d'un parlement
européen, véritable
Tour de Babel, sans
plus aucune
souveraineté et
pouvoir d'agir sur
son avenir !
Le 14-05-2012
Le nouveau président
de la France
C’est fait, François Hollande vient
d’être élu à la magistrature suprême, il est le nouveau président de la
République. Nicolas Sarkozy a été battu d’une courte tête.
Le fait qu’il y a eu plus de 2
millions de votes blancs ou nuls et près de 20% d’électeurs qui ont préféré
aller à la pêche le 6 mai 2012 donne à penser que beaucoup de citoyens ne
croient plus dans les propositions et les déclarations des deux candidats qui
étaient opposés.
Pourquoi cela ? Probablement du dégoût pour des programmes pro-européens. En
effet, comment croire au pouvoir d’un président et du parlement dans une nation
dont quelque 80% des lois sont dictées et imposées par une Europe, dont 26 états
membres n’ont que faire des problèmes français.
La non-volonté de stopper une
immigration tellement importante qu’il n’est plus possible d’assimiler tous les
nouveaux arrivants et la sensation que l’identité française se dilue dans les
communautarismes religieux ou autres au point que les citoyens ne se sentent
plus dans cette douce France, si bien chantée par Charles Trenet.
Mais quelque soit la couleur
politique du président choisi démocratiquement, il est du devoir de tous les
rattachistes de continuer à se battre pour que l’idée du retour de la Wallonie à
la France continue à représenter une alternative crédible au délitement d’une
Belgique moribonde et dont la Flandre a déjà choisi l’éclatement à moyen terme
et la domination économique sur la Wallonie.
On ne choisit pas le rattachement à
la carte, on y adhère totalement, respectueusement.
Frères français, je respecte votre choix démocratique et vous demande de
retrouver le chemin de la souveraineté nationale, de vous battre pour l’exiger,
car si la France continue à être gouvernée par les représentants, de quelque
bord que ce soit, de la dictature européenne, elle ne sera plus la continuation
de cette France éternelle, celle de Jeanne d’Arc ,celle de Louis XIV, celle des
Droits de l’Homme et du Citoyen, celle de Napoléon, celle du Général De Gaulle.
Elle ne sera même plus la 5e puissance au monde, mais bien un morceau
d’une Tour de Babel moderne.
Vive la République. Vive la France.
Vive son indépendance !
Le 25-04-2012
Rappel à nos frères
français
Une fois n'est pas coutume, mais à l'aube de l'élection présidentielle,
l'occasion m'a semblé particulièrement choisie pour citer ce poème que j'ai
écris à l'intention de mes frères français. Noyé par une propagande européenne,
leurs politiques oublient que ce qui a fait la grandeur de cette France
éternelle, c'était sa souveraineté.
Par votre vote, choisissez la voie de l'indépendance nationale et donnez votre
voix pour les candidats qui veulent vous rendre puissance et fierté, orgueil
d'être de France . L'amour d'une Nation, de la République peut s'exprimer dans
l’expression d’un l'amour fou. Car j'aime Marianne aussi fortement que celle qui
occupe toutes ses pensées !
C’est bien de fêter le quatorze juillet,
Feu d’artifice et flonflons coutumiers.
Je me demande si les Français sont prêts
À renouer avec l’esprit premier
De cette merveilleuse révolution
Où tout un peuple a crié Liberté,
À bas les tyrans, vive la Nation,
L’Égalité et la Fraternité.
Bien que ces mots figurent sur les frontons,
Marianne a aujourd’hui triste figure.
Ses citoyens ressemblent à des moutons
Qui bêlent sous une cruelle censure.
Pourtant est toujours là l’esprit frondeur
Qui fait crier vengeance aux opprimés.
Des Sans-culotte retrouvons les valeurs
Qui offrent à tous une même dignité
Ce soir, mon amour va à Marianne,
hélas vendue aux financiers véreux.
La République n’est pas une courtisane
Mais une flamme dont je suis amoureux.
J’implore le ciel qu’elle gagne les moyens
de retrouver ce qui fit sa grandeur :
Et les Droits de l’Homme et du Citoyen,
Et le respect total de son honneur.
Que Je t’aime ma France. Comme un amant
Peut aimer à la folie sa maîtresse.
Je ne suis pas de toi légalement,
Mais j’espère et crois en tes promesses !
Et je souscris à ta déclaration,
Comme droits, Liberté, Propriété,
Sûreté, Résistance à l’oppression
Rendront à la Nation son unité !
Le 15-04-2012
De Lanotte, le clown
du gouvernement
Le ministre fédéral
de l'Économie Johan
Vande Lanotte (sp.a)
conseille aux
entreprises de
contester et de ne
pas payer leurs
factures de gaz plus
élevées depuis ce
1er avril chez
Electrabel et
Luminus, alors que
le gouvernement
avait décidé d'un
gel des prix à
compter de cette
date
Ces fournisseurs ont
malgré tout décidé
d'augmenter leur
prix pour le gaz,
arguant du manque de
clarté de la loi.
Notre Gouvernement
est donc incapable
de rédiger une loi
claire et précise.
"Il
est écrit,
déclare-t-il,
à partir du 1er
avril, même un
enfant peut
comprendre cela! ".
"Il est tout de même
étonnant que ces
fournisseurs aient
compris cela de
manière erronée,
alors que tout le
monde avait bien
compris du premier
coup.
Le
ministre a chargé
l'Inspection
économique de faire
annuler cette
augmentation
pratiquée par ces
fournisseurs
d'énergie. Le
ridicule ne tue
heureusement pas.
Car, menace-t-il,
s'ils devaient
refuser
d'obtempérer, le
gouvernement saisira
alors le tribunal de
commerce en référé
comme n'importe quel
citoyen lambda.
Et mieux, le
ministre est
prêt à retourner
devant le parlement,
car "la Constitution
autorise le vote de
loi interprétative,
avec un effet
rétroactif au 1er
avril. Nous avons
promis que les prix
seraient bloqués."
Si tous les
ministres de Di Rupo
travaillent ainsi
dans l'élaboration
des lois et décrets,
attendons-nous à de
beaux jours avec
toutes les mesures
qu'ils doivent
mettre en œuvre pour
réaliser les 25
milliards de déficit
à compenser et les
changements de la
constitution.
De beaux jours
s'annoncent devant
nous, mais ils vont
nous faire pleurer,
plutôt que rire
devant ce cirque !
Le 03-04-2012
La fin
d’une histoire
d’amour ?
Les Consuls de
France en poste à
Liège
de 1874 jusqu'à 2011
1874 Monsieur
CHAPEY
1875 Monsieur le
Comte de DREE
(décédé à Liège le
26 mai 1879)
1879 Monsieur RADERE-NIQUET
(attaché à la Chancellerie Légation de France à Bruxelles remplit les fonctions
de Consul du 19 mai
1887 Monsieur de COURTOIS
1891 Monsieur G. PASCAL, d'AIX,
Vice-Consul
1899 Monsieur F. CROZIER, Consul (
nommé consul de 1ère classe et Chevalier de la Légion d'Honneur)
1903 Monsieur de la VAYSSIERE,
Vice Consul, Chancelier du Consulat
1906 Monsieur F. CROZIER, nommé
Consul Général à Liège en février
1907 Monsieur PALLU de la
BARRIERE nommé Consul Général à Liège (en octobre 1991 est nommé dans l'Ordre de
la Légion d'Honneur)
1913 Monsieur AVONDE-FROMENT Vice
Consul
1919 Monsieur LABBE Consul (Consul
Général à partir de 1925)
1930 Monsieur de ALBYTRE Consul
1931 Monsieur SARRIEN Consul
jusqu'en 1940 où il rejoint le Quai d'Orsay
1945 Monsieur DANIEL-LAMAZIERE
Consul Général (en décembre 1955 est nommé Ministre Plénipotenciaire en charge
du Consulat de France)
1957 Monsieur Robert LATTAQUE Vice
Consul
(en décembre 1957 est nommé gérant du Consulat)
1958 Monsieur GRAPINET Consul
Général (juillet 1958)
1962 Monsieur THIOLLIER Consul
Général
1966 Monsieur LAMBOTTE Consul
Général
1971 Monsieur le Vicomte Louis de
LAIGUE, Consul Général
1974 Monsieur Hubert CORNET Consul
Général
1978 Monsieur Robert HOURCAILLOU
Consul Général
1981 Monsieur Michel REUILLARD
Consul Général
1985 Monsieur Marcel MARTIN Consul
Général
1988 Monsieur AlainCHAMBON Consul
Général
1992 Monsieur Gérard CANN Consul
Général
1995 Monsieur Dominique PIN Consul
Général
1998 Monsieur Jean-Paul DUMONT
Consul Général
2001 Madame Edith RAVAUX Consule
Générale
2005 Monsieur Patrick Fers Consul
Général
2009 Monsieur Zaïr Kadadouche Consul Général
2011 Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la
République française supprime le Consulat Général de Liège, ville pourtant
détentrice de la Légion d’honneur.
Qu'est devenu l'attachement de la France à l'ancien Département de l'Ourte, qui avait
demandé, par élection au suffrage universel,
le rattachement de la principauté de Liège à la République, le
7 décembre 1792?
Sur 9700
électeurs qui participèrent à ce suffrage, 9660 le firent en sa faveur.
Le 25-03-2012
Le calme tragique
des cimetières
Certains m’ont interrogé sur la rareté
de mes éditoriaux depuis quelques semaines.
Je suis, hélas, comme la plupart de mes citoyens sans voix devant le manque de
communication et de transparence dans ce gouvernement où socialisme, libéralisme
et humanisme sont étroitement liés dans une coalition dont le seul but est de
conserver les avantages acquis par ces fous de pouvoir, amateurs de mandats
juteux et d'avantages divers.
Il est sûr et même certain qu’ils ont
d’âpres discussions avant de tomber d’accord sur des décisions qui vont plonger
le pays dans un marasme de plus en plus grave, où les citoyens les plus faibles
sont et seront encore plus écrasés par le rouleau des restrictions de services
rendus à la population et celui des taxations diverses.
Il faut avouer que l’actualité récente
leur a permis de faire oublier tout ce qu’ils trament dans notre dos. La presse s’est
engouffrée dans les accidents, les attentats pour mieux se taire sur l’avenir
que les politichiens nous préparent. Même les syndicats semblent avoir perdu la
voix.
Compte tenu de tout cela, que puis-je
encore dire puisqu’une omerta concertée plane sur le pays ?
Et ce n’est pas l’apparition d’un Wathelet junior, pauvre coquelet wallon, qui
annonce que les travaux sur les réformes ont bien avancés, qui va nous
distraire.
Comment ? Vers quelles décisions ? Avec quels renoncements ? Nous n'avons
pas à le savoir. Nous ne sommes que des électeurs. Nous avons élus sur base de
promesses qu'ils ne tiennent aucun, tout occupés à leurs petites affaires.
Nous ne saurons à quelle sauce ils
nous accommoderont le moment venu, quand nous ne pourrons même plus protester,
même devant le zinc du Café du Commerce le plus proche.
Dormez tranquilles, citoyens wallons,
si cela doit souvent hurler dans les allées sombres du pouvoir, le calme règne
sur la région. Le calme tragique des cimetières !
Le 19-03-2012
Une page se tourne
au RWF !
Le RWF nous a
transmis le
communiqué suivant
ce dimanche 18 mars
2012
"Lors du Congrès
statutaire du R.W.F.
(Rassemblement
Wallonie-France) qui
s’est tenu ce
samedi 17 mars à
Perwez, Laurent
Brogniet a été élu à
une très large
majorité à la
présidence du parti.
En tant que
Président fondateur,
Paul-Henry Gendebien
soutient la
nouvelle présidence
et son équipe. Il
reste actif au sein
du parti. Pour le
R.W.F. aujourd’hui,
et plus que jamais,
son action repose
sur trois
conclusions :
- la Flandre
continue sa marche
vers l’indépendance
sur le dos de la
Wallonie et de
Bruxelles avec la
bénédiction de M. Di
Rupo
- la Wallonie, mal
gérée par un parti
socialiste obsolète
qui contrôle tout,
n’est pas viable sur
le plan économique
- une association
avec la France, sous
une forme à
négocier, représente
le seul contrat
d’avenir pour nos
enfants."
Que dire sinon que
Wallonie 2010 espère
la réussite du RWF
dans son combat
salvateur et
félicite son nouveau
président pour son
élection.
Il faut dire que
j'appelle de tous
mes vœux le maintien
de la ligne
politique que
Paul-Henry Gendebien
a toujours suivie
sans compromission
électoraliste,
déclarant avec
raison que le RWF
devait être un parti
de devoir et non de
pouvoir.
Il n'y a aucune
illusion à se faire,
le RWF n'obtiendra
jamais comme parti
politique une nombre
d'élus suffisant
pour voter le retour
à la France. Il lui
faut donc convaincre
de plus en plus de
politiciens sincères
de tous les partis
et une majorité de
citoyens pour
réussir sa mission.
Une tribune ouverte
au parlement, ce que
je lui souhaite
sincèrement,
sera certes un
ouverture à une
parole plus audible
et aux médias, mais
ne sera en rien une
victoire
significative.
Ce sera juste un
petit pas en avant
pour la progression
des idées. Mais cela
ne justifierait en
rien un abandon des
principes édictés
par le
président-fondateur
!
Le 5-03-2012
Le RWF va-t-il
changer de stratégie
politique ?
Samedi prochain 17
mars, les élections
statutaires du parti
consacreront une
nouvelle équipe de
direction où
Paul-Henry Gendebien
cédera sa
co-présidence à la
présidence unique de
Laurent Brogniet,
lui-même
ex-coprésident.
Compte tenu que
c'est la section de
Namur qui semble
désormais vouloir
diriger la stratégie
du part, l'on peut
raisonnablement se
poser la question .
Rappelons-nous le
tract très
controversé
distribué en
prologue aux fêtes
de Wallonie 2011 à
Namur et peu dans la
philosophie de PHG
qui, malgré ses
analyses toujours
très combatives, n'a
jamais utilisé ce
genre d'arme qui
ressemble plus à un
"coup" médiatique"
sans portée qu'à une
argumentation
élaborée.
Depuis la nouvelle
mouture du site du
parti, un lien
conduit au blogue de
Jean-Sébastien
Jamart, qui fut
pourtant un des
contestataires
principaux à la
présidence de PHG
lors de l'assemblée
statutaire
précédente. Je sais
que la rancune n'est pas une qualité
et que ce monsieur
participe à des
mouvements
rattachistes dont on
ne peut nier
l'action positive,
mais il faut avouer
que c'est
troublant.
Déjà à l'époque, les
partisans du rejet
de PHG aux
oubliettes du parti
dénonçaient la
mollesse de la
direction, comme de
vrais petits
politiciens attachés
à obtenir un mandat,
quitte à modifier la
ligne tracée par son
idéologue.
La section de Liège
dont je faisais
partie à l'époque,
forte du nombre de
ses membres, a
témoigné d'une
indépendance qui l'a
conduit à contester
la présidence et a
semer une
perturbation dans
toutes les
sections..
La section de Namur
étant devenue
aujourd'hui la plus
active,
pourrait-elle avoir
la même tentation ?
Le RWF est un parti
de devoir et non de
pouvoir, aime à dire
PHG. Il ne faudrait
pas que dans
l'illusion d'une
progression possible
des résultats
électoraux, le RWF
en vienne à perdre
son âme ! C'est par
la germination de
ses idées que le RWF
gagnera son combat
et non en obtenant
même deux ou trois
élus !
Le 2-03-2012
Paul-Henry Gendebien
ne sera plus
président
En consultant l’agenda du site officiel du RWF, j’apprends
que le prochain Congrès administratif se déroulera le samedi 17 mars 2012 à
partir de 14h. Apparemment, un renouvellement de l’équipe dirigeante du parti
est prévu à l’ordre du jour et une seule équipe a fait acte de candidature avec
Laurent Brogniet à la présidence et Bernard Claes, Annick Henrotte, Jeannine
Holsbecks, Pierre-René Mélon et Nathalie Tramasure à la vice-présidence.
A lire
cela, l’on se rend compte que Paul-Henry Gendebien ne dirigera plus son
mouvement et cela m’attriste car cet homme a porté sur ses épaules avec courage,
obstination et honneur la pensée de retour à la France.
Bien
sûr, l’homme a mon âge et mérite de pouvoir faire un pas de côté, mais qu’en
sera-t-il du futur ? Bien que Laurent Brogniet sera certainement un bon
président, mais il manquera toujours l’aura d’un Gendebien à la tête du parti,
même si l’on le charge des relations avec la France ou les médias, ou encore que
l’on le nomme président honoraire.
Dans mon éditorial du 20 novembre 2011
«
Aimer Paul-Henry Gendebien oui, le
RWF cela dépend ! »,
je constatais le changement qui semblait s’opérer au sein du parti. Aujourd’hui,
sans préjuger de l’avenir, il me semble que j’avais raison de m’inquiéter.
Le RWF, c’était Gendebien. Sera-t-il Brogniet ? L’avenir nous le dira. Mais
comment ne pas être inquiet lorsque l’on sait combien les trahisons et les
abandons ont marqué les 13 ans de vie du RWF, maintenu contre vents et marées,
grâce à la volonté inébranlable de Paul-Henry Gendebien ?
Le 8-02-2012
Le putsch contre la
constitution belge
Le site du
RWF signale que "
le quotidien bruxellois Le Soir lui-même le dit : « En fin de législature,
gouvernement et parlement déclarent ouverts à révision les articles utiles »
susceptibles de modification.
Or, nous dit le RWF, il se fait que la scission de BHV, qui amorce la future
frontière d’État de la République de Flandre (avec Bruxelles comme capitale)
associée aux Pays-Bas, ne fait aucunement partie de ces articles soumis à
révision ! Cette scission implique d’ailleurs l’inscription dans la Constitution
du régime électoral des six communes à facilités.
Pour certains élus, la Constitution, notre Loi fondamentale, semble se réduire à
un vulgaire chiffon de papier adaptable à la météo du jour…
C’est ainsi que le gouvernement Di Rupo s’apprête à introduire un article 195 «
transitoire » sur mesure qui déclarerait possible de modifier des articles de la
Constitution qui ne figurent pas au « menu ». En toute logique et dans le
respect de la Loi fondamentale, la scission de BHV (et d’autres réformes) est
donc contraire à la Constitution."
Di Rupo 1er et
son gouvernement, complices des Flamands pressés de se constituer une unicité
territoriale, est train d’établir un véritable putsch contre la constitution.
Je me rappelle, qu'étant gamin à l'école communale,
lors de la distribution des prix, l'on nous faisait chanter: "Je suis votre mère
chérie, votre bien-aimée patrie. Voici la constitution, sûr garant de la
nation".
Tout évolue, la belgïe
n'est plus ma mère chérie et la constitution n'est plus garante de la nation.
Dont acte !
Le 3-02-2012
Une nouvelle camisole de force
pour les peuples européens
25 des 27 pays de
l'Union européenne ont accepté cette nuit de signer le « pacte budgétaire »
voulu par l'Allemagne. C'est une nouvelle camisole de force pour le continent
européen qui l'enfermera un peu plus dans la voie d'un fédéralisme budgétaire
aussi autoritaire qu'inefficace.
Car les
dirigeants européens, en décidant de sanctionner financièrement et
automatiquement tout Etat ne présentant pas de budget à l'équilibre durcissent
encore un peu plus une politique qui échoue depuis le traité de Maastricht en
1992.
Ce pacte
budgétaire, n'est en effet rien d'autre qu'une règle d'airain imposant aux pays
européens une politique de récession cumulative engendrant toujours plus de
délocalisations, de chômage et donc de dettes.
Mais à
l'inefficacité économique, l'UE impose un déni de démocratie en privant les
peuples de leur souveraineté, et donc de leur pouvoir de décision, sur les
grandes orientations économiques qui les concernent au premier chef.
Ce n'est pas par
la contrainte et la soumission des peuples que l'Europe se relèvera, mais bien
au contraire par la restauration des libertés. Sortir du carcan de l'euro fort
pour instaurer une monnaie commune adaptée à nos économies, permettre le
financement de l’État auprès de la banque de France à un taux de 0%, instaurer
un protectionnisme si possible européen, et favoriser le soutien aux PME sont
des mesures vitales au redressement de notre pays.
Nicolas
Dupont-Aignan Député
de l'Essonne
candidat à la présidence de la République
Le 31-01-2012
Bientôt la tempête
sur l'institutionnel
?
Ce mardi, suite à l’accord conclu au sommet européen sur la règle d’or imposée
aux États membres, Didier Reynders, ministre fédéral des Affaires étrangères
déclarait à Bel-RTL : « On
est peut-être parmi les premiers à être sermonné ou être suivi de près par
l’Europe. Mais à nous de respecter des engagements que nous avons pris
nous-mêmes. C’est-à-dire être en dessous de 3% de déficit cette année. Être à
l’équilibre en 2015. La grande difficulté en Belgique ce sera de traduire cela
dans notre système fédéral. C’est très difficile en Espagne ou en Allemagne.
