Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

30/11/2009 -  Petite calculette à la "belge" L'euro ne donne pas la bonne valeur
 
Le passage à l'euro, s'il  fut favorable aux échanges commerciaux avec nos pays voisins et l'empêchement pour le gouvernement belge d'utiliser la plancher à billets pour couvrir ses pertes financières et ainsi interdire une dévaluation de fait qui nous aurait plongé dans une spirale infernale, il nous a aussi rendu myope, si pas aveugle, sur l'échelle de la valeur de nos dépenses personnelles mais aussi étatiques.

Les exemples sont nombreux. Le déficit budgétaire annoncé à 10 milliards d'euros en février devient 30 milliards d'euros à la fin de l'année. Ces chiffres s'ils sont inquiétants en soi, tant pour la rapide augmentation de 20 milliards d'euros 10 mois, que pour leur montant, n'éveillent pas toute l'attention du citoyen. Bravo à Van Rompuy qui a dirigé la Belgique en "sage" en donnant des sucettes électorales aux partenaires politiques mais qui a laissé s'enfoncer le pays !

Prenons notre calculette à la "belge" pour mesurer la réelle ampleur du désastre. 30 milliards d'euros de déficit, cela fait  mille deux cent milliards d'anciens francs belges soit une perte approximative pour chaque belge de 109.091 anciens francs, enfants et vieillards compris.

En date du 24 novembre la presse nous annonce que nous accordons une aide de 80 millions d'aide pour la période 2010/2013 au royaume du Maroc. En vue la distribution d'eau potable et l'aide à l'éducation. A la calculette belge cela nous fait quelque 3 milliards deux cent vingt-sept mille anciens francs.

En septembre 2009; c'est la chancellerie qui annonce un don de 20 millions d'euros au Congo pour financer le salaire des enseignants, soit quelque 800 millions d'anciens francs.

J'espère que ces trois exemples, vous donneront envie de repasser à la calculette belge toutes les informations financières concernant les dettes et dépenses de l'état fédéral et des régions. Vous aurez ainsi une meilleure vision de ce que vos politiques dépensent (et souvent sans compter) à la vraie échelle que l'école vous a donnée dans votre jeunesse, c'est à dire jusqu'en 2002, pour apprécier les valeurs que vous manipulez sur le plan monétaire.

La situation belge est grave, très grave. Il suffit de la multiplier par 40,9933 pour vous rendre enfin compte que ce sont des politiciens sans grand talent qui nous gouvernent !
 
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29/11/2009 -  Belgique, cimetière des parlementaires et de la démocratie
 

Aujourd'hui, les débats télévisés sur RTL-TVI et la RTBF portaient sur la nomination d'Yves Leterme comme premier ministre, sur l'avenir du gouvernement et sur le sujet du jour, la nounou que le CD&V lui a trouvée pour résoudre l'épineux dossier de la scission de BHV. Sir RTL-TVI, les vice-premiers avec leur langue de bois habituel et sur la RTBF, des parlementaires flamands et francophones (il faut bien les appeler ainsi puisqu'ils se reconnaissent comme cela plutôt que comme Wallons ou Français de Belgique).

Les deux débats étaient affligeants et tentaient de faire croire que la Belgique pouvait encore exister et que de nombreuses solutions existaient. Mais bien sûr, quand des nationalistes s'opposent à des "sans racines", cela ne peut déboucher que sur la victoire des premiers sur les seconds qui n'ont rien à défendre sauf leur statut personnel.

Donc pour ne pas couper les chances d'avoir  un compromis "à la belge", le CD&V qui est le seul maître du jeu, alors qu'il est devenu minoritaire sur le plan parlementaire, a choisi de "pampériser" (le mot est d'un journal flamand) en lui donnant une mentor sur le plan ide la recherche d'un consensus institutionnel, Jean-Luc Dehaene, celui qui refuse toute concession dans la délicate affaire BHV puisqu'il a même menacé de ne pas organiser les élections européennes si la scission BHV n'était pas entérinée. Drôle de plombier, chargé de construire une tuyauterie inter communautaire alors qu'il y crée des fuites.

Mais après des discussions sur les deux chaînes de télévision, l'on en est arrivé pratiquement à l'unanimité sur une conclusion qui m'a donné le titre de cette nouvelle, la Belgique, cimetière des parlementaires et de la démocratie. Quelle est-elle ? Si le plombier termine son ouvrage, il remettra ses propositions au 1er ministre pour qu'il les propose aux présidents des partis. Vous avez bien lu aux PRÉSIDENTS DE PARTIS. C'est donc 'aveu implicite que le pays est désormais gouverné par eux et que les ministres ainsi que l'ensemble des parlementaires n'ont qu'un seul devoir, appliquer ce que les présidents ont décidé entre eux. Ce ne sont plus des élus du peuple libres de suivre leur conscience, mais bien d'obéir comme des zombies au Gourou qui les dirige.

Notre démocratie est donc morte, bien morte et les parlements et sénats sont d'immenses cimetières, onéreux certes, mais où ceux qui y reposent sont dans la sérénité confortable que donne l'abandon de toute velléité de révolte. Quand l'on voit la fronde qui agite parfois l'UMP contre des décisions du gouvernement ou des ukases du président français, l'on se met à rêver de cette république où le plus petit candidat à la présidentielle a le même temps de parole que les favoris à la télévision nationale. Les élus, de gauche comme de droite ne sont pas des godillots, comme De Gaulle aimait les appeler en son temps.

L'on me dit parfois mais en France, il a aussi des affaires. C'est vrai. Mais j'attends toujours des procès comme l'affaire Clearstream ou l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris. Un ex premier-ministre et un ex-président de la République devant les tribunaux et un ex-ministre de l'intérieur condamné à un an de prison ferme, j'attends toujours cela en ce royaume devenu bananier au fil du temps, et où un politique condamné en son temps dans l'affaire Agusta se retrouve parmi les "sages".

J'ai la désespérance de la République, celle qui est loin d'être parfaite, mais dont les élus tentent de défendre leurs électeurs et donc sont dignes de respect !
 
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28/11/2009 -  Gouvernement Leterme: premiers jours de pouvoir, premières conneries !

Il fallait s'y attendre. Compte tenu de la situation budgétaire avec une prévision de 30 milliards d'euros pour cette année, avec toutes les sucettes électorales que Van Rompuy a généreusement offert pour avoir quels mois de paix, avec un emploi qui se déglingue de plus en plus, avec des plans de redressement économiques fédéraux et régionaux qui tiennent d'une danse incantatoire indienne, avec l'Europe qui veut le retour à l'équilibre pour 2013, cela va faire mal du côté des taxes et de la fiscalité.

Et pourtant notre pays, si on peut encore l'appeler ainsi, se révèle être dans le top 3 (C'est le journal La Meuse qui l'affirme) des pays qui taxent le plus.

