Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
30 juillet
2009 - La France va-elle supporter la misogynie ?
Ce jeudi. le recteur de la
Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur
a estimé qu'"il n'y a pas lieu de lancer une
réflexion nationale" sur le voile intégral,
dans une interview à Europe 1.
"Il y a une disproportion
entre la réponse qui a voulu être donnée en
prenant des mesures graves, sérieuses (..) à
un phénomène extrêmement marginal", a-t-il
dit. "Trois cent et quelque femmes voilées
sur six millions de musulmans en France, ça
ne traduit pas l'émergence dans notre
société d'un phénomène fondamentaliste.
(...) On ne s'offusque pas pour si peu de
monde donc il n'y a pas lieu de mettre en
branle toute une réflexion nationale avec
tout ce qu'elle comporte, pour quoi faire?
", a-t-il clamé !
Comment dans un état laïque, un religieux de
quelque confession qu’il soit, ose-t-il
tenter d’influer sur une mission
parlementaire d’information qui enquête sur
un fait de société relativement nouveau mais
terriblement intrusif comme le port du voile
intégral islamique ?
Une note de la sous-direction de
l'information générale (SDIG)
déclare que moins de 400 musulmanes -367
précisément- porteraient en France le voile
indique le ministère de l'Intérieur.
Tentative de ce Ministère de la République
de cacher une réalité inquiétante pour ne
pas gêner les autorités islamiques de
France ?
Mais quelle importance a le nombre ? Si l’on ne
recense que 367 racistes, doit-on considérer le
phénomène comme marginal et le tolérer ? Idem pour
les membres des sectes, destructrices de la
personnalité humaine ?
Tout le monde connaît la théorie de
la contagion. D’abord un premier cas et puis un
deuxième et ainsi de suite. Corneille dans le site
dit ce vers qui pourrait s’appliquer aux porteuses
de voile : « Nous partîmes cinq cents mais par un
prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en
arrivant au port ». La tragédie cornélienne relate
la résistance à l’envahissement des Maures. Mais le
parallèle peut se révéler exact.
Désire-t-on qu’un jour que la France
ressemble à l’Afghanistan ? Les soldats français y
risquent leur vie tous les jours pour la libération
des Afghans et le droit de la femme d’occuper une
place dans la société autre que celle que les
Talibans leur réservent .
Il serait bon de rappeler que
l’Europe se bat pour l’égalité entre hommes et
femmes ce qui n’est que justice. Peut-on dès lors
sous prétexte de liberté individuelle autoriser le
port permanent d’une prison fut-elle de tissu ?
27 juillet
2009 - Quand Armand De Decker prépare une rentrée
difficile !
Ce lundi, Armand De Decker, président du
Sénat et ex-tête de liste du MR à Bruxelles
(rappelons que ce parti comprend le FDF) a
affirmé au journal flamand De Morgen qu’une
solution pour BHV peut être possible pour
la fin de l'année, affirme, lundi. Il se
montre ainsi un rien plus optimiste que le
premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V),
qui espère une avancée pour mars, voire pour
le 1er juillet 2010 au plus tard.
Etonnant. Le MR, pourtant dans l’opposition
fait déjà des risettes aux demandes non
encore formellement présentées par les
parlementaires flamands.
Mais,
en bon serviteur d’un roi qui a appelé ses
sujets à une nouvelle réforme de la
constitution et craignant sans doute les
effets dévastateurs du plan Maddens sur le
gouvernement fédéral, il prépare déjà ses
amis flamands à la future reddition des
francophones.
Nous sommes loin des positions tranchées de Didier
Reynders et d’Olivier Maingain. Mais il vrai que si
une nouvelle crise gouvernementale, le MR risque de
ramasser une nouvelle « culotte » à des élections
anticipées.
Donc, dépêchons de désamorcer toute contrariété à
nos maîtres du nord, car eux ils savent ce qu’ils
veulent alors que les politiciens francophones
ignorent encore ce qu’ils désireraient d’autre que
de voir la Belgique perdurer quelque temps encore,
pour préserver les avantages acquis. Les élections
peuvent être tellement cruelles !
26 juillet
2009 -
Trouvé sur le blogue du rattachiste Scrogneugneu
Le dit Scrogneugneu a publié
sur son blogue le texte suivant (extrait choisi) en
parlant de wallonie2010.
« Certains disent malheureusement n'importe
quoi, comme ce bloggeur néophyte qui, pour une fois,
compatit au sort que réserverait à des centaines de
travailleurs flamands la fermeture de l'usine Opel
d'Anvers et croit que cet exemple ouvrirait les yeux
des politiciens wallons (?). Après avoir clamé
précédemment que seul le RWF pouvait faire bouger
les choses, il semble croire à présent qu' il y aura
enfin - si la fermeture d'Opel Anvers est confirmée
- des politiciens socialistes, libéraux ou
humanistes pour se révolter contre l' oppression de
la pensée unique belgicaine qui règne dans les
partis et clamer leur volonté de rejoindre la
République française afin de bénéficier de sa
protection.
On peut certes changer d'avis, mais est-ce une
raison pour s'en prendre à quelques vieux
rattachistes nostalgiques, comme le président du RWF
qui rêve de réintroduire en Wallonie la laïcité à la
française des années 1795-1801, avant que Bonaparte
ne tempère ce régime grâce au Concordat ? Ayant
boudé les Etats généraux de Wallonie, ce néophyte
ignore sans doute la brillante intervention qu'y fit
un de nos amis français, venu exposer tous les
avantages de l'"Union-Intégration" à la France,
forme de rattachement permettant à la Wallonie de
conserver, au sein de la République, son autonomie
et ses traditions. ».
Mettons
les choses au point puisqu'il insiste lourdement. Pendant
que ce rattachiste "Scrogneugneu" pérorait dans une
manifestation plaisante certes ,mais sans grande
signification sur l'évolution possible de la politique actuelle de
la Wallonie, le bloggeur néophyte que je suis et qu'il dénonce avec
véhémence présentait les
listes électorales du RWF au Palais provincial de
Liège. A chacun ses priorités !
Mais il
faut dire que lorsque l'on examine la longue
carrière de discoureur de ce Scrogneugneu, l'on s'aperçoit qu'il n'est
jamais arrivé à rien. Malgré ses toutes ses
affirmations, déclarations, conseils et prise de
position, l'idée rattachiste a plutôt régressée
depuis 1945 et c'est depuis peu que l'attitude
dominatrice des Flamands, profitant d'un fédéralisme
"mal foutu" qui leur donnait la majorité absolue sur
le nouvel état, pour que l'idée rattachiste reprenne
de bonnes couleurs.
