Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

30 juillet 2009 - La France va-elle supporter la misogynie ?
 

Ce jeudi. le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur a estimé qu'"il n'y a pas lieu de lancer une réflexion nationale" sur le voile intégral, dans une interview à Europe 1.

"Il y a une disproportion entre la réponse qui a voulu être donnée en prenant des mesures graves, sérieuses (..) à un phénomène extrêmement marginal", a-t-il dit. "Trois cent et quelque femmes voilées sur six millions de musulmans en France, ça ne traduit pas l'émergence dans notre société d'un phénomène fondamentaliste. (...) On ne s'offusque pas pour si peu de monde donc il n'y a pas lieu de mettre en branle toute une réflexion nationale avec tout ce qu'elle comporte, pour quoi faire? ", a-t-il clamé !

Comment dans un état laïque, un religieux de quelque confession qu’il soit, ose-t-il tenter d’influer sur une mission parlementaire d’information qui enquête sur un fait de société relativement nouveau mais terriblement intrusif comme le port du voile intégral islamique ? 

Une note  de la sous-direction de l'information générale (SDIG) déclare que moins de 400 musulmanes -367 précisément- porteraient en France le voile indique le ministère de l'Intérieur. Tentative de ce Ministère de la République de cacher une réalité inquiétante pour ne pas gêner les autorités islamiques de France ?

Mais quelle importance a le nombre ? Si l’on ne recense que 367 racistes, doit-on considérer le phénomène comme marginal et le tolérer ? Idem pour les membres des sectes, destructrices de la personnalité humaine ?

Tout le monde connaît la théorie de la contagion. D’abord un premier cas et puis un deuxième et ainsi de suite. Corneille dans le site dit ce vers qui pourrait s’appliquer aux porteuses de voile : « Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ». La tragédie cornélienne relate la résistance à l’envahissement des Maures. Mais le parallèle peut se révéler exact.

Désire-t-on qu’un jour que la France ressemble à l’Afghanistan ? Les soldats français y risquent leur vie tous les jours pour la libération des Afghans et le droit de la femme d’occuper une place dans la société autre que celle que les Talibans leur réservent .

Il serait bon de rappeler que l’Europe se  bat pour l’égalité entre hommes et femmes ce qui n’est que justice. Peut-on dès lors sous prétexte de liberté individuelle autoriser le port permanent d’une prison fut-elle de tissu ?

27 juillet 2009 - Quand Armand De Decker prépare une rentrée difficile !
 
Ce lundi, Armand De Decker, président du Sénat et ex-tête de liste du MR à Bruxelles (rappelons que ce parti comprend le FDF) a affirmé au journal flamand De Morgen qu’une solution pour BHV  peut être possible pour la fin de l'année, affirme, lundi. Il se montre ainsi un rien plus optimiste que le premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V), qui espère une avancée pour mars, voire pour le 1er juillet 2010 au plus tard.

Etonnant. Le MR, pourtant dans l’opposition fait déjà des risettes aux demandes non encore formellement présentées par les parlementaires flamands.

Mais, en bon serviteur d’un roi qui a appelé ses sujets à une nouvelle réforme de la constitution et craignant sans doute les effets dévastateurs du plan Maddens sur le gouvernement fédéral, il prépare déjà ses amis flamands à la future reddition des francophones.

Nous sommes loin des positions tranchées de Didier Reynders et d’Olivier Maingain. Mais il vrai que si une nouvelle crise gouvernementale, le MR risque de ramasser une nouvelle « culotte » à des élections anticipées.

Donc, dépêchons de désamorcer toute contrariété à nos maîtres du nord, car eux ils savent ce qu’ils veulent alors que les politiciens francophones ignorent encore ce qu’ils désireraient d’autre que de voir la Belgique perdurer quelque temps encore, pour préserver les avantages acquis. Les élections peuvent être tellement cruelles !

26 juillet 2009 - Trouvé sur le blogue du rattachiste Scrogneugneu

Le dit Scrogneugneu a publié sur son blogue le texte suivant (extrait choisi) en parlant de wallonie2010.

« Certains disent malheureusement n'importe quoi, comme ce bloggeur néophyte qui, pour une fois, compatit au sort que réserverait à des centaines de travailleurs flamands la fermeture de l'usine Opel d'Anvers et croit que cet exemple ouvrirait les yeux des politiciens wallons (?). Après avoir clamé précédemment que seul le RWF pouvait faire bouger les choses, il semble croire à présent qu' il y aura enfin - si la fermeture d'Opel Anvers est confirmée - des politiciens socialistes, libéraux ou humanistes pour se révolter contre l' oppression de la pensée unique belgicaine qui règne dans les partis et clamer leur volonté de rejoindre la République française afin de bénéficier de sa protection.

On peut certes changer d'avis, mais est-ce une raison pour s'en prendre à quelques vieux rattachistes nostalgiques, comme le président du RWF qui rêve de réintroduire en Wallonie la laïcité à la française des années 1795-1801, avant que Bonaparte ne tempère ce régime grâce au Concordat ? Ayant boudé les Etats généraux de Wallonie, ce néophyte ignore sans doute la brillante intervention qu'y fit un de nos amis français, venu exposer tous les avantages de l'"Union-Intégration" à la France, forme de rattachement permettant à la Wallonie de conserver, au sein de la République, son autonomie et ses traditions. ».

Mettons les choses au point puisqu'il insiste lourdement. Pendant que ce rattachiste "Scrogneugneu" pérorait dans une manifestation plaisante certes ,mais sans grande signification sur l'évolution possible de la politique actuelle de la Wallonie, le bloggeur néophyte que je suis et qu'il dénonce avec véhémence présentait les listes électorales du RWF au Palais provincial de Liège. A chacun ses priorités !

Mais il faut dire que lorsque l'on examine la longue carrière de discoureur de ce Scrogneugneu, l'on s'aperçoit qu'il n'est jamais arrivé à rien. Malgré ses toutes ses affirmations, déclarations, conseils et prise de position, l'idée rattachiste a plutôt régressée depuis 1945 et c'est depuis peu que l'attitude dominatrice des Flamands, profitant d'un fédéralisme "mal foutu" qui leur donnait la majorité absolue sur le nouvel état, pour que l'idée rattachiste reprenne de bonnes couleurs.