Cela fait longtemps que j'annonce que cela va faire mal à nos concitoyens, et comme toujours aux plus pauvres !e dont Liège é

Il n'a pas fallu longtemps pour que le gouvernement Leterme 2 commence par envisager des mesures de se faire des rentrées supplémentaires. Voici la première envisagée, complètement idiote et injuste, taxer les travailleurs sur les portables que leur employeur met à disposition. Une idiotie sans pareille, Car cela entraîne, nos seulement des prélèvements sur la rémunération, ce qui est déjà inadmissible en soi (l'on avait promis pas de fiscalité supplémentaire sur le travail) mais aussi va créer d'innombrables conflit au sein des entreprises qui n'ont pas besoin de cela. J'entends déjà les dialogues travailleurs patrons. Moi, je ne veux pas de portable professionnel car je vais être taxé d'office". "Mais comment pourra-t-on vous joindre quand vous êtes à l'extérieur. Donnez-moi dans ce cas votre numéro de portable personnel que je puisse vous joindre" "Il n'en est pas question, ce téléphone fait partie de ma vie privée et je n'ai pas à investir pour la firme qui m'emploie"

Vous riez. Mais vont se poser le problème des connections 3G, des connections Internet à domicile. Pourquoi une discrimination entre les moyens de communiquer ? Et surtout au moment où nos gouvernants déclarent vouloir moderniser l'économie pour un redémarrage rapide des la reprise des affaires.

Il est vrai qu'au terme de la législation sociale, l'octroi d'un GSM pouvait déjà être considéré comme un avantage social mais sa taxation était soumise au bon vouloir de l'inspection sociale et que une foultitude d'entreprises ne le déclarait pas. Avec cette loi, tous seront frappés d'égale manière certes, mais frappé encore une fois dans leur pouvoir d'achat !

Autre exemple, les fameux Titres-Services, qui seront limités à 500 au lieu de 700 déductibles fiscalement ? Et qui viennent d'augmenter de 0,50 €. Si cela ne touche pas directement les utilisateurs qui sont censés être riches, cela va diminuer l'emploi pour le personnel non-qualifié.

Beau démarrage de Leterme II. Je pense avec un peu de regret que cela aurait pu être cela aurait pu être le gouvernement Didier 1er, si la haine tenace de Di Rupo et de Milquet à son égard n'avaient pas saboté les chances d'avoir un  chances d'avoir enfin un premier ministre wallon.

Cela m'amène à deux réflexions essentielles, toujours les mêmes, que la Flandre est devenue complètement maitresse d'une Belgique en voie de colonisation totale et que les politiciens wallons sont plus préoccupés par leur situation personnelle et leurs inimitié que par la défense de la Wallonie. Honte và eux !
 
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26/11/2009 -  Willy Demeyer, serviteur de Di Rupo, fait-il partie du Groupe de Baarle ?


Lors de l'année dernière, Willy Demeyer, bourgmestre de Liège a utilisé tous les subterfuges pour ne pas poser la candidature de sa ville au titre de Capitale européenne de la Culture 2015 au profit de la ville de Mons, dont le bourgmestre est l'inénarrable Elio Di Rupo, son président de parti. Contre la cabale, les Liégeois mobilisés n'eurent pas raison ! La candidature ne fut pas posée.

Il faut se rappeler que lors de la visite de Stève Stévaert, alors gouverneur de la province flamande du Limbourg, ce même bourgmestre osa accepter l'idée que la nouvelle gare des Guillemins pourrait s'appeler Liège-Limburg. Une plaque métallique à ce nom  qui lui fut offerte, trônait encore il y a peu, dans son bureau.

Aujourd'hui, sa ville, à 100% française d'expression, vient de signer un accord pour la défense de l'accession de Maestricht au même titre en 2018. Mieux, elle interviendrait pour 3 montants de 30.000 euros au titre de l'Eurégio.

Il faut rappeler que dans l'Eurégio, qui comprend cinq territoires, le seul wallon et par conséquent de culture française est la Province de Liège.

L'on pourrait se demander si ce bourgmestre qui va finir par être haï par ses concitoyens, n'est pas membre du Groupe de Baarle, vous savez celui qui cultive le rêve fou de reconstituer les "Lage Landen". En effet, si l'argument du solidarité transrégionale existait, pourquoi n'a-t-elle pas joué en faveur de Liège pour 2015. Il faut rappeler que Maestricht se trouvait dans la Principauté de Liège, alors capitale de cette région presque millénaire. de Liège dont Liège é

Bien sûr cette supposition relève du fantasme le plus pur mais il s'inscrit dans la droite ligne de savoir si Liège est encore défendue et aimée par ses politiciens ou alors simplement vendue aux intérêts financiers, politiques et sociaux de groupes internationaux et aux intérêts partisans.

Liège, ma ville, Liège la fière et l'orgueilleuse est-elle sombrée si bas qu'un politicien puisse la vendre au plus offrant ? Pourtant, toute l'histoire de la Cité Ardente a été une longue succession de redressements spectaculaires, au point même d'effacer de la mémoire collective son sac par Charles le Téméraire.

Mais il est vrai que désormais la cité partage le sort de la Wallonie qui se trouve dans un état fédéral flamand.

Même les règles les plus élémentaires de la démocratie n'y sont plus respectées. Les politicards francophones ne sont même plus à même d'exiger le mandat de 1er ministre pour un Wallon dont la formation politique est la plus importante au parlement fédéral.

Alors ??? Il n'y a que la France qui peut nous sortir de cette mafia politique. Pour le titre de Capitale européenne de la Culture 2013, il y a eu au départ plus de dix villes candidates, dont 5 se sont disputées le titre en finale.

Nous sommes loin de la dictature d'une Région où le président d'un parti politique empêche toute concurrence pouvant faire de l'ombre à sa ville, j'ai failli dire son fief. Mais nous ne sommes plus au Moyen-âge, n'est pas !
 
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25/11/2009 -  Le CdH et le PS sont-ils des partis flamands ???


L’émission politique animée par Olivier Maroy ce dimanche dernier sur la RTBF et cette journée de lundi auront permis de mieux comprendre les raisons faisant obstacle à la montée d’un premier ministre francophone en Belgique, cas de figure n’ayant plus été rencontré depuis plus de 35 ans.

Le moment état pourtant « T » pour les francophones.

En effet, les chutes et les rechutes d’Yves Leterme, le départ d’Herman Van Rompuy pour le Conseil européen, le schisme bienvenu entre le CD&V et la NVA, pouvaient laisser à penser que l’instabilité chronique du CD&V à la fonction de premier ministre et la réalité mathématique voyant la famille libérale accéder à la place de première famille politique à la Chambre, le verrait passer la main.

Dans ce sens, l’éditorialiste flamand du journal « Het Belang van Limburg »,

Eric Donckier, indiquait sur le plateau : « la famille libérale étant la première, et le MR étant le plus important groupe au sein de cette famille, la responsabilité de premier ministre reviendrait au MR…"

Didier Reynders, au nom de l’open Vld et du MR laisse glisser quelques mots : « la famille libérale est disponible pour occuper le leadership du gouvernement…, mais pour ce faire « il faut un consensus », dira-t-il. « Disponible et consensus ».., termes bien choisis.