C'est extraordinaire de
constater que ceux qui veulent donner des leçons
aujourd'hui, ont raté toutes les occasions
historiques de 1950 à nos jours de progresser vers
l'idéal qu'ils prétendent servir. Mieux, l'on peut
se demander s'il n'est pas manipulé pour servir de
répulsif à la cause et ne constitue pas en sorte une
sorte d'épouvantail destiné à chasser tous ceux qui
pourraient être intéressé par la vision rattachiste.
Ce vieux
routard jaloux et insatisfait attaque aussi le
Président du RWF, le seul qui a
commencé un vrai sillon et qui continue à le tracer
sans faiblir. Il ne donne pas des leçons, lui
Il travaille. Quant à la laïcité, elle est aussi
importante pour la paix civile d'une société que les
droits de l'homme et du citoyen.
Mais comment discuter avec un Monsieur Chicotin,
plus enclin à admirer un Bart De Wever qu'un
"
Hennuyer originaire du Namurois et on connaît les
liens que ceux-ci nouent volontiers avec Bruxelles,
surtout s'il y ont fait des études supérieures",
comme aime à le préciser un des admirateurs de Scrogneugneu.. Pensez
donc un Wallon qui descend d'Alexandre Gendebien,
membre du Gouvernement provisoire en 1830 et
partisan de la réunion de la Belgique à la France. Quelle horreur pour ces purs et durs qui ne voient
de bons Wallons que dans cette poignée de
fantaisistes plus onanistes de la pensée négative
que rattachistes de raison !
l
24 juillet
2009 - Van Rompuy crée le brouillard pour mieux
dissimuler l'attaque
Lors d’une interview donnée à la presse, Herman Van
Rompuy, le futur vacancier en camping-car
d’Australie, a déclaré possible de faire un pas
important dans la réforme de l'État, au plus tard
pour l'été 2010
Il voit deux évolutions positives dans les attitudes
politiques. Du côté flamand, il trouve que le ton
est plus modéré qu'en 2007.Chez les francophones, il
entrevoit une meilleure volonté d’accepter une
réforme de l'État.
« Je crois que nous pouvons effectuer un pas, et
même un pas important, dans la réforme de l'État
encore sous cette législature. Cela devra cependant
se faire de manière phasée »
« Une opération importante, comme celle de 1988
quand on a transféré massivement de nombreux moyens
aux régions, ne fait pas partie des possibilités.
Mais ce sera un pas important et, comme pour
Bruxelles-Hal-Vilvorde, cela devra se faire entre
aujourd'hui et mars ou, au plus tard, juin 2010.
Nous arrivons à un moment où nous devons trancher. »
Et de préciser qu’en mars, toutes les possibilités
de conflits d'intérêts sur Bruxelles-Hal-Vilvorde
seront épuisées et que le 1er juillet, la Belgique
aura la présidence de l'Union européenne pour six
mois. Nous ne pourrons pas avoir une crise politique
durant ce mandat, précise Herman Van Rompuy dans
l’espoir de pouvoir aller normalement jusqu’en 2011.
Ses déclarations sont une manipulation malhonnête et
mensongère, destinée comme toujours à affaiblir les
réticences politiques wallonnes et bruxelloises.
Comment un des membres du CD&V, le même parti que
Kris Peeters, président du gouvernement flamand,
ose-t-il affirmer avec l’air d’un frère prêcheur
jésuite que les Flamands ont un ton plus modéré,
alors que le plan Maddens est déjà fortement mis sur
les rails. Vous savez, celui qui consiste à ne plus
rien demander à l’état fédéral, d’exploiter à fond
les règles régionales qui permettent de diminuer sa
cohésion et sa relative puissance afin de priver
d’oxygène les deux autres régions et de les rendre
ainsi plus « ouvertes » aux désirs flamands. La
technique du boa constrictor !
Mais ce politicien qui se prend pour un grand
tacticien, ne fait-il pas montre d’une certaine
naïveté en pensant éviter tout remous politique
jusqu’à la fin de sa législature ? Les Wallons
vont-ils s’opposer à cette nouvelle tactique ?
Probablement que non. L’histoire récente prouve que
leur capacité de résistance est égale à zéro.
Mais les Flamands, ceux qui ont voté pour une
Flandre triomphante et qui voient leur région
s’enfoncer dans une crise dont l’industrie
automobile est la première victime, ceux à qui l’on
explique le boulet que constitue les « waalse ratten »,
eux qui pensent que la Wallonie est de plus en plus
portée vers un socialisme dépassé, vont-ils pouvoir
refréner leur impatience d’être maître le plus
rapidement possible de leur sort et d’en terminer
avec ces « incapables du sud » ?
La rentrée le déficit mirobolant du budget, avec une
crise sociale importante qui se prépare, risque fort
de le renvoyer là d’où on n’aurait jamais dû le
sortir … dans l’anonymat le plus complet !
23 juillet
2009 - La SNCB saura-t-elle se montrer
intéressée aussi par la Wallonie ?
Le quotidien La Meuse de ce jour publie en
première page la photo du Président de la
République Française avec une interview de
la responsable de la communication SNCB qui
annonce qu'une invitation lui a été envoyée
à participer à l'inauguration de la nouvelle
gare des Guillemins à Liège. Elle déplore
n'avoir encore reçu aucune réponse de
l'Elysée.
Mais le Président ne ferait-il pas œuvre
d'intelligence politique en retardant sa
réponse pour appuyer la demande des
autorités françaises de l'accord sur la
réouverture de la ligne de chemin de fer
Givet-Dinant qui permettrait une liaison
nouvelle entre Reims (ligne à grande vitesse
Est) et Namur (ligne à grande vitesse Thalys)
à travers les Ardennes ?
Du côté français, les budgets sont préparés
et il dépend de la SNCB essentiellement que
les travaux ne commencent rapidement.
La
Région wallonne peut être rapidement convaincue de
la nécessité d'abandonner un projet Ravel pour le
remplacer. Le ministre Marcourt a dernièrement
insisté sur le besoin vital de dynamiser l'économie
de la Région. Que voilà un beau défi à réaliser.
Namur, Capitale de la Wallonie, ouverte aux
voyageurs du TGV Est et aider à désenclaver la
région Champagne-Ardenne, si proche de nous, ne
fut-ce que par l'amitié que Jean-Paul Bachy,
Président de cette Région, témoigne aux Wallons.