C'est extraordinaire de constater que ceux qui veulent donner des leçons aujourd'hui, ont raté toutes les occasions historiques de 1950 à nos jours de progresser vers l'idéal qu'ils prétendent servir. Mieux, l'on peut se demander s'il n'est pas manipulé pour servir de répulsif à la cause et ne constitue pas en sorte une sorte d'épouvantail destiné à chasser tous ceux qui pourraient être intéressé par la vision rattachiste.

Ce vieux routard jaloux et insatisfait  attaque aussi le Président du RWF, le seul qui a commencé un vrai sillon et qui continue à le tracer sans faiblir. Il ne donne pas des leçons, lui  Il travaille. Quant à la laïcité, elle est aussi importante pour la paix civile d'une société que les droits de l'homme et du citoyen.

Mais comment discuter avec un Monsieur Chicotin, plus enclin à admirer un Bart De Wever qu'un
" Hennuyer originaire du Namurois et on connaît les liens que ceux-ci nouent volontiers avec Bruxelles, surtout s'il y ont fait des études supérieures", comme aime à le préciser un des admirateurs de Scrogneugneu.. Pensez donc un Wallon qui descend d'Alexandre Gendebien, membre du Gouvernement provisoire en 1830 et partisan de la réunion de la Belgique à la France. Quelle horreur pour ces purs et durs qui ne voient de bons Wallons que dans cette poignée de fantaisistes plus onanistes de la pensée négative que rattachistes de raison  !

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24 juillet 2009 - Van Rompuy crée le brouillard pour mieux dissimuler l'attaque

Lors d’une interview donnée à la presse, Herman Van Rompuy, le futur vacancier en camping-car d’Australie, a déclaré possible de faire un pas important dans la réforme de l'État, au plus tard pour l'été 2010

Il voit deux évolutions positives dans les attitudes politiques. Du côté flamand, il trouve que le ton est plus modéré qu'en 2007.Chez les francophones, il entrevoit une meilleure volonté d’accepter une réforme de l'État.

 « Je crois que nous pouvons effectuer un pas, et même un pas important, dans la réforme de l'État encore sous cette législature. Cela devra cependant se faire de manière phasée »  

« Une opération importante, comme celle de 1988 quand on a transféré massivement de nombreux moyens aux régions, ne fait pas partie des possibilités. Mais ce sera un pas important et, comme pour Bruxelles-Hal-Vilvorde, cela devra se faire entre aujourd'hui et mars ou, au plus tard, juin 2010. Nous arrivons à un moment où nous devons trancher. »

Et de préciser qu’en mars, toutes les possibilités de conflits d'intérêts sur Bruxelles-Hal-Vilvorde seront épuisées et que le 1er juillet, la Belgique aura la présidence de l'Union européenne pour six mois. Nous ne pourrons pas avoir une crise politique durant ce mandat, précise Herman Van Rompuy dans l’espoir de pouvoir aller normalement jusqu’en 2011.

Ses déclarations sont une manipulation malhonnête et mensongère, destinée comme toujours à affaiblir les réticences politiques wallonnes et bruxelloises.

Comment un des membres du CD&V, le même parti que Kris Peeters, président du gouvernement flamand, ose-t-il affirmer avec l’air d’un frère prêcheur jésuite que les Flamands ont un ton plus modéré, alors que le plan Maddens est déjà fortement mis sur les rails. Vous savez, celui qui consiste à ne plus rien demander à l’état fédéral, d’exploiter à fond les règles régionales qui permettent de diminuer sa cohésion et sa relative puissance afin de priver d’oxygène les deux autres régions et de les rendre ainsi plus « ouvertes » aux désirs flamands. La technique du boa constrictor !

Mais ce politicien qui se prend pour un grand tacticien, ne fait-il pas montre d’une certaine naïveté en pensant éviter tout remous politique jusqu’à la fin de sa législature ? Les Wallons vont-ils s’opposer à cette nouvelle tactique ? Probablement que non. L’histoire récente prouve que leur capacité de résistance est égale à zéro.

Mais les Flamands, ceux qui ont voté pour une Flandre triomphante et qui voient leur région s’enfoncer dans une crise dont l’industrie automobile est la première victime, ceux à qui l’on explique le boulet que constitue les « waalse ratten », eux qui pensent que la Wallonie est de plus en plus portée vers un socialisme dépassé, vont-ils pouvoir refréner leur impatience d’être maître le plus rapidement possible de leur sort et d’en terminer avec ces « incapables du sud » ?

La rentrée le déficit mirobolant du budget, avec une crise sociale importante qui se prépare, risque fort de le renvoyer là d’où on n’aurait jamais dû le sortir … dans l’anonymat le plus complet !

23 juillet 2009  - La SNCB saura-t-elle se montrer intéressée aussi par la Wallonie ?
 
Le quotidien La Meuse de ce jour publie en première page la photo du Président de la République Française avec une interview de la responsable de la communication SNCB qui annonce qu'une invitation lui a été envoyée à participer à l'inauguration de la nouvelle gare des Guillemins à Liège. Elle déplore n'avoir encore reçu aucune réponse de l'Elysée.

Mais le Président ne ferait-il pas œuvre d'intelligence politique en retardant sa réponse pour appuyer la demande des autorités françaises de l'accord sur la réouverture de la ligne de chemin de fer Givet-Dinant qui permettrait une liaison nouvelle entre Reims (ligne à grande vitesse Est) et Namur (ligne à grande vitesse Thalys) à travers les Ardennes ?

Du côté français, les budgets sont préparés et il dépend de la SNCB essentiellement que les travaux ne commencent rapidement.

(Voir le communiqué de Claude Wallendorff, Maire de Givet et Conseiller général du canton de Givet et de Boris Ravignon,Conseiller municipal de Charleville-Mézières et Conseiller général du canton de Charleville).