 Une certaine presse y cherche toujours l'arrogance sans guère y parvenir. Le Président du MR insistera davantage sur la nécessité de stabilité et de continuité des politiques visant à affronter la crise économique et financière.

La question du premier ministre francophone est pourtant alors ouverte, Olivier Maroy semble un peu partir à la pêche auprès des autres présidents de partis présents sur le plateau.

Il fera là plutôt bien son travail de journaliste. Bien décidé semble-t-il à ramener des informations précises aux téléspectateurs francophones.

Mais le moment "T" tourne court. Les réponses sont alors plutôt dignes du « diner de con », et il apparaît bien vite que l’invité au diner est le "francophone".

Un premier ministre francophone ?

Joëlle Milquet : « Le CD&V a dit qu’il y avait consensus autour de Yves Leterme.., la question ne s’est pas posée ! Ne rêvons pas quand même ! Pour les autres, il est indiscutable que c’est un CD&V… »

Elio di Rupo semble plus ouvert mais sa réponse demeure toutefois assez surréaliste: « …la question ne s’est pas posée.., monsieur Martens ne nous a pas posé la question.., (mais) dans toute la mesure du possible il faut un premier ministre francophone..(..) Dès que possible… »

 


Nouvelle transmise par
Jean Evrard

Le journaliste de la RTBF posera une autre question à Joëlle Milquet : « (la question ne s’est pas posée…) « mais vous auriez pu faire la proposition » (d’un premier ministre francophone) » ?

Le «Ne rêvons pas tout haut…!» prononcé alors par Joëlle Milquet me résonne encore un peu dans les oreilles Deviendra-t-il aussi mythique que le "Je vous demande de vous arrêter".., de monsieur Balladur. Ce n'est guère sûr, ce qui l'est par contre, c'est qu'il n’y aura pas de « numéro uno » francophone parce que le CDH et dans une moindre mesure le PS ne veulent pas de Didier Reynders, leader de la première formation au Parlement fédéral, comme premier ministre francophone. Les francophones de Belgique ne semblent pas prêts à l'union et à la mesure de leur petite histoire.

Que ce soit clair pour chacun, le CDH et le PS, plutôt que de tourner une page de plus de 35 ans, semblent y préférer le retour d’Yves Leterme.
 

24/11/2009 - Quand la Flandre envoie ses missionnaires en Wallonistan

Il y avait eu Rudy Aernhoudt, ce Flamand à l'accent rocailleux qui avait fondé Lidé, parti wallon pour se présenter aux régionales 2007, l'avait allié au MR avant de l'abandonner à son sort.

Aujourd'hui, c'est un Anversois Jan Lippens qui se présente comme concurrent à la présidence du CDH. Bien que nous soyons encore sur le territoire belge, il faut néanmoins remarquer qu'il a été divisé en régions et l'on peut se demander si le sieur Lippens, à l'instar d'Aernhoudt, va venir s'installer quelques temps en Wallonie pour comprendre les problèmes de la région, la mentalité de ses habitants ?

Car, s'il se dit Belge avant tout, de quel droit pourrait-il exprimer les désirs et envies de cette région totalement différente de celle qu'il connait ?

Comme si, étant membre belge de l'UMP, je briguais la présidence parisienne de ce mouvement plotique au prétexte que je me sens Européen.

Mais le CDH qui a basculé de parti social chrétien à celui de démocrate humaniste, n'est pas à une fantaisie près. Ne compte-t-il pas dans ses rangs une élue voilée qui affirme ainsi son appartenance philosophique dans le temple de la Nation ? A quand des parlementaires en tenue de bouddhiste ? de Krishna ? ou encore doté du tablier maçonnique ? Le concert de la diversité en quelque sorte ?

Mais la conclusion principale de ces faits est simple.

Quand la Flandre ne nous envoie pas ses ministres et ses cadres pour nous diriger, elle nous envoie ses bons apôtres, les Belges  garantis "grand teint".

Une sorte de cinquième colonne, en quelque sorte. Bien sûr, elle n'est pas représentative, mais elle aura toujours le mérite de civiliser quelques pauvres ouailles naïfs qui croient encore que la Belgique de papa existe.

Ils sont aveugles au point de ne pas voir que cet état est presque totalement  flamandisé !

23/11/2009 - Elle est belle l'unité des partis francophones. Ecolo rêve comme d'habitude !


Dans un entretien accordé à La Libre Belgique, Marcel Cheron, sénateur écolo, a déclaré que la scission de BHV se fera "si la scission se fait dans le cadre de compensations acceptables. La question est de savoir comment on peut garder des droits électoraux, administratifs et judiciaires pour des gens qui ont le bonheur ou le malheur de vivre en Région flamande".

Écolo prêt à compenser la scission compensée,  titre le journaliste.

Et de dire que « dans le dossier BHV, la seule chose qui compte, c’est d’avoir une solution négociée. Même une solution provisoire devra être négociée. Toute proposition qui hérisserait le monde politique flamand ne passera pas le cap. On peut essayer cela. Mais je n’en vois pas la nécessité. »  Il faut pourtant rappeler que Cheron (à ne pas confondre avec le Professeur Choron) fait partie d’un parti dit wallon, et qu’admettre que seule une solution convenant aux Flamands devrait être trouvée, prend bien peu les intérêts des francophones en charge.

À la question « Philippe Moureaux et Jean-Claude Marcourt (PS) ont dit que BHV serait un jour scindé. Pensez-vous la même chose , le brave écolo de répondre tout de go “Si la scission se fait dans le cadre de compensations acceptables, alors oui, je crois qu’il y aura scission. La question est de savoir comment on garde des droits électoraux, administratifs et judiciaires pour des gens qui ont le bonheur ou le malheur de vivre en Région flamande.”

Dans le fond, écolo, semble privilégier une solution nouvelle (c’est une ironie – NDLR), créer des citoyens à facilités pour les élections, pour l’administration et pour la justice.

Les communes à facilités de la périphérie de Bruxelles et les Fourons nous ont pourtant démontré la duplicité des politiques flamands et la remise en question régulière de ce qu’ils avaient accepté.

Le sort de Bruxelles doit être réglé par les Bruxellois, mais comment pourrait-on accepter que cette région, qui, en tant que capitale de l’état a bénéficié de l’activité de tout le pays, tombe dans les mains de la région flamande après une asphyxie économique, sociale et culturelle ?

Alors une scission de BHV, acceptée par les politiques wallons qui n’en sont plus à une compromission près ? Non, non et non. S’il faut discuter d’une partition définitive des régions, cela ne pourra se faire que lorsqu’elles auront une indépendance réelle et le choix d’opter pour l’avenir qu’elle désire.