Mais le
Conseil d'administration, même si Edmée Degroeve ne
le préside plus, pourra-t-il s'abstraire de son
favoritisme flamand ?
Parfois
le chantage se révèle utile. Puisse Nicolas Sarkozy
s'en souvenir !
22 juillet
2009 -
RTL-Info prend de nouveau ses lecteurs pour
des demeurés
Avec un titre comme
« Un Belge sur 4 se sent en accord avec
la monarchie », le rédacteur de cette
information paru sur le site RTL-TVI essaie
d’édulcorer la réalité d’un sondage.
Volontaire ou non ?
Les doutes sont permis.
En toute logique, l’on
dit plutôt qu’un verre d’eau est à ¾ vide
qu’à un quart plein. Le titre aurait exact
aurait dû être « Trois
belges sur 4 ne se sentent pas en accord
avec la monarchie»
Et de préciser qu’un sondage de l’agence
Brandhome, lancé par les journaux du Groupe
Vers l'Avenir, Gazet van Antwerpen et Het
Belang van Limburg auprès de 1.000 personnes
en Belgique a révélé que 27 % des sujets de
sa majesté se sent en accord avec la maison
royale.
Le même sondage mené aux Pays-Bas, sur base
d'un échantillon similaire, a révélé que. 54
pc des citoyens néerlandais se sentent en
phase avec leur monarchie.
"Les
Néerlandais sont vraiment beaucoup plus positifs
vis-à-vis de la famille royale que les Belges.
Pendant que la plupart des Néerlandais associent la
monarchie à la sagesse (53 pc), la fiabilité (63
pc), la classe (65 pc), le lien (66 pc) et le
leadership (46 pc), c'est beaucoup moins le cas en
Belgique (respectivement 33, 35, 52, 40 et 20 pc).
Les Belges allient la monarchie à quelque chose de
vieux (51 pc), de privilégié (70 pc), d'ennuyeux (46
pc) et de lointain (42 pc)", détaille l'agence
anversoise.
Il faut avouer que ce propagandiste d’une station de
télévision tente maladroitement d’amortir les
chiffres d’un sondage aussi désastreux pour la
monarchie belge que le fameux sondage sur les
Wallons qui choisirait le rattachement à la France
en cas d’explosion du pas.
Dans une démocratie, obtenir un vote de 27% ne donne
pas une réelle légitimité à quelque pouvoir que ce
soit. Dans une monarchie telle que la nôtre, même
avec 0% d’accord de la population, le lignée royale
continue et continuera à régir son royaume tant que
la Belgique existera.
Ce n’est qu’un sondage bien sûr, truqué diront les
uns, non représentatif diront les autres qui diront
tous en cœur, les belges étaient unis ce 21 juillet
à Bruxelles. Soit mais alors il faut admettre que
les Liégeois étaient déjà unis à la France le 14
juillet dernier à Liège.
Il faut aussi remarquer que ce communicateur « ertéelien »
tente de brouiller la comparaison entre la ferveur
hollandaise et belge par une formulation peu claire.
La lecture en est simplifié par un tableau comme le
suivant:
Appréciation de la
Monarchie
Sagesse
Fiabilité
Classe
Lien
Leadership
Néerlandais 53 %
63%
65%
66%
46%
Belges
33%
35%
52%
40%
20%
Que
dire de plus ? Qu'il est impensable qu'un jour à
l'occasion de l'éclatement de la Belgique dû à une
rivalité sans merci entre Flamands dominateurs dans
un régime parlementaire injuste et Wallons, la
Wallonie choisisse la République ? Vraiment ?
Et notre famille royale direz-vous ? Mais je suis
persuadé qu'elle entrera dans la "bonne société
people" des familles royales déchues mais
respectées et loin d'être dans le besoin.
Mais
ceci n'était qu'un sondage, La révolution n'est pas
aux portes du palais, juste une petite réaction
populaire de quelques citoyens !
21 juillet
2009 - Un bon Belge à Liège ... La Meuse l'a
même interviewé
À l’occasion de la fête nationale belge, le
quotidien « La Meuse » a publié hier un article « Liège
connaît l’hymne national », sous-titré « La cité
ardente semble bien plus patriote qu’on ne le dit ».
Article sur commande, peut-être ? Ridicule, sûrement
pour un vrai journaliste !
Le Liégeois est avant tout Principautaire (chauvin
dirait les françai) et son patriotisme primaire
s’adresse au « Pays de Liège ». Le Perron représente
pour lui beaucoup plus qu’un drapeau national fut-il
belge ou wallon.
Mais le journaliste a cherché et trouvé quelques
témoignages pour étayer sa théorie, dont celui que
j’ai plaisir à vous relater.
Guillaume Stockis, patron du "célèbre Café Lequet "
(sic), déclare « Je suis très royaliste. Pour moi
le 21 juillet, c’est notre fête à tous. Je pars
faire la fête des Belges pendant 3 jours aux
Beaumes-de-Venise. Ce qui m’énerve le plus à Liège,
c’est toutes les festivités qui sont organisées pour
le 14 juillet. On est belge, pas français ».
Merveilleux cadeau de ce soi-disant Liégeois au
surréalisme belge. Il n’aime pas les festivités du
14 juillet à Liège, mais il va participer à celles
qui se déroulent à Beaumes-de-Venise le 21 juillet,
organisées sans doute par quelques vacanciers. De
quoi nous rendre ridicules aux yeux de nos nombreux
amis balméens. Quelques bouteilles débouchées avec
probablement deux ou trois guirlandes de lampions,
quelques pétards ou fusées en comparaison de la
magnifique fête organisée et financée totalement par
des Liégeois et non des Français en vacances, voilà
qui a certainement plus de gueule et de panache !
Maintenant vous saurez que si vous êtes monarchiste,
amoureux de la Belgique fédérale merveilleusement
unie ou encore membre de B Plus, vous êtes le bienvenu dans ce café de la Batte.
Si tel n’est pas le cas, allez plutôt entonner
la Marseillaise à Sclessin au Standard en compagnie d’Yves Leterme. Il sera certainement meilleur compagnon de
table.
20 juillet
2009 - Compromis partagés , vacances assurées
!
Après un blocage d’un an et demi, une solution au
problème des sans-papiers a donc finalement aurait
été trouvée dans le dossier de l’asile et
l’immigration. Le Comité ministériel restreint
élargi s'est mis d'accord samedi soir sur une
"instruction" détaillant les critères de
régularisation. "L'ancrage
local durable" et "les
procédures anormalement longues" en
constituent la pierre angulaire.