La Région wallonne peut être rapidement convaincue de la nécessité d'abandonner un projet Ravel pour le remplacer. Le ministre Marcourt a dernièrement insisté sur le besoin vital de dynamiser l'économie de la Région. Que voilà un beau défi à réaliser. Namur, Capitale de la Wallonie, ouverte aux voyageurs du TGV Est et aider à désenclaver la région Champagne-Ardenne, si proche de nous, ne fut-ce que par l'amitié que Jean-Paul Bachy, Président de cette Région, témoigne aux Wallons.

Mais le Conseil d'administration, même si Edmée Degroeve ne le préside plus, pourra-t-il s'abstraire de son favoritisme flamand ?

Parfois le chantage se révèle utile. Puisse Nicolas Sarkozy s'en souvenir !

22 juillet 2009 - RTL-Info prend de nouveau ses lecteurs pour des demeurés

Avec un titre comme  « Un Belge sur 4 se sent en accord avec la monarchie », le rédacteur de cette information paru sur le site RTL-TVI essaie d’édulcorer la réalité d’un sondage.

Volontaire ou non ? Les doutes sont permis.

En toute logique, l’on dit plutôt qu’un verre d’eau est à ¾ vide qu’à un quart plein. Le titre aurait exact aurait dû être  « Trois belges sur 4 ne se sentent pas en accord avec la monarchie »

Et de préciser qu’un sondage de l’agence Brandhome, lancé par  les journaux du Groupe Vers l'Avenir, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg auprès de 1.000 personnes en Belgique a révélé que 27 % des sujets de sa majesté se sent en accord avec la maison royale.

Le même sondage mené aux Pays-Bas, sur base d'un échantillon similaire, a révélé que. 54 pc des citoyens néerlandais se sentent en phase avec leur monarchie.

 "Les Néerlandais sont vraiment beaucoup plus positifs vis-à-vis de la famille royale que les Belges. Pendant que la plupart des Néerlandais associent la monarchie à la sagesse (53 pc), la fiabilité (63 pc), la classe (65 pc), le lien (66 pc) et le leadership (46 pc), c'est beaucoup moins le cas en Belgique (respectivement 33, 35, 52, 40 et 20 pc).

Les Belges allient la monarchie à quelque chose de vieux (51 pc), de privilégié (70 pc), d'ennuyeux (46 pc) et de lointain (42 pc)", détaille l'agence anversoise.    

Il faut avouer que ce propagandiste d’une station de télévision tente maladroitement d’amortir les chiffres d’un sondage aussi désastreux pour la monarchie belge que le fameux sondage sur les Wallons qui choisirait le rattachement à la France en cas d’explosion du pas.

Dans une démocratie, obtenir un vote de 27% ne donne pas une réelle légitimité à quelque pouvoir que ce soit.  Dans une monarchie telle que la nôtre, même avec 0%  d’accord de la population, le lignée royale continue et continuera à régir son royaume tant que la Belgique existera.

Ce n’est qu’un sondage bien sûr, truqué diront les uns, non représentatif diront les autres qui diront tous en cœur, les belges étaient unis ce 21 juillet à Bruxelles. Soit mais alors il faut admettre que les Liégeois étaient déjà unis à la France le 14 juillet dernier à Liège.

Il faut aussi remarquer que ce communicateur « ertéelien » tente de brouiller la comparaison entre la ferveur hollandaise et belge par une formulation peu claire. La lecture en est simplifié par un tableau comme le suivant:

Appréciation de la Monarchie  
Sagesse
Fiabilité
Classe
Lien
Leadership
 Néerlandais 
53 %
63%
65%
66%
46%
Belges
33%
35%

52%
40%
20%

Que dire de plus ? Qu'il est impensable qu'un jour à l'occasion de l'éclatement de la Belgique dû à une rivalité sans merci entre Flamands dominateurs dans un régime parlementaire  injuste et Wallons, la Wallonie choisisse la République ?  Vraiment ? Et notre famille royale direz-vous ? Mais je suis persuadé qu'elle entrera dans la "bonne société people" des familles royales déchues mais respectées et loin d'être dans le besoin.

Mais ceci n'était qu'un sondage, La révolution n'est pas aux portes du palais, juste une petite réaction populaire de quelques citoyens !

21 juillet 2009 - Un bon Belge à Liège ... La Meuse l'a même interviewé

À l’occasion de la fête nationale belge, le quotidien « La Meuse » a publié hier un article « Liège connaît l’hymne national », sous-titré « La cité ardente semble bien plus patriote qu’on ne le dit ». Article sur commande, peut-être ? Ridicule, sûrement pour un vrai journaliste !

Le Liégeois est avant tout Principautaire (chauvin dirait les françai) et son patriotisme primaire s’adresse au « Pays de Liège ». Le Perron représente pour lui beaucoup plus qu’un drapeau national fut-il belge ou wallon.

Mais le journaliste a cherché et trouvé quelques témoignages pour étayer sa théorie, dont celui que j’ai plaisir à vous relater.

Guillaume Stockis, patron du "célèbre  Café Lequet " (sic), déclare «  Je suis très royaliste. Pour moi le 21 juillet, c’est notre fête à tous. Je pars faire la fête des Belges pendant 3 jours aux Beaumes-de-Venise. Ce qui m’énerve le plus à Liège, c’est toutes les festivités qui sont organisées pour le 14 juillet. On est belge, pas français ».

Merveilleux cadeau de ce soi-disant Liégeois au surréalisme belge. Il n’aime pas les festivités du 14 juillet à Liège, mais il va participer à celles qui se déroulent à Beaumes-de-Venise le 21 juillet, organisées sans doute par quelques vacanciers. De quoi nous rendre ridicules aux yeux de nos nombreux amis balméens. Quelques bouteilles débouchées avec probablement deux ou trois guirlandes de lampions, quelques pétards ou fusées en comparaison de la magnifique fête organisée et financée totalement par des Liégeois et non des Français en vacances, voilà qui a certainement plus de gueule et de panache !

Maintenant vous saurez que si vous êtes monarchiste, amoureux de la Belgique fédérale merveilleusement unie ou encore membre de B Plus, vous êtes le bienvenu dans ce café de la Batte. Si tel n’est pas le cas, allez plutôt entonner la Marseillaise à Sclessin au Standard en compagnie d’Yves Leterme. Il sera certainement meilleur compagnon de table.