Pour la Wallonie, en tout cas, mon choix est fait. Ce sera le retour à la République comme région de France à part entière, avec les mêmes droits et devoirs que les autres.

Enfin, un peu de grandeur pour un peuple asservi par une crainte savamment entretenue d’être lâché par une solidarité nationale qui n’existe déjà plus !

20/11/2009 -  L'Europe, modèle des arrangements "politiques" - le déni de démocratie


Hier, à 14h00 - le résultat du vote citoyen proposé par la Fondation Robert Schuman donnait sur 18809 votants - 63,87% pour Vaira Vike-Freiberga (Lettonie), 17,19% pour Jean-Claude Juncker (Grand-Duché de Luxembourg), 8,94% pour Tony Blair (Royaume-Uni), 5,60% pour Herman Van Rompuy (België) et 2,91% pour Jan Peter Balkenende (Pays-Bas).
Il est évident que ceux qui sont abonnés à cette fondation sont des personnes intéressées jusque dans le détail par l'évolution européenne et non des électeurs lambda.

Mais hier soir, après des compromissions obscures (qui pourrait donner le rapport des réunions à la connaissance du public ?), c'est le fade Van Rompuy que la presse belge unanime louange pour cette nomination.

Sa gestion de l'état fédéral belge pendant les quelques mois où il a été premier ministre, est significative de son action soporifique. Qu'a-t-il fait, sinon créer une paix politique au sein de la majorité, en offrant à chacun des sucettes pour leurs électeurs, mais en ne prenant aucune décision majeure concernant la vie économique et sociale du pays ? Et pour résoudre la crise communautaire sur BHV, demander aux germanophones de tirer une sonnette d'alarme qui permettrait de gagner du temps.

Gagner du temps pour trouver une compromission de plus pour les francophones ? Pour éviter une crise gouvernementale ? Pour avoir le temps de quitter le bateau belge à la dérive avant le naufrage fatal ?



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Mais comme l'Europe se révèle de plus en plus non démocratique, il conviendra parfaitement pour occuper la place d'un président de représentation dont la tâche sera de concocter des "accords" souvent secrets qui engageront les nations européennes dans un régime à la belge.

Car il ne faut pas se faire d'illusion, Angela Merckel et Nicolas Sarkozy, en appuyant sa candidature, espèrent reprendre la main sur une Europe des états, de plus en plus contestataires. Le président français a même déclaré "Ce n'est pas du tout un choix par défaut, ce n’est pas du tout ça ». Bien sûr comme bon diplomate, il a ajouté qu'Herman Van Rompuy « a su faire preuve de beaucoup d’habileté s’agissant de la Belgique. Et c’est un problème d’ailleurs puisqu’il devra quitter ses fonctions de Premier ministre belge ». Et d'ajouter qu'Herman Van Rompuy est « habitué au compromis, au bon sens du terme, qui est la base du fonctionnement des institutions européennes. Je suis persuadé qu’il portera fièrement le drapeau européen ». Le drapeau européen du couple franco-allemand ?

Cela ne fait de toute façon pas les affaires des Wallons, face aux dominateurs flamands qui auront maintenant un allié fanatique de leur cause à un des postes au plus niveau européen. Mais comme toujours, les Wallons sont aveugles et La Meuse d'aujourd'hui hurlait à la victoire de la Belgique comme pour un match des Diables rouges.

Pour conclure ce simulacre de démocratie et souligner le cynisme des politiques (ne devrais-je pas les appeler "les politicards planqués"?), Si la mascotte flamande d'Angela et de Nicolas a été élue, c'est parce que l'on a donné le mandat des affaires extérieures à une illustre inconnue anglaise. Un comble, lorsque l'on sait que la Grande Bretagne a un pied en Europe, mais l'autre du côté américain.

Une vassalisation de plus au Pays de l'Oncle Sam ? Charles De Gaulle va se retourner dans sa tombe. .
 

17/11/2009 -  Belgique, un royaume de plus en plus en perte de crédibilité sur le plan éthique   


Il a y longtemps que l’on me reproche de traiter souvent la Belgique de royaume bananier.

Et pourtant. Nous ne sommes pas une république et les mœurs politiques, économiques et sociales qui y sévissent, sont dignes de cette appellation, régime bananier !

Rien qu’à l’examen de nos routes et autoroutes, l’on s’aperçoit que leur réseau tient de plus en plus de la savane africaine.

Au niveau des sans-papiers et des SDF, comment un état responsable n’assume-t-il pas la fonction régalienne de contrôle et d’assistance, pour laisser, comme plaie béante dans nos rues, la misère humaine des marginaux et des rejetés par la communauté ?

Mais il faut constater aussi le népotisme qui règne dans nos partis dites traditionnels.

Dernier exemple en date la nomination de Didier Donfut comme président de l’IGH, alors qu’il venait d’en sortir sans gloire par la petite porte, en perdant au passage son poste de ministre PS à la Région wallonne

Un communiqué de la section belge de Transparency International, organisation qui lutte contre la corruption dans le monde, épingle le fait douloureux que «  La Belgique se classe, cette année, en 21e position avec un score de 7,1, descendant de 3 places dans le classement CPI par rapport à l'année dernière (7,3 en 2008)".

Selon elle, la Belgique ne dispose pas, contrairement aux pays qui occupent la tête du classement, de "règles bien établies en matière de conflits d'intérêt".

L'organisation constate également que les fonctionnaires belges sont peu soutenus dans les constats de présumés délits de corruption. Depuis la suppression du Comité supérieur de contrôle après l'affaire Agusta, il n'existe plus d'instance administrative d'enquête à laquelle ces fonctionnaires peuvent s'adresser, remarque-t-elle.

Se présentant comme une organisation de la société civile, Transparency International fonde son indice sur les conclusions de treize enquêtes menées par dix institutions internationales dont la Banque mondiale, le Forum Economique Mondial et l'Economist Intelligence Unit.

Peut-on refuser à cette association le crédit d’une vérité amère, constatée de plus en plus sur le terrain ?
 

16/11/2009 -  Big Brother et De Lage Landen en route ? De 

Ne dormez surtout plus tranquille, citoyens wallons, les Flamands s'occupe cde plus en plus de vous.

Si la volonté affichée est de taxer les automobilistes en fonction de l'utilisation de leur véhicule, sous prétexte de diminution de la pollution et d'encombrement des routes, derrière cela se cache le plus grand danger pour la protection de votre vie privée.

En effet, un GPS qui trace vos déplacements, qui permet de voir où vous vous arrêtez, pendant combien de temps est ce que les défenseurs de la liberté individuelle appelle le "fliquage".

Bien sûr, la main sur le cœur, nos bradeurs de liberté  vous assureront que leur espionnage automobile ne servira qu'à vous facturer le montant à percevoir.

Comme à l'époque où la TVA avait été instaurée, ils vous avaient juré aussi que la taxe sur la valeur ajoutée servirait à percevoir un impôt sur la consommation et qu'elle permettrait de supprimer ceux qui grevaient les revenus du travail.