Les écolos contents malgré qu’ils n’ont pas vraiment
ce qu’ils voulaient. Même s'il n'ont pas obtenu de
circulaire, le parti déclare que le gouvernement a
« enfin
concrétisé l'accord » en ce qui concerne
la régularisation des sans-papiers, affichant sa « volonté
de définir des critères en toute transparence».
Les Verts restent cependant avec de nombreuses
interrogations, regrettant par ailleurs l'absence de
référence à la mise en place d'une Commission
permanente en matière de régularisation.
Le partenaire PS/CDH s’est réjoui de la teneur de
l'accord intervenu. Qu'il n'y ait pas de circulaire
relève de la forme. Quant au fond, il se félicite
d'avoir pu arrêter en gouvernement des critères
objectifs. Bizarre, que la détermination de critères
précis n’entraîne pas une forme précise .
Il s'agit d'un « texte
consensuel, officiel, public, clair et précis sur
les critères. Qu'il s'agisse formellement d'une
circulaire, d'une instruction ou encore d'une
directive, dans la forme qu'importe, seul le contenu
compte et le résultat est le même », ont
indiqué Joëlle Milquet et son suiveur Melchior
Wathelet.
Même jugement dans les cabinets socialistes où on
rappelait dimanche qu'une « instruction
n'a pas, ni plus ni moins, de valeur juridique
qu'une circulaire ». Donc une
instruction vaut une circulaire CQFD. Dommage
d’avoir perdu tant de temps pour cette révélation
qui panse les plaies morales des Wallons..
Les libéraux flamands sont contents eux aussi,
estimant qu'il allait permettre d'offrir "une
solution humaine à ceux qui en ont le plus besoin".
Selon l'Open Vl, l'accord s'inscrit parfaitement
dans la ligne du parti. Ils rappellent avoir refusé
qu'une circulaire avec des critères qui auraient
généré des droits automatiques et donc des
régularisations collectives.
Ils précisent avoir le désir de procurer des
papiers, mais surtout un avenir aux intéressés,
raison pour laquelle ils ont insisté sur la
nécessité de connaître une langue du pays et d'avoir
des dispositions à travailler.
La N-VA n'est pas satisfaite. Selon elle, les
francophones ont obtenu ce qu'ils voulaient avec
l'accord sur la régularisation des sans-papiers,
alors que les demandes flamandes n'ont encore fait
l'objet d'aucune décision. Ils ont raison dans le
sens qu’il s’agit d’un maquillage pour tenter de
cacher la guerre idéologique qui sévit entre les
politiques majoritaires de Flandre et de Wallonie et
qui mine un gouvernement fédéral qui ne tient plus
que par miracle.
Quant au CDH de Van Rompuy, il n’a pas manifesté de
réactions pour ne pas créer une crise avant les
vacances parlementaires. Encore un peu de paix pour
son premier ministre avant les grandes explications
de la rentrée.
Voilà comment fonctionne le système politique du
compromis à la belge, cet horrible compromis qui
donne à chacun la possibilité de crier victoire,
mais qui ne fait que compliquer horriblement les
développements futurs de l’objet sur lequel il a été
pris.
19 juillet
2009 - Il est urgent de ne pas décider !
Quand Herman Van Rompuy, le fantôme du 16 rue de la
Wetstraat, fait une apparition sur la scène
politique belge, elle est aussi fugace que légère.
Il avait affirmé vendredi qu'il espérait pouvoir
fixer avant de partir en vacances l'effort à faire
en 2010 et 2011 et la répartition de cet effort
entre les entités I (pouvoir fédéral hors sécurité
sociale) et II (entités fédérées et pouvoirs
locaux).
Il a été déclaré qu’aucune décision n'était
intervenue sur le sujet lors des réunions de ce
samedi. Le dossier sera renvoyé à septembre, le
gouvernement étant sommé par la Commission
européenne de fournir une nouvelle mouture de son
pacte de stabilité pour le 20 septembre, le
précédent ayant été recalé avec mention
« insuffisant ». Heureusement que l’Europe est là,
sinon ledit rapport aurait été fait pour la Saint
Glinglin.
Au sein du gouvernement fédéral, il n'y a pas encore
accord sur la date à laquelle il faut retrouver
l'équilibre. La divergence de vue entre la Région
flamande bien gouvernée qui le veut en 2011, alors
que l’état fédéral et la Région wallonne moins
volontariste espère que ce sera en 2015 ; est une
des causes de ce report. La décision dépendra aussi
du déficit qui sera enregistré en 2009. Or, le
déficit continue à se creuser, 19 milliards d’euros
en juin contre 12,1 milliards constaté au contrôle
budgétaire de février. Près de 7 milliards de pertes
supplémentaires en moins de 5 mois.
Un record ! Mais les élections régionales et
européennes étaient là et il ne fallait pas
que les yeux des électeurs ne s’ouvrent
avant le suffrage. Donc on a laissé filer.
Mais il faudra bien passer par des coupes
sombres dans la répartition des richesses et
dans la taxation des citoyens. A la rentrée,
cela va faire mal. Pour qui ? Mais c’est
bien sûr par ceux qui ont encore un peu
d’argent parce qu’ils ont encore la chance
de travailler ! Plus de prélèvements
fiscaux, moins de répartitions sociales, une
économie qui s’effondre. C’est la spirale
infernale qui continue, c’est le serpent qui
se mange la queue,
Mais si la maison brûle, les valises de nos
« grands gestionnaires » sont bouclées pour
le départ en vacances, ils appelleront les
pompiers dès leur retour en septembre. Et si
il n’y a plus que des ruines fumantes. Bof,
ils auront encore eu quelques moments de
bonheur.
Des hommes d’État, ceux-là ? Des
gouvernants ? Des dirigeants ? Des élus ?
Plutôt des fonctionnaires pressés de
profiter de leur repos annuel. Un exemple
concret de l’abandon d’une charge pourtant
sollicitée, mais rejetée pour cause de
confort personnel !
Je puis que répéter ma
conclusion d’hier : Faut-il atteindre
un monde social à l’Émile Zola, paupérisé,
crevant de faim et de maladie, pour que le
sursaut se produise dans l’esprit de ceux
qui prétendent nous représenter ? Ils ne
peuvent être aveugles à ce point. Ils sont
en train de trahir l’intérêt commun pour des
intérêts particuliers immédiats. Un sursaut
de dignité s'il vous plaît !