20 juillet 2009 - Compromis partagés , vacances assurées !

Après un blocage d’un an et demi, une solution au problème des sans-papiers a donc finalement aurait été trouvée dans le dossier de l’asile et l’immigration. Le Comité ministériel restreint élargi s'est mis d'accord samedi soir sur une "instruction" détaillant les critères de régularisation. "L'ancrage local durable" et "les procédures anormalement longues" en constituent la pierre angulaire.

Les écolos contents malgré qu’ils n’ont pas vraiment ce qu’ils voulaient. Même s'il n'ont pas obtenu de circulaire, le parti déclare que le gouvernement a « enfin concrétisé l'accord » en ce qui concerne la régularisation des sans-papiers, affichant sa « volonté de définir des critères en toute transparence». Les Verts restent cependant avec de nombreuses interrogations, regrettant par ailleurs l'absence de référence à la mise en place d'une Commission permanente en matière de régularisation.

Le partenaire PS/CDH s’est réjoui de la teneur de l'accord intervenu. Qu'il n'y ait pas de circulaire relève de la forme. Quant au fond, il se félicite d'avoir pu arrêter en gouvernement des critères objectifs. Bizarre, que la détermination de critères précis n’entraîne pas une forme précise .

Il s'agit d'un « texte consensuel, officiel, public, clair et précis sur les critères. Qu'il s'agisse formellement d'une circulaire, d'une instruction ou encore d'une directive, dans la forme qu'importe, seul le contenu compte et le résultat est le même », ont indiqué Joëlle Milquet et son suiveur Melchior Wathelet.

Même jugement dans les cabinets socialistes où on rappelait dimanche qu'une « instruction n'a pas, ni plus ni moins, de valeur juridique qu'une circulaire ». Donc une instruction vaut une circulaire CQFD. Dommage d’avoir perdu tant de temps pour cette révélation qui panse les plaies morales des Wallons..  

Les libéraux flamands sont contents eux aussi, estimant qu'il allait permettre d'offrir "une solution humaine à ceux qui en ont le plus besoin". Selon l'Open Vl, l'accord s'inscrit parfaitement dans la ligne du parti.  Ils rappellent avoir refusé qu'une circulaire avec des critères qui auraient généré des droits automatiques et donc des régularisations collectives.
Ils précisent avoir le désir de procurer des papiers, mais surtout un avenir aux intéressés, raison pour laquelle ils ont insisté sur la nécessité de connaître une langue du pays et d'avoir des dispositions à travailler.

La N-VA n'est pas satisfaite. Selon elle, les francophones ont obtenu ce qu'ils voulaient avec l'accord sur la régularisation des sans-papiers, alors que les demandes flamandes n'ont encore fait l'objet d'aucune décision. Ils ont raison dans le sens qu’il s’agit d’un maquillage pour tenter de cacher la guerre idéologique qui sévit entre les politiques majoritaires de Flandre et de Wallonie et qui mine un gouvernement fédéral qui ne tient plus que par miracle.

Quant au CDH de Van Rompuy, il n’a pas manifesté de réactions pour ne pas créer une crise avant les vacances parlementaires. Encore un peu de paix pour son premier ministre avant les grandes explications de la rentrée.

Voilà comment fonctionne le système politique du compromis à la belge, cet horrible compromis qui donne à chacun la possibilité de crier victoire, mais qui ne fait que compliquer horriblement les développements futurs de l’objet sur lequel il a été pris.

19 juillet 2009 - Il est urgent de ne pas décider !

Quand Herman Van Rompuy, le fantôme du 16 rue de la Wetstraat, fait une apparition sur la scène politique belge, elle est aussi fugace que légère.

Il avait affirmé vendredi qu'il espérait pouvoir fixer avant de partir en vacances l'effort à faire en 2010 et 2011 et la répartition de cet effort entre les entités I (pouvoir fédéral hors sécurité sociale) et II (entités fédérées et pouvoirs locaux).

Il a été déclaré qu’aucune décision n'était intervenue sur le sujet lors des réunions de ce samedi. Le dossier sera renvoyé à septembre, le gouvernement étant sommé par la Commission européenne de fournir une nouvelle mouture de son pacte de stabilité pour le 20 septembre, le précédent ayant été recalé avec mention « insuffisant ». Heureusement que l’Europe est là, sinon ledit rapport aurait été fait pour la Saint Glinglin.

Au sein du gouvernement fédéral, il n'y a pas encore accord sur la date à laquelle il faut retrouver l'équilibre. La divergence de vue entre la Région flamande bien gouvernée qui le veut en 2011, alors que l’état fédéral et la Région wallonne moins volontariste espère que ce sera en 2015 ; est une des causes de ce report. La décision dépendra aussi du déficit qui sera enregistré en 2009. Or, le déficit continue à se creuser, 19 milliards d’euros en juin contre 12,1 milliards constaté au contrôle budgétaire de février. Près de 7 milliards de pertes supplémentaires en moins de 5 mois.

Un record ! Mais les élections régionales et européennes étaient là et il ne fallait pas que les yeux des électeurs ne s’ouvrent avant le suffrage. Donc on a laissé filer. Mais il faudra bien passer par des coupes sombres dans la répartition des richesses et dans la taxation des citoyens. A la rentrée, cela va faire mal. Pour qui ? Mais c’est bien sûr par ceux qui ont encore un peu d’argent parce qu’ils ont encore la chance de travailler ! Plus de prélèvements fiscaux, moins de répartitions sociales, une économie qui s’effondre. C’est la spirale infernale qui continue, c’est le serpent qui se mange la queue,

Mais si la maison brûle, les valises de nos « grands gestionnaires » sont bouclées pour le départ en vacances, ils appelleront les pompiers dès leur retour en septembre. Et si il n’y a plus que des ruines fumantes. Bof, ils auront encore eu quelques moments de bonheur.

Des hommes d’État, ceux-là ? Des gouvernants ? Des dirigeants ? Des élus ? Plutôt des fonctionnaires pressés de profiter de leur repos annuel. Un exemple concret de l’abandon d’une charge pourtant sollicitée, mais rejetée pour cause de confort personnel !