C’est difficile aussi en Belgique. Pourquoi? Il y a un objectif de tout le pays,
le fédéral doit faire son travail, les régions et communautés aussi, les
pouvoirs locaux également. Une des difficultés chez nous, cela va être de
traduire cet engagement dans la constitution ou dans des lois spéciales avec un
engagement de tous d’aller dans cette direction »
Indépendamment
que la dictature oligarchique de l’Europe prive désormais une stratégie
financière libre pour les États et par conséquent empêche leurs gouvernants de
développer leur avenir d’une manière adaptée aux circonstances locales, le
« p’tit » Didier reconnaît implicitement que les prochains débats politiques en
Belgique vont être très chaud et très mauvais pour les citoyens.
Chaud, car les querelles sur les montants dus par les régions, les communautés,
les provinces (qui n’existent déjà plus dans son esprit) et les pouvoirs locaux
pour atteindre le budget à l’équilibre remettra souvent en question les accords
pris sur le constitutionnel. Une querelle de chiffonniers défendant leur
cassette personnelle !
Mauvais, car quelles que soient les décisions prises, une pluie de restrictions,
de taxes et d’impôts va s’abattre sur les citoyens à chaque niveau de pouvoir
qui tentera par ces moyens de surnager à un pays en plein naufrage. Le spectre
de la Grèce nous guette de plus en plus !
Le 26-01-2012
Combien de temps
encore ???
« Nous n’avons pas dix ans pour
redresser l’économie wallonne », voilà ce que déclare Thierry Bodson,
secrétaire général de l’inter-régionale wallonne de la FGTB dans une interview
accordée au journal Le Soir
Selon l’analyse de son bureau sur
l'accord de la révision de la loi de financement des entités du
pays, la Région wallonne disposera de 300 à 400 millions d'euros en moins
qu'escompté à l'horizon 2022. La FGTB évoque même un trou de 2 milliards d'euros
en 2032.
D’autre part, André Antoine, ministre wallon du budget, annonce que si la
croissance restait en berne en 2012 et était à zéro, il faudrait que la Wallonie
et la Fédération Wallonie-Bruxelles trouvent 211 millions d'euros pour limiter
le trou dans les budgets.
Il faut avouer que la nouvelle législature part déjà en vrille, ce qui était
prévisible compte tenu que, malgré les fanfaronnades des huit partis qui ont
signés l’accord, tout a été bâclé pour enfin former le gouvernement fédéral dans
une hâte servile afin de satisfaire les demandes du Roi, de l’europe et des
marchés financiers.
Mais toutes les difficultés qui vont surgir dans les mois qui suivent ne vont
que confirmer ce que je clame avec les régionalistes et les rattachistes depuis
des années , le pays est à l’agonie et va finir par sombrer.
Le fédéralisme a transformé ce petit
pays naguère prospère en une arène où les combattants sont de force inégale et
où, par conséquent, les plus faibles en nombre subiront toujours le sort réservé
aux vaincus.
Il serait peut-être temps d’envisager sérieusement le retour à la France pour la
Wallonie avant se sombrer dans une anarchie sociale et politique où notre région
sera définitivement morte sur l’autel d’un arriviste socialiste qui rêvait d’une
reconnaissance nationale !
Le 20-01-2012
Bruxelles
- un boulet pour la
Wallonie
Interrogé par Fabrice Grofilley de RTL info sur la
déclaration de Jean-Claude Marcourt, "La fédération Bruxelles-Wallonie ne
correspond plus à rien" , Olivier Maingain répond : «
Il croit qu'il
faut larguer Bruxelles, ça c'est évidemment du côté d'un certain nombre de
régionalistes wallons, la vieille obsession. Et il faut affaiblir dès lors la
fédération Wallonie-Bruxelles. Mais quand donc comprendra-t-on, et c'est pour
cela que nous sommes aussi présents en Wallonie, que c'est seul, l'unité de la
Wallonie et de Bruxelles qui va permettre de faire le contrepoids au
nationalisme flamand et tenir en échec la montée du nationalisme flamand ? ».
Olivier
Maingain n’a donc pas compris que la région bruxelloise est gouvernée par une
parité franco/flamande et que de ce fait, la fédération Wallonie-Bruxelles
représente un nœud gordien qu’il faudra trancher définitivement. Mais Maingain
se fout de l’avenir de la Wallonie, il veut, il défend la belgïe où cette pauvre
fédération est pour lui la certitude d’un contrepoids aux volontés flamandes.
« Faut-il mourir pour Dantzig ? » écrivait Marcel Déat député socialiste
français en 1939. Pastichant cette interrogation, aujourd’hui j’ai bien envie de
demander « La Wallonie doit-elle rester soumise à la Flandre pour sauver
Bruxelles ? »
Le 15-01-2012
Melchior Wathelet
pourfendeur de la
France
«
Le temps ne fait rien à l’affaire, quand
on est con on est con » chantait avec conviction Georges Brassens et il
avait bien raison.
Le petit par l’intelligence, mais grand
par sa masse corporelle de paysan jovial, j’ai nommé, Melchior Wathelet en est
la preuve évidente.
«
La
France a largement dépassé les 80 % de dette et en termes de croissance, a pris
des chiffres encore plus optimistes que la Belgique»
a déclaré l’ex-secrétaire d’État adjoint à Guy Vanhengel, ministre flamand du
Budget dans le gouvernement Van Rompuy .Melchior voit la paille dans l’œil du
voisin français sans voir la poutre qui est dans le sien. Car en belgïe,
ledéficit atteint pratiquement les 100% de dette.
Dans le classement mondial des nations les
plus endettées en 2010, la belgïe se classe 10e avec97,0% du PIB alors que la
France se trouve à la 17e place avec 77,00% du PIB. Je sais la situation s’en
encore aggravée en 2011 mais il serait étonnant que la France ait rattrapé et
dépassé la belgië durant cette année.
Classée 5e ou 6e économie mondiale selon
les analyses ,la République avec une population de 66 millions contre 10,5
millions en belgïe, avec 35 ministres contre 60 en belgïe et avec un système
social plus redistributif, cette nation à laquelle la principauté de Liège
s’était ralliée par un plébiscite lors d’un lors d’une consultation au suffrage
universel en 1792 est une toujours une grande puissance sans aucune comparaison
avec la petite belgïe.
En 2012, ce Melchior n’est pas un roi mage
capable de parler «galette». Rien dans la tête, rien dans le portefeuille du
ministère du budget qu’il ne détient plus et auquel il a contribué , et de moins
en moins, hélas, dans la poche du citoyen wallon !
Pauvre belgïe Pauvre Wallonie, quand l’on
pense que ce godelureau, plus prétentieux qu’élégant, provient de Verviers,
cette glorieuse ville dont le bourgmestre, général des volontaires
franchimontois, Jean-Joseph de Fyon fut nommé colonel du 2ème
régiment d’infanterie le 26 avril 1790, suite à l’ultimatum adressé par l’empire
autrichien. !
Le 13-01-2012
Tout va
bien… la Belgique n’a pas encore coulé
La
presse nous apprend qu’à l'issue du conseil des ministres Olivier Chastel,
ministre du Budget a déclaré que le solde de financement 2011 pour la Belgique
est estimé à 4 % du PIB. Le programme de stabilité prévoyait -3,6 %, mais
c'était sans compter sur la liquidation du Holding communal, les 250 millions
que le secteur de l'énergie refuse de payer et les transferts de budgets aux
Régions et Communautés.
Mais
quoi d’étonnant avec le gouvernement qui était en affaires courantes. Leterme
nous rassurait pendant que Reynders, le génie de la finance nationale, assurait
les suivis des recettes et des dépenses ?
Il y a
longtemps que j’affirme que toutes les déclarations de ces messieurs étaient du
vent à destination des citoyens.
Comment
peut-on croire plus dans la prévision du budget élaboré pour 2012.
Les 11,3
milliards proviennent de réductions de dépenses publiques à raison de 42 %,
d'impôts nouveaux et de hausses de fiscalité à raison de 34 %, le solde étant
constitué d'autres mesures (28 %). Mais déjà, l’on sait qu’il y a un bon
milliard de plus à engranger et que la commission européenne à trouver les
mesures prises insuffisantes pour atteindre les 2,8 % de déficit prévus.
Il faut dire qu’il y a de quoi avoir des doutes concernant des
rentrées sur base de récupération de la fraude fiscale. Elles relèvent du
fantasme. Comment peut évaluer une fraude que, par définition, l’on ne connaît
pas ? Nos politiques jouent à Madame Soleil en tablant sur ces rentrées
incertaines qu’ils chiffrent généreusement.
Mais l’Europe est, nous dit-on satisfaite du gel de dépenses
publiques à concurrence d’un milliard trois, et nous disent ces messieurs qui se
foutent royalement de nous, cela n’entraînera en rien la situation des citoyens.
Mort de rire, comme disent les internautes ! Le dégel devrait
déjà s’annoncer pour la révision en février et le milliard trois manquant est
têtu, il faudra bien le trouver quelques part ! Saluons au passage le pauvre
ministre Magnette qui a déclaré que
la
politique économique et budgétaire imposée aux États membres prépare »"une
récession de 15 ans » . Mais pour une
fois qu’il fait preuve de lucidité il se fait taper sur les doigts par son maître
Di Rupo !
Il y en a marre de ces baratineurs qui mentiront comme des enfants jusqu’au
bout, jusqu’à la catastrophe finale, une histoire belge à la grecque en quelque
sorte !
Le 11-01-2012
Politique belge ou l’art de la congélation
Dès que la demande de scission de BHV
a été exigée par les partis flamands, les politiciens pour éviter la chute du
gouvernement suite à ce problème communautaire et peut-être perdre leurs mandats
lors des élections qui en découleraient avaient trouvé la solution magique,
mettre ce dossier brûlant au frigo. Mais comme tout produit congelé a une date
de péremption, les flamands exigèrent la sortie du dossier du frigo, entraînant
ainsi la plus longue crise gouvernementale connue dans le monde, soit 541 jours.
Ce qui fut fait lorsque les politiciens francophones abandonnèrent toute
résistance, abandonnant ainsi par mal de leurs électeurs dans ces territoires
repris par la Flandre !
La dictature européenne exigeant
maintenant que le déficit de l’état soit inférieur à 3% et que le budget prévu
pour atteindre ce résultat lui soit soumis, les nouveaux ministres, pris par
l’urgence et la diversité des options des six partis au pouvoir mirent au point
un budget de « bric et de broc » et fièrement annoncèrent le résultat de leur
compromis (sion), des économies et des prélèvements fiscaux nouveaux de plus de
11 milliards d’euros. Travail d’apprentis comptables puisqu’ils se basaient sur
0,8% de croissance en 2012 alors que l’Allemagne prévoyait 0,6% et que certains
économistes prévoient 0,1% . Moralité, budget rejeté et à corriger dans un délai
très court.
Gros embarras de Di Rupo 1er
et de ses ministres. Olivier Chastel, ministre du budget et de la
simplification a donc communiqué la stratégie pour répondre au problème, l’on va
geler des dépenses jusqu’au moment du prochain contrôle budgétaire . Et après
on verra mais cela n’entraînera aucun sacrifice supplémentaire pour les
citoyens. Cet individu fait preuve d’une duplicité mensongère. Il sait très bien
comme tous ses collègues qu’il faudra aller chercher l’argent, les quelque un
milliards et demi supplémentaire dans la poche des belges.
Mais cette fois, la technique de
congélation fera long feu si j’ose m’exprimer ainsi et le dégel des exigences
européennes viendra très vite.
Décidément les bonnes vieilles recettes belges sont dépassées comme sa classe
politique. Il serait temps de les changer les unes et les autres !
Le 7-01-2012
Les deux premières gifles
Avec sa suffisance onctueuse de prélat
italien, j’ai toujours estimé que ce socialiste wallon avait une tête à claques.
Mais tant qu’il était président de
cette nouvelle église devant apporter le bonheur éternel et égalitaire au petit
peuple, ses discours enflammés contre les parvenus de son parti, pour
l’augmentation des petits salaires, des petites pensions de survie, de
l’amélioration des conditions de vie et des soins de santé enchantaient le
badaud, toujours prêt à écouter le premier bateleur venu.
Mais il y a loin de la parole aux
actes. Son envie irrépressible de devenir le premier ministre à n’importe quel
prix l’a mis face à la dure réalité dont la cour servile qu’il s’était
soigneusement constituée au sein d’une gauche béate allant des humanistes aux
écolos l’avait soigneusement préservé. Il était le président d’un parti
socialiste oublieux de l’héritage du Parti Ouvrier Belge et le gourou d’une
Wallonie admiratrice de l’éclat de sa verve consolatrice.
Arrivé à son ambition suprême, grâce
aux contorsions morales dont il a le secret, voilà qu’après quelques jours de
gouvernement au programme aléatoire, il a déjà reçu deux gifles magistrales.
La première, c’est d’être avoir été
rejeté par ce qui constituait son fonds de commerce, par le biais d’une
manifestation très réussie à Bruxelles des trois syndicats nationaux contre la
politique d’austérité qu’il veut mener et touchant ce petit peuple qu’il
prétendait vouloir protéger.
Le seconde vient d’arriver sous forme
d’un ultimatum de la très dictatoriale europe lui déclarant que son plan
d’austérité n’était pas assez important et lui lançant un ultimatum pour trouver
près de 2 milliards supplémentaires aux plus de 11 milliards prévus dans le
budget belge d’ici à
lundi prochain.
Quelle désillusion ! Ses promesses qui
marchaient si bien lorsqu’il était à la tête de son parti ne fonctionnent pas à
la tête du pays. Ses électeurs se révoltent et voilà que l’europe ne croit pas
au spectacle donné par les six partis du gouvernement et à leurs chiffres
tronqués (0,8% de croissance alors qu’elle sera probablement proche de zéro
cette année, notamment !) et exige une révision du budget proposé.
Et voilà que Di Rupo s’éveillant au
milieu des ses rêves brisés découvre les terrifiants pépins de la
réalité !
Le 3-01-2012
La foi ne suffit
pas pour opprimer
les nations
Non, nous ne
perdons pas la
guerre" se disait
encore Von Rundstedt
en décembre 1944, ou
alors il aurait
rendu les armes
Aujourd'hui, Guy verhofstad, le petit
flamand enivré par
la gloire (toute
relative, car qui se
soucie de ses
déclarations à part
les médias?), dans
une interview
accordée à la RTBF,
dit
"Non,
je ne doute pas de
l'avenir de l'euro"
et que " les
responsables
politiques de l'UE
"seront obligés en
2012 de mener des
réformes très
profondes pour une
Union économique,
fiscale et
politique, en
parallèle avec
l'Union monétaire"
Tout
comme le général
allemand, alors que
tout semblait perdu
pour le 3e Reich
pensant arrêter son
écroulement et sa
disparition, il
croit lui aussi que la
bataille pour la
survie de l'euro
sera gagnée et que
l'europe va devenir
une seule et grande
nation.
Quand
l'on se rend compte
des différences
entre le nord et le
sud de la belgïe en
matière
linguistique,
sociale, économique
et culturelle et des
drames que celles-ci
créent, comment
peut-on croire en
cette nouvelle
Babylone européenne
que ce paltoquet qui
a déjà démontré à
l'occasion toute sa
haine pour la
France, prône avec
l'accent du
désespoir.
Ce
flamand "rabbit"
s'use inutilement
les dents qu'il a
pourtant longues,
sur une
collaboration totale
et une union
fusionnelles que les
états membres
refusent de plus en
plus.
Quand se rendra-t-on
enfin compte que
l'on enlève les
quelques dernières
miettes de pouvoir
que le citoyen avait
encore face à des
oligarques et des
financiers qui se
cachent derrière ce
que pudiquement nos
pseudo-gouvernants
appellent "les
marchés"
Yves Desmet, rédacteur en
chef du quotidien socialiste De Morgen, se moque gentiment du fait que M. Di
Rupo a cru faire allégeance à la Flandre en entamant en néerlandais devant un
public liégeois (sic) son discours d’hommage aux victimes de la tragédie de la
semaine passée.
Que dirait-on en Flandre si un Premier Ministre flamand parlait d’abord en
français en Flandre lors d’un événement qui a ému toute une ville, comme
l’affaire Kim De Gelder à Dendermonde ? La langue de l’émotion et du
recueillement est évidemment celle de la population qui a vécu le drame dans son
coeur… Rien n’empêchait M. Di Rupo de dire à la fin de son discours quelques
mots en néerlandais, voire en allemand, pour exprimer la solidarité du pays tout
entier !
Plus qu’une erreur, il s’agit dans ce cas d’un symbole inquiétant.
Cela fait
longtemps que je dénonce avec la plus grande vigueur le côté arriviste de ce
personnage et sa capacité à se servir de réseaux d'obligés pour obtenir tout ce
qui pourrait contribuer à leur rendre plus puissant et plus reconnu.
Grâce à d'habiles tractations, un soutien de la monarchie devant laquelle il
s'incline comme le courtisan, le plus obséquieux et le plus servile.
Je pense me souvenir qu' à l'époque où il fut ministre-président de la Région
Wallonne, son papier à lettre mentionnait Royaume de Belgique.
Aujourd'hui,
il témoigne de la même servilité vis-à-vis des Flamands, maîtres de son poste,
tant désiré, de premier ministre !
Menheer Di
Rupo, Premier van Belgïe et dernier des Wallons !
Le 14-12-2011
Je suis Liégeois et une profonde tristesse m'a envahie.
La haine à l'état pur d’un Nordine Amrani a frappé de nombreuses et innocentes
victimes. Liège, ma ville, celle que j'aime de toute mon âme, a été martyrisée à travers
ces malheureux qui se sont trouvés sur la route de cet assassin.
Aujourd'hui, la Place Saint-Lambert est devenue rouge du sang de ces martyrs,
rouge de honte, rouge de colère. Et nul ne pourra oublier cela. Vous, les proches des morts et des blessés, sachez que toute la cité pleure
avec vous aujourd’hui et que son histoire restera tragiquement entachée de cet
attentat ignoble, quelle qu’en soit la raison.
Que cet ignoble individu brûle en enfer s’il en existe un !
Le glas résonne dans la Cité
Ardente
C’est toute une ville qui se lamente
Sur ses blessés et ceux qui ont péri.
Mon cœur pleure et mon âme aussi.
Ce treize décembre deux
mille onze
Devra s’inscrire dans le bronze,
Jour ou l’assassin a frappé
Dans un carnage injustifié.
Car prendre la vie
d’innocents
Ou les blesser cruellement
Est crime contre l’humanité
Et ne peut être pardonné.
Tu as supprimé sans émoi
Même un bébé de dix-huit mois ;
À la balle, à la grenade
Tu a balayé l’esplanade.
Tu as sacrifié à ta haine,
Dans ta folie soudaine,
Mères de famille ou étudiants
De malheureux et pauvres passants .
Lâchement tu t’es suicidé
Pour ne pas être condamné.
Mais je sais nordine amrani
Que tous les Liégeois t’ont maudit !
Le 4-12-2011
Tout le monde il est
beau, tout le monde
est compromis
A entendre les
commentaires des négociateurs. Tout le monde a gagné. Si tel est le cas, comment
est-il possible qu'il leur a fallu autant de temps pour arriver à un accord?
A cela, ils répondent
que les points de vue étaient diamétralement opposés par rapport aux attentes de
leurs électeurs. Bien mais dans ce cas là, il faut admettre que chacun a cédé
sur des points capitaux pour lui puisque jusque là il n'y avait pas trouvé
d'accord possible. L'on peut donc en conclure que tout le monde a perdu.
Tout le monde ? Non, pas
eux, leurs ministres, leurs députés, leurs cabinets. Ceux qui ont vraiment
perdu, ce sont leurs électeurs, trahis par rapport aux promesses que chaque
candidat avait faites. Il y a deux questions qui posent maintenant. Combien cela
va-t-il coûter au citoyen en emploi, en sécurité sociale, en taxes, en impôts ?
Et à quand la prochaine crise gouvernementale ? Laurette Onkelinkx, aussi
menteuse que son président négociateur a déclaré que ce ne serait pas de
l'austérité mais de la rigueur qui nous attendait.
Par là même, elle avoue
que jusqu'à présent, elle et ses collègues politiciens d'hier, d'avant-hier et
des temps passés n'avaient pas eu la rigueur nécessaire pour garder le pays en
bonne gestion. Et c'est une vérité ... la dette belge s’élève à
341.530.021.389€, chaque citoyen belge ayant ainsi sur le dos une dette de
30.832 €.