Déjà le 6 aout 2009, je me posais la question de savoir si le Benelux était considéré comme un état européen. Réponse très claire: oui, au niveau du cabotage entre pays membres. Le Bénélux était considéré comme une unité territoriale. L'accord qui pourrait s'instaurer sur cette taxe "bénéluxienne" continuerait à resserre le collet autour d'une Wallonie prise en étau entre la Flandre, les Pays-Bas et le Grand Duché de Luxembourg.

Le groupe de Baarle, qui cite souvent Herman Van Rompuy comme référence, doit se réjouir. Nous sommes de plus en plus dépendant de ce que j'appellerai les "lagelandais". Insidieusement. N'est-ce pas les Flamands qui ont fait capoter plusieurs fois le projet de vignette autoroutière wallonne, alors qu'une masse importante de camions mais aussi de voitures de tourisme hollandais les emprunte régulièrement. Ils ne fallait pas leur déplaire, n'est-ce pas ?

Fantasme du grand complot contre la Wallonie ou réalité ? Pour celui qui en doute encore, qu'il se demande pourquoi Yves Leterme, alors premier ministre a signé en "douce" un renouvellement d'un nouveau traité Bénélux en juin 2008, la plupart des parlementaires n'ayant même pas été consulté. A l'heure de l'Europe, fallait-il renouveler ce traité avec plus de pouvoir pour son parlement consultatif mais à qui l'on a étendu les compétences de prescription  ?

Nous sommes en train d'être phagocytés. Nous allons perdre nos libertés dans ce qui pourrait être la grande revanche de 1830
 

15/11/2009 -  Petit rappel sur la République, La Liberté, l'Égalité et la Fraternité  y as

Mon "TE DEUM" personnel

Constitution de la République française

Article 2 
La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la  « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen pour le Franchimont

Art. 1

Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 3

Toute souveraineté réside essentiellement dans le peuple: nul corps, nul individu,
ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 6

La loi est l'expression de la volonté générale, qui ne doit jamais s'écarter des règles éternelles de la vérité et de la justice:  tous les citoyens ont le droit de concourir à sa formation, personnellement ou par leurs représentants: elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège ou qu'elle punisse:  tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.
 


14/11/2009 -  Tous égaux devant la loi ? Il y a des exceptions, bien sûr ! Il y as

En période d’économie forcée, le gouvernement tente de montrer au citoyen  sa volonté de faire participer tous les citoyens à des restrictions financières.

Cela part d’un bon sentiment, au moment ou Guy Vanhengel, ministre fédéral du Budget, pense que le déficit annoncé de quelque 10 milliards d’euros en février 2009 (avant les élections de juin, bien sûr), dépasserait les 25 millions annoncés en septembre pour, peut-être atteindre les 30 milliards fin de l’année. Une progression effrayante quand l’on sait que l’Europe veut un retour à l’équilibre en 2013 au lieu de 2015.

Le gouvernement Van Rompuy avait donc prévu de réduire un tout petit peu les dotations allouées au roi en 2010 et 2011 et celles de la princesse Astrid et des princes Philippe,. Pour ces derniers,  le gouvernement sera obligé de changer les lois de 1993 et de 2000, affirme le quotidien Le Soir. Mais pour ce qui est de la liste civile, ce ne serait pas évident. En effet, la Constitution ne permet pas de réduire le montant de la liste civile au cours du règne du Roi qui est fixé au début de son règne et dure jusqu’à la fin de celui-ci.

« Le Roi aurait appris cette réduction par voie de presse », écrit
Le Soir : « il est pourtant de coutume que le gouvernement agisse en coopération avec le Palais pour ce genre de décisions. D’après les informations du quotidien, le Roi ne compterait répondre, afin que la Constitution soit respectée. »

Comme on dit chez nous, ce qui est acquis est acquis. Notre souverain, pour rejoindre l’effort national va-t-il annoncer qu’il est d’accord avec le principe de participation à l’effort financier de tous en versant le montant qu’il n’aurait pas dû toucher si la constitution n’était pas là pour le protéger, au profit du budget de l’état.

Une goutte d’eau pour lui, un geste attendu de la part de celui qui dit être attentif à son « peuple » !
 

 
12/11/2009 - Les citoyens européens feront-ils le même choix que les Etats Européens ?
La Fondation Robert Schumann vient de lancer une initiative intéressante, la possibilité de voter pour le candidat que vous préférez comme Président du Conseil Européen.

Aujourd'hui, à 17 heures, sur 3247 participants les résultats suivants sont 49,4¨1% pour Vaira Vike-Freiberga (Lettonie), 2498% pour Jean-Claude Juncker (Grand-Duché de Luxembourg), 11,33% pour Tony Blair (Royaume-Uni), 8,87 pour Herman Van Rompuy (België) et 3,31 pour Jan Peter Balkenende (Pays-Bas).

Bien entendu, ces votes auront peu d'influence sur les tractations, les compromis et les échanges (que le public ne connaîtra probablement jamais) entre les 27 membres de l'Union Européenne, mais ils vont donner une image qui permettra de voir de quelle manière l'Europe colle ou s'écarte du désir de ses citoyens.

Si ce n'est encore fait, vous pouvez, vous aussi, vous prononcer pour le candidat de votre choix en votant sur la page d'accueil de Wallonie 2010.

Mon souhait personnel est bien sûr que le choix se porte sur la seule candidate féminine et indépendante concernant une vision du problème belge.

Voter pour Van Rompuy est une manière de mettre un éventuel arbitre partial envers de la Flandre à une position qui aura quand même une incidence en cas d'appel à l'Europe.

De plus, c'est un bien grand honneur quez certains rattachistes lui font en passant que le fait de le garder comme 1er ministre est un obstacle à la crise inévitable sur BHV et autres problèmes de ce genre !
 


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11/11/2009 - Merci au Président Sarkozy pour un geste fort qui honore la France !
 
11 novembre 2009. Aujourd'hui, le temps est gris et mélancolique comme il convient pour cette journée de commémoration de l'Armistice signé il y a 91 ans.

Ce fut un affrontement effroyable entre les nations européennes qui entraîna plus de 18 millions de. morts et encore plus d'invalides, de mutilés et de blessés graves. Il suffit de se rendre à Verdun et de visiter le mémorial pour se rendre compte de l'ampleur du cataclysme qui frappa nos pays. Quatre ans de folie, de guerre inhumaine, dans la boue et le sang au milieu des ruines de villes et village totalement détruits.

Le 11 novembre, c'est aussi l'occasion de rappeler que quelque vingt ans après, la même frénésie meurtrière frappait à nouveau le continent. De nouvelles haines, de nouvelles idéologies mirent le feu aux poudres, faisant à nouveau de nombreuses victimes, plus de 62 millions de morts dont un grand nombre de civils.

A la fin du conflit, l'Europe se trouva divisée en deux camps antagonistes, les nations libres de l'Ouest et le bloc communiste, entrainant dans ses conséquences, une guerre heureusement qualifiée de froide, la division de l'Allemagne et le joug de la dictature soviétique pour une durée de quarante-quatre années interminables.