Je puis que répéter ma conclusion d’hier : Faut-il atteindre un monde social à l’Émile Zola, paupérisé, crevant de faim et de maladie, pour que le sursaut se produise dans l’esprit de ceux qui prétendent nous représenter ? Ils ne peuvent être aveugles à ce point. Ils sont en train de trahir l’intérêt commun pour des intérêts particuliers immédiats. Un sursaut de dignité s'il vous plaît !

18 juillet 2009 - L'Assommoir ou la misère du 19e siècle reviendra-t-elle ?
 

Le quotidien  De Tijd  annonce ce samedi que le déficit budgétaire pour les différentes entités belges atteindrait les 19 milliards d'euros alors que le contrôle budgétaire de février tablait sur un déficit de 12,1 milliards d'euros,.
 
L’état fédéral s'attend déjà à un déficit de 13 milliards d'euros. Il faut y ajouter les 2,4 milliards d'euros de déficit de la sécurité sociale ainsi que le solde négatif de 1,5 milliard d'euros pour les Communautés et Régions ainsi que 2 milliards d'euros pour les pouvoirs locaux.      

A politique inchangée (et pourquoi changerait-elle maintenant alors que nos dirigeants vont se payer des vacances laissant le pays s’enfoncer de plus en plus ? NDLR),  la situation budgétaire risque encore de déraper. Pour le seul niveau fédéral, le déficit pourrait ainsi s'élever à 19,8 milliards d'euros d'ici 2011.

Va-t-on vers une paupérisation ?

Mais à part cela, nos ministricules wallons se congratulent, établissent des plans de 500 pages et prévoient un équilibre des finances pour 2015. Madame Soleil doit être leur conseillère politique pour prévoir ce redressement spectaculaire alors que les états nains sont condamnés à brève échéance.

Il n’y a qu’une solution pour sortir la Wallonie de la catastrophe prévisible pour le plus ignorant des citoyens, rejoindre la France, un état de plus de 70 millions d’habitants (avec les Wallons) et encore 5e puissance économique du monde et locomotive de l’Europe.

Faut-il atteindre un monde social à l’Émile Zola, paupérisé, crevant de faim et de maladie, pour que le sursaut se produise dans l’esprit de ceux qui prétendent nous représenter ? Ils ne peuvent être aveugles à ce point. Ils sont en train de trahir l’intérêt commun pour des intérêts particuliers immédiats . Un sursaut de dignité s'il vous plaît !

17 juillet 2009 - Ces politiciens sont incroyables

Guy Vanhengel (Open Vld) le nouveau ministre fédéral du budget  a concédé à sa sortie du palais royal que son travail budgétaire sera particulièrement délicat. Son ambition au sein du gouvernement fédéral est de créer la stabilité jusqu'aux élections de 2011.

Il s'est montré particulièrement élogieux pour Michel Daerden, nouveau ministre des Pensions.

 "Het is een rekenwonder" (c'est une merveille comptable), une machine à calculer hors du commun, a-t-il dit, insistant sur les grandes compétences du ministre liégeois, même si on lui reproche des défauts personnels. "On va très bien travailler ensemble", a conclu le ministre.

Si ce qu’il dit est sincère, il y a de quoi s’inquiéter sur ses qualités pour gérer un budget. En effet, faut-il  lui rappeler la gestion désastreuse des finances de la région wallonne tant sur le plan budgétaire que sur celui de l’augmentation de la dette régionale ?

Et j’ai peur pour une fois d’être d’accord avec les jugements des Bart De Wever ou autre Jean-Marie De Decker. L'on n’en voulait plus à la Région wallonne, on l’a donc envoyé en équipe B, c'est-à-dire au Fédéral !
 

16 juillet 2009 - wallonie2010.eu devient-elle une vitrine de la Wallonie française ?

Il est étonnant que les jeunes de la NV-A choisissent wallonie2010.eu comme vitrine représentative du combat rattachiste à l'occasion de l'explication du 14 juillet.

Pourtant, nous ne sommes pas des adulateurs de leur mouvement, contrairement à d'autres. Mais peut-être réalisent-ils, que dans notre volonté de convaincre un maximum de Wallons que le RWF est la seule réponse crédible aux problèmes insurmontables du fédéralisme, nous durcissons l'affrontement Wallonie/Flandre, ce qui ne peut que mobiliser leurs militants et leurs électeurs sur la nécessité d'exiger plus d'autonomie.

Et il est vrai que l'avenir politique de la Belgique sera de plus en plus dépendant du combat communautaire et que nous positions politiques antagonistes ne peuvent que profiter à la recherche d'une solution possible. Par leur campagne d'affichage en Wallonie, ce parti a montré qu'il désirait un interlocuteur wallon fort. Soit mais qu'il ne croit surtout pas que pour la cause nous abandonnerons les générations de wallons qui se sont installés à Bruxelles, confiants dans une Belgique unitaire, aujourd'hui disparue et incapable de les protéger.

Bien sûr, il faudra bien établir un partage lors de la séparation et Bruxelles pose un épineux problème. Mais il sera juste et logique de laisser les Bruxellois décider de leur sort. C'est le principe de la liberté des peuples à choisir leur destin et un homme comme Bart De Wever, habile tacticien mais aussi républicain affirmé, devrait le comprendre. Nos politiciens seront bien obligés de  se mettre d'accord, mais pas au détriment de nos frères de Bruxelles.

15 juillet 2009 -Le scrogneugneu rattachiste devient de plus en plus sénile !

Après des propos particulièrement élogieux sur l’interview de Bart De Wever à la RTBF (Fcomme fédérale), l’incorrigible scrogneugneu attaque un de mes écrits, " Éric Van Rompuy avait prévenu, mais les Wallons sont sourds.