Responsables, mais pas
coupables pour reprendre une formule éculée mais qui a toujours son succès chez
nos politicards. Mais moi, citoyen lambda, je les accuse de mauvaise gestion et
même de trahison permanente entre leurs promesses et leurs compromissions. Et
cela devra bien un jour être jugé !
Le 20-11-2011
Aimer Paul-Henry
Gendebien oui, le RWF cela dépend!
Il est certain que
Paul-Henry Gendebien a toujours été l’idéologue du Rassemblement Wallonie-France
et de ce fait est indispensable aux militants du retour à la France. Cela lui a
valu jalousie, inimitiés et tentatives de le chasser de son poste de président
du parti.
Aujourd’hui, je ne puis
que m’étonner du changement qui se fait dans le parti. Le nouveau site officiel
établit un lien vers le blogue de Jean-Sébastien Jamart, ce qui ne peut que
choquer ceux qui ont une fidélité à PHG. En effet, en 2009, après les résultats
peu significatifs des élections , cet individu institua un véritable complot
pour destituer le président avec l’aide de la section de Liège, l’obligeant à
modifier les statuts du parti pour empêcher le changement de sa ligne politique.(
petit
rappel pour ceux qui ont la mémoire courte
).Je sais que la
politique n’est jamais « propre » et qu’elle se base sur des compromis qui
sont des compromissions, j’accepte que chaque rattachiste ait une opinion
différente pour atteindre le même but et crée sa propre « chapelle », mais je
ne puis accepter cette réintégration d’un de ceux qui ont été l’âme du complot
et, de plus, grand admirateur d’un Jacques Lenain, obscur Français qui, à la
lecture d’un livre de PHG, avait jugé utile de sommer le président de suivre ses
réflexions fumeuses sur une Belgique résiduelle devenant une sorte de
protectorat français.
Ma position est simple
et rejoint celle que PHG a toujours prôné, la Wallonie (et éventuellement
Bruxelles) doit devenir Région de France à part entière, après une période de
transition obligatoire. Je ne veux pas devenir citoyen français de seconde
zone !
Le 25-09-2011
Un
accord sur la loi de financement
« C'est
un pas de géant dans la bonne direction. C'est essentiel car il fallait garantir
la protection, à la fois de l'état fédéral mais aussi garantir des mécanismes
pour les entités francophones. C'était un enjeu important pour le MR, on a
travaillé sérieusement avec les collègues francophones sur ce terrain-là et
c'est la preuve qu'on a pu renouer le dialogue »
Charles Michel.
. »On
avait dit qu’il y aurait un accord s’il y avait un refinancement de Bruxelles,
maintenant ça y est le nouveau financement de Bruxelles fait l’objet d’un accord
complet »
Laurette Onkelinx
.
« Toutes les balises des francophones sont dedans, personne ne perdre de
l’argent, Bruxelles est refinancé, l’autonomie fiscale est cadrée »
Qu’ajouter à cette autosatisfaction, sinon que les
milliers de Francophones de Flandre sont vendus au Flamands, que les Bruxellois
sont encerclés par une frontière définitive et que le siège de la cille va
commencer et que les Wallons seront encore assistés financièrement pour quelques
années selon la bonne volonté flamande. Un marché que Judas n’aurait pas renié,
lui qui a vendu le Christ pour 30 deniers d’argent. Décidément, pour nos
politiciens francophones, ce sera comme d’habitude le « fric » avant l’honneur
et la défense de leurs électeurs !
Le 20-09-2011
Le MR,
bradeur des Francophones, lui aussi
Le
bureau élargi et le conseil du MR ont manifesté lundi, à l'unanimité moins une
voix, le soutien à l'accord intervenu sur BHV et la réforme du Sénat et ont
donné leur appui à Charles Michel pour continuer la négociation.
Ainsi
tous ces libéraux ont rejoint le camp des politiciens du PS, CDH et Ecolo dans
la négociation de la honte. La démocratie, la défense des leurs électeurs quoi
qu’ils en disent sont bradées à l’envahisseur flamand, déjà maître de l’état
fédéral et oppresseur de tout ce qui peut ressembler à un Francophone dans leur
belgïe. L’on savait que le rejeton Michel n’avait aucune intelligence politique
et tournait sa veste selon les humeurs du moment. Mais que l’ensemble des élus
MR le suivent dans cette trahison prouve la médiocrité des ces mandataires d’un
parti qui se disait défenseur de la liberté.
Qu’en
pense un Daniel Bacquelaine qui déclarait, il y a peu,
« Le plus simple serait quand même de demander l’avis des
gens, de demander dans les communes à facilités, dans des quartiers de la
périphérie bruxelloise quel est l’avis des gens sur leur appartenance à la
Région bruxelloise ou à la Région flamande. Il y a là me semble-t-il une
revendication strictement démocratique » ?
Le 18-09-2011
Antoinette
Spaak face aux chiens politiques
Dans le débat
de ce midi sur la scission de BHV à la RTBF, Antoinette Spaak a défendu la
thèse seule contre tous une opinion largement répandue chez les Bruxellois et
les Wallons, l’accord conclu par les 4 partis traditionnels est une trahison des
francophones et un attentat à la démocratie.
Tous , De Decker et Nollet notamment, l’interrompaient constamment et
réfutaient tous ses arguments les plus logiques comme des idiots extrémistes
défendant leur foi.
Mais le premier prix de la suffisance et de la grossièreté doit être attribuée
à Melchior Wathelet, qui avec l’élégance d’un marchand de cochons, l’invectivait
littéralement, ignorant le respect que l’on doit à une grande dame, d’un âge
certain, d’une carrière politique irréprochable et Ministre d’Etat.
Ce fut en
tous cas une belle leçon que de voir tous ces « retourneurs de veste », ces
girouettes politiques, tenter par l’absurde et la négation de prouver que leur
reniement des promesses électorales étaient justifiées . Judas expliquant qu’il
avait eu raison de trahir le Christ parce que s’il ne l’avait pas fait, la
Chrétienté n’aurait jamais existé. Rien n’est encore perdu, fors l’honneur !
Le 14-09-2011
Munich 2011 – Les politiciens francophones auront la guerre
C’est fait, les négociateurs pour la
création du gouvernement sont tombé d’accord. BHV sera scindé, une frontière
hermétique va diviser la belgique en deux, condamnant ainsi les francophones des
communes dites « à facilités » à l’exode ou à l’asservissement. Seul avantage
donné à ces derniers, ils pourront continuer à voter à Bruxelles pour ces "politichiens"
qui les auront vendus. Le MR continuera (du moins le croit-il) à
renouveler ses mandats électifs grâce à eux. Les députés pourront espérer garder
leurs avantages, seul leurs électeurs seront honteusement brimés. Et le fait de
pouvoir être jugé dans l’arrondissement judiciaire dans la langue de leur choix
n’est pas une avancée, c’est un statu quo (pour combien de temps encore,
connaissant l’impérialisme flamand). La responsabilité de ce qui risque de se
dérouler bientôt, l’étouffement de Bruxelles par le boa flamand et sa
digestion, de même que l’appauvrissement de la Wallonie devra être portée par
Elio Di Rupo, soi-disant socialiste et si peu Wallon, dirigeant d'un parti
tellement éclaboussé par les scandales qu’il est devenu totalement non
crédible.
Mais la palme de la trahison revient à Charles Michel, qui par d’onctueuses
paroles, a su faire croire au FDF qu’il ne cèderait pas aux diktats flamands.
L’honneur du FDF exigerait désormais de sortir de la coalition. Les mandataires
honorables du MR devraient le rejoindre pour montrer qu'il n'accepte pas la
trahison de leurs électeurs.. Olivier Maingain aurait-il eu une prémonition en
lançant des sections FDF en Wallonie ?
Le 13-09-2011
Bernard
Clerfayt, Vice-président du FDF
« Actuellement
les Flamands proposent moins que ce que les francophones de la périphérie ont
comme droits. Il ne faut pas qu'ils soient les cocus de la Belgique en laquelle
ils ont cru ».
Décidément, il n’a a que le FDF qui se rappelle encore que la Belgique a été un
état unitaire dans lequel chaque citoyen pouvait s’installer librement sans
devoir changer de culture et de langue. La Région flamande de l’état fédéral qui
l’a remplacé n’a eu de cesse de se battre pour son autonomie et la purification
de sa culture. L’on peut se rendre compte que BHV scindé, la frontière de
Flandre sera définitive et que débuteront ainsi l’exode provoqué des
Francophones de son territoire et le siège de Bruxelles.
Et quand Melchior Wathelet, nouveau Chamberlain partisan d’un écrasement face
aux diktats des Flamands répond « On accepte que les francophones de la
périphérie perdent certains droits si on sait qu'ils en obtiennent d'autres »,
c’est le comble de l’ignominie. Comme s’il ignorait que le droit d’être
Francophones en Flandre sera remplacé par l’acceptation du droit de se taire ou
de partir !
La pureté linguistique exigée rappelle des tristes souvenirs !
Le 11-09-2011
Olivier Maingain voit juste et cela
dérange
« Je ne veux pas d'un accord au rabais … La scission de BHV, si on la laisse
faire comme le voudraient les partis flamands, prépare la scission de la
Belgique …. (Herman Van Rompuy- ndlr)
a pédalé avec les fanatiques du
nationalisme flamand autour de
Bruxelles. Etait-ce la place du président du Conseil européen d'aller se
fourvoyer avec des gens qui défendent des thèses nationalistes, contraires à
l'idéal européen ? … C'est un grand sportif du nationalisme flamand ! »
Comme
toujours, le brave Olivier dit des vérités qui dérangent. Je crois que la
scission de BHV car des ce moment Bruxelles sera encerclée et phagocytée par la
Flandre, la frontière administrative devenant la frontière reconnue sinon d’un
état indépendant au moins celle d’une région qui veut une autonomie totale.
Quant à Van Rompuy, quoi de plus normal que ce flamingant, membre
de
l’association pan-néerlandaise "Orde
van den Prince", se retrouve au Gordel, encerclement sportif et politique de la
capitale. L’on peut se demander où est le fameux plan B de Di Rupo ? Celui qui
devait faire reculer les Flamands. Du vent comme d’habitude. Maingain, lui au
moins, essaie de le changer en tempête !
Le 09-09-2011
Olivier Maingain dénonce à juste titre
« (Les Flamands –ndlr) sont une nouvelle fois en train de
tricher…la
négociation est plus hypocrite depuis que la N-VA n'est plus à la table … le
CD&V veut les avantages du séparatisme sans tous les inconvénients ..
(il demande aux politiciens francophones –ndlr) « d'arrêter le massacre … le
projet d'étouffement de Bruxelles par les partis flamands ».
Ce rare
défenseur des francophones sur l’échiquier belge met le doigt sur ce que nous
dénonçons depuis longtemps. Les avantages du séparatisme sans les inconvénients
pour les Flamands, c’est la mainmise par une régionalisation accrue sur un état
fédéral où ils sont déjà majoritaires, l’encerclement puis l’étouffement de
Bruxelles devenue non limitrophe à la Wallonie et enfin la gestion d’une
Wallonie comme marché captif et dépendant.
Si les partis politiques francophones (plus aucun n’ose s’affirmer Wallons),
cèdent, c’est le CD&V qui retirera la gloire politique et électorale en Flandre.
Si elle rate son coup, alors, ce sera le triomphe de la N-VA. Mais quand va-t-on
parler enfin de scission et du rapprochement à la France ? Hélas, Maingain
défend l’idée d’un belgique fédérale juste et démocratique , ce qui ne pourra
jamais exister, alors qu’il devrait, lui aussi, regarder vers Paris !!!
Le 05-09-2011
Benoit Lutgens, nouveau président du CDH
"Ce que j'ai comme ambition pour l'ensemble de ma formation politique et surtout
par rapport à ma vision de la société,c'est
de faire en sorte d'avoir un centre très, très fort c'est de faire en sorte
d'avoir un centre très très fort. Et donc de rassembler un maximum de personnes,
de membres, mais aussi d'électeurs pour peser politiquement demain dans les
décisions".
Le centre nous dit-on est un point
géométrique situé à égale distance de tous les points d’un cercle ou d’une
sphère. L’on peut en déduire que, dès que le curseur se déplace un tant soit
peu vers la gauche ou vers la droite, il n’est déjà plus au centre. Le nouveau
président du CDH veut donc un parti mi-chair/mi-poisson, une parti tiède aux
attitudes molles. Evidemment, c’est une évolution par rapport à Dame Milquet qui
conduisait à gauche toute pour le plus grand plaisir de son compagnon
platonique, le bel Elio, celui pour lequel elle a dit non pendant de longs mois
à la coalition orange bleue afin de l’obliger à accepter le PS, pourtant défait
aux élection de 2007. L’ancien PSC n’était pas au centre, mais réunissait tous
les courants de pensée de l’électorat chrétien. Certains le regretteront, mais
le brave Benoit avait-il d’autres choix en fonction du parti en déconfiture dont
il a hérité !
Le 02-09-2011
Quand Joëlle Milquet allie vantardise et culot
« Je
suis fière d'avoir ouvert les équipes de l’ancien PSC, de les avoir féminisées,
rajeunies et diversifiées dans leurs origines. Surtout, d’avoir permis de sauver
le parti. Il n’y a plus aucun parti démocrate-chrétien en Europe. Ils se sont
tous fondus dans des masses de droite conservatrice ou autres. Nous, on a pu
justement sauver des valeurs qui sont universelles et révolutionnaires ».
Sauvé le prti ? Vite dit. Les résultats électoraux montrent plutôt qu’elle a
enterré le parti chrétien qui s’ouvrait sur une vaste panoplie de courants,
allant du droitier CEPIC ( actif de 1972 à 1982 avec
le soutien dès ses débuts du président Charles-Ferdinand Nothomb. Dirigé par
Paul Vanden Boeynants qui en deviendra son président en 1977, le baron Benoît de
Bonvoisin, Jean-Paul Grafé, José Dessertes, feu Jean Breydel, Cécile Goor,
Joseph Michel, Paul Vankerkhoven et bien d'autres.)
à la très gauchiste démocratie chrétienne.
Ce fut un parti très souvent au pouvoir et autonome. Aujourd'hui, il est devenu un
électorat réduit à peau de chagrin sous la présidence de l’égocentrique Milquet
qui abandonna les racines chrétiennes au profit d’un humanisme pour tenter de
récupérer les voix des musulmans et des athées. Pas de chance, le PS était mieux
placé pour les conquérir, transformant ainsi la présidente en « suceuse » de
roue d’Elio Di Rupo. Mais la copie ne remplacera jamais l’original.
Le CDH est donc
devenu un parti captif du PS, ni universel et encore moins révolutionnaire,
juste un « attrape-gogos » pour les naïfs !
Le 30-08-2011
Olivier
Maingain, trouble-fête d’une reddition annoncée ?
« Quand
on parle de Bruxelles, ce sont les Bruxellois qui sont les mieux placés pour
être les porte-parole (...) Je ne m'impose en rien mais il (Elio
Di Rupo- NDLR)
sait qui sont les personnalités qui, pour Bruxelles, sont en mesure d'engager
des décisions essentielles. La démocratie a voulu que je sois le parlementaire
le mieux élu dans Bruxelles-Hal-Vilvorde. Il me semble que cela a une certaine
signification politique
… J'ai toujours dit que si on nous représentait l'accord de 2005, il y a là une
base pour former un accord très rapidement. Comme quoi, j'ouvre beaucoup de
portes (..) mais j'entends que la Flandre voudrait se faire livrer une Ferrari
qu'elle voudrait payer au prix d'une Skoda »
Les négociateurs flamands d’une capitulation sans condition et les francophones
serviles semblent s’entendre dans le plus grand secret pour dépecer l’état
fédéral au profit d’une Flandre souveraine. Ils jouent l’omerta trahissant ainsi
le rapport au peuple qu’ils sont censés représenter. Il est évident à entendre
les cris d’orfraie que la présence du seul politique défendant encore ses
électeurs viendrait troubler leur entente malsaine. Car former un gouvernement
n’est pas la tâche première d’un élu, mais bien celle de défendre avant tout, bec et
ongles, ceux qui l’ont choisi.
Olivier Maingain est de ceux-là. Je ne suis pas un des ses partisans mais je lui
tire mon chapeau et lui dit de continuer, mais le fiston Michel, président de sa
coalition, va-t-il exiger sa présence aux dites négociations, quitte à en être
éjecté lui aussi ?
Le 28-08-2011
Rudy
Demotte, le Calimero socialiste
« Ne
comparons pas la situation de la Flandre et de la Wallonie …La Flandre a
bénéficié de refinancements dont elle n'avait pas besoin, et qu'elle a utilisés
pour rembourser sa dette. Nous avons utilisé ces moyens pour mener des
politiques, et on voit que ça porte ses fruits au niveau de l'emploi, de la
création de valeurs »
Le
ministre-président semble ignorer les affirmations de Willy Borsus, déjà faites
en décembre 2009 sur l'endettement
réel de la Région wallonne qui dépasserait les 11,5 milliards d'euros au lieu
des 4,4 milliards, chiffre officiel de cette année-là. Il semble que malgré les
dénégations de ce président "rase-mottes" soient infirmées par l’Echo qui
dénonce dans son édition du 20 août dernier que « la dette cachée de la
Wallonie dépasse les 4 milliards. »
Les fruits de la gestion PS-CDH et Ecolo dont parle le président, ne sont
certainement pas l’amélioration de l’état de nos routes, de nos bâtiments
scolaires notamment qui ont été négligés pendant de nombreuses années au point
que l’on doive emprunter 600 millions pour tenter de restaurer quelques
tronçons de voiries. Toujours la même chanson ! C’est trop injuste
Quand on sait qu’en Flandre, l’on ne paie plus de taxes TV, que les droits de
succession sont inférieurs et que les contribuables ont même bénéficié d’un
remboursement de contributions, l’on peut demander à ce gestionnaire de
pacotille où se trouve la bonne gestion !
Le 27-08-2011
Wouter Beke joue la
vie du CD&V au poker
« La démocratie
chrétienne n'est pas morte, comme le démontrent les 1.800 à 2.000 personnes
présentes ce jour …En 2006, c'est nous qui avons remporté les élections
communales dans la plupart des communes, sans cartel. Et en 2009, nous avons à
nouveau gagné les élections (régionales flamandes) avec Kris Peeters en figure
de proue, sans cartel. Nous le ferons encore aux élections communales de 2012 …
Celui qui défend cette position
(Le N-VA selon lequel aucun accord ne serait plus possible en Belgique - NDLR ).
s'enferme dans une
pièce à deux issues: le statu quo, où l'on reste à la rue en abandonnant toute
ambition de réformer l'Etat, ou bien le marteau de démolition »
Le président de ce parti tente sa chance de remporter les élections communales
de 2012 en dépassant la N-VA qui a décidé de jouer cavalier seul pour
l’occasion. Il gagnera s’il parvient à gagner la scission de BHV ou perdra s’il
échoue, c’est évident. Il va donc mettre la pression maximum pour mettre les
francophones complètement « KO ». Il pense avoir une possibilité probable de
réussite face à un Di Rupo et à ses acolytes, prêts à la capitulation sans
conditions pour sauver « leur » Belgique, même si elle doit devenir complètement
« Belgïe ».
Il ne faut pas se tromper, le petit Wouter est aussi nationaliste Flamand que
Bart De Wever, De Croo, De Winter, De Decker, Gennez ou autre Van Besien !
Le 22-08-2011
Daniel
Bacquelaine MR, la raison même
« Le
plus simple serait quand même de demander l'avis des gens, de demander dans les
communes à facilités, dans des quartiers de la périphérie bruxelloise quel est
l'avis des gens sur leur appartenance à la Région bruxelloise ou à la Région
flamande. Il y a là me semble-t-il une revendication strictement démocratique »
Dans
son interview accordée à Bel-RTL, le chef du groupe parlementaire MR énonce une
lapalissade. C’est une réflexion évidente. Le problème, c’est que l’évidence
démocratique n’est pas accessible à nos dominateurs flamands. Une nation qui se
crée marche allégrement sur la liberté de choix de ses habitants. Dans le passé,
ils ont déjà refusé le recensement linguistique, ce n’est pas aujourd’hui qu’ils
vont accepter l’idée qu’un morceau de leur territoire puisse se délivrer de
leurs griffes.
Ils
veulent donc la scission de BHV pour avoir une frontière définitive dans un
premier temps et dans un deuxième temps pouvoir pratiquer le nettoyage
linguistique, faisant émigrer les « franse ratten » qui résistent et
convertissant les autres à la Kulture de Vondel.
Quant à
Bruxelles, combien de temps sera-t-elle encore une région indépendante, elle qui
est déjà devenue capitale de la Flandre sans consultation de ses citoyens et
dont les taxis seront obligés de porter dès le 1er septembre les couleurs flamandes par la décision
de la ministre bruxelloise flamingante Brigitte Grouwels.