Il y a deux, jours se fêtaient à Berlin, l'anniversaire de la chute du mur. Le 9 novembre 1989, la réunification de l'Allemagne était ne route, les pays satellites de l'URSS retrouvaient la liberté et l'Europe se mettait à espérer une paix désormais accessible pour tous les citoyens de son continent

Mais il en est des blessures de l'histoire comme de celles des drames humains. Elle sont longues à cicatriser et la mémoire taraude autant ceux qui en ont souffert que leurs descendants.

Aujourd'hui, grâce au symbole fort que le Président Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkels ont donné à la commémoration à l'Arc de Triomphe.à Paris, l'on peut enfin se dire qu'une page sombre vient d'être définitivement tournée

Les deux nations qui se sont si cruellement affrontées, arrivent enfin au terme du chemin difficile du pardon et de la réconciliation pour le plus grand bonheur des jeunes générations qui ne rêvent que de pouvoir vivre paisiblement dans une Europe  apaisée.


L1918 - Le wagon de l'armistice à Compiègne

Le 22 septembre 1984, ce furent les mains jointes du  Président François Mitterrand et du Chancelier Helmut Kohl devant le mémorial de Verdun qui ouvrirent la route pour arriver à cette union de pensée vers toutes les victimes.des deux derniers conflits mais aussi pour affirmer toute la force de l'espoir dans un avenir meilleur !

Une entente réelle entre les deux puissances que sont l'Allemagne et la France est une promesse d'ouverture vers un développement économique et social harmonieux des deux partenaires. N'est-il pas question de créer un ministre des relations franco-allemandes au sein des deux gouvernements ?

Que ne sommes-nous déjà Français à part entière, cela nous rassurait sur les perspectives de l'évolution de la Wallonie au sein d'une grande République !
 

10/11/2009 - La perte d'argent n'est pas mortelle, la perte de mémoire, oui !
 

Le site Internet du journal Le Soir, l’annonce en gros titre « Perte de 5,134 millions au GP de F1 de Francorchamps ».

Et de préciser qu’en réponse à une demande de Pierre-Yves Jeholet, le ministre wallon de l’Economie Jean-Claude Marcourt a déclaré que le Grand Prix de Formule 1 de Spa-Francorchamps avait accueilli 50.779 personnes lors de la journée du dimanche (hors VIP), soit une croissance de près de 1000 billets payants en comparaison avec l’année dernière. Néanmoins, les pertes s’élèvent à 5.134.000 euros qui seront apurées par la Région Wallonne.

Il a encore précisé que les pertes concernent les tickets « Silver » et « Gold » qui ont chuté respectivement de 21 % et de 49 %. A contrario, les places « Bronze », les moins chères, ont enregistré une progression de 23 pc. La nouvelle catégorie « Steel » moins chère mais ne donnant accès qu’à un seul endroit du circuit, a convaincu 2500 personnes. Le prix d’entrée moyen est passé de 226 euros à 186 euros.

En sachant que les entrées représentent 81 % du chiffre d’affaires, qui, lui,  a diminué de 13 %. Et que les revenus liés aux opérations VIP ont été également affectés.

Dans le fond, une opération commerciale où le patron (le ministre de l’économie) d’une entreprise (le Grand Prix) se console d’une perte faramineuse (pour ses actionnaires contribuables) par l’argument d’une minime augmentation du nombre de ses clients (argument pour demander une curatelle à la place d’une faillite).

Il faut avouer que si Marcourt donne des chiffres, mais il oublie de rappeler l’auteur  du désastre, José Happart son ancien camarade de parti qui a engagé la responsabilité du gouvernement régional en signant un document en anglais qu’il affirmera plus tard ne pas avoir bien compris. Enfin comme dans la meilleure histoire belge, même retiré de la vie politique active avec une belle indemnité de départ, il est et reste Président de Liege-Airport.

Espérons que l’on ne lui soumette pas à nouveau un contrat rédigé en anglais. Les Wallons ont déjà donné pour l’automobile, ils n’ont pas envie de le faire pour l’aviation !
 

09/11/2009 - Il y a 39 ans, l'homme de l'appel du 18 juin disparaissait
 

Que l'on aime ce personnage historique ou qu'on le déteste, il est le grand homme, le fédérateur de résistance à l'invasion nazie sur la France, l'homme de l'appel du 18 juin 1940 qui sut faire renaître l'espoir et le sentiment national aux Français, écrasés par la faute de la lâcheté des politiques européens de l'époque.

Ce fut le grand Président français qui créa la Cinquième République. Il compte donc dans la Galerie des Grands Français, et c'est à ce titre qu'il mérite le rappel de sa disparition le 9 novembre 1970 à l'âge de 79 ans.

De Gaulle espérait vivre jusqu'à 85 ans environ (c'est-à-dire jusqu'en 1975), ayant calculé qu'il aurait achevé ses Mémoires d'espoir.

En août 1970, le plan du dernier tome est établi, et 2 chapitres sur 8 sont rédigés. Le 2 novembre, on fête la Saint-Charles (en avance de deux jours pour lui permettre de profiter de la présence de ses petits-enfants).

Le lundi 9, il se promène malgré le mauvais temps, et travaille à son livre. A 19 h 10, alors qu'assis à sa table de bridge, il fait une réussite selon ses habitudes, il est saisi d'un malaise à la suite d'une rupture d'anévrisme, et perd connaissance.

A 19 h 15, lorsque le curé, convoqué avec le médecin, lui administre l'extrême-onction, il respire encore mais il est dans le coma. Il s'éteint à 19 h 30, étendu sur un matelas dans le salon.

La famille ne fait diffuser la nouvelle que le lendemain matin, pour retarder l'afflux de visiteurs à Colombey, sa résidence. Le 10 novembre, à 13 h 00, dans une brève allocution radiotélévisée, Pompidou, nouveau président de la République, annonce officiellement la mort du Général : "La France est veuve".
(extrait de la biographie de Charles de Gaule sur
jesuismort.com)
 

08/11/2009 - Paroles, paroles, paroles... mais à quand l'action ?

Décidément, les rattachistes "historiques", si l'on peut les appeler ainsi  sont de grands timides. Heureusement, le journaliste de la Dernière Heure veut créer un scoop en titrant "Defraigne: "La Wallonie doit devenir région de France" et va bien au delà de ce que le ministre d'état lui aurait répondu.

"Je ne souhaite pas que la Belgique éclate" est la réponse immédiate, suivie néanmoins par une modulation importante " si un jour le problème devait se poser".

Exactement, le type de réponse au sondage organisé par Nord-Eclair et Le Soir qui donnait 49% de Wallons en faveur de la même solution "au cas où la Belgique éclaterait".