18 juillet
2009 - L'Assommoir ou la misère du 19e siècle
reviendra-t-elle ?
Le quotidien De Tijd annonce ce samedi que
le déficit budgétaire pour les différentes
entités belges atteindrait les 19 milliards
d'euros alors que le contrôle budgétaire de
février tablait sur un déficit de 12,1
milliards d'euros,.
L’état fédéral s'attend déjà à un déficit de
13 milliards d'euros. Il faut y ajouter les
2,4 milliards d'euros de déficit de la
sécurité sociale ainsi que le solde négatif
de 1,5 milliard d'euros pour les Communautés
et Régions ainsi que 2 milliards d'euros
pour les pouvoirs locaux.
A politique inchangée (et pourquoi
changerait-elle maintenant alors que nos
dirigeants vont se payer des vacances
laissant le pays s’enfoncer de plus en
plus ? NDLR), la situation budgétaire
risque encore de déraper. Pour le seul
niveau fédéral, le déficit pourrait ainsi
s'élever à 19,8 milliards d'euros d'ici
2011.
Va-t-on vers une paupérisation ?
Mais à part cela, nos ministricules wallons
se congratulent, établissent des plans de
500 pages et prévoient un équilibre des
finances pour
2015. Madame Soleil doit être leur
conseillère politique pour prévoir ce
redressement spectaculaire alors que les
états nains sont condamnés à brève échéance.
Il n’y a qu’une solution pour sortir la
Wallonie de la catastrophe prévisible pour
le plus ignorant des citoyens, rejoindre la
France, un état de plus de 70 millions
d’habitants (avec les Wallons) et encore 5e
puissance économique du monde et locomotive
de l’Europe.
Faut-il atteindre un monde social à l’Émile
Zola, paupérisé, crevant de faim et de
maladie, pour que le sursaut se produise
dans l’esprit de ceux qui prétendent nous
représenter ?
Ils ne peuvent être aveugles à ce point. Ils
sont en train de trahir l’intérêt commun
pour des intérêts particuliers immédiats . Un sursaut
de dignité s'il vous plaît !
17 juillet
2009 -
Ces politiciens sont incroyables
Guy Vanhengel (Open Vld) le nouveau ministre fédéral
du budget a concédé à sa sortie du palais royal que
son travail budgétaire sera particulièrement
délicat. Son ambition au sein du gouvernement
fédéral est de créer la stabilité jusqu'aux
élections de 2011.
Il s'est montré particulièrement élogieux pour
Michel Daerden, nouveau ministre des Pensions.
"Het
is een rekenwonder" (c'est une merveille
comptable), une machine à calculer hors du commun,
a-t-il dit, insistant sur les grandes compétences du
ministre liégeois, même si on lui reproche des
défauts personnels. "On
va très bien travailler ensemble", a
conclu le ministre.
Si ce qu’il dit est sincère, il y a de quoi
s’inquiéter sur ses qualités pour gérer un budget.
En effet, faut-il lui rappeler la gestion
désastreuse des finances de la région wallonne tant
sur le plan budgétaire que sur celui de
l’augmentation de la dette régionale ?
Et j’ai peur pour une fois d’être d’accord avec les
jugements des Bart De Wever ou autre Jean-Marie De
Decker. L'on n’en voulait plus à la Région wallonne,
on l’a donc envoyé en équipe B, c'est-à-dire au
Fédéral !
16 juillet
2009 -
wallonie2010.eu devient-elle une
vitrine de la Wallonie française ?
Il est étonnant que
les jeunes de la NV-A choisissent wallonie2010.eu
comme vitrine représentative du combat rattachiste à
l'occasion de l'explication du 14 juillet.
Pourtant, nous ne
sommes pas des adulateurs de leur mouvement,
contrairement à d'autres. Mais peut-être
réalisent-ils, que dans notre volonté de convaincre
un maximum de Wallons que le RWF est la seule
réponse crédible aux problèmes insurmontables du
fédéralisme, nous durcissons l'affrontement
Wallonie/Flandre, ce qui ne peut que mobiliser leurs
militants et leurs électeurs sur la nécessité
d'exiger plus d'autonomie.
Et il est vrai que
l'avenir politique de la Belgique sera de plus en
plus dépendant du combat communautaire et que nous
positions politiques antagonistes ne peuvent que
profiter à la recherche d'une solution possible. Par
leur campagne d'affichage en Wallonie, ce parti a
montré qu'il désirait un interlocuteur wallon fort.
Soit mais qu'il ne croit surtout pas que pour la
cause nous abandonnerons les générations de wallons
qui se sont installés à Bruxelles, confiants dans
une Belgique unitaire, aujourd'hui disparue et
incapable de les protéger.
Bien sûr, il faudra
bien établir un partage lors de la séparation et
Bruxelles pose un épineux problème. Mais il sera
juste et logique de laisser les Bruxellois décider
de leur sort. C'est le principe de la liberté des
peuples à choisir leur destin et un homme comme Bart
De Wever, habile tacticien mais aussi républicain
affirmé, devrait le comprendre. Nos politiciens
seront bien obligés de se mettre d'accord,
mais pas au détriment de nos frères de Bruxelles.
15 juillet
2009 -Le scrogneugneu rattachiste devient de plus en
plus sénile !
Après des propos particulièrement élogieux sur
l’interview de Bart De Wever à la RTBF (Fcomme
fédérale), l’incorrigible scrogneugneu attaque un de
mes écrits, "
Éric Van Rompuy avait prévenu,
mais les Wallons sont sourds.
« Et pourquoi devrions-nous craindre une
explosion de l'État fédéral? Bien au contraire, nous
devons souhaiter cette explosion qui libérerait la
Wallonie de la Belgique et permettrait à celle-ci,
devenue indépendante grâce à la Flandre, de se
réunir à la France...Cette évidence, qui devrait
sauter aux yeux de tous les rattachistes wallons,
est bien difficile à leur faire comprendre. Les
Wallons ne sont pas sourds, comme l'affirme le blog
en question, ils sont aveugles...Et certains
rattachistes sont tellement rêveurs et irréalistes
qu'ils imaginent pouvoir convaincre les électeurs
wallons de "faire entrer au gouvernement (!) le
parti rattachiste, pour marquer un coup d'arrêt à la
furie de conquête flamande !"... Comment
peut-on être aussi sot et se laisser emporter par
une rage antiflamande, alors que les séparatistes
flamands- et en particulier la N-VA - sont nos
meilleurs alliés pour nous affranchir du régime
belge ! »
Que puis-je lui répondre?