Le 21-08-2011
Marcel
Cheron, imbuvable écolo wallon
« Le
terrain (de négociation), c'est la note du formateur (le président du PS Elio Di
Rupo, ndlr). Attention! J'entends Olivier Maingain poser ses 'conditions' à la
scission de BHV et parler de choses qui ne figurent pas dans la note... Aller
rechercher des points imbuvables comme il l'a fait! »
Ce
personnage qui semble imbu de sa personne et de son mandat de sénateur, pontifie
sur l’attitude d’Olivier Maingain et oublie ses électeurs wallons qui vont
passer sous la tondeuse économique et sociale qu’exigent les Flamands, tout
comme Di Rupo, Milquet, Javaux son président et Michel l’insignifiant.
Il faut "ne pas changer de terrain en cours de match" ; ose-t-il
affirmer. J’entends ce commentaire, le 18 juin 1940 qui aurait pu être opposé à
l’appel de Charles De Gaulle. Car la vérité est bien là. Ces partis
qui n’étaient demandeurs de rien, estimant avoir déjà trop lâché lors des
différents accords, demandent maintenant la réforme de l’état à n’importe quel
prix, c’est à dire celui fixé par les Flamands avec quelques petites ristournes
symboliques pour faire passer la pilule amère chez les Wallons. Ce sont les partis
de la défaite. Et quand une voix solitaire s’élève pour rappeler les exigences
minimum francophones sur lesquelles ils étaient tous d’accord, ils tentent de
lui imposer le silence. Ils ressemblent tous aux Bourgeois de Calais, sauf qu’il
n’y aura aucune mansuétude de la part du vainqueur !
Le 19-08-2011
Joëlle
Milquet, la poupée qui fait non et dit oui
« Si
on n'a pas d'accord, qu'aura gagné le FDF ? J'adore, moi, les grandes
déclarations... Mais quoi, pour échouer ? Les éléments dont il parle sont-ils
sur la table ? Non. Et on aura en plus un risque d'explosion du pays. C'est
comme ça que l'on défend les francophones ? …
Il y a des droits à
consolider dans les six communes (à facilités), au niveau judiciaire, électoral,
il y a un concept de communauté métropolitaine qui peut s'avérer fondamental en
termes de désenclavement de Bruxelles... Voilà des avancées possibles »
Les
propos de cette politicienne minable mais autoritaire révèlent à quel degré de
compromission elle peut arriver. Les éléments qui ne sont pas sur la table
avaient été acceptés par elle comme revendication en cas de scission de BHV.
Mais puisque le serviteur des Flamands, Elio Di Rupo, ne les y met pas, donc pas
question de les soulever. Le risque d’explosion du pays ? Mais BHV est encore le
seul ciment de l’unité nationale. Les droits à consolider dans les communes à
facilités ? Mais lorsque l’on voit comment les Flamands respectent les accords
antérieurs !!!! Une communauté métropolitaine ? Ce que les économistes appellent
l’hinterland d »’une métropole ne sera valable qu’avec la région dont la
frontière administrative est limitrophe, la Flandre. Je ne pense pas qu’elle
soit idiote. Elle sait qu’elle trahit les intérêts de Bruxelles et de la
Wallonie. Elle, tout comme son mentor montois, ne cherche qu’une chose garder un
poste d’influence avec tous les avantages qui en découle !
Le 18-08-2011
Olivier Maingain
persiste et signe
« A cette époque (1960-NDLR) on a
fixé une frontière linguistique sans consulter la population et sans majorité
francophone au Parlement. On a alors garanti deux choses/ les facilités pour les
francophones de la périphérie, et on voit ce qu’il en est aujourd’hui. Autre
garantie, l’arrondissement de Bruxelles-Halla-Vilvorde. Aujourd’hui la Flandre
conteste ces deux notions. Nous estimons donc être en droit de remettre en cause
la frontière linguistique.. Les risque, en cas de scission, est d’enfermer
Bruxelles en Flandre. Cela concerne aussi la Wallonie qui pourrait voir son
rapport à Bruxelles changer radicalement … Le nationalisme flamand est présent
dans tous les partis du pays. Il devient évident que le projet institutionnel
est d’aller vers de plus en plus d’autonomie avec une appropriation de
Bruxelles »
Est-il nécessaire de souligner la
justesse des propos d’Olivier Maingain ? Et Charles Michel reste curieusement
silencieux sur ces rappels pourtant préalable à toute discussion. Mais
l’inénarrable Armand De Decker a déclaré au journal Le Soir
" La
Flandre veut scinder BHV pour arrêter la tâche d'huile francophone au-delà des
six communes à facilités. Je crois qu'il sera toujours possible dans dix ans
d'élargir Bruxelles à ces six communes parce que la réalité démographique sera
là: elles seront à 90% francophones ".Cet
individu sait très bien que jamais les Flamands n’acceptent un retour en
arrière. Il tente donc de justifier ce que son président a l’intention de faire.
Pauvres électeurs du MR, aussi cocus que ceux du PS et du CDH.
Le 17-08-2011
Olivier Maingain, président du FDF
« Si nous considérons les seules propositions du formateur comme base de
négociation, nous pouvons tout aussi bien ne pas nous asseoir à la table … .
Nous allons non seulement déposer des amendements sur les propositions
actuelles, mais aussi formuler nos propres propositions ». Charles Michel, président du MR
« Il faudra un accord global sur la réforme de l'Etat comme sur les questions
socio-économique.. ceux qui croient que c'est seulement d'un côté de la
frontière que l'on fera des concessions rêvent en couleur! «
Ils font partie de la même coalition pour négocier. Mais si le premier semble
ne pas accepter l’encerclement définitif de Bruxelles par une frontière
linguistique devenant frontière d’état, le second est prêt à avaliser ce fait,
pour autant que le socio-économique soit abordé et amendé. L’éternelle trahison
pour un plat de lentilles, ce qui a déjà conduit le pays à une domination
flamande de plus en plus nationaliste et oppressante.
De ces accords, les Wallons ne veulent nullement. Les partis francophones ont
oublié qu’ils n’étaient demandeurs de rien pour aujourd’hui offrir tout à Moeder
Vlaanderen. Olivier Maingain sauvera-t-il l’honneur du FDF. Le MR oublions-le,
il est prêt à recevoir les 30 deniers de Juda !
Le 16-08-2011
Didier Reynders, ancien président du MR
« Il y a
maintenant 20 ans que cette formation politique est constituée de cette
façon-là. Ce n’est pas un avatar de l’histoire comme les cartels successifs et
les déchirures entre le CD&V et la N-VA. Nous c’est vraiment un engagement
profond, de Wallons, de Bruxellois, de francophones, à travers une fédération ».
Il faut reconnaître que Didier est explicite dans ces déclarations, ce qui l'a
amené à des déconvenues cruelles dans son parti et aussi dans son électorat,
mais qui témoigne d’un certain panache.
Quel différence avec son successeur, le fils au papa Michel, qui lui répond ) à
la presse, « Nous
ne sommes pas un cartel de circonstance…. (Le MR et le FDF) « analyseront
ensemble, à chaque étape, dans quelle mesure la négociation correspond à notre
conception de l'intérêt général, à notre souci d'une réforme de l'Etat
stabilisatrice pour le pays, et correspond à nos balises »,
La langue de bois « façon familiale » ! Ils analyseront ensemble soit, mais la
conclusion restera axée sur l’intérêt général. Je crains fort que celui-ci ne
rejoigne pas l’intérêt particulier des Bruxellois et des habitants des communes
flamandes habitées par une majorité de francophones.
Didier affirme une fidélité à une alliance, Charles affirme une adaptation
raisonnable pour autant qu’elle corresponde à leurs balises..Mais les balises
de Michel sont-elles les mêmes que celles d’Olivier Maingain ?
Le 12-08-2011
Steven Vanackere, ministre fédéral CD&V
« une négociation ne peut réussir que lorsque les deux extrêmes sont absents …
C'est effectivement Olivier Maingain (FDF) qui est pointé du doigt ici. Il faut
savoir si les partis francophones auront assez de courage pour se distancier de
plusieurs thèses de Maingain. L'élargissement de Bruxelles? C'est intéressant
pour les congrès et les livres scientifiques. Sur le plan des négociations,
c'est ridicule. Et ce n'est pas sérieux … Il faut trancher ce nœud gordien
qu'est BHV, sinon ce pays va sombrer »,
Ce Flamand, « bon chic-bon genre » du gouvernement fédéral démissionnaire, suit
le même chemin que la N-VA ou que le Vlaams Belang. En effet, le nœud gordien,
comme il le dit lui-même, c’est la scission de BHV, Une fois faite, la frontière
de la Flandre sera définitivement fixée et sans contestation possible même au
niveau international en cas d’éclatement de la Belgique. Après, la Région
Bruxelloise sera définitivement encerclée et assiégée et les réformes
économiques que veut la Flandre se feront plus facilement en larguant la
solidarité envers la Wallonie.
Le PS est prêt à nous vendre puisque Di Rupo est prêt à s'incliner devant les
ukases nationalistes flamandes dans son délire de devenir le 1er
ministre de Belgique et que Serge Moureaux son acolyte déclare « Mais reconnaissons que
quand le CD&V dit qu'il faut résoudre BHV avant toute chose parce que c'est ce
dossier qui a fait tomber le gouvernement, il (Beke) a raison ». La Belgique
est décédée en 1970 et le peuple belgicain croit encore qu’il s’agit de soins
intensifs pour la sauver, alors que les politiciens actuels règlent en silence
et en toute complicité les
détails de l’inhumation .
Le 7-08-2011
Wouter Beke, président du CD&V
« D’abord BHV, ensuite le budget,
sinon, ce sera sans nous …Un accord
est un accord. J’exige que chacun s’y tienne. Il ne faut pas me convaincre que
la situation financière est grave, mais concernant les négociations
gouvernementales, la priorité est claire: d’abord BHV… A la mi-juillet, les
autres négociateurs n’ont-ils pas déclaré qu’on se trouvait sur une ébauche
d’accord concernant BHV? Eh bien, pressons sur cette ébauche. S’ils le pensaient
sérieusement, ce ne sera plus une question de mois ou semaines avant un accord
sur la scission, mais une question de jours… Je ne vais pas accepter qu’Elio Di
Rupo commence une table de négociations parallèle. S’il le souhaite malgré tout,
alors la plupart des sept partis seront dans la file d’attente. Le 8ème, le
CD&V, n'attendra pas »
Le nouveau comparse de la future coalition gouvermentale Dirupienne veut bien
jouer le jeu, mais à condition que la frontière administrative flamande soit
définitivement fixée par la scission de BHV. Bart Dewever n’aurait pas fait
mieux. Mais on le sait désormais, un Flamand est un Flamand et tous œuvrent pour
ce qu’ils considèrent, non plus comme une entité fédérale, mais comme une nation.
Pauvre Wallonie accrochée aux lambeaux d’une belgique en perdition.
Le 4-08-2011
Philippe Muyters, ministre
des Finances de Flandre
«
Si le gouvernement fédéral
demandait à la Flandre de produire un nouvel effort financier, ma réponse serait
clairement non. » Il n’et pas question de «
donner une nouvelle fois des
centimes supplémentaires pour des régions qui n'ont rien mis de côté au cours
des deux dernières années. Si les partenaires du gouvernement flamand ne le
perçoivent pas comme cela, ils devront me mettre dehors …
Il est temps à
présent de récolter pour consacrer les moyens supplémentaires aux besoins de la
Flandre » Il continuera à s’opposer à ce que «
le Flamand qui
travaille dur paie des impôts supplémentaires. Pourquoi Bruxelles et la Wallonie
n'ont pas de budget en équilibre cette année? Parce qu'elles avaient fait un
autre choix en 2009 ».
Comment un Di Rupo peut-il vouloir
sauver à tout prix une Belgique où le région la plus riche refuse même de
soutenir l'état fédéral auquel il appartient ? Les propos sont clairs, ils
manifestent un égoïsme total. Que ces propos éclairent enfin les Wallons et
Bruxellois qu'il n'y a que deux options possibles pour l'avenir, une belgïe
complètement dépendante de la Flandre ou l'éclatement du pays.
Il faut cesser de vivre dans le mirage de la belgique de papa, elle est morte en
1970..
Le 29-07-2011
Bruno Tobback, sournois comme un Flamand
"Bruxelles est la capitale du pays et si ce pays est la Belgique, elle est
connectée avec tout le monde et je ne vois pas la nécessité d'un lien
territorial… Parler de la nécessité d'un lien territorial, c'est parler en terme
de scission du pays. M. Maingain raisonne comme cela. Moi pas".
Comme le souligne Olivier Maingain et le professeur
Berhendt le disait lors du
débat tenu à l’université de Hout-si-Plou
« BHV
est comme le « diamant » des francophones. Si cette scission était faite sans
contrepartie, elle changerait définitivement la frontière linguistique en
frontière d’état. C’est pourquoi l la Flandre devient de plus en plus
pressante. » Pour ma part, la constatation est simple Bruxelles revendiquée
comme capitale de la Flandre serait asphyxiée économiquement n’aurait comme
extension de son hinterland économique que la Flandre. Olivier Maingain
bruxellois et belgicain fait preuve d’une certaine logique. Tobback,, lui,
montre le double langage de la Flandre qui crie à l’autonomie des régions,
supprimant ainsi toute solidarité nationale. Il croit certainement à une belgïe
flamande où la Wallonie serait définitivement colonisée !
Le 28-07-2011
Milquet, Sœur Sourire du CDH
« Je ne peux pas imaginer ce qu'il se passera si nous échouons. Mais nous allons
réussir. Nous y sommes condamnés. … Les huit partis qui sont maintenant autour
de la table veulent tous une profonde réforme de l'Etat, mais qui reste dans un
contexte belge, avec un avenir pour le pays. Il est beaucoup plus facile pour
les francophones de négocier dans ces conditions. »
Le CDH, autrefois Parti Social Chrétien aujourd’hui humaniste, a néanmoins
conservé la foi qui caractérise la religiosité. Alors que les analystes les plus
lucides disent que tout reste à faire pour un accord sur la formation d’un
gouvernement avec des divergences énormes entre les futurs partenaires, elle
affiche sa foi. Mais quelle foi !!!! Celle d’une armée en déroute qui capitule
sans condition, Celle du torturé qui accepte d’avouer des méfaits imaginaires
pour que cesse la douleur, celle de l’employée qui accepte de subir les outrages
du patron pour garder encore un peu sa situation. La nouvelle Sœur Sourire
francophone reprend pour nous une version nouvelle du Crédo de Mireille Mathieu.
Mais il vrai que la vie politique belge ressemble de plus en plus à du mauvais
music-hall !
« Oui je crois
qu'on peut bâtir la Belgïe avec des mots d'amour
Oui je crois, que nous ferons ce pays à nous huit chaque jour
Oui je crois, qu'il nous faudra mêler nos larmes et nos joies
Mais je crois, que j'aimerai la vie si elle continue avec toi »
Le 22-07-2011
Joëlle
Milquet presqu’à l’orgasme
"Maintenant
enfin pour la première fois, ce qui est historique, on peut entamer
officiellement à huit des discussions. Et ça c’est le pas de géant qui a été
franchi cette nuit du 21 juillet. Comme quoi parfois la fête nationale peut
aider. Mais ça reste fragile, donc je crois que chacun doit se garder de tenir
des propos matamoresques."
Mais sans doute que les trois autres présidents de parti la rejoignent dans
cette euphorie d’un message tombé des cieux laekenois, partagent la même
euphorie, d’autant plus que Sa Majesté leur a offert un repos salvateur jusqu’à
la mi-août.
Bizarre que pour une situation d’urgence, le souverain ait jugé brusquement que
3 semaines de repos seraient favorables au pays. Le CD&V , parti traditionnel de
l’Eglise et du Trône, aurait-il consenti à une réunion qui donnait un éclat
particulier au message du roi et la la fête nationale ? Un beau rôle à présenter
aux électeurs flamands si tout capote à la rentrée ? Nous avons essayé de
dialoguer avec les francophones, mais ce n’est pas possible. Nous avons été plus
loin que la N-VA en acceptant un dernier essai, mais nous sommes restés de bons
et loyaux Flamands défendant les accords Octopus votés au Parlement flamand en
1999.
Le 20-07-2011
Marine Lepen (candidate
à la présidentielle 2012))
« Si la Belgique venait à éclater, si la Flandre prenait son indépendance,
hypothèse de plus en plus crédible, la République française s’honorerait
d’accueillir en son sein la Wallonie. Les liens historiques et fraternels qui
unissent nos deux peuples sont trop forts pour que la France abandonne la
Wallonie. »
Mais elle n'est pas la première a
avoir cette prise de conscience.
« On a compris que je suis un « rattachiste », comme on dit. Si les Flamands
s’en vont, si la Belgique « s’évapore », alors que les Wallons viennent avec
nous. Ce serait la conclusion d’une pente prise il y a des siècles et maintenue
sans désemparer dans les sentiments populaires des Wallons comme des Français »
Jean luc Melenchon (candidat à la présidentielle 2012) sur son blogue
« Face à la situation de décomposition de la Belgique, il faut que la France
se tienne effectivement prête à accueillir les Wallons, s'ils le désirent. Il ne
s'agit pas pour moi de déstabiliser la Belgique ou de prôner la désunion. Il
appartient aux Wallons de choisir leur avenir, par la forme qu'ils jugent
nécessaire. Mais, dans le même temps, au nom de la communauté d'esprit entre
Wallons et Français, notre pays doit leur envoyer un signal et doit envisager
une forme d'autonomie de la Wallonie, de partenariat, voire, pourquoi pas, de
rattachement à la France. »
Nicolas Dupont-Aignan ((candidat à la présidentielle 2012) interview
à le JDD.fr
« si le programme d'évaporation de M. Bart de Wever devait entrer en
application, les Wallons doivent savoir qu'une majorité sans cesse croissante de
Français accepterait, si bien sûr eux-mêmes le décidaient, de les accueillir au
sein de la République française ».
Jean-Pierre Chevènement (éventuel
candidat à la présidentielle 2012) à
7SUR7
«
La France ne fera pas l'économie d'élaborer une
politique à l'égard de la Belgique. La question du rattachement de la Wallonie
et de Bruxelles se pose à terme, qu'on le veuille ou non »
Jacques Myard (député UMP et président du
Cercle Nation et République)
à La Libre Belgique
Qui
dit que la France oublie ses enfants wallons !
Le 13-07-2011
Jean-Maurice Dehousse, vrai Liégeois, vrai Wallon
« Le susdit Ministre-Président de la Région wallonne vient de proférer ce que
par pure politesse, on appellera une ânerie monumentale, qui lui vaudrait d'être
busé dans n'importe quelle université digne de ce nom »
Déclaration faiteà propos de la déclaration de Rudy Demotte, qui a
déclaré que l’idée de la nation était dépassée et datait du XIXe siècle.
Comment ne pas comprendre le sobriquet de « Rase-mottes » que l’on a attribué à
ce président empli de fatuité et sans réelle intelligence politique ?
Que l’on ait aimé ou non Jean-Maurice Dehousse, premier ministre-président de la
nouvelle Région Wallonne, il faut bien reconnaître qu’il avait une autre
envergure que ce successeur falot, imbu de sa personne et inutile à la
Wallonie !
Le 12-07-2011
Didier Reynders, anesthésiste politique et financier
« C’est
fatigant d’entendre des économistes belges attirer l’attention sur notre
situation. Hier, la France et les Pays-Bas ont aussi été mis sous pression.
C’est l’ensemble de la zone euro qui doit réagir »
Dans le fond, ce soi-disant brillant ministre des finances d’un gouvernement en
affaires courantes, rejoint la cohorte de ses collègues politiques francophones
endormis béatement..
Il y a le feu à la maison. Cela n’est rien, tant que ses occupants l’ignorent !
Ainsi, ils périssent sans avoir eu peur et les pompiers -ont eu la paix. Cela rappelle la vieille chanson de
« Tout va très bien, Madame la Marquise ». Je
veux que vous soyez tous virés, a dit Nigel Farage au parlement
européen en soulignant le manque de réalisme des députés. Il est dommage que le
seul qui ose dire que tout est en train de très mal tourner, soit un Bart De Wever. La belgïe est ainsi faite et c’est
désastreux !
Le 11-07-2011
Bart De Wever, le tribun de Flandre
« C'est une nation, monsieur. C'est un peuple, une Communauté, une
démocratie. On a un territoire, une histoire et des valeurs communes. C'est donc
une nation …Si un large consensus existe à ce sujet en Flandre, ce n'est
pas le cas au niveau fédéral depuis de nombreuses années …. La plupart des partis
francophones ont le droit de penser que l'on peut poursuivre sans pratiquer des
réformes profondes, mais ils n'ont pas le droit de penser imposer ce statu quo à
la majorité flamande et dès lors, les deux parties du pays doivent pouvoir mener
une politique propre basée sur leur propre responsabilité …
la Flandre ne
veut plus patauger dans la boue à cause de la tiédeur francophone »
Si après cela, le socialo-gogo et sa bande de joyeux comparses politiques
francophones n’ont pas encore compris qu’en tentant de sauver la belgïe, ils
trahissent les Wallons comme de vulgaires "Chamberlain" qui revenant de Munich
déclarait que la paix était sauvée !