Je ne souhaite pas divorcer, mais au cas où ma femme prendrait mon chien, mon chat, mes meubles et ma voiture pour suivre son amant, je me tournerais vers ma voisine qui a beaucoup de qualités pour compenser cette perte cruelle.

Trêve de plaisanterie, ce petit articulet publié notamment sur le site du quotidien, va encore une fois se faire pâmer d'aise tous les anciens qui, depuis des années, attendent ce type de déclarations tièdes pour annoncer qu'un pas de plus est fait pour le retour à la France.

Cela rejoint les  déclarations viriles de Claude Eerdekens ou de Robert Collignon. Mais, à part une infime satisfaction vaniteuse, cela fait-il progresser la libération de la Wallonie du carcan fédéral flamand. A la RTBF, Jean Quatremer, journaliste de Libération et son correspondant à Bruxelles, vient de déclarer que toutes les responsabilités internationales étaient assumées par les Flamands et que les Francophones semblaient justes bon à tenir la cuisine à la grande rage du ministre d'état flamand Eyskens.

Bien entendu, il vaut mieux entendre ce type de déclaration que celle d'un Olivier Maingain   qui déclarait sur RTL, être un fédéraliste convaincu désirant une Belgique unie dans un respect des communautés qui y cohabitent ! Mieux, il pense à la reconstitution d'un "Grand Bruxelles" dont les frontières seraient celles de l'ancienne province du Brabant.

Mais il n'empêche que, face à l'abîme dans lequel les Wallons sont en train de tomber, j'aimerais avoir des déclarations plus tranchées de la part de ces politiques. la fille de Defraigne, Christine, oserait-elle aller plus loin que son père ? C'est le souhait que je fais de tout mon cœur.

07/11/2009 - Un nouveau saint flamand bientôt canonisé ?

Le chrétien,  le travailleur, l’ascète, le modeste, le poète, le calme, le tacticien, l’écrivain, le père, l’intellectuel, le polyglotte, l’humoriste et « nobody is perfect », le Flamand .

Où se trouve l’homme, le saint parfait, plus-que-parfait, celui qui rassemble toutes ces qualités énumérées ?

Difficile à trouver ? Normal ? C’est la face cachée, peine page,  d’Herman Van Rompuy que le quotidien La Meuse révèle dans un  éloge dithyrambique dans son édition de ce samedi.

Après Saint-Damien que le premier ministre a été commémoré, au nom du peuple flamand, pardon belge, le voilà lui-même canonisé de facto par le Groupe Sud-Presse dont les subsides d’aide à la presse quotidienne francophone s’élèvent à  1.604.326,47 euros en 2009, soit une augmentation  de 131.963,35 euros. Pas mal au moment où les comptes de la Région wallonne et la Communauté française sont dans un rouge plus qu’alarmant.

Bien sûr qui oserait affirmer que notre presse libre se laisse influencer dans la teneur et le contenu de ses articles. N’empêche que le nombre d’articles sur les « vedettes » des différents partis au pouvoir pleuvent. Que la presse aiment les politiques francophones dont ils dépendent financièrement soit, mais faut-il aussi qu'elle encense les Flamands qu'ils soient fédéraux ou régionaux ? Information ou désinformation ?

Mais il faut comprendre que le départ (éventuel) pour l’Europe du brave Herman plonge les politiciens dans le désarroi. C’est Benoît Cerexhe, ministre bruxellois CDH de l'Économie et de l'Emploi qui annonce son inquiétude à propos d'un éventuel départ du premier ministre vers l'Europe à l'avant-veille des négociations institutionnelles où Bruxelles sera directement concernée.

« C'est un homme extrêmement habile et ouvert au dialogue. Il l'a démontré dans le dossier asile-immigration ainsi que sur le dossier budgétaire. (...) C'est quelqu'un qui écoute les deux camps et qui est respecté par les deux camps. C'est important. » a-t-il affirmé.,

Et d’ajouter « la méthode Van Rompuy a fait ses preuves. La Belgique ne peut passer son temps à régler des affaires communautaires. Les défis sont ailleurs...

Ce que j'espère, c'est qu'à un moment donné, le déclic se fasse sur la nécessité de bien financer la capitale. Mais on y est pas encore... Ce que je souhaite en tout cas, c'est que le refinancement de Bruxelles ne fasse pas partie des négociations institutionnelles »

Tiens donc, bizarre qu’un homme du camp de madame « Nee » craigne que le refinancement de Bruxelles ne s’invite dans les négociations.

Est-il tellement naïf pour croire que la présence du saint Herman permettra de trouver des accords raisonnables sur  la scission de BHV  et ainsi d’empêcher la crise grave que cela aura sur la survie même de l’état fédéral (peut-être même la derrière) ! La plupart des accords conclus ces dernières années au toujours été un vente des libertés francophones contre les 30 derniers que nos politiciens régionaux ne peuvent refuser pour tenter d’éviter la déconfiture et de voir ainsi leur carrière si rémunératrice disparaître brusquement. Ils savent que le « peuple » a parfois des humeurs révolutionnaires.

Mais notre humaniste Benoit est sûrement conforté par l’opinion tout aussi naïve de certains rattachistes qui croient que Van Rompuy, ce Flamand « bon teint » est le dernier obstacle au divorce belge.

Toutefois si l’hypothèse  de ce choix se révélait exacte, cela mettrait à la tête de l’Europe, un président viscéralement attaché à une Belgique fédérale flamande  et monarchique, ce qui serait dommageable pour la future indépendance de la Wallonie et de son  rattachement à la France !
 

06/11/2009 - Saint-Barthélemy, c'est à Liège bien sûr. Pour le MR aussi !
 

Demain samedi 7 novembre aura lieu une réunion du FDF à Liège dans le but de créer un FDF liégeois. Le très francophonissime belgicain, Olivier Maingain a promis d’être présent pour porter le bébé sur les fonds baptismaux. Pas ceux de Saint Barthélemy, rassurez-vous.

Il est vrai que cette invasion bruxelloise à Liège peut être considérée comme une réédition de la Saint-Barthélemy, épisode tragique de la guerre de religion qui vit le massacre des protestants par la faction catholique.

Verra-t-on le prélat de la reconstitution d’une Belgique de papa porter le fer sur les terres de Christine Defraigne, profondément wallonne à défaut d’être rattachiste, comme son père le fut !

Le site du FDF est clair. Ne dit-il pas   « Notre parti a toujours tendu la main à des partenaires wallons soucieux d’affirmer une solidarité avec Bruxelles.. Réunir Bruxelles et la Wallonie dans une communauté de destin, dans un Etat Wallonie-Bruxelles fort et affirmé est de longue date une priorité du FDF ».

Solidarité avec Bruxelles, Oui, si ses citoyens la demandent. Mais tenter de maintenir en vie une Belgique finissante, est-ce bien là l’intérêt des Wallons.