D’abord, devrais-je faire une collecte pour lui
offrir des verres mieux adaptés à sa myopie
profonde. Car arriver à lire que mon blogue prône la
pérennité de la Belgique et que je crains
son explosion relève d’une incapacité
totale à la lecture.
D'autre part, croire que les nationalistes flamands
veulent leur indépendance et vont aider les Wallons
à retrouver la leur, relève du même fantasme que
celui qui animait des Staf Declercq, Cyriel
Verschaeve et August Borms, parfaits nationalistes
flamands qui croyaient que le national-socialisme
triomphant allait leur apporter un Etat flamand,
protégé par le IIIe Reich.
Qu’en plus, à l'exemple des anciens combattants
qui ont su accepter des rapports cordiaux avec les
Allemands la guerre terminée et le nazisme vaincu,
je suis parfaitement capable d’aimer de la même
manière nos voisins du Nord, une fois notre retour
en France.
Qu’enfin, contrairement à lui, je déteste cette
chasse aux francophones en Flandre qui, pour moi,
rappelle certains événements tragiques qui ont été
insupportables au monde civilisé.
Mais à un certain âge, tout se mêle et s’entrechoque
dans la tête. Il oublie qu’il est belge malgré lui
et que tant qu’une majorité existera en Wallonie
pour défendre cet état mort cliniquement, il le
restera.
Je suis sot, soit et j’en prend acte, mais je
laisserai le dernier mot à la belle Ninon de Lenclos
« Si l’amour donne de l’esprit aux sots, il rend
quelquefois bien sots les gens d’esprit ».
J’aime le France et André Scheurs, lui, semble être
un homme d’esprit ! Que dire de plus !
14 juillet
2009 -
Comment dire mieux qu'Antoine Chimel
Tous mes vœux pour cette fête qui n'est
pas encore nationale pour nous Wallons,
mais qui nous incite à célébrer le 220e
anniversaire de la prise de la Bastille,
début d'un combat sans cesse renouvelé
pour les Droits de l'Homme et du Citoyen
et dont l'essentiel se retrouve dans la
devise de la République:
Liberté -
Égalité - Fraternité
René G. Thirion
13 juillet
2009 -
Les provinces ressemblent trop aux
départements français
Ecolo
est content, il n'a obtenu que de vague promesses
sur l'éthique et la bonne gouvernance, en 2014 si
tout va bien, sinon à la Saint Glin-Glin.
Mais il va participer au pouvoir et cela vaudra bien
la déception de tous ceux qui croient en leur
sincérité. On les savait rêveurs et irréalistes, on
les sait maintenant arrivistes et trompeurs.
Mais
Ecolo a des options cachées qui vont se révéler au
fur et à mesure de la législature. La première qui
se dévoile est la suppression des provinces et leur
remplacement par des "bassins de vie". La formule
est jolie mais elle couvre la volonté de les
supprimer en tant que pouvoir local.
La
nouvelle désignation sert à rassurer les citoyens
mais aussi les nombreux employés provinciaux,
inquiets de voir leur poste supprimé. Mais lorsque
l'on voit l'amour immodéré des Verts pour Groen et
leur idéologie belge, l'on se rend compte que
derrière la suppression des provinces ,se cache la
volonté réelle d'effacer toute ressemblance qu'il
pourrait y avoir entre elles et les départements
français. Et le calcul est simple, en cas de
suppression, la région chapeautera totalement les
communes et les citoyens.
Pour
faire des économies ? Il y en a bien d'autres à
faire mais où l'urgence se fait moins pressante.Mais
supprimer ces racines profondes historiques et
affectives qui s'appelle Hainaut, Brabant, Namur,
Luxembourg et Liège et les remplacer par ces fumeux
bassins de vie qui transformeront les terroirs en
jardin d'enfants, voilà le véritable objectif.
L'attitude des écolos fait penser à la révolution
culturelle en Chine qui poursuivait le même but.
Supprimer les influences du passé pour construire
une "nouvelle" société.
Mais la
bataille n'est pas encore gagnée. Pour toucher aux
provinces belges, il faut une modification de la
constitution. A moins que l'olivier belge, cet
arbuste mal adapté à notre climat politique du nord,
ne l'obtienne en concédant de nouvelles avancées à
la Flandre et de nouvelles pertes pour la Wallonie.
La Belgique vaut bien une compromission de plus!
Peu
plausible, pourriez-vous dire. Mais quand l'on voit
tout ce qui a été affirmé par les trois associés
avant les élections, la suppression de la redevance
TV, l'amélioration de l'enseignement, la bonne
gouvernance, une situation financière saine, des
routes rénovées, une amélioration de l'enseignement
et que l'on reconnait maintenant le report des
promesses électorales à 2015, sinon sine die.
11 juillet
2009 -
Le gouvernement Peeters II est né de l’accord de
coalition entre CD&V, SP.A et N-VA.
Réunis en congrès de parti, les trois formations
politiques ont approuvé vendredi soir, chacune à une
quasi-unanimité, l'accord de gouvernement flamand
scellé jeudi peu avant l'aube. Les votes se sont
déroulés sans encombre, moyennant quelques rares
abstentions, dont cinq au sp.a, et une seule voix
contre, à la N-VA.
Les huit ministres du nouvel exécutif flamand ont
été choisis et prêteront serment
au Parlement flamand lundi matin, après que son
ministre-président Kris Peeters aura prêté lui-même
serment devant le Roi. L’après-midi, M. Peeters
donnera lecture au Parlement de la déclaration de
gouvernement.
Il est à remarquer que
Philippe Muyters,
administrateur-délégué de la Voka, fédération des
patrons flamands, et Geert Bourgeois deviennent les
ministres de la N-VA dans le nouveau gouvernement
flamand, et que Jan Peumans, bourgmestre NV-A de
Riemst sera le nouveau président du Parlement
flamand.
Peut-on considérer que la présence du patron des
patrons flamands et du bourgmestre de Riemst qui a
introduit une plainte contre l’extension de
l’aéroport de Bierset (dont le débat au tribunal
devrait se faire début 2010) engendre des espoirs
d’apaisement dans la concurrence communautaire pour
les entreprises wallonnes ?
Poser la question, c’est y répondre. Le problème,
c’est que les politiques wallons sont parfaitement
incapables de mettre en place des nationalistes
aussi déterminés.