Le 09-07-2011
Di Rupo, formateur du gouvernement en déroute
Selon
lui, sa note peut "servir à sortir de la crise mais également servir de base
pour l'avenir"
Il a
osé déclarer, alors que sa note était une capitulation sans conditions aux
diktats flamands, "J'ai
veillé à proposer une réforme de l'Etat qui stabilise le pays, et pas une
réforme de l'Etat qui favorise l'indépendance de la Flandre".
Gêné,
il a éludé la question du journaliste sur le fameux « « Plan B » dont il avait
menacé les flamands, révélant ainsi son manque de prévoyance et ce combativité
pour l’avenir de la Wallonie et de Bruxelles.
Le
personnage se révèle dans toute sa volonté de réussite personnelle aux dépens
des francophones de belgïe et oubliant les grandes promesses socialistes de ne
pas toucher à la solidarité entre belges. Un social-traître, diront de lui les
vrais socialistes, ceux pour qui j’ai du respect !
Le 06-07-2011
Bart De Wever, président de la N-VA
"Je
ne crois pas en cette note. Je ne crois pas au projet du formateur. C'est une
mauvaise proposition, pour tous les citoyens de ce pays". Les réformes
économiques "ne sont pas en ligne avec les recommandations de l'Union
européenne ou de l'OCDE et provoqueraient un tsunami de hausse d'impôts". La
note de Di Rupo est "bric-à-brac
qui ne va pas à l'essentiel".
Bart refuse et c’est très bien. Car Di Rupo a fait des
concessions qui mettaient en danger la Région Bruxelloise, les Francophones de
Belgique et la Wallonie. Il trahissait les idéaux que le PS prétend représenter
en matière de sécurité sociale, de soins de santé, de fiscalité juste.
Maintenant, l’on sait que le chaos est probablement et définitivement installé
dans ce royaume bananier et peut-être vont enfin s’élever d’autres voix que
celles du RWF pour demander sa séparation pure et simple d’un état où les
citoyens d’expression françaises sont appelés à disparaître !
Le 04-07-2011
En
Wallonie, pas de service minimum de transport
« Ce
n'est pas par des contraintes que l'on peut avancer » - Xavier Desgain
(Ecolo), « Caricature de la fausse bonne idée » - Daniel Senesael (PS),
« Evitons le ministère de la parole, mais aussi celui de l'esbrouffe » -
Maxime Prévot (CDH), « Je vous mets au défi de trouver un pays ou une région
où le service minimum fonctionne » – Philippe Henry (Ecolo) ministre de la
mobilité.
Ce
florilège pour montrer que pour la gauche, les syndicats ont le droit de
s’opposer à une vie normale pour le citoyen. Les travailleurs, les
étudiants, les malades n'ont qu'à rester chez eux. Tant pis pour les examens
médicaux, estudiantins ou pour celui qui doit gagner sa croûte. Ce n’est plus du
service public, mais bien des sévices publics.
Belle mentalité de cette gauche wallonne qui méprise le citoyen sauf lors des
élections !
Le 27-06-2011
Di Rupo,
président du PS
"J'ai 5 à 10% de chances de réussir ma mission de formateur" … il faut -"fixer
les stratégies à court terme et, surtout, s'accorder sur le message à faire
passer aux membres du bureau"... la réforme de l'Etat qui nous attend sera
d'une ampleur historique. Tous les partis, y compris le PS, devront faire des
sacrifices pour arriver à un accord … « Ce qui est sur la table n'est pas
très réjouissant pour le PS » Il serait question de discuter des sujets
tabous tels que le chômage (diminuer progressivement les allocations de chômage)
et l'âge de la pension, qui pourrait être porté à 67 ans... "Sur BHV, il va
falloir faire le grand plongeon" a-t-il conclu.
Di Rupo
prépare son parti et l’opinion sur le grand plongeon qu’il est prêt à faire pour
être premier sinistre de Belgïe, sur la capitulation sans condition pour arriver
à son rêver suprême !
Le 24-06-2011
Jean-Pierre Chevènement, président honoraire du MRC
« Etes-vous
encore de gauche?
Je suis
d'abord un républicain, un laïque, un progressiste, mais ma gauche n'est pas
sectaire ; je fais miennes des valeurs de transmission - patriotisme, travail
bien fait - que la gauche aurait tort d'abandonner à la droite. Beaucoup de gens
de gauche considèrent qu'il y a les méchants, ceux d'avant, et les bons, ceux
d'après. La France est antérieure à la République, ce qu'une partie de la gauche
refuse de voir ; la République est l'identité moderne de la France, ce qu'une
partie de la droite ne comprend pas. »
J’ai
pour habitude de fustiger les déclarations des politiques belges. Une fois n’est
pas coutume, mais c’est par admiration pour l’honnêteté de sa pensée que je le
cite.
Je suis de droite mais aussi républicain et ne peut qu’être d’accord avec cette
réponse. Ah, si la gauche et la droite pouvaient se réunir dans cette vision
pour reconstruire la République, la VRAIE !
Le 23-06-2011
Jean-Claude Marcourt, vice-président du Gouvernement
wallon
"Revenir
aux Etats-Unis, là où la crise financière a débuté, est un message important
pour nos entreprises comme pour nos partenaires américains. Il s'agit de montrer
que, même dans des secteurs de pointe, la Belgique est 'the place to be'".
Il faut
rappeler que ce personnage est également chargé de l’Economie, les PME, le
Commerce extérieur et les Technologies nouvelles. Mais il se prend manifestement
pour un membre du gouvernement fédéral.
En
disant que la Belgique est
« the place to be », il oublie qu’il devrait
représenter la Wallonie uniquement. Il est certain par contre que son homologue
flamand dira « Flanders is the place to be ».
Dieu, que ces politiciens wallons sont inconséquents !
Le 21-06-2011
Gérard Deprez, président du MCC
et particule du MR
« Les
prises de position d'Olivier Maingain montrent qu'il conteste l'autorité de
Charles Michel: il dit que la ligne n'est pas celle de son parti … C'est une
déclaration de guerre! Je ne sais pas comment le qualifier autrement… Il
entreprend une opération de fascisation de la N-VA. Compte tenu de la position
de la N-VA sur l'échiquier flamand et du fait que les autres partis flamands ne
peuvent pas négocier sans elle, cela vise à empêcher tout
aboutissement positif des négociations… Il joue avec la fin de la Belgique à des
fins purement électoralistes »
Ce homme politique sans
saveur s’accroche au MR « nouvelle présidence ». Peu lui chaut les fourches
caudines que Bart de Wever prépare aux francophones. ce qui compte pour lui , c’est le
sauvetage de la belgïe et des avantages qu’il en retire. Ce « politicarté » se
trompe comme toujours, la réaction de Maingain témoigne de la volonté de
maintenir une belgique francophone, l’alternative d’une domination flamande lui
étant insupportable.
Le 20-06-2011
Didier Reynders, ministre fédéral des Finances
"Si
la Grèce était le premier pays à faire défaut, les regards se tourneraient
ensuite vers d'autres pays comme l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, l'Italie,
peut-être la Belgique mais aussi la France, quand on voit son niveau de déficit
et d'endettement".
Après avoir vanté pendant des semaines la solidité des « fondamentaux » belges,
cet ex-résident du MR joue les perroquets de
Jean-Claude Juncker (voir
la petite réflexion du 18-6-2011).
Mais dans sa volonté de mouiller tout le monde à sa mauvaise gestion, il ajoute
sournoisement la France à la citation du président de l'Eurogroupe.
Comme si 10% de différence de la
dette n’était
qu’une vétille et que les capacités industrielles et économiques de la France
étaient égales à celle de ce royaume. Quand un nain se compare à un géant, cela ne
fait même pas sourire !
Le 18-06-2011
Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe
« Nous
jouons avec le feu …
La faillite peut contaminer le Portugal et l'Irlande
et, en raison de leur endettement élevé, la Belgique et l'Italie, même avant
l'Espagne …Je suis convaincu que, si elle n'avait pas l'euro, la Belgique
aurait un gouvernement depuis longtemps, parce que la sanction financière serait
intervenue depuis plusieurs mois ».
Les
politiciens les plus européens commencent à craindre la fin d’une Europe dont
ils chantaient avec enthousiasme la pérennité, il y a peu encore. Mais comme
toujours, l’analyse de ce vieux politicien luxembourgeois, est incorrecte. En
effet, si l’euro n’existait pas, la scission de la Belgique serait faite depuis
longtemps, car la distance entre Flamands et Wallons est telle qu’aucun accord
ne serait possible et que la Flandre pressée par l’urgence aurait proclamé de
force son indépendance, pour éviter de couler avec l’ensemble du royaume.
Le 15-06-2011
Yves
Leterme, premier ministre provisoire
« Elles
(les régions –NDLR) ne pourront plus rester reliées à la perfusion belge, elles
doivent être financièrement responsables… Cela suffit (A propos du
gouvernement en affaires courantes - NDLR ). Nous dirigeons le pays pendant que
d'autres se reposent sur leurs lauriers. Ce n'est pas le cours normal des
choses. »
C’est
ce premier ministre par défaut qui déclarait en 2006
« La
Wallonie est un sac à dos bourré de cailloux qui gène la Flandre »
ayant en tête l’importance des transferts financiers de la Flandre vers cette
région. La situation n’ayant pas beaucoup évoluée depuis, l’on peut dire que ce
Flamand, chanteur occasionnel de Marseillaise, n’a qu’un désir, supprimer la
solidarité qui était le faible ciment d’une Belgique délabrée.
Et dire qu’il y a des Wallons qui s’imaginent avoir affaire à un ardent
défenseur de la Belgique. Ils se trompent sur un point essentiel, c’est de la
belgïe qu’il se réclame !
Le 13-06-2011
Bart Maddens, auteur du
plan qui inspire le front flamand
« Je
n'ai jamais compris l'euphorie de l'après- élection: comme si Elio Di Rupo et
Bart De Wever allaient tomber dans les bras l'un de l'autre. Les divergences ne
s'étaient jamais marquées aussi profondément lors du résultat d'une élection,
jamais auparavant on n'avait perçu une si grande difficulté à former un
gouvernement. Les Flamands sont demandeurs de réformes radicales, les
francophones se contentent du statu quo. Il est dès lors très difficile
d'aboutir à un compromis…
Le gouvernement est démissionnaire et le parlement ne peut donc plus le
démettre. On ne peut pas tuer une seconde fois un gouvernement zombie ».
En ce 13 juin anniversaire
des élections fédérales de 2010, cette déclaration démontre bien, ce que les
politiciens francophones ne veulent pas voir. Et pourtant leur refus de
retourner aux urnes, privant ainsi l’électeur de l’expression de sa vision
nouvelle au vu des cette carence gouvernementale, prouve bien leur refus
dogmatique de la constatation que la belgique est bien morte, une nation
flamande voulant prendre le pouvoir au détriment d’une région wallonne qui ne
trouvera son salut qu’en devenant Région de France !
Le 12-06-2011
Bart de
Wever, président de la N-VA
« Que
peut-on reprocher à cet article ?"
En réponse au journaliste de La Libre Belgique qui l’interrogeait sur l’article
1 du programme de son parti qui parle de la création d’une république flamande
indépendante. " Il
signifie qu'on croit dans le futur, on va évoluer vers des niveaux de
gouvernance qui seront d'une part notre propre démocratie -la Flandre - et
d'autre part un niveau supranational, à savoir l'Europe. C'est une évolution à
long terme. Vous pouvez me le reprocher, mais c'est ce que je pense. Et si je
peux vous faire une confidence: quand on parle avec les grands hommes politiques
de la Belgique, il est rare que j'en trouve un qui croit vraiment dans le futur
de la Belgique".
Dans le fond, une vision commune avec un José Happart qui défend la même thèse à propos
de la Wallonie. Mais comment croire en l’Europe des régions, alors que celle des
nations prend eau de toutes part ? Une super dictature ou un grand « bordel »
continental ? La Wallonie, devenue trop faible n’a qu’un bouée de sauvetage,
rejoindre une nation qui a encore la faculté de retrouver sa souveraineté et sa
place dans le monde, la France.
Le 10-06-2011
André Antoine, ministre CDH de la Région Wallonne
"Lorsque
vous (Luc
De Bruyckere , industriel et patron du VOKA – NDLR)
indiquez qu'il y a 6 milliards de déficit, alors qu'il n'est que de 240 millions
d'euros, avouez quand même que c'est de la malhonnêteté intellectuelle. Mais
cela fait partie de ce laïus répété d'une certaine Flandre qui veut accabler la
Wallonie et qui se réfère pour cela à des lectures tout à fait dépassées. Et
aujourd'hui la Wallonie va beaucoup mieux. Je donne un exemple au patron
flamand: en quatre années, la Wallonie a créé 40% d'entreprises de plus qu'en
Flandre".
Il n’y a que la vérité qui blesse, vieux diction populaire qui s’applique à ce
Ministre du Budget, des
Finances.
Trends Tendances revue économique sérieuse vient d’écrire, « Le
déficit primaire de la
Wallonie s'est considérablement dégradé en
2009 et 2010 en raison de la crise économique, à respectivement 6,9 et 6,2
milliards d'euros, selon les chiffres du CERPE. En 2006, le
déficit
primaire wallon était encore de 1,7 milliard d'euros. [...] La Flandre
et Bruxelles ont quant à elles enregistré en 2010 un surplus primaire de
respectivement 4,3 milliards d'euros et 276 millions d'euros en 2010 »
Le 09-06-2011
Serge Kubla, député libéral
wallon
« Beaucoup
de pays d'Europe vivent au-dessus de leurs moyens. Donc, prenons-en notre part
…la Wallonie, avec son faible taux d'emploi, avec 278.000 personnes à la
recherche d'un job, avec son niveau de formation, a quand même une certaine
qualité de vie qui n'est pas générée par sa croissance et sa richesse, mais
aussi par les transferts en provenance de Flandre
L’analyse est bonne mais les conclusions qu’il devrait en tirer ne viennent pas.
Une régionalisation accrue nous plongera dans détresse sociale, les transferts
financiers de l’état fédéral et de Flandre étant très limités et soumis à
condition. La seule chance de voir un réel redéploiement économique et social
est le retour à la France qui, dans un premier temps est à même d’amortir le
choc du déficit, et dans un deuxième temps nous offrira la croissance nécessaire
à un essor nouveau.
Le 07-06-2011
Olli
Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques
« Si un Etat membre en dévie (des
recommandations édictées par cette supra-souveraineté - NDLR),
nous espérons que le Conseil des ministres aura une discussion profonde et que
la pression des pairs s'exercera »
Les recommandations à la Belgique sont notamment de « réformer, en
consultation avec les partenaires sociaux et en accord avec les pratiques
nationales, le système de négociation collective des salaires et d'indexation,
afin d'assurer que la croissance des salaires reflète mieux les développements
de la productivité et de la compétitivité … de situer son déficit, bien en
dessousde 3% du PIB l'an prochain, en prenant des mesures principalement
du côté des dépenses. »
Bien entendu, nos politiciens, le futur éventuel gouvernement, Di Rupo et Bart
de Wever en tête, va s’empresser des les appliquer, compte tenu qu’un projet de
directive prévoyant des amendes de 0,1% à 0,2% du PIB est à une stade de
discussion avancé entre le Parlement européen et les Etats membres.
Le 05-06-2011
Philippe Courard ,
Secrétaire d'Etat fédéral PS
« De la provocation, encore de la provocation. La meilleure façon
d'y faire face est de l'ignorer, faire ce qu'Elio Di Rupo fait, travailler pour
former un gouvernement. Les attentes sont sociales et économiques, et donc les
bons mots et provocations des uns et des autres ne doivent plus avoir cours ...Bart De Wever veut
dynamiter le pays, c'est l'ambition de départ, on le sait …il faut réagir avec
les Flamands, les Bruxellois, les Wallons qui veulent travailler et veulent un
pays qui tourne, penser d'abord aux citoyens. »
Cet excellent démocrate qui impose des centres d’hébergement pour demandeurs
d’asile sans consulter ni les autorités locale, ni les populations des lieux où
il les implante, ignore apparemment la carte politique belge. En effet, l’on
peut dire que les revendications d’autonomie régionale de la Flandre sont le
fait de tous les partis flamands, avec quelques nuances parfois, à part le
ridicule Groen. Oui les Flamands veulent travailler, oui mais pour eux, exclusivement pour eux !
Le 01-06-2011
Bart de Wever,
héritier de Von
Bissing ?
«
Il faut maintenant
s'accorder sur des
réformes, et de
manière très
concrète. Avec un
front flamand, il
doit être possible
de promouvoir des
réformes sur le
modèle allemand. Par
le passé, nous avons
souvent constaté que
les promesses du
style 'nous verrons
bien' ne se
concrétisaient
jamais… les
francophones ne
veulent pas de cela,
par crainte d'un
bain de sang social
… Il nous faut donc
constituer un front
flamand, avec les
partis les plus
enthousiastes pour y
entrer »
« Ce pays a toujours existé par la grâce des Flamands bilingues. Même
aujourd'hui, les négociations gouvernementales se déroulent en français. Ce
n'est quand même pas normal … On peut discuter de la forme du propos, mais (Vic
Van Aelst, avocat anversois et membre de la
N-VA, avait déclaré quez la
Belgiquen'existait encore que "par la
grâce des Flamands bilingues" - NDLR.)
met bien le doigt sur la plaie. Est-ce sage? Je l'ignore. Mais on retrouve de
nombreuses vérités au cœur de sa protestation ».
C’est trop injuste comme aurait dit ce poussin noir. De pauvres malheureux
obligés de négocier dans ce qui reste encore une langue diplomatique mondiale.
Et comme les Flamands délaissent de plus ne plus l’étude du Français au profit
de l’Anglais, l’on peut dire que l’état belge est condamné à la disparition.
Le 28-05-2011
Elio Di Rupo, formateur
francophone
« Je veux des mesures justes, sérieuses, bien étudiées … J'écoute ce que les
partis ont à me proposer comme mesures, puis mes experts en évaluent chaque fois
l'impact. C'est sur cette base que je rédigerai ma note… Nous ne travaillons
certainement pas dans une vision de nouvelles recettes insoutenables pour les
gens ou d'une baisse des dépenses au détriment de l'appareil d'Etat. Nous devons
aboutir à un équilibre raisonnable. Il y a un chemin étroit... Mais il y a un
chemin »
Que dire ? sinon que sa dernière phrase est équivoque. Que Diable veut-il
dire ? Un chemin étroit à emprunter pour arriver à une union
« gouvernementale ». Tout un programme pour l’homme.
Le 25-05-2011
Wouter Beke, négociateur royal
"Et si vous recevez alors tout de même un tel courrier (Di
Rupo lui demandant de ne pas rendre son rapport public – NDLR)
avec comme explication « je voulais me couvrir dans le cas où tu aurais tout de
même rendu ta note publique et que je me retrouverais du coup dans une position
difficile par rapport aux autres partis francophones', alors c'est clairement
une douche froide, très froide. Cela ne témoigne pas d'une forme de confiance »
Assez amusant que Di Rupo, mors de sa conférence de presse avait déclaré en
tant que formateur qu’il voulait la transparence vis-à-vis de l’électeur. Il
dirait tout ce qu’il y a sur la table. Et Kroll dans une de ses caricatures
meurtrières, posait la question sur ce qui se trouverait en-dessous d’elle.
Di Rupo, Commediante
dell Arte
Le 20-05-2011
Stefaan
De Clerck, ministre flamand de la Justice
"
Ce que je veux, c'est ouvrir le débat, avoir un dialogue. Après 65 ans, il doit
être possible d'examiner comment des éléments de réconciliation peuvent être
construits. Il n’est évidemment pas question d’oublier … on pourrait avoir un
débat sur les effets qui se font encore sentir pour certains descendants ".
Ne pas
être d’accord sur la tenue de ce débat est certainement une attitude morale
vis-à-vis des milliers de victimes des collaborateurs, mais pourquoi cette
hargne du PS sur cette volonté affichée, alors qu’Elio
Di Rupo avait admis l’idée d’une acceptation d’un débat sur l’amnistielors des négociations préalables à la formation d’un gouvernement ?
L’élasticité mentale de ce pur produit politique dans le but de devenir premier
ministre peu faire craindre pour l’avenir des Wallons et encore plus pour celui
des Bruxellois !