Devant cette intrusion non désirée, je pourrais suggérer à Christine et à ses amis liégeois de créer un nouveau courant au MR,  le FPR. Le Front Pour le Retour à la France serait l’antidote parfait à une tentative d’annexion des provinces ou communes wallonne au profit d’une capitale qui essaie d’y maintenir une prédominance économique et culturelle, alors qu’elle s’est déjà laissée phagocytée par l’impérialisme flamand.

Charbonnier est maître chez soi, dit le diction populaire français.


Le Massacre de la Saint-Barthélemy,
d'après François Dubois

Pourquoi devrions-nous nous marier définitivement à une Région dont nous ne sommes même pas sûrs de sa volonté d’indépendance ?
 

05/11/2009 - Liège-Flandre aime Herman Van Rompuy

Liège-Flandre, le blogue liégeois des fanatiques des "nationalistes flamands" se surpasse. Aujourd'hui, il clame son amour pour Herman Van Rompuy. Van Rompuy, Président à l'Europe pour deux ans , hurlent ses affidés en chœur.

Comme si l'Europe, dont ils devraient espérer une aide pour un partage juste de la Belgique et un retour assisté de la Wallonie à la France, ne méritait pas mieux que ce politicien adulé pour son inertie et son art consommé du "partage de sucettes" aux différents protagonistes du gouvernement fédéral.

Mais comment peuvent-ils ignorer la future influence négative de la présidence d'un flamand belgicain et monarchiste au sein des 27 pays associés, au moment où une choix crucial devra se faire entre une Belgique fédérale flamandisée ou un partage du territoire entre la France, les Pays-Bas et l'Allemagne ?

Désirer un président flamand à la tête de l'Union européenne, en pensant que son départ du gouvernement fédéral aidera la cause rattachiste, est aussi naïf que de croire en l'honnêteté des nationalistes flamands. Après la résolution du problème des Sudètes, Adolphe Hitler, jurait la main sur le cœur, que toute autre revendication territoriale était désormais abandonnée. On sait ce qu'il en est advenu !  Cette myopie de certains rattachistes wallons, qui n'ont aucune considération pour leurs compatriotes, au  point d'attendre uniquement une délivrance apportée par une Flandre souveraine, est le pire poison qui peut exister.

A force de leur dire que les Wallons ne sont plus capables d'un sursaut, qu'ils sont complètement à la merci de la Flandre, qu'ils ne sont que des sous-régionalistes assistés sans lucidité et sans volonté, ces prédicateurs des mauvais jours leur créent une mentalité d'esclaves.

Alors?

Dites non à la candidature de Van Rompuy à l'Europe.

Et à tout choisir, signez la pétition pour l'ex-présidente de la Lettonie, Madame Vaira Vike-Freiberga,
Une femme atypique, qui a vécu les affres de la Seconde Guerre mondiale, a parcouru le monde, vécu en Allemagne, sur les bords de la Méditerranée, puis au Canada avant de rentrer dans son pays la Lettonie. Une personnalité hors du commun, une femme de paix, une Européenne engagée et déterminée. Elle parle 5 langues couramment, sa culture c'est celle de l'Europe, son expérience, c'est celle d'un engagement en faveur des Droits de l'Homme, de l'Etat de droit, du pluralisme, de la Liberté. Elle a failli être nommée Secrétaire général de l'ONU en 2006, si cela n'avait été le « tour de l'Asie » comme disent les diplomates.

Une présidente, qui ayant fui le régime communiste et qui a vu comment une puissance pouvait dominer une petite nation, ne pourrait qu'être ouverte au problème Wallon, le jour où il devrait être débattu au Conseil européen !

Pour soutenir sa candidature, cliquez sur ce lien

C'est un conseil personnel en dehors de toute implication de parti.
C'est le simple avis d'un Wallon partisan du Retour à la France.
 

04/11/2009 - Le PS en coquetterie avec l'éthique - Di Rupo est muet comme une carpe !
 

Jacques Avril, le Bourgmestre socialiste de Saint-Nicolas lez Liège, profitant d’une maladie déclarée suite à sa lourde condamnation par le tribunal correctionnel de Liège, choisit lui-même son remplaçant.

Son communiqué dit  « En coordination avec l'Union socialiste communale, j'ai procédé à la désignation d'un bourgmestre de la commune de Saint-Nicolas. Notre choix s'est porté sur notre premier échevin.M. Heleven a accepté la mission et est donc en mesure, dès ce 4 novembre 2009, de remplir toutes les missions liées au mandat de bourgmestre de Saint-Nicolas »,

Jacques Avril a été reconnu coupable d'avoir utilisé de la main-d’œuvre et du matériel communal lors de sa campagne électorale en 2004.  Condamné à une peine d'un an de prison avec sursis de cinq ans, à une amende de 5.500 euros avec sursis de 3 ans, à une interdiction d'exercer (inéligibilité) pour une période de cinq ans et à une confiscation par équivalent de 16.024 euros pour de faux et usage de faux, détournements de deniers publics, abus de confiance et non-respect des marchés publics et de droit commun dans le cadre de ses fonctions.

Est-il normal que celui qui a subi une sanction aussi grave, même s’il annonce faire appel au jugement, désigne son remplaçant. Bizarrement, l’on n’entend pas l’intègre Di Rupo réclamer sa démission immédiate

Il est devenu muet comme lors de la nomination de Didier  Donfut à la présidence de l’Intercommunale gazière du Hainaut dont il avait été obligé de démissionner.

Il y a éthique et éthique.
La socialo devrait avoir difficile de se mélanger avec celle d’Ecolo, mais le monde politique wallon peut réaliser des miracles d’accommodement, surtout lorsqu’il s’agit de garder des responsabilités au gouvernement !

 

02/11/2009 - La Belgique serait un paradis fiscal opaque !
 

C’est le site Internet de 7sur7 qui l’annonce aujourd’hui, la Belgique serait un paradis fiscal opaque.
« Selon le nouvel indice d'opacité financière FSI (Financial Secrecy Index), la Belgique se classe à la neuvième place du classement des paradis fiscaux les plus opaques, peut-on lire dimanche dans un communiqué du Réseau pour la justice fiscale (RJF - Tax Justice Network).

Cet indice, qui a examiné 60 juridictions, a été établi par une équipe  de chercheurs pour le Tax Justice Network afin d'évaluer "le degré  de secret atteint par chaque juridiction et sa résistance à coopérer avec des autorités administratives ou judiciaires étrangères".

Il s'inscrit dans le cadre d'une campagne internationale visant à une plus grande transparence des places financières et centres offshore. »

Que l’état belge se classe dans quelque chose parmi  les neuf premiers mondiaux, la nouvelle valait la peine d’être mentionnée. Le drame, c’est que cette place privilégiée n’apporte aucun avantage à ses habitants sur le plan social ou économique.

Que la Belgique soit intéressante pour quelques financiers apatrides soit, mais dommage qu’elle ne soit pas aussi favorable à l’industrie, à la recherche et à la création de richesses nationales.

En étant région de France, la Wallonie échapperait au moins à cette image négative que la Belgique actuelle donne au monde entier.
 

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