« Et pourquoi devrions-nous craindre une explosion de l'État fédéral? Bien au contraire, nous devons souhaiter cette explosion qui libérerait la Wallonie de la Belgique et permettrait à celle-ci, devenue indépendante grâce à la Flandre, de se réunir à la France...Cette évidence, qui devrait sauter aux yeux de tous les rattachistes wallons, est bien difficile à leur faire comprendre. Les Wallons ne sont pas sourds, comme l'affirme le blog en question, ils sont aveugles...Et certains rattachistes sont tellement rêveurs et irréalistes qu'ils imaginent pouvoir convaincre les électeurs wallons de "faire entrer au gouvernement (!) le parti rattachiste, pour marquer un coup d'arrêt à la furie de conquête flamande !"...  Comment peut-on être aussi sot et se laisser emporter par une rage antiflamande, alors que les séparatistes flamands- et en particulier la N-VA - sont nos meilleurs alliés pour nous affranchir du régime belge ! »

Que puis-je lui répondre?

D’abord, devrais-je faire une collecte pour lui offrir des verres mieux adaptés à sa myopie profonde. Car arriver à lire que mon blogue prône la pérennité de la Belgique et que je crains son explosion relève d’une incapacité totale à la lecture.

D'autre part, croire que les nationalistes flamands veulent leur indépendance et vont aider les Wallons à retrouver la leur, relève du même fantasme que celui qui animait des Staf Declercq, Cyriel Verschaeve et August Borms, parfaits nationalistes flamands qui croyaient que le national-socialisme triomphant allait leur apporter un Etat flamand, protégé par le IIIe Reich.

Qu’en plus, à l'exemple des anciens combattants  qui ont su accepter des rapports cordiaux avec les Allemands la guerre terminée et le nazisme vaincu, je suis parfaitement capable d’aimer de la même manière nos voisins du Nord, une fois notre retour en France.

Qu’enfin, contrairement à lui,  je déteste cette chasse aux francophones en Flandre qui, pour moi, rappelle certains événements tragiques qui ont été insupportables au monde civilisé. 

Mais à un certain âge, tout se mêle et s’entrechoque dans la tête. Il oublie qu’il est belge malgré lui et que tant qu’une majorité existera en Wallonie pour défendre cet état mort cliniquement, il le restera.

Je suis sot, soit et j’en prend acte, mais je laisserai le dernier mot à la belle Ninon de Lenclos « Si l’amour donne de l’esprit aux sots, il rend quelquefois  bien sots les gens d’esprit ».

J’aime le France et André Scheurs, lui, semble être un homme d’esprit ! Que dire de plus !
 

14 juillet 2009 - Comment dire mieux qu'Antoine Chimel

 

Tous mes vœux pour cette fête qui n'est pas encore nationale pour nous Wallons,
mais qui nous incite à célébrer le 220e anniversaire de la prise de la Bastille,
début d'un combat sans cesse renouvelé pour les Droits de l'Homme et du Citoyen
et dont l'essentiel se retrouve dans la devise de la République:
Liberté - Égalité - Fraternité

René G. Thirion   

 

13 juillet 2009 - Les provinces ressemblent trop aux départements français

Ecolo est content, il n'a obtenu que de vague promesses sur l'éthique et la bonne gouvernance, en 2014 si tout va bien, sinon à la Saint Glin-Glin.
Mais il va participer au pouvoir et cela vaudra bien la déception de tous ceux qui croient en leur sincérité. On les savait rêveurs et irréalistes, on les sait maintenant arrivistes et trompeurs.

Mais Ecolo a des options cachées qui vont se révéler au fur et à mesure de la législature. La première qui se dévoile est la suppression des provinces et leur remplacement par des "bassins de vie". La formule est jolie mais elle couvre la volonté de les supprimer en tant que pouvoir local.

La nouvelle désignation sert à rassurer les citoyens mais aussi les nombreux employés provinciaux, inquiets de voir leur poste supprimé. Mais lorsque l'on voit l'amour immodéré des Verts pour Groen et leur idéologie belge, l'on se rend compte que derrière la suppression des provinces ,se cache la volonté réelle d'effacer toute ressemblance qu'il pourrait y avoir entre elles et les départements français. Et le calcul est simple, en cas de suppression, la région chapeautera totalement les communes et les citoyens.

Pour faire des économies ? Il y en a bien d'autres à faire mais où l'urgence se fait moins pressante.Mais supprimer ces racines profondes historiques et affectives qui s'appelle Hainaut, Brabant, Namur, Luxembourg et Liège et les remplacer par ces fumeux bassins de vie qui transformeront les terroirs en jardin d'enfants, voilà le véritable objectif.

L'attitude des écolos fait penser à la révolution culturelle en Chine qui poursuivait le même but. Supprimer les influences du passé pour construire une "nouvelle" société.

Mais la bataille n'est pas encore gagnée. Pour toucher aux provinces belges, il faut une modification de la constitution. A moins que l'olivier belge, cet arbuste mal adapté à notre climat politique du nord, ne l'obtienne en concédant de nouvelles avancées à la Flandre et de nouvelles pertes pour la Wallonie. La Belgique vaut bien une compromission de plus!

Peu plausible, pourriez-vous dire. Mais quand l'on voit tout ce qui a été affirmé par les trois associés avant les élections, la suppression de la redevance TV, l'amélioration de l'enseignement, la bonne gouvernance, une situation financière saine, des routes rénovées, une amélioration de l'enseignement et que l'on reconnait maintenant le report des promesses électorales à 2015, sinon sine die.
 

11 juillet 2009 - Le gouvernement Peeters II est né de l’accord de coalition entre CD&V, SP.A et N-VA.

Réunis en congrès de parti, les trois formations politiques ont approuvé vendredi soir, chacune à une quasi-unanimité, l'accord de gouvernement flamand scellé jeudi peu avant l'aube. Les votes se sont déroulés sans encombre, moyennant quelques rares abstentions, dont cinq au sp.a, et une seule voix contre, à la N-VA.

Les huit ministres du nouvel exécutif flamand ont été choisis et prêteront serment
au Parlement flamand lundi matin, après que son ministre-président Kris Peeters aura prêté lui-même serment devant le Roi. L’après-midi, M. Peeters donnera lecture au Parlement de la déclaration de gouvernement.

Il est à remarquer  que Philippe Muyters, administrateur-délégué de la Voka, fédération des patrons flamands, et Geert Bourgeois deviennent les ministres de la N-VA dans le nouveau gouvernement flamand, et que Jan Peumans, bourgmestre NV-A  de Riemst sera le nouveau président du Parlement flamand.