Le 17-05-2011
Rudy
Demotte, ministre président de la Région Wallonne
"Il
est clair que la médiatisation de certaines saisies a poussé les créanciers de
la Wallonie à activer plus promptement la voie de la contrainte pour tenter
d'obtenir plus rapidement, et sous la menace d'une vente des biens mobiliers
saisis, le paiement des montants qui leur a été octroyé par la justice",
Des
créanciers qui veulent récupérer leur argent par décision de justice, alors
qu’ils ont déjà été obligés de recourir aux moyens légaux pour tenter de
recevoir leur dû, quelle indécence.
Et ce président de pacotille de philosopher sur ces actions et leur
médiatisation plutôt que présenter ses excuses pour une gestion brouillonne, à
la limite de celle du Quart-Monde, attendant l’huissier pour payer les dettes
les plus urgentes d’un ménage surendetté.
Décidemment, le surnom de Rase-mottes lui convient parfaitement. Il mène une
politique au ras des pâquerettes !
Le 14-05-2011
Karl-Heinz Lambertz
« La
Communauté germanophone est disposée, prête et en mesure d'assumer toutes les
compétences qui lui seront transférées suite à la réforme de l'Etat…
Par
contre, si la réforme de l'Etat modifie l'architecture du pays, il faudra tenir
compte de notre Communauté. Le destin de la plus petite des entités fédérées est
de pouvoir prendre en main toutes les compétences qui ne sont pas du ressort du
fédéral »
Suite
à la régionalisation, l’état belge agonise depuis des années et arrive à la
phase finale où l’on constate que le fédéralisme a créé des divisions de plus ne
plus importantes. Quatre régions ?? Pourquoi pas cinq. Le pays de Liège pourrait
être la cinquième. Le pays éclate.
Une seule solution, une Wallonie, Région de France
Le 08-05-2011
Paul Magnette un pontifiant socialiste sans valeur
« C’est
exagéré de dire que c’est un nouveau luxe (à
propos de l’énergie – NDLR),
mais c’est vrai que les prix ont augmenté partout dans le monde depuis quelques
années pour des raisons lourdes et historiques...
Comment oser parler d’exagération lorsque l’on voit les prix de l’énergie élevé
à un point tel que la plupart des citoyens à revenu modeste ou moyen ne sont
plus à même de se le payer. Il est vrai que ce socialiste bon teint n’a pas de
problème d’intendance. Il rejoint la reine Marie-Antoinette qui disait
méprisante sur son peuple qui réclamait à manger « S’ils
n’ont pas de pain qu’ils mangent de la brioche ».
Comment ose-t-il, ce privilégié de la caste dite de gauche, mépriser ainsi
les difficultés à vivre correctement des retraités, des travailleurs, des
malades, des chômeurs ?
Le 04-05-2011
Michel Daerden lors des discours du 1er mai à
Liège
«
Beaucoup de choses, même les plus idiotes, ont été dites. J'entends faire taire
les rumeurs selon lesquelles je nourrirais le vil projet de figurer sur une
autre liste que le PS, voire de créer ma propre liste. Je suis né, j'ai vécu et
je mourrai socialiste »,
Si
vraiment, Papa ne disait pas n’importe quoi, il reconnaîtrait l’erreur de se
soumettre à un parti qui n’a de socialiste que le nom et qui a perdu tous les
idéaux que ce mot représentait.
Détail
comique, alors que le peuple crève d’une mondialisation à outrance qui entraîne
la misère, le chômage et les délocalisations, la messe populaire se termine par
une vibrante « Internationale ».
Emile
Vandervelde, reviens. Ils sont devenus fous !
Le 29-04-2011
Siegfried Bracke, député de la N-VA
« La
N-VA demande de prendre l'initiative et d'assumer sa responsabilité comme plus
grand parti de Belgique.
Il ne faut pas continuer à négocier comme ça. On
ne négocie pas vraiment mais on fait des petits jeux, on fait semblant »
Dans
les coulisses des partis francophones, personne ne souhaite que le parti de Bart
De Wever reprenne la main. "Ce serait lui donner l'occasion de produire une
nouvelle note aussi imbuvable que celle d'octobre", dit un ténor cité par Le
Soir. "Les francophones devraient la refuser et seraient alors les grands
responsables de la crise".
L’on
sait que les positions nord/sud sont inconciliables, mais personne ne veut le
dire. C’est le jeu du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». il peut
durer longtemps malgré que le Titanic belge s’enfonce lentement mais sûrement
dans le chaos.
L’électeur se demande s’il ne faut pas envoyer à tous la tapette promise par
la chansonnette.
Le 26-04-2011
Charles Michel, nouveau président du MR
«
Il y a plutôt une démarche à contre-courant de l’histoire européenne quand on
veut se replier sur ses frontières alors que la réalité aujourd’hui fait qu’au
contraire, ce qui compte aujourd’hui c’est la dimension des personnes, l’accueil
des étrangers. La Belgique est un carrefour en Europe où de nombreuses
nationalités se rencontrent »
Ces
mots prononcés lors d’une interview sur la réunification éventuelle du Brabant
démontrent, s’il le fallait, que le MR est pour une ouverture de plus en plus
forte au « melting pot » si cher aux gens de gauche.
Pauvres
libéraux, que vont-ils devoir avaler avec ce « fils de » ?
Le 25-04-2011
Benoît Rihoux, professeur de sciences politiques à l'UCL
« Il
y a une pression de plus en plus forte des milieux socio-économiques. Et cette
pression remonte aussi via les partis politiques. Mais est-ce que cette pression
sera assez forte que pour changer la donne dans les négociations ? Je ne pense
pas parce qu'il y a en fait peu de pression décisive depuis l'extérieur. Donc je
ne m'attends pas à des avancées décisives dans les prochaines semaines dans la
mesure où le gouvernement en exercice provisoire gère les affaires du pays ».
Cet
« éminent » professeur démontre, sans avoir l’air d’y toucher, c’est que le
gouvernement que tout le monde dit en « affaires courantes » devient dans sa
déclaration un « gouvernement provisoire ».
Effectivement créer de futurs budgets, une participation à une guerre, passer
des accords sociaux est le fait d’un vrai gouvernement, même s’il est
provisoire. Cela pose question.
La
belgïe est-elle encore une démocratie respectant une constitution et le vote des
électeurs ?
Le 23-04-2011
Joëlle
Miquet, Mater Dolorosa d’une Belgique qui se meurt
« On
est plus loin qu'il y a un an. On peut dire que nous n'avons jamais été aussi
loin dans le blocage institutionnel. Mais il faut également reconnaître que nous
n'avons jamais été aussi loin dans la configuration d'une réforme de l'Etat …
Si elle
(l’offre
sur la table- NDLR)
ne parvient pas à contenter un parti flamand, pour des raisons qui sont les
siennes, ce n'est pas pour cela qu'elle n'en contente aucun. C'est une offre
très importante. La N-VA dit elle-même qu'en 2007, elle aurait sauté de joie si
elle avait été mise sur la table ».
Elle a
presque tout donné à Elio, à Bart, aux Flamands et geint sur l’incompréhension
qui accompagne son sacrifice.
Bart De Wever a certainement lu Jean-Jacques Rousseau qui disait
« Il ne faut
point refuser pour refuser mais pour faire valoir ce qu’on accorde ».
A
se demander ce qu’il nous prépare comme cadeau !
Le 20-04-2011
Eric
Defoort, co-fondateur de la N-VA
« La
N-VA n'a pas la moindre intention de trahir le million d'électeurs qui lui ont
fait confiance en juin dernier. Les 27% de Flamands qui ont voté pour nous n'ont
pas voté pour l'indépendance de la Flandre mais pour une restructuration
fondamentale de cet Etat ... Si
ces formations jugent que les propositions figurant aujourd'hui sur la table
sont à ce point alléchantes, qu'ils signent un accord de gouvernement et
laissent donc tomber ces énergumènes de la N-VA! Elle n'entrera pas dans un
gouvernement qui ne proposera pas cette avancée". »
Il faut
reconnaître que la N-VA a le mérite d’être franche, chose peu habituelle chez
les politicards francojaunes. L’électeur qui les a choisis, contrairement à
tous les autres, n’aura pas le sentiment d’être trahi. Cela aussi c’est de la
démocratie… alors les amateurs de compromis(sions), vous approchez de l’hystérie
de vous voir refuser quelques miettes pour sauver votre réputation.
De
toute façon, la belgique de papa est morte. Espérons qu’elle ne se transforme
pas en belgïe, sous les coups de boutoir de Bart De Wever. Au secours, la
France !
Le 17-04-2011
Bart De
Wever estime que la comédie a assez duré
« Il
est évident que des conclusions vont devoir être tirées prochainement.
Si
nous ne sommes nulle part ou si nous arrivons quelque part où nous ne voulons
pas être c'est que le moment est venu de dire: est-ce que cela a encore un sens
d'y aller ou non? ».
Il
dénonce le S.pa et l’Open VLD qui le critiquent « Si on continue à agir de
la sorte en vue de nous mettre à mal, c'est la position des Flamands dans la
négociation qui sera affaiblie ».
La N-VA
a raison. L’on ne peut continuer le ridicule carrousel de « missi dominici »
royaux qui ne servent qu’à retarder de nouvelles élections ou prolonger un
gouvernement en « affaires courantes » qui franchit de plus en plus la ligne qui
sépare une vraie démocratie d’une dictature en devenir.
Quand
les élus vont-ils se rendre compte qu’il ne faut plus tenter de modifier la
constitution dans laquelle une des communautés sera toujours brimée puisque
leurs désirs sont opposés ?
Quand
vont-ils enfin décider d'entamer les modalités d’un divorce raisonnable ?
Le 14-04-2011
Guy
Vanhengel de l’Open-VLD
"C'est
le énième acte d'une pièce de théâtre absurde qui dure depuis le 13 juin où les
idées et raisonnements les plus fous sont exprimés et qui font qu'on s'éloigne
du but", a-t-il indiqué. "Je constate que la N-VA dit les choses les plus
bizarres qui soient et qui n'ont rien à voir avec le travail du gouvernement et
les exigences européennes".
Le plus
comique, c’est que cette réflexion vient d’un homme du parti qui a fait chuter
le gouvernent et obligé à aller aux élections qui ont placé l’état fédéral dans
cette situation de plus de 300 jours de crise et qui l'amènera peut-être à une
disparition programmée.
Drôle
de Mea Culpa !
Le 08-04-2011
Glenn
Audenaert, directeur de la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles
"La
police fait trop de choses qu'elle ne devrait pas faire. Nous devrions davantage
oser travailler avec le secteur privé. Pourquoi est-ce que le secrétariat social
de la police ne pourrait pas être situé à Bombay? Nos 196 zones de police locale
seront bientôt impayables. Nous devrons en outre bientôt assumer plus de tâches
avec moins de moyens humains."
Par ses
déclarations à De Tijd, l’on ne peut pas dire que ce Gantois brûle d'un
nationalisme brûlant belge, même pas Flamand.
Lorsque l’on sait qu’une bonne partie des secrétariats sociaux (les centres de
calcul, tout au moins) est basée en
Flandre, vouloir expatrier le calcul des rémunérations à Bombay, ne peut certes
pas lui donner un brevet de patriotisme, pas même européen. Il ne songe même
pas aux pays de l’Est. Non, tout de suite l’Inde.
Décidément, la Belgique est en état de mort clinique !
Le 04-04-2011
Olivier
Maingain, Bruxellois mais pas Français
"Si
vous voulez faire jeu égal sur le plan économique avec la Flandre, il faut
structurer la Fédération Wallonie-Bruxelles sur le plan des compétences
communautaires (l’enseignement, la culture) mais aussi sur le plan des
compétences régionales. La Fédération est une plus-value pour l'espace
économique entre Bruxelles et la Wallonie"
Si l’on
peut comprendre et trouver son raisonnement juste, il n’entraîne en rien la
nécessité de suppression de l’ancienne appellation. La Communauté Française
pouvait servir de socle commun à cette fédération.
Evidemment, l’on ne mentionnait pas Bruxelles et la Wallonie, grave péché aux
yeux des fédéralistes belgicains qui ne supporte plus l’adjectif « français »
qui pourrait préfigurer une appartenance naturelle à la France. Pour ceux qui
affirment que Maingain serait secrètement rattachiste, la désillusion doit être
grande !
Il n’y
a qu’un moyen de sortir du marécage fédéraliste, rejoindre la France !
Le 02-04-2011
Geert
Bourgeois, ministre flamand de la N-VA
« Soit
nous nous dirigeons dans les prochains jours vers un double accord, avec une
grande réforme de l'État et une grande réforme socio-économique, soit les autres
feront un gouvernement sans nous ... Nous devons toujours attendre le PS. Nous
avons tout essayé ces derniers mois mais nous n'avons pas reçu une seule fois
une offre sérieuse du PS … Un gouvernement en affaires courantes sans soutien
démocratique suffisant, ce n'est pas faisable. C'est un exercice sans engagement
… C'est
aux autres partis de décider s'ils sont d'accord avec une petite réforme de
l'État ou un scénario comme en 2007 »
La N-VA ne pliera pas. Soit Di Rupo va s’étaler devant le maître flamand, Mais
s’il se rend compte enfin de l’impossibilité de survie de la Belgique, il devra
choisir entre la catastrophe d’une Wallonie en perdition ou
suivre la thèse
des rattachistes, le retour la France !!!
Le 29-03-2011
Olivier
Chastel, Ministre de la Coopération au Développement
« On voit
beaucoup de réfugiés tunisiens traverser la Méditerranée. Je pense qu'il faut
évidemment être très attentif au problème. Sachez par ailleurs que le
gouvernement belge prendra ses responsabilités. Il y a des vrais réfugiés, des
vrais persécutés dans leur pays. Le gouvernement belge a d'ailleurs déjà décidé,
jeudi passé, d'accepter sur son territoire 25 Erythréens qu'on demande à
l'Europe d'accueillir. Chaque pays doit mener sa contribution en la matière ».
Belles paroles lorsque l’on sait que
les demandes d’asile sont en
hausse de 30% par mois, que les 3.000 places
créées en novembre dernier seront bientôt insuffisantes et que « si
on ne fait rien dans les prochaines semaines, on va se retrouver avec 2.000
personnes dans la rue » selon Philippe Courard.
Que va faire le gouvernement belge ? Créer de nouveaux
centres d'accueil ?
Le 26-03-2011
Bernard Wesphael, député
wallon - un écolo lucide
« Plutôt que de rassembler
les acteurs liégeois – c'est le rôle du premier parti – le PS divise. Je
constate aussi que la haine entre les clans au PS n'a jamais atteint un tel
paroxysme, dès l'instant où cela cause du tort aux Liégeois et aux grands
dossiers de la région, qui sont retardés à cette occasion. On ne peut plus être
dans un logique de guerre intestine permanente au parti socialiste. C'est très
mauvais pour tout le monde, et surtout pour Liège ».
Il y a dans la vie
politique des moments où il faut reconnaître la justesse d’une déclaration
politique d’un politicien qui se révèle comme un véritable Saint-Just liégeois.
Son talent exceptionnel pour dénoncer les dérives politiciennes me fait
regretter qu’il ne soit pas aux côtés des rattachistes. Il serait parfait pour
créer un Comité de Salut Public style 1793.
Je n’aime pas les
écologistes mais j’ai une certaine tendresse pour sa rigueur morale !
Le 22-03-2011
De Wever le dit : sa présence chez le Premier ministre
anglais
« revêt
une symbolique énorme pour nous alors qu'on essaye parfois de nous décrire comme
des gens bizarres, malfaisants, voire bien pire. Je pense que ceux qui doutaient
encore de la crédibilité de la N-VA comme interlocuteur valable et raisonnable
peuvent revoir leur copie ».
David
Cameron a déclaré vouloir faire du parti nationaliste flamand "un allié sur
la scène européenne" et a ajouté « Nous allons voir dans le futur comment
nous allons pouvoir collaborer ensemble ».
Quand
la Grande Bretagne choisit la NV-A comme partenaire, les Wallons devraient se
rendre enfin compte que le rouleau compresseur flamand est en route et qu’il ne
reste que le chemin de la France pour y échapper !
Le 15-03-2011
Joëlle Milquet révèle sa pensée mondialiste
"ce qui
se passe en Flandre illustre ce que l'on découvre ailleurs en Europe: un tsunami
de nouvelles pensées uniques, droitières à outrance, populistes et démagogiques
… il faut du courage pour oser affirmer que le défi du XXIè siècle, c'est la
gouvernance mondiale, à rebrousse-poil du nationalisme étriqué".
Déjà
l’Union européenne impose 80% des lois votées, enlevant toute valeur
démocratique à la gestion du pays. Ce ne sont plus les élus du pays qui créent
les lois au profit de leurs électeurs. Milquet semble mépriser son pays en
affirmant son allégeance future à une gouvernance mondiale.
Nous pensons qu’elle est apte à rejoindre le « club » très
fermé des « Bilderberg»,
peu connu du public mais très influent par la rencontre de ses membres.
Le 13-03-2011
Charles
Michel croit encore à Saint-Nicolas
"
Je
confirme que pour le MR il est important d'avoir une vision objective sur la
façon dont les hautes fonctions sont assumées au niveau fédéral. Il est légitime
qu'il y ait un débat au parlement pour objectiver ce problème. Sur cette base,
il m'apparaît tout aussi légitime de poser cette question lors de la formation
d'un gouvernement. "
Comme
nouveau président du MR, il frappe fort. Détricoter la stratégie flamande de
prise du pouvoir en belgïe. Il est naïf ou il prend une posture politique de
défenseur des francophones ?
Pour
faire plaisir à son féal Maingain, qu’il mette déjà la nomination des
Bourgmestres francophones dans les communes à facilités. Maar, dat is
onspreekbaar !
«
Lorsque
j’avais demandé 100 jours au roi en 1988, on avait estimé que c’était du ‘jamais
vu’. Et bien, s’ils sont besoin aujourd’hui de 500 jours, ce sera aussi du
‘jamais vu’. Je ne veux pas dire que ca doit encore durer 500 jours. Mais s’il
le faut, allons-y. »
Pourquoi pas,
mille jours, cinq mille, dix mille, l’éternité. La Dictature est en marche
lorsque l’on ne veut plus consulter le peuple, que l’on pense pour lui. Elle
commence aussi lorsque, à la suggestion du roi, un gouvernement « en affaires
courantes » dépasse les prérogatives constitutionnelles pour « sauver » le pays.
La belgïe devient-elle une dictature flamande.
L’espoir des
négociateurs flamands est -il de tuer la dernière résistance wallonne à l’usure ?
Le 11-03-2011
Marc
Brichaux, permanent Setca Mons-Borinage l’affirme :
" Le
choix de Donfut à la direction de Toit et Moi « est une nomination politique.
Malgré les très bons résultats de l’autre candidat, le CA a choisi Dider Donfut
et donc, effectivement, cela a des relents politiques indéniablement. "
Mais en bon syndicaliste rouge, il n’ose pas aller jusqu’au bout, en disant ce
que tout le monde sait, Toit et Moi, la société de logements sociaux est
l’héritière de la Sorelobo
dont
les bourgmestres de Mons, Maurice Lafosse et Elio Di Rupo, ont été
administrateurs.
Di Rupo, le président du PS aime ses serviteurs. Il serait bizarre qu’il n’ait
pas influencé le CA de Toit et Moi.
Le 06-03-2011
Delpérée face à ses collègues « desesperados »
"Le
problème, c'est quand je vois que le débat arrive sur la place publique parce
que le président de la Commission de l'Intérieur de la Chambre (le N-VA Ben
Weyts, ndlr) met le problème au sein du parlement, c'est lorsque les ministres
Open Vld soutiennent mollement (...) et quand le premier ministre (Yves Leterme)
lâche le commissaire général en pleine séance du parlement ; là, ce n'est plus
de la justice, c'est le Far West ! ".
Ce pauvre homme, drapé dans sa respectabilité de
constitutionaliste, joue les Caliméro devant la démission (forcée ?) de Fernand
Koekelberg, le chef de la police fédérale.
Mais
que dit-il quand le roi encourage un gouvernement en affaires courantes d’aller
au-delà de ses prérogatives pour "sauver" le pays ? Rien. Nada, Silence radio !
Le 05-03-2011
Charles
Michel n’est pas pressé
« Même
si nous sommes d'avis qu'après huit mois il est temps d'aller vers des
situations qui permettraient de prendre un certain nombre de mesures
socio-économiques nécessaires, nous ne pouvons accepter de telles pressions….
Celui qui met la pression doit se sentir nerveux. »
Alors que les manifestations pour la formation d’un gouvernement sont de plus en
plus nombreuses dans la population, le nouveau président du MR n’est pas
nerveux. Il plane …
Sera-ce
un nouveau « roi » fainéant de la politique belge?