Pour une fois nos reproches n’iront pas aux
Flamands, mais bien aux Wallons qui se laissent
dominer pour défendre l’unité d’une Belgique,
disparue déjà avant 1940 (voir l’article « Quand
le passé rejoint l'actualité ! »
Nous allons déguster socialement,
économiquement et culturellement dans les prochains
mois. C’est une certitude, hélas !
10 juillet
2009 - Un rappel bénéfique pour tous les électeurs
de Wallonie
Lesoir.be nous l’apprend.
« Mercredi, des perquisitions ont eu lieu à
la SNCB, l’opérateur ferroviaire dont Edmée
De Groeve assure la présidence du conseil
d’administration. Dans la foulée, Edmée de
Groeve a été privée de liberté ce mercredi
vers 15 heures et ramenée à la police
fédérale pour y être entendue longuement par
les enquêteurs. La Présidente de l’aéroport
de Charleroi y a d’ailleurs passé la nuit.
La juge d’instruction France Baeckeland l’a
inculpée pour faux et usage de faux,
détournement par fonctionnaire et
escroquerie. Elle est toutefois laissée en
liberté.
Selon les informations dont on dispose, les
faits qui lui sont reprochés concerneraient
des frais de représentation qui auraient été
présentés et remboursés à la fois par la
SNCB et par l’aéroport de Charleroi, pour
des montants dont l’importance reste encore
à préciser et qui vont faire l’objet d’un
examen financier approfondi.
A la suite de son éviction, l’ancien
administrateur délégué, Marcel Buelens,
avait mis le doigt sur les dépenses
faramineuses d’Edmée De Groeve avec la carte
de crédit du BSCA. Des « égarements
financiers » qui ont été confirmés
depuis lors par le conseil d’administration,
même si les retraits d’argent liquide
semblent marginaux. Par contre, les frais
divers d’Edmée De Groeve pour l’année 2008
s’élèvent à 32.000 euros. Et à 25.000 pour
Marcel Buelens. La Présidente n’a toutefois
pu produire les justificatifs, affirmant
s’être fait dérober ceux-ci.
Pour lire l'article au complet cliquez
ci-dessus
Il faut rappeler qu’Edmée avait sa carte du PS,
faisait partie, comme Didier Donfut, du cercle
proche d’Elio Di Rupo et qu’elle cumulait des
mandats de président de l’Aéroport de Charleroi, de
la Loterie Nationale et de la SNCB.
Cela permet de tirer quelques conclusions :
1° Même innocente, cette brave dame, ou avait un don
d’ubiquité, ou est une surdouée de la présidence, ou
a un goût immodéré pour les jetons de présence.
Comme elle est socialiste, nous ne pouvons douter
que c’est uniquement la première solution qui
s’impose. Tous le monde sait que l’argent n’est pas
l’élément moteur des amis socialistes.
2° Elio Di Rupo n’est pas très attentif à ses
militants. Il ne sait rien, ne voit rien et ne dit
rien. Enfin jusqu’au moment où la presse
l’interroge. Sa chasse au parvenu révèle le piètre
chasseur qu’il est
3° Les partenaires de l’Olivier devraient être
particulièrement secoués dans leurs négociations sur
la « bonne gouvernance ». Celles-ci vont-elles se
conclure par un accord sur « la bonne soupe » ?
4° Est-il bien raisonnable de croire encore sur le
« retour du cœur » cher au socialiste ?
9 juillet
2009 - Les nominations entre copains sont
d'actualité en Belgique
C’est le quotidien La Libre Belgique qui nous
l’apprend aujourd’hui, le Conseil d'Etat a cassé,
dans trois arrêts parallèles rendus à la fin du mois
de juin, les nominations des trois commissaires du
gouvernement de la Communauté française auprès des
organismes d'intérêt public (RTBF, ONE...). Les
trois avaient été désignés en fin de législature
arc-en-ciel (Ecolo, PS et MR) en septembre 2003.
Il s’agit de Jean Leblon (Ecolo), Marc Foccroulle
(PS) et Alain Jeunehomme (MR). Ils avaient été
désignés sur décision du gouvernement présidé par
Hervé Hasquin, afin de les récompenser pour services
rendus. Tous les trois ont occupé des fonctions de
chef de cabinet sous la législature arc-en-ciel
(1999-2004).
Le Conseil d'Etat a estimé notamment que "les
critères émis dans les procédures de sélection sont
beaucoup trop larges et auraient permis de désigner
pratiquement n'importe quel candidat".
Le quotidien estime que "En clair, le Conseil
d'Etat balaye ces trois nominations politiques au
top de l'administration, une gifle d'une rare
violence aux trois partis de feu l'arc-en-ciel alors
que deux d'entre eux (Ecolo et PS) discutent
actuellement du chapitre 'bonne gouvernance' en vue
de former des coalitions de type olivier" et
rappelle que les arrêts du Conseil d'Etat ne
prévoient pas de remboursement des indemnités
perçues.
Comment ne pas une fois de plus ne pas être indigné
par cette Belgique où les arrêts d’une de ses
juridictions les plus hautes du royaume,
n’entraînent aucune obligation de remboursement ?
Comment ne pas rejoindre la Libre Belgique dans ses
interrogations sur la bonne gouvernance qui fait
l’objet du débat pour la formation d’un gouvernement
type olivier ? Un accord sur la création d’un
organisme de contrôle indépendant y aurait été
trouvé. Mais les constatations que feraient ce
nouvel organisme, auront-elles plus d’effet que les
arrêts du Conseil d’état ou que les irrégularités
découvertes par la Cour des comptes et jamais
suivies d’effet.
Il me semble que le mot démocratie s’adapte de moins
en moins au régime en place en Belgique. Les
médias officiels ne communiquent que sur les quatre
partis du régime lors des campagnes électorales ce
qui est le propre d’une démocratie dite
« populaire » et les lois, si elles existent, ne
s’appliquent pas de la même manière pour tous ! Deux
exemples qui prouvent la prouve la différence
important qui existe entre le système politique
belge et un système démocratique à la française !
8 juillet
2009 - Comme au Tour de France,
cela discute dans les équipes
Comme dans cette compétition sportive, les équipes
politiques mettent des stratégies en place pour
monter à la place qu’ils désirent occuper sur le
podium.
Alors commence le jeu de révélations sur les
avantages acquis par les négociateurs des
gouvernements wallon, bruxellois et de la Communauté
française.
Le plan Marshall.2 devient vert. L’éthique est verte
aussi, La suppression de la publicité est verte
également. Et la mobilité ? Et l’enseignement ?