Peut-on considérer que la présence du patron des patrons flamands et du bourgmestre de Riemst  qui a introduit une plainte contre l’extension de l’aéroport de Bierset (dont le débat au tribunal devrait se faire début 2010) engendre des espoirs d’apaisement dans la concurrence communautaire pour les entreprises wallonnes ?

Poser la question, c’est y répondre. Le problème, c’est que les politiques wallons sont parfaitement incapables de mettre en place des nationalistes aussi déterminés.

Pour une fois nos reproches n’iront pas aux Flamands, mais bien aux Wallons qui se laissent dominer pour défendre l’unité d’une Belgique, disparue déjà avant 1940 (voir l’article « Quand le passé rejoint l'actualité ! »

Nous allons déguster socialement, économiquement et culturellement dans les prochains mois. C’est une certitude, hélas !
 

10 juillet 2009 - Un rappel bénéfique pour tous les électeurs de Wallonie


Lesoir.be nous l’apprend.

«  Mercredi, des perquisitions ont eu lieu à la SNCB, l’opérateur ferroviaire dont Edmée De Groeve assure la présidence du conseil d’administration. Dans la foulée, Edmée de Groeve a été privée de liberté ce mercredi vers 15 heures et ramenée à la police fédérale pour y être entendue longuement par les enquêteurs. La Présidente de l’aéroport de Charleroi y a d’ailleurs passé la nuit. La juge d’instruction France Baeckeland l’a inculpée pour faux et usage de faux, détournement par fonctionnaire et escroquerie. Elle est toutefois laissée en liberté.

Selon les informations dont on dispose, les faits qui lui sont reprochés concerneraient des frais de représentation qui auraient été présentés et remboursés à la fois par la SNCB et par l’aéroport de Charleroi, pour des montants dont l’importance reste encore à préciser et qui vont faire l’objet d’un examen financier approfondi.

A la suite de son éviction, l’ancien administrateur délégué, Marcel Buelens, avait mis le doigt sur les dépenses faramineuses d’Edmée De Groeve avec la carte de crédit du BSCA. Des « égarements financiers » qui ont été confirmés depuis lors par le conseil d’administration, même si les retraits d’argent liquide semblent marginaux. Par contre, les frais divers d’Edmée De Groeve pour l’année 2008 s’élèvent à 32.000 euros. Et à 25.000 pour Marcel Buelens. La Présidente n’a toutefois pu produire les justificatifs, affirmant s’être fait dérober ceux-ci.


Pour lire l'article au complet cliquez ci-dessus

Il faut rappeler qu’Edmée avait sa carte du PS, faisait partie, comme Didier Donfut, du cercle proche d’Elio Di Rupo et qu’elle cumulait  des mandats de président de l’Aéroport de Charleroi, de la Loterie Nationale et de la SNCB.

Cela permet de tirer quelques conclusions :
1° Même innocente, cette brave dame, ou avait un don d’ubiquité, ou est une surdouée de la présidence, ou a un goût immodéré pour les jetons de présence. Comme elle est socialiste, nous ne pouvons douter que c’est uniquement la première solution qui s’impose. Tous le monde sait que l’argent n’est pas l’élément moteur des amis socialistes.
2° Elio Di Rupo n’est pas très attentif à ses militants. Il ne sait rien, ne voit rien et ne dit rien. Enfin jusqu’au moment où la presse l’interroge. Sa chasse au parvenu révèle le piètre chasseur qu’il est
3° Les partenaires de l’Olivier devraient être particulièrement secoués dans leurs négociations sur la « bonne gouvernance ». Celles-ci vont-elles se conclure par un accord sur « la bonne soupe » ?
4° Est-il bien raisonnable de croire encore sur le « retour du cœur » cher au socialiste ?

 

 
9 juillet 2009 - Les nominations entre copains sont d'actualité en Belgique

C’est le quotidien La Libre Belgique qui nous l’apprend aujourd’hui, le Conseil d'Etat a cassé, dans trois arrêts parallèles rendus à la fin du mois de juin, les nominations des trois commissaires du gouvernement de la Communauté française auprès des organismes d'intérêt public (RTBF, ONE...). Les trois avaient été désignés en fin de législature arc-en-ciel (Ecolo, PS et MR) en septembre 2003.

Il s’agit de Jean Leblon (Ecolo), Marc Foccroulle (PS) et Alain Jeunehomme (MR). Ils avaient été désignés sur décision du gouvernement présidé par Hervé Hasquin, afin de les récompenser pour services rendus. Tous les trois ont occupé des fonctions de chef de cabinet sous la législature arc-en-ciel (1999-2004).

Le Conseil d'Etat a estimé notamment que "les critères émis dans les procédures de sélection sont beaucoup trop larges et auraient permis de désigner pratiquement n'importe quel candidat".

Le quotidien  estime que "En clair, le Conseil d'Etat balaye ces trois nominations politiques au top de l'administration, une gifle d'une rare violence aux trois partis de feu l'arc-en-ciel alors que deux d'entre eux (Ecolo et PS) discutent actuellement du chapitre 'bonne gouvernance' en vue de former des coalitions de type olivier" et rappelle que les arrêts du Conseil d'Etat ne prévoient pas de remboursement des indemnités perçues.

Comment ne pas une fois de plus ne pas être indigné par cette Belgique où les arrêts d’une de ses juridictions les plus hautes du royaume, n’entraînent aucune obligation de  remboursement ?

Comment ne pas rejoindre la Libre Belgique dans ses interrogations sur la bonne gouvernance qui fait l’objet du débat pour la formation d’un gouvernement type olivier ? Un accord sur la création d’un organisme de contrôle indépendant y aurait été trouvé. Mais les constatations que feraient ce nouvel organisme, auront-elles plus d’effet que les arrêts du Conseil d’état ou que les irrégularités découvertes par la Cour des comptes et jamais suivies d’effet. 

Il me semble que le mot démocratie s’adapte de moins en moins au régime en place en Belgique.  Les médias officiels ne communiquent que sur les quatre partis du régime lors des campagnes électorales ce qui est le propre d’une démocratie dite « populaire » et les lois, si elles existent, ne s’appliquent pas de la même manière pour tous ! Deux exemples qui prouvent la prouve la différence important qui existe entre le système politique belge et un système démocratique à la française !
 