Le 04-03-2011
Jan
Jambon, Chef de groupe NV-A, prévient
"Ou bien un accord sur la réforme de l'Etat, BHV et
Bruxelles est trouvé endéans les deux mois, ou bien nous quittons la table des
négociations …
Un
gouvernement en affaires courantes ne peut pas faire tout cela" (à
propos des budgets à établir pour plusieurs années et les exigences européennes-
NDLR) …
Un gouvernement de plein exercice doit donc être constitué à ce moment-l
(pour avril 2001 – NDLR)
….
Si cela n'arrive pas, le nouveau gouvernement n'obtiendra pas la confiance de
la N-VA …Si une majorité est dégagée sans nous, ce qui serait du reste
légitimement démocratique, nous considérerons alors les négociations comme
terminées."
Allons, les francophones, vous acceptez les exigences de Moeder Vlanderen ou …
Le 03-03-2011
Les réflexions « intelligentes » du Mage Melchior
« Quand on est à sept, ça veut dire qu'il y a des gens
qui sont dehors et qui peuvent critiquer. Par contre, si tout le monde est
dedans, ça peut représenter un élément positif »
Cette réflexion n’est pas celle d’un élève d’école primaire mais celle du
Secrétaire d'Etat au Budget, à la Politique de Migration et d'Asile, à la
Politique des Familles et aux Institutions culturelles fédérales.
Le plus comique, c’est qu’il appartient au CDH, qui a négocié pendant près de
sept mois avec sept partis politiques refusant presqu’hystériquement la présence
des deux partis libéraux.
« Fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais » semble être la
recommandation de cette lumière de la communication politique !
Le 02-03-2011
Isabelle Durant
prend le nombril de Manenkenpis pour celui de l’Europe
« Je
suis très étonnée du silence de l'Union européenne. Dans le fond, tout ce qui se
passe depuis des mois a lieu en Belgique, dans un pays d'accueil de l'Union
Européenne … Cela peut prendre des formes diverses, mais il faut éviter
l'indifférence. Et encore, ce n'est pas de l'indifférence, c'est plutôt de la
gêne. Parce qu'on a un peu peur, à l'Union Européenne, de voir en Belgique ce
qui pourrait se passer à l'échelle de l'Union. On doit être solidaire. Si on
poussait la Belgique positivement, à chercher la solution, ça pourrait nous
amener à trouver un fédéralisme moderne et intelligent, qui serait un signal
pour le reste de l'UE »
La Belgique mentor de l’Union Européenne ? Quand la grenouille (verte) veut se
faire aussi grosse que le bœuf !
Le 01-03-2011
Mathias De Clercq, député fédéral Open Vld
« Ce parti (la N-VA- NDLR)
fait clairement la démonstration qu'il ne
voulait ou pouvait aboutir à une solution … La stratégie perfide du
pourrissement a duré assez longtemps. Elle doit être démasquée. Ce qui est
drôle, c'est que Bart De Wever s'en sort avec son comportement parce qu'il y a
toujours quelqu'un d'autre qui vient retirer les marrons du feu, comme le
président du CD&V Wouter Beke. Mais c'est De Wever qui dirige tout. Il diffuse
la pensée unique, ... place le virus dans le système »
Qui a dit qu’il n’y avait plus de Belgicain en Flandre ? En voilà au moins un.
Le plus comique, c’est qu’il appartient au parti qui a fait tomber le
gouvernement parce que BHV n’était toujours pas scindé après 3 ans de mise au
frigo communautaire.
Le 25-02-2011
Didier Reynders est optimiste
" Je
crois que l'on a progressé sur un très grand nombre de points. Maintenant, il
appartiendra au roi de voir comment franchir une étape suivante ".
Et
c’est là le hic ! Compte tenu de la fermeté flamande et de la « souplesse »
relative des partis francophones, plus soucieux de sauver leur « Belgique » que
de donner un avenir à la Wallonie, l’on peut se demander quels sont ces points.
A
remarquer que ledit Reynders reprochait aux autre négociateurs de pratiquer un
brouillard épais sur leurs tractations. L’on voit qu’il fait de même ! Un mépris
pour l’électeur
qui n'a pas besoin de savoir à quelle sauce il sera accommodé ?
Le 24-02-2011
Di Rupo,
un démocrate ? Difficile à croire
« Si
nous sommes obligés d’aller voter, si on force les citoyens à s’exprimer de
nouveau, ce n’est pas NOUS qu’il faut sanctionner. »
Les
électeurs sont bien obligés de constater que les mandataires qu’ils ont élus,
sont incapables de les représenter puisqu’ils n’arrivent à un accord de
gouvernement.
La seule solution pour les vrais démocrates est de consulter à nouveau le peuple
et de voir s’il soutient toujours les mêmes ou s’il change de position, face à
cette crise.
Or
cela, Di Rupo le refuse pour des raisons électorales. Il pense que ce vote est
incertain pour le PS. Et comme il sait qu’un grand nombre d’électeurs n’ont pas
envie d'aller revoter, il prend ses précautions, « Ce n’est pas le PS, qu’il
faudra sanctionner » .
Prudent
le gaillard. J’y suis, j’ reste, mais si l’on fait de nouvelles élections, ce ne
sera pas de ma faute. Votez pour moi, comme dirait André Lamy !
Le 23-02-2011
Vincent Reuter de l'Union wallonne des entreprises
se réveille enfin
"Quand on voit ce qui va nous tomber dessus en termes de nouvelles missions
régionales suite à la future réforme de l'Etat... Actuellement, la Wallonie
n'est pas prête à recevoir ces compétences. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il
ne tient qu'à elle de s'organiser".
Mais s’organiser comment ? Et d’ajouter "On n'arrive
à peine à mettre en place les nouveaux outils pour l'emploi actuel alors qu'on
va peut-être devoir faire nous même le paiement des allocations de chômage et le
contrôle des demandeurs d'emploi".
La bonne solution pour les entreprises wallonnes et leurs travailleurs, c’est de
rejoindre la France pour prendre l’essor dont elles seront capables intégrées
dans la 5e puissance économique mondiale !
Le 22-02-2011
Milquet confond
mesures
anti-terroristes
et mesures contre la
délinquance
"Je ne
suis pas sûre que l'on doit envisager un plan vigipirate en tant que tel. Ce
qu'il faut c'est un renforcement structurel. La méthode, on en discutera plus
tard."
Le plan Vigi-pirate en France a été créé contre les actions terroristes et les
tentatives d’attentats.
L’utilisation de militaires en Belgique s’inscrirait dan une mission de combat
contre des délinquants. L’armée au secours de la police va-elle aller jusqu'à
assumer la répression des manifestations.
Le gouvernement fédéral provisoire, à la suggestion du roi, outrepasse la
gestion qui lui est confiée, l’armée descend dans les rues. Décidemment, l’on
glisse rapidement vers un Etat de non-droit !
Le 19-02-2011
Rik
Torfs du CD&V n’aime pas consulter le peuple
"Les
hommes politiques sont élus pour trouver des solutions et mettre sur pied un
gouvernement. Pas pour ne pas en former, et reconduire la population vers les
urnes, comme M. De Wever semble le suggérer à présent".
Ces
paroles démontrent surtout le mépris pour le peuple. C’est la même attitude au
PS, au CDH, à Ecolo et au MR.
En effet, il n’y a pas d’accord entre les partis pour former le gouvernement. Il
faut donc à nouveau consulter les électeurs. Tous ces partis clament en chœur
« Cela ne fera qu’aggraver les choses », la peur étant de voir monter le score
de la NV-A.
C’est
possible mais c’est la démocratie dont ils ont oublié les règles dans leur
attitude « j’y suis, j’y reste !
Le 16-02-2011
Caroline Gennez oublie les quelque sept mois d’immobilisme
« Nous
n'avons jamais stagné comme ces 2 dernières semaines. On n'a pas pipé mot du
contenu et soudain, on ressort les pions. Cela n'a jamais été favorable à un
accord »
Cette
socialiste flamande est-elle bien placée pour parler de stagnation ? Parce que
sous la direction de Vande Lanotte, cela allait plus vite et mieux ?
Décidément, les politiques belges sont dignes de l’école élémentaire. C’est à
qui dira qu’il est plus intelligent que l’autre, non parce qu’il le croit, mais
simplement pour apparaître dans les médias. Du vent voilà ce qu’ils offrent tous
à leurs électeurs.
La
belgique se meurt, la belgïe est en train de naitre. Wallons, aux abris !
Le 15-02-2011
Un internaute sur le blogue de Jean Quatremer écrit :
« Je ne vois que deux solutions pour sauver la Belgique, décider de placer la
Belgique sous une "gouvernance politique européenne" ou nommer M. Kouchner, Haut
Commissaire pour la Belgique... »
Cette phrase d’un citoyen lambda montre le degré d’abandon des Wallons. Plutôt
que de réagir, ils espèrent une intervention extérieure pour « sauver » la
belgïe.
Pourquoi pas l’Onu ? Ou une neuvaine organisée à la cathédrale Saint Michel à
Bruxelles ou encore appel au Pape. En tant que Wallon, il m’arrive d’avoir honte
de mes frères.
Où est-il le diction populaire « Aides-toi et le ciel t’aidera » ? Pas chez les Wallons apparemment !
Le 12-02-2011
Didier
Reynders voit bien Di Rupo en 1er ministre
"C'est
une des possibilités. Les gagnants des élections doivent
prendre leurs responsabilités. Si, à un moment donné, Elio Di Rupo veut assumer
une mission de formation, il aura le soutien de tous les partis francophones" a
déclaré ce défenseur de la Belgique à n’importe quel prix.
Détail
comique il parle avec amour de ce front francophone qui l’a rejeté pendant huit
mois. Autre constatation, il y a la création d’un couple sado-masochiste, un
parti de droite molle avec un parti de gauche molle.
Mais
avec la droite forte de Bart De Wever, ce couple contre nature va drôlement être
secoué si le gouvernement proposé se formait !
Le 09-02-2011
Catherine Fonck refuse la grève du sexe
"Les
politiques ne sont pas là pour faire grève, au contraire, les politiques sont là
pour s’activer. Ça ne grandit pas la classe politique, par rapport aux attentes
des citoyens, mais aussi par rapport au fossé important qui s’est creusé entre
les citoyens et les politiques,"
a-t-elle déclaré le plus sérieusement du monde à l’offre de
Marleen Temmerman, la sénatrice sp.a qui proposait aux femmes de faire cette
grève du sexe tant qu’il n’ ya pas un gouvernent. Va-t-elle
déclarer qu’elle refuse de porter la barbe comme Benoît Poelevoorde ?
Une preuve de la qualité de nos politiciens. Pontifier sur des propos aussi
absurdes n’est pas la démonstration d’une grande intelligence
Le 04-02-2011
Sabine Laruelle, Colonel grec en jupon ?
"On est dans une situation particulière. Nous sommes en affaires
courantes depuis fin avril 2010. Si les chiffres sont bons au niveau
chômage et relance économique, il convient de prendre un certain
nombre de décisions, notamment pour être dans les clous au niveau
européen. Il est donc urgent que l’on aille plus loin, notamment
dans la formation du budget 2011", a expliqué Sabine Laruelle,
même si on s’éloigne de la Constitution.
En Belgique, à quoi sert la Constitution ? A rien ! Et le roi ?
C’est lui qui propose de s’en écarter ! Et la démocratie ? Rien à
cirer apparemment !
La Belgique devient-elle la Grèce des Colonels ?
Pour le MR, oui certainement !
Le 02-02-2011
Après
8 mois de rejet haineux, le CDH soutient Reynders
« Quelle que soit la méthode ou composition choisie" avec pour
seul objectif "l'intérêt général de notre pays". "Le CDH continuera
à jouer un rôle constructif en vue de préparer une réforme
approfondie de l'Etat, respectueuse des droits et intérêts
socio-économiques de chacun »
L'on savait que Milquet
était une girouette, mais elle devient plutôt une éolienne qui prend
de la force en suivant la direction du vent.
Aujourd'hui, elle fait
semblant de se réjouir du choix de Reynders comme "marieur" en
oubliant que le contrat de mariage s'il a lieu sera en faveur de
l'époux flamand. Mais peu importe, une Belgïe lui semble préférable
à toute autre solution raisonnable !
Le 01-02-2011
Dany Boon ou le clown qui se prend pour un philosophe !
« Il ne faut pas faire la scission de la Belgique. C’est une
connerie. Ne faites pas ça ! (…) ou alors il faut faire une scission
de l’hémisphère droit et gauche de Bart De Wever. S’il y a une
scission de son cerveau – c’est un peu douloureux mais ça ira assez
vite - quand il aura une idée à la con dans l’hémisphère droit, il
ne pourra pas l’exprimer avec son hémisphère gauche ».
Comique ? Il l’est, c’est indéniable. Mais intelligent ?
Certainement pas, avec des réparties aussi « connes » sur une
situation politique très grave d’un pays qui va simplement lui
servir à faire du fric !
Le 30-01-2011
Jean-Marc Nollet Nollet, fidèle Sancho Panza d’Elio Di Rupo
Il a déclaré que pour les nationalistes flamands, « ce qui
compte, c’est la Flandre. Et maintenir cela, c’est un peu comme au
Moyen-Age. On encercle l’Etat fédéral et on attend. On se dit que
les vivres n’arriveront plus, qu’il devra bien céder à un moment
donné. Mais penser que les francophones vont céder. Mais ils rêvent
tout haut".
Ce serviteur au panache verdoyant d'une chevalier rouge, pourfendeur
de tous les moulins à vent du Plat Pays, a la référence historique qui tue. Il ressemble à tous
les politiciens francophones qui se sentent assiégés depuis
longtemps, mais n’ont jamais eu le courage d’effectuer une sortie
pour tenter de mettre en déroute les assiégeants. Référence comique aussi, lorsque l'on sait que les vivres
proviennent en bonne partie de Flandre.
Les murs de la forteresse sont en pièces depuis qu’ils ont laissé
créer l’état fédéral et le siège ne devrait plus durer longtemps !
Le 28-01-2011
Laurette Onkelinx doute et redoute
« On n’a pas confiance en la N-VA pour trouver une solution pour
sauver la Belgique. Mais elle a été choisie par toute une série des
électeurs flamands ».
Mais les Flamands et la N-VA ont-ils confiance dans les solutions
socio-économiques du PS et de ses deux acolytes ? N’est-ce pas la
gestion calamiteuse de l’état fédéral depuis des années qui leur
donne l’envie de prendre leur destin en main ?
Le 26-01-2011
Les négociations vont-elles durer des années ?
A en croire Pierre Verjans, le politologue, l’
"on voit bien que tous les partis ont peur pour le moment de
déclarer qu’ils refusent de continuer à discuter. On a l’impression
qu’on recule sans arrêt le moment où les hommes politiques devront
dire : ‘c’est terminé, on ne discute plus avec ceux d’en face’. Et
la N-Va n’a pas envie de dire ça au sp.a et à Groen!, sp.a et Groen!
n’ont pas envie de dire ça à la N-VA. De la même façon, les
francophones n’ont pas envie d’être les premiers à dire ça aux
néerlandophones et vice versa."
Un gouvernement pour 2015 ?
Le 25-01-2011
Reynders Liégeois peut-être, Wallon
certainement pas !
Dans une interview exclusive accordée au Soir
ce 22 janvier, Didier Reynders propose de créer une grande Région
bruxelloise, qui intégrerait les deux Brabants flamand et wallon.
Il rêve d’«
une Belgique avec une Région centrale forte, plus large, qui
regrouperait deux millions d’habitants.
Alors que tous le monde, même le plus obtus des libéraux, sait
qu’une plus grande décentralisation apportera une perte financière
pour la Wallonie, lâcher la province la plus riche de Wallonie au
profit de Bruxelles serait meurtrier pour elle.
Les Wallons jugeront !
Le 22-01-2011
Une
démocrate peu démocrate !
Joëlle Milquet a déclaré à la RTBF son espoir de voir "le temps,
l'évolution des marchés, le mouvement citoyen" influencer les
négociateurs, essentiellement du côté néerlandophone.
La manifestation "citoyenne" annoncée pour dimanche la réjouit,
dit-elle car elle montre que les gens bougent et qu'en Flandre, il y
a une opinion qui n'est pas séparatiste et qui veut parler des
dossiers socio-économiques.
Mais si la girouette humaniste est pour l’expression des citoyens,
elle est totalement opposée à toute idée de référendum qui ne
donnerait pas les mêmes résultats dans les deux parties du pays. Ben,
qui lui parle d’un référendum fédéral ?
Que les Wallons s’expriment et que les politiciens les écoutent
enfin !
Le 18-01-2011
Jean-Marc Nollet, politique innocent ou imbécile ?
« Ce qui ne va pas, c'est qu'autour de la table on a un parti,
qui est la N-VA, qui ne connaît pas le sens et la définition du mot
compromis »
Le grand malheur de la Belgique depuis 1970, c’est que les partis
francophones connaissaient trop bien le sens du mot compromis qui
conduit à la compromission et à la trahison des électeurs !
Où en est
l'élargissement de Bruxelles exigé par le Front francophones ? Du
baratin électoral vite oublié !
Le 16-01-2011
La négociatrice du CDH ne connait pas la
géographie politique
"A
un moment, il faut se mettre à table, il faut parler, même si cela
prend du temps. Quand on veut faire une réforme de l’Etat, on sait
qu’il faut les 2/3. On sait que l’on a deux communautés et trois
régions" a déclaré Joëlle Milquet aux
journalistes qu'elle recevait pour ses vœux 2011.
Pour notre part, le vœu que nous
formulerons est la reconnaissance de la Communauté germanophone par
cette présidente de parti, qui fait de la politique depuis des
années et qui ne sais pas encore qu'elle existe.
Certains ont affirmé qu'elle était
folle, nous dirons simplement fort dissipée... et c'est cela qui
défend les francophones. Au secours !
Le 14-01-2011
Krist Peeters rassure le
Vlaams Blok
"Ne vous faites pas de souci:
l'accord de gouvernement et la note Octopus ne seront pas revus, et
certainement pas renégociés. (...) Mais je ne voudrais pas non plus
recevoir des compétences dont je devrais conclure, à un moment
donné: tout cela est tellement éclaté et si peu homogène que nous
nous rendons un mauvais service"
Les trois mousquetaires (comme la
presse aiment déjà les appeler) du Roy sont finalement quatre
comme dans le roman de Dumas. Non, Bart, t'es pas tout seul ! Tous
pour un ! Un pour la Flandre !
Le 12-01-2011
Bart de Wever nous promet la rapidité
"S'il
n'y a pas rapidement des avancées, cela n'a pour lui pas de sens de
continuer. Soit, on enregistre des avancées. Soit, il faut
honnêtement constater que cela ne va pas et cela n'ira jamais. Je ne
suis pas demandeur de participer encore pendant six mois à des
négociations. Je ne sais pas quand nous aboutirons mais cette
nouvelle phase ne peut se prolonger pendant des mois. De cela, je
suis convaincu",
Bart a encore une fois raison. Mais cela
ressemble à une menace à peine déguisée de casser le jouet royal si
Elio ne passe pas sous ses fourches caudines. Et n'ayant aucune
confiance dans l'empereur du boulevard du même nom, cela devient
angoissant. Va-t-il nous vendre en bloc ou au détail ?
Le 9-01-2011
Bart de Wever le dit, il veut un accord
« Je
sais que beaucoup de gens ont des doutes sur le fait que nous
voulons vraiment un accord. Mais il faut bien se rendre compte qu’en
six mois, on aurait pu claquer la porte plusieurs fois et quitter la
table. Et on ne l’a pas fait ».
Mais bien sûr, qu’il veut un accord … aux conditions flamandes bien
entendu. Pourquoi quitterait-il une table où les francophones lui
servent avec empressement la soupe ? Ils ont si peur d’être renvoyés
chez eux. Alors, il demande toujours un peu plus de sel ou de
poivre. Jusqu’où vont-ils s'aplatir devant cet ogre flamingant ?
Le 7-01-2011
Milquet, la girouette, a toujours aimé le MR
« Nous
n'avons jamais voulu une exclusive. Je pense que le problème n'est
pas du tout celui-là. Tous les partis francophones défendent les
mêmes intérêts. Le problème vient du côté néerlandophone ».
Bizarre que brusquement les libéraux francophones soient dignes de
figurer dans le front francophone dont ils furent exclus 6 mois.
Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange !
« Il est consolant de penser que si la folie ne gagne rien au
contact de la raison, en revanche, la raison s’altère au contact de
la folie » - Georges Courteline
Le 6-01-2011
Quand Le Soir montre sa totale connerie
Il écrit ... le CD&V « a
peut-être gagné des points jaune et noir, mais il a perdu sa
réputation … A
part tenter pitoyablement de coller à la N-VA, que cherche donc ce
parti autrefois responsable et garant de l'intérêt général »
Evidemment, sous la rédaction en chez de Béatrice Delvaux, cela ne
peut qu’être comme cela. Oser affirmer que le le CD&V et le CVP, son
ancêtre était responsable et garant de l’intérêt général relève du
mensonge historique absolu !