Non, disent les autres en cœur, c’est aussi rouge.
C’est aussi orange ! Les socialistes sont de vrais
écologistes et les écologistes sont de vrais
socialistes (même un peu tendance marxiste. Quant à
Joëlle, elle ne sait plus de quel coté son cœur
penche !
Mais rassurez-vous, l’ambiance est sereine.
Forcément, ce n’est pas à quelques jours de
l’obtention de portefeuilles ministériels que l’on
va craquer. Donc, chacun met son mouchoir sur ses
idées et l’on se sourit avec une grande sincérité.
Tiens en parlant de sincérité, voilà que Louis
Michel cède son poste à la Commission européenne.
Que voilà une grande preuve de sincérité. Il s’est
présenté à l’Europe et il va y siéger !
Mais comme au MR, suite à la magistrale raclée
électorale reçue le 7 juin, Didier Reynders voit sa
présidence contestée de manière ouverte par certains
de ses amis ou parfaitement disimulée par d’autres.
Tiens. Et qui pourrait se présenter à la présidence
à sa place ? Ben tiens… un nouveau député européen
libéral, mais un vieil ami de longue date.
Mais comme le bougre est résistant, il est possible
grâce au jeu des chaises musicales de le déboulonner
rapidement, ce Didier qui s’incruste.
Comme Louis cède sa place à Karel De Gucht, l’on
parle de faire un cadeau de retour à Yves Leterme.
Il pourrait devenir ministre des Affaires
étrangères. Oui, mais insinuent certains, tant qu’à
faire un changement d’équipe au gouvernement
fédéral, l’on pourrait plutôt donner les Finances à
Leterme qui aime les chiffres (dit-on???) et
Reynders prendrait la place de De Gucht. Vendredi
prochain, le très dynamique et sémillant Van Rompuy
devrait annoncer son choix !
Et dans ce cas, la présidence du MR devrait être
rediscutée ! Bizarre, vous allez dire bizarre ?
Comme c’est étrange !
4 juillet
2009 - La tempête menace le chapiteau, le cirque
continue
Décidément, nous ne sommes plus
en Wallonie, ni en Communauté française, mais bien à
Médrano. L'équipe des clowns associés, les
formateurs trouvent de nouveaux gags.
Vous
avez dû entendre parler de la dette publique , tant
à la région qu'à la communauté. Nous n'avons plus de
moyens financiers pour longtemps.
Mais
Javaux est heureux de sa nouvelle plaisanterie. Il
se prend pour un Sarkozy vert et annonce béat, la
suppression de la publicité sur une chaîne de la
RTBF. L'on trouverait un financement alternatif,
ajoute-t-il.
D'abord la RTBF a deux chaînes. L'une regardée,
l'autre occasionnellement. Quel sera celle qui sera
choisie ?
Pas difficile à trouver quand l'on sait
que les annonceurs paient pour la plus forte
audience.
De plus, les publicités déprogrammées se
retrouveraient probablement soit sur l'autre chaîne,
soit sur RTL-TVI. Gageons que cette dernière station
va mettre en valeur l'auteur et son projet?
Et
les autres , Di Rupo et Milquet d'opiner gravement à
la blague de Jean-Michel. Oui, pourquoi pas ? Mais
pas tout de suite alors ! C'est une piste de
réflexion.
Devant cette formulation volontaire, l'olivier au
grand complet fait
un tour de piste supplémentaire sous les
applaudissements des électeurs ravis de voir le
sérieux des négociateurs caché derrière un propos
qui pourrait paraître futile.
Mais
cher comique facétieux, un de tes futurs partenaires
avait proposé la suppression de la taxe TV qui
frappent injustement les Wallons, les seuls
derniers idiots
involontaires, encore obligés de la payer en
Belgique. Mais ce n'est pas possible vu l'état
des finances pour le moment, Plus tard et
progressivement, nous dit-on.
Dans
le fond, c'est le côté amusant de ces formateurs
taquins, l'on fera beaucoup de choses plus tard,
progressivement. Cela fait rire jaune les citoyens
qui regardent avec inquiétude le ciel bouché de la
Wallonie, embarquée dans un Titanic voguant vers le
naufrage absolu !
2 juillet
2009 - Nos ministres préfèrent un passé mort à un
avenir vivant
Christian Dupont (enseignement obligatoire),
Marie-Dominique Simonet (enseignement
supérieur), Oliver Paasch (enseignement
germanophone) et Frank Vandenbroucke (
enseignement flamand) ont signé mercredi
dernier un accord de coopération qui met en
place des dispositifs qui permettront aux
gouvernements des Communautés d'améliorer
les compétences linguistiques des
enseignants en langues, qu'il s'agisse de la
formation initiale ou continue.
Dans le cadre de leur formation pratique,
les futurs régents en langues accompliront
un stage d'enseignement dans les autres
Communautés, bénéficiant ainsi d'une
immersion complète, tant linguistique que
culturelle.
Les hautes écoles seront invitées à délivrer
aux futurs enseignants en langues un double
diplôme, soit par le biais d'une
codiplomation avec un établissement de
l'autre Communauté, soit à l'issue d'une
année d'études supplémentaire dans l'autre
Communauté.
En ces temps de vaches maigres, elles
recevront dès 2009 des subsides destinés aux
étudiants en mobilité et à la concrétisation
de leurs partenariats. Le double diplôme
offrira la possibilité d'enseigner dans des
classes en immersion linguistique.
Dommage que l’horizon des ministres
francophones soit définitivement bloqué sur
la Belgique en voie de flamandisation alors
que l’avenir des Wallons se devrait se
situer vers un monde à l’expression
anglophone. C’est encore une trahison de
plus de l’avenir au profit d’un passé mort.
La France l’a bien compris et si elle défend
l’importance de sa langue maternelle, elle a
débuté des efforts pour se mettre au
diapason mondial d’une langue véhiculaire de
plus en plus répandue en Asie comme en
Amérique, en Australie ou encore en Afrique.
Pourquoi
ne pas avoir signé un tel accord avec la Grande
Bretagne, pourtant notre partenaire européen ? Poser
la question, c'est y répondre. il s'agit des
derniers soubresauts d'une région wallonne qui
manque d'air et n'arrive pas à ouvrir la fenêtre sur
un monde en devenir.
Il serait temps de remettre ces soi-disant
représentants de notre région à l’heure de la
modernité et non à celle d’une Belgique décédée en
1970.!