Est-il possible pour un
journaliste de penser que la longue marche des différents accords
sur le fédéralisme ont été fait dans l'intérêt commun des Wallons et
de Flamands? Au fou !
Le 3-01-2011
Pierre Vercauteren, le mage politique montois frappé
« Je suis frappé de voir que la marge de manoeuvre de la N-VA
s'est singulièrement rétrécie. Quand Bart De Wever indique que le
momentum est passé, c'est aussi le momentum pour la N-VA qui est
passé ».
Il y a longtemps que
RTL-TVI utilise ce qu'il faut bien appeler un mage, plutôt qu'un
politologue. Professeur à la FUCAM, fief de Di Rupo 1er, il ne cesse
d'énoncer d'un ton suffisant et prétention toute la gloire d'Elio
1er et d'affirmer la chute de Bart De Wever et de son parti dans
l'opinion flamande.
Dommage pour sa
crédibilité, la N-VA est créditée d'une augmentation de ses voix en
cas
de nouvelles élections. Mais cela est censé rassurer le Wallon.
Elio est grande et Vercauteren est son prophète !
Le 2-01-2011
Un vrai sage, ministre d’état de conseil de la Couronne
C’est un des sages invités à Controverse de dimanche qui le dit :
« Nous appartenons tous à une génération qui s’est bien connue et
qui se faisait tout de même confiance »,
a déclaré tout de go Willy Claes (sp.a),
Petit rappel historique : selon la Cour de cassation belge, la
société italienne Agusta a donc conclu, en 1988, avec plusieurs
responsables du Parti socialiste flamand (SP), dont Willy Claes,
ministre de l'Economie à l'époque des faits, un pacte de corruption
qui lui a permis d'emporter le marché Aéromobilité I de fournitures
d'hélicoptères à l'armée belge. Cette société a versé pour cela 51
millions de francs belges (environ 8,5 millions de francs français)
au SP. La Cour a estimé, d'autre part, que Serge Dassault était
responsable de l'organisation de pactes de corruption avec des
responsables des deux partis socialistes belges, le SP mais aussi le
PS francophone. Des sages comme l’on n’en fait plus. Ils se
« faisaient confiance ! »
Le 1-01-2011
Serge Ducas, astrologue consulté par RTL- Info
« Elio Di Rupo est en pleine ascension. il y a beaucoup de belles
choses qui peuvent survenir pour lui au niveau politique comme sur
le plan privé, en sachant qu'il traversera aussi une période
difficile »
Et « de
son côté Bart De Wever traverserait déjà une période de remous
depuis un mois »
RTL-Info ne sait plus quoi faire pour accréditer l’estime de
l’électeur pour le Duce de Mons et rassurer sur l’influence flamande
du leader de la N-VA. L’information a cédé la place à la propagande
de caniveau !…
Le 31-12-2010
Bart De Wever "Belge de l'année" pour Le Soir
2010 ? Il
dit "l'année
de l'espoir et du désespoir. L'année de l'espoir parce que tant de
Flamands ont enfin, de manière claire, osé voter pour le changement.
Celle du désespoir aussi parce que, comme toujours, les forces de
l'inertie et du statu quo tentent d'empêcher la concrétisation d'un
réel changement" …
2011 ? La
rédaction
« L’année de l’espoir et du désespoir. Espoir que les Wallons vont
enfin comprendre que leur salut se situe en France. Désespoir de
voir les politiciens francophones capituler devant l’intransigeance
flamande »…
Le 29-12-2010
Centre de concertation des associations flamandes
"Les propositions de Vande Lanotte sont nuisibles à la Flandre. Il
faut écarter ce charabia et redémarrer d'une page blanche. Il faut
donner la priorité aux matières et aux leviers sociaux-économiques.
Les allocations familiales et les soins de santé doivent aller aux
Communautés, mais si c'est pour faire de l'émiettement
(défédéraliser quelques compétences seulement, ndlr), alors autant
ne rien changer"
Le 26-12-2010
Yves
Leterme à la Libre Belgique
"Je crois qu'un gouvernement parlementaire, comme certains
aimeraient l'installer, est illusoire. Ca s'enlise"
Les partis francophones se montrent plus ouverts,
"Mais la grande différence, c'est la radicalisation de l'opinion
publique flamande. Elle a perdu patience et on a vu ce qui s'est
passé au mois d'avril"
À en croire, ce premier
ministre qui parlait, il y a peu, d'un nouveau fédéralisme de
coopération. Il faut trancher dans le vif, les partis francophones
cèdent déjà beaucoup, mais cela ne sera pas suffisant pour la
Flandre !
En tout cas, la solution
d'un gouvernement à la Verhofstadt, mettant au frigo les problèmes
communautaires, ne lui semble pas possible !
Le 25-12-2010
Albert
II confond compromis et compromission
« Il me
semble qu'au sein de notre propre pays, nous avons quelque peu
oublié ces dernières années l'art du compromis… D'où ma
préoccupation et ma ferme volonté de lancer un appel à tous nos
responsables et à tous les citoyens…. après plus de 6 mois de
négociations, tous les éléments se trouvent sur la table pour
réaliser une réforme profonde de l'Etat »
Un discours de Noël
écarté de la réalité de la situation du pays et un appel à ajouter
une nouvelle compromission à toutes celles qui ont conduit une
belgique unitaire à un état inégal de plus en plus soumis à la
Flandre. Pauvre royauté sans pouvoir réel qui tente de garder son
petit royaume quitte à admettre la perte progressive de la
solidarité nationale !
Le 23-12-2010
Di Rupo à plat-ventre devant
la Flandre
"C'est la fin de
l'année, les congés seront bénéfiques à tout le monde"
Petit message rédigé en
flamand pour répondre au courroux des Flamands à sa déclaration
dans les journaux
du groupe Sud Presse où il oppose le "militantisme autonomiste de
politiques et journalistes au nord du pays" à l'"attitude
professionnelle" de leurs collègues francophones.
Un Di Rupo effrayé par ses propres déclarations. Il ne faut pas
choquer ces braves Flamands, n'est-ce pas ?
Les Wallons acceptent tout, mais pas eux
!
Le 21-12-2010
Quand l'union
fait la farce
Petit dialogue entre CDH et PS à propos de l'Europe
Milquet - J’ai peu d’amis au PPE. Il y a différentes
tendances au PPE. Nous, CDH, sommes une espèce de satellite et nous
votons ce que nous voulons… Nous sommes un peu sans famille. Mais
c’est totalement frustrant…
Onckelinkx -
Au niveau du Parlement européen, notre groupe va peut-être
s’appeler prochainement socialiste-démocrate-humaniste, pour
accueillir ceux qui se sentent mal au PPE. Il n’y a pas que le CDH
dans ce cas…
Qui oserait encore dire que le PS et
le CDH ne partagent pas les mêmes valeurs et que voter pour l'un ou
l'autre, c'est kif-kif bourricot pareil, comme l'on dit là-bas.
Le 20-12-2010
Pour Yves Leterme, un blocage est une « chance »
"Si début janvier il n'y a pas d'avancée dans la formation du
gouvernement - et cette chance est réelle - ce gouvernement
peut s'en charger",
Après la Marseillaise comme hymne national belge, ce brillant 1er
ministre flamand confond chance et malchance.
A moins qu’il ne s’agisse d’un lapsus révélateur !
Le 19-12-2010
Jean-Marc Nollet sur RTL-TVI
"La
prochaine étape des négociations est intéressante, on va sortir
pendant quelque temps du débat sur l’autonomie fiscale pour revenir
à traiter d’autres sujets socio-économiques"
Quelle merveilleuse
pensée pour ce bobo écolo. Comme si les sujets socio-économiques
pouvaient être exclus du débat communautaire .
Les Flamands n'accepteront plus le coup de 2007 !
Le 17-12-2010
Kris
Peeters veut une notation différente Flandre/Fédéral
Le ministre-président flamand vient de dire espérer que l'agence de
notation Standaard and Poor's fasse à l'avenir une distinction
claire entre la notation de l'Etat fédéral et celle de la Flandre.
Il faut que les agences de notation fassent bien la distinction
entre le fédéral et les entités fédérées Il faut qu'elles tiennent
compte « des prestations économiques en Flandre ».
L'on peut se demander
quelle serait la notation pour la Wallonie ?
Le 16-12-2010
Elio di Rupo prêt à tout
accepter
"Un accord reste toujours
possible, fort heureusement. Je dirais même qu'un accord doit être
possible car il n'y a pas d'autre solution",
Il n'y a pas d'autre
solution, dit-il. Donc cela pourrait être une reddition sans
conditions. Les Flamands sont en passe de gagner la guerre des nerfs
dans leur avancée d'autonomie.
N'y-a-t-il plus de
politiciens francophones avec un peu d'honneur et beaucoup
d'imagination?
A un problème de cet
ordre, il y a toujours plusieurs solutions quand on a le courage
d'affronter la difficulté !
Le 15-12-2010
Melchior Wathelet à Pascal Vrebos
« Chacun devra avaler des couleuvres »
RTL-Info « Les
partis flamands ont réagi favorablement à la dernière mouture de la
note du conciliateur sur la réforme de la loi de financement. Rien
de surprenant puisqu'il s'agit d'un texte plus flamand, dit-on. »
A mon avis la couleuvre que le flamand avaleront sera de 10
centimètres contre 3,50 mètres. Un habitude bien de chez nous !
Le 15-12-2010
Di Rupo: une
solidarité française meilleure que la belge
Dans
son discours devant le Cercle de Wallonie, le
président du PS a tordu le cou à plusieurs clichés
sur la Wallonie. Par exemple, les Flamands donnent 4
fois moins aux Wallons que les Parisiens aux
Auvergnats !
Qu'attend-t-il donc pour devenir rattachiste
et demander notre rattachement à la France ?
Le 14-12-2010
André Flahaut ... un parfait
démocrate ???
"Johan (Vande Lanotte - NDLR)
doit réussir sa mission. Au niveau du parti socialiste, il y a une
volonté de faire aboutir. Spéculer sur des élections, c'est un
suicide collectif ".
Bizarre réaction de ce socialiste
qui, face à une situation inextricable, craint le verdict de
l'électeur. Faut-il désormais supprimer les consultations d'un
peuple considéré sans capacité de jugement ??? A quand une dictature
socialiste ???
Le 13-12-2010
Di Rupo craint une révolution.
Peut-être le grand soir ?
"Dans l'état actuel des
finances internationales, c'est jouer avec l'argent des Flamands,
des Bruxellois et des Wallons. C'est jouer avec toutes les
entreprises flamandes, bruxelloises et wallonnes. Nous n'avons de
leçons à recevoir de personne: la Wallonie est en plein
redressement. Ces propos montrent qu'il y a des difficultés, et
c'est maintenant à M. De Wever à dire si oui ou non, il veut un
accord pour notre pays, ou s'il veut la révolution"
Le 9-12-2010
Baromètre trimestriel de Manpower
En Wallonie, les
intentions de recrutement sont les plus limitées. En Flandre, le
nombre d’employeurs prêts à embaucher a augmenté de 7 % par rapport
au trimestre précédent. A Bruxelles la hausse est de 6 %.
«
En revanche, les
employeurs wallons se montrent plus incertains, en anticipant une
stagnation de l’emploi dans leur région d’ici la fin du mois de mars
2011 (+ 1 %) », constate Philippe Lacroix, directeur exécutif de
Manpower Belgique
Nous somme loin des
communiqués triomphants de Marcourt sur la progression de la
Wallonie. Encore du vent socialiste !
Le 7-12-2010
Joëlle exige, Bart dispose
....
"Il faut un accord
institutionnel dans les trois semaines. Et s'attaquer dès lors à la
formation d'un gouvernement fédéral. Car quand on aura abouti sur la
réforme de l'Etat, on ne sera encore nulle part. Le temps presse
terriblement ".
Décidément, cet femme croit
encore qu'elle a quelque chose à dire... ridicule !!!!
Le 6-12-2010
Yves Leterme a dit :
« La N-VA
doit faire partie du gouvernement… Je vous dis très clairement que
le CD&V n'ira pas dans un gouvernement sans la N-VA »
Cette
déclaration d’unité flamande faisait suit suite à l’appel d'Olivier
Maingain aux partis en négociation pour qu'ils associent le MR à la
constitution d'un gouvernement socio-économique sans la N-VA
Le 4-12-2010
Frank Vandenbroucke, socialiste flamand
le dit :
« Elio Di Rupo est maintenant complètement à genoux dans la neige.
Il a tellement abandonné et fait de concessions que cela s’apparente
aujourd’hui à une reddition totale »...
Il
faut rappeler que Frank Vandenbroucke est le
responsable du SP.A pour le dossier "loi de
financement". Un expert en matière de
chiffres. (source LLB)
Le 1-12-2010
Deux
Chroniqueurs RTL-TVI: De nouvelles élections ? début 2011 !
« La réalité, c'est que tout le monde attend la veille de Noël pour
se positionner. Ce sera la fin de la présidence européenne et la
coupe du monde aura été attribuée à un pays organisateur, dont la
Belgique et les Pays-Bas sont candidats. Donc il ne faut pas faire
de clash avant ces deux échéances importantes »
Alain Raviart.
« Dans les sables mouvants, plus on essaie de sortir, plus on
s'enfonce. La distance entre les positions francophones et
néerlandophones restent abyssales. Vande Lanotte va probablement
droit dans le mur même si on mettra du temps pour se l'avouer. Rien
ne va mais personne n'ose débrancher la prise. On est vraiment dans
l'impasse totale, on n'a pas de gouvernement et on voit bien que le
climat est pré-électoral"
Michel Henrion.
Il
réinvente donc les races. Après le bœuf blanc-bleu belge, il créent
des catégories de citoyens: le belge blanc, le belge basané, le
belge noir et le belge jaune. Tout cela pour stigmatiser la
première catégorie qui est encore majoritaire dans ce pays, qui
ferait partie d'une caste supérieure basée sur la couleur de la peau
et qui fait preuve d'un racisme évident puisqu'il domine encore dans
la société nationale. Ce belgo-marocain en prend à son aise avec un
pays où les pouvoirs publics octroient à son mouvement, tout
l'argent nécessaire pour stigmatiser ses concitoyens !
Chose que nous faisons en publiant au bas dudit article la
copie du texte
qu'il nous a envoyé, ainsi que la réponse que nous lui avons
adressée.
Sans créer une polémique supplémentaire, il faut remarquer que dans
son texte les "wallons" n'ont pas droit à la majuscule. Un détail,
bien sûr !
Le 23-11-2010
Bon
socialiste, Eerdekens n'aime pas mais il votera
"Si Ecolo prône le décumul (des mandats- NDLR), ce n'est pas par
amour de l'éthique mais au nom d'un stratego. Les autres partis
mettent sur leurs listes des mandataires locaux ayant une assise
électorale forte. Interdire cela participe donc de la volonté
d'affaiblir les autres en les privant de l'apport de ces porteurs de
voix … A l'avenir, les parlementaires qui n'auront pas d'autres
mandats ne percevront plus que ce revenu. Ils seront donc soumis à
leurs partis car ceux-ci constituent les listes et pourront exercer
des représailles sur les moins dociles", Et ce sera pire chez
Ecolo affirme-t-il, "puisque le parti prélève 40% des revenus de ses
parlementaires. Ce sont des pratiques staliniennes, dignes des
sectes. … le décumul est un gâchis terrible. Comme si la Wallonie
était un petit îlot à la Cuba, envisageant un système
crypto-communiste qui ne peut que dévaluer le travail
parlementaire."
Mais Claude Eerdekens déclare qu’il votera la décret. La discipline
de parti, sans doute ?
Le 22-11-2010
Petite
guerre socialiste en Pays de Liège
Dans Paris-Match,
Alain Mathot, fils socialiste héritier de
Guy,Mathot, député-bourgmestre de Seraing, se déclare non
impressionné à propos des propos de Michel Daerden, tenus à la
fédération socialiste liégeoise en octobre qui avait déclaré
notamment qu’il avait « des dossiers sur tout le monde" et
qu’il pourrait "tout faire péter à la Fédération ».
« S’il y avait des dossiers, ils seraient déjà sortis ! »
déclare Alain qui semble oublier que pour qu’un chantage fonctionne,
il faut justement les garder secrets, sous peine de ne plus
constituer une menace de révélation.
Le jeu « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » semble très
apprécié au PS, N’est-ce pas Elio !
Le 20-11-2010
La France de Sarkozy
méprise-t-elle la Légion d’honneur de Liège ?
Le quotidien
La Meuse l’annonce ce samedi. L’immeuble du 19e siècle
du Consulat Général de France de Liège est mis en vente. Zaïr
Kedadouche, son consul général déclare ne pas savoir de quoi
l'avenir sera fait. Ce sont des raisons purement économiques qui
amènent le gouvernement français à prendre cette décision,
déclare-t-il.
Il faut savoir que l’ arrivée du
premier consul de France, Monsieur Chapey date de 1874 et a
continué jusqu’à nos jours
avec une interruption entre 1940 et 1095 où Monsieur
SARRIEN,
consul à l’époque rejoignit le Quai d'Orsay
Mais la France, notre France
oserait-elle supprimer ainsi le lien historique fortement tissé avec
la Cité ardente, le ville la plus française du pays, une des cinq
seules villes étrangères a avoir obtenu la
Légion d’honneur ?
Ce serait le
symbole d’un mépris évident pour les Belges français de Belgique que
l’on ne pourra que porter au passif du gouvernement actuel. Quelques
milliers d’euros de plus ou de moins ne vont pas changer l’état des
finances françaises. Ce sont des économies de bouts de chandelle.
Mais l’outrage, lui, sera incommensurable sur l’affect du Pays de
Liège !
Le 19-11-2010
Fadila
Laanan réjouie: Di Rupo a sa capitale de la Culture
La ville de Mons a été désignée jeudi capitale européenne de la
culture en 2015. Fadila Laanan, ministre socialiste de la Culture de
la communauté française s'est déclarée "très heureuse de cette
décision très importante pour la Belgique".
La cité dirupienne avait déjà été désignée par le jury, faute de
concurrents, Monseigneur Di Rupo, président du parti socialiste
ayant demandé à Willy Demeyer, bourgmestre socialiste de Liège de
saboter le dossier de candidature. Ce que ce dernier fit avec toute
la vigueur nécessaire !
Un bon exemple de démocratie donné par la CE qui accepté de valider
une candidature unique et laisser croire qu'elle a fait l'objet d'un
choix.
Le 18-11-2010
Le CD&V craint de nouvelles élections
Steven
Vanackere, vice-premier ministre CD&V sortant a déclaré « Je veux
m'opposer à ceux qui martèlent que ceci est la mission de la
dernière chance et qu'en cas d'échec, les élections seront
inéluctables. Je pense que nous sommes obligés d'aboutir à un
accord. S'il
intervient avec Vande Lanotte, tant mieux. Mais si une prolongation
des discussions s'avère nécessaire, il est de notre devoir d'y
recourir »
Forcément, le
CD&V sait que la N-VA lui prendra encore 3 à 5 % d’électeurs de
plus !
Bart, le maître de la Flandre ? Comment en douter ?
Le 17-11-2010
Josy
Dubié a claqué la porte de son parti
L'ex-sénateur Ecolo se dit lassé de l'attitude de la hiérarchie du
parti et de son manque d'intérêt criant pour les problématiques
internationales et reproche également la ligne "trop pro-catholique"
et monarchiste de Jean-Michel Javaux.
"...j'ai donc décidé, après longues et mûres réflexions, de quitter
le parti Ecolo, de plus en plus parti de bobos dont je ne supporte
plus les dérives « libérales libertaires » ni les foucades
monarchistes et calotines de notre « chef » ...Je quitte un parti
qui parvient à rassembler des centaines de militants pour sauver les
bébés phoques ou la banquise, mais pas plus d'une grosse vingtaine
de ploucs, comme l'autre jour à la porte de Namur, pour s'opposer,
avec les syndicats de toute l'Europe, au démantèlement des « acquis
sociaux » (un gros mot pour les libéraux), fruit du combat séculaire
de millions de travailleurs !
Ce républicain tiers-mondiste mais belgicain, aurait-il enfin compris la conformité
cachée de ce parti de gauche bobo ?
Le 16-11-2010
Paul Magnette le reconnait:
il dit des conneries !
Ce matin sur
Bel-RTL, la réponse à la question sur un rattachement à
l'Allemagne ou à la France ? - "Ça n'aurait pas de sens. Nous vivons dans une Belgique qui
a une vraie valeur, qui est reconnue à l'international. Notre
responsabilité est d'avoir un accord, une Belgique qui fonctionne
".