8 juillet 2009 - Comme au Tour de France, cela discute dans les équipes

Comme dans cette compétition sportive, les équipes politiques mettent des stratégies en place pour monter à la place qu’ils désirent occuper sur le podium.

Alors commence le jeu de révélations sur les avantages acquis par les négociateurs des gouvernements wallon, bruxellois et de la Communauté française.

Le plan Marshall.2 devient vert. L’éthique est verte aussi, La suppression de la publicité est verte également. Et la mobilité ? Et l’enseignement ?

Non, disent les autres en cœur, c’est aussi rouge. C’est aussi orange ! Les socialistes sont de vrais écologistes et les écologistes sont de vrais socialistes (même un peu tendance marxiste. Quant à Joëlle, elle ne sait plus de quel coté son cœur penche !

Mais rassurez-vous, l’ambiance est sereine. Forcément, ce n’est pas à quelques jours de l’obtention de portefeuilles ministériels que l’on va craquer. Donc, chacun met son mouchoir sur ses idées et l’on se sourit avec une grande sincérité.

Tiens en parlant de sincérité, voilà que Louis Michel cède son poste à la Commission européenne. Que voilà une grande preuve de sincérité. Il s’est présenté à l’Europe et il va y siéger !

Mais comme au MR, suite à la magistrale raclée électorale reçue le 7 juin, Didier Reynders voit sa présidence contestée de manière ouverte par certains de ses amis ou parfaitement disimulée par d’autres. Tiens. Et qui pourrait se présenter à la présidence à sa place ? Ben tiens… un nouveau député européen libéral, mais un vieil ami de longue date.

Mais comme le bougre est résistant, il est possible grâce au jeu des chaises musicales de le déboulonner rapidement, ce Didier qui s’incruste.

Comme Louis cède sa place à Karel De Gucht, l’on parle de faire un cadeau de retour à Yves Leterme. Il pourrait devenir ministre des Affaires étrangères. Oui, mais insinuent certains, tant qu’à faire un changement d’équipe au gouvernement fédéral, l’on pourrait plutôt donner les Finances à Leterme qui aime les chiffres (dit-on???) et Reynders prendrait la place de De Gucht. Vendredi prochain, le très dynamique et sémillant Van Rompuy devrait annoncer son choix !

Et dans ce cas, la présidence du MR devrait être rediscutée ! Bizarre, vous allez dire bizarre ? Comme c’est étrange !
 

 
4 juillet 2009 - La tempête menace le chapiteau, le cirque continue

Décidément, nous ne sommes plus en Wallonie, ni en Communauté française, mais bien à Médrano. L'équipe des clowns associés, les formateurs trouvent de nouveaux gags.

Vous avez dû entendre parler de la dette publique , tant à la région qu'à la communauté. Nous n'avons plus de moyens financiers pour longtemps.

Mais Javaux est heureux de sa nouvelle plaisanterie. Il se prend pour un Sarkozy vert et annonce béat, la suppression de la publicité sur une chaîne de la RTBF. L'on trouverait un financement alternatif, ajoute-t-il.

D'abord la RTBF a deux chaînes. L'une regardée, l'autre occasionnellement. Quel sera celle qui sera choisie ?
Pas difficile à trouver quand l'on sait que les annonceurs paient pour la plus forte audience.
De plus, les publicités déprogrammées se retrouveraient probablement soit sur l'autre chaîne, soit sur RTL-TVI. Gageons que cette dernière station va mettre en valeur l'auteur et son projet?

Et les autres , Di Rupo et Milquet d'opiner gravement à la blague de Jean-Michel. Oui, pourquoi pas ? Mais pas tout de suite alors ! C'est une piste de réflexion.
Devant cette formulation volontaire, l'olivier au grand complet fait un tour de piste supplémentaire sous les applaudissements des électeurs ravis de voir le sérieux des négociateurs caché derrière un propos qui pourrait paraître futile.

Mais cher comique facétieux, un de tes futurs partenaires avait proposé la suppression de la taxe TV qui frappent injustement les Wallons, les seuls derniers idiots involontaires, encore obligés de la payer en Belgique. Mais ce n'est pas possible vu l'état des finances pour le moment, Plus tard et progressivement, nous dit-on.

Dans le fond, c'est le côté amusant de ces formateurs taquins, l'on fera beaucoup de choses plus tard, progressivement. Cela fait rire jaune les citoyens qui regardent avec inquiétude le ciel bouché de la Wallonie, embarquée dans un Titanic voguant vers le naufrage absolu !
 

 
2 juillet 2009 - Nos ministres préfèrent un passé mort à un avenir vivant
 
Christian Dupont (enseignement obligatoire), Marie-Dominique Simonet (enseignement supérieur), Oliver Paasch (enseignement germanophone) et Frank Vandenbroucke ( enseignement flamand) ont signé mercredi dernier un accord de coopération qui met en place des dispositifs qui permettront aux gouvernements des Communautés d'améliorer les compétences linguistiques des enseignants en langues, qu'il s'agisse de la formation initiale ou continue.

Dans le cadre de leur formation pratique, les futurs régents en langues accompliront un stage d'enseignement dans les autres Communautés, bénéficiant ainsi d'une immersion complète, tant linguistique que culturelle.

Les hautes écoles seront invitées à délivrer aux futurs enseignants en langues un double diplôme, soit par le biais d'une codiplomation avec un établissement de l'autre Communauté, soit à l'issue d'une année d'études supplémentaire dans l'autre Communauté.

En ces temps de vaches maigres, elles recevront dès 2009 des subsides destinés aux étudiants en mobilité et à la concrétisation de leurs partenariats. Le double diplôme offrira la possibilité d'enseigner dans des classes en immersion linguistique.

Dommage que l’horizon des ministres francophones soit définitivement bloqué sur la Belgique en voie de flamandisation alors que l’avenir des Wallons se devrait se situer vers un monde à l’expression anglophone. C’est encore une trahison de plus de l’avenir au profit d’un passé mort.

La France l’a bien compris et si elle défend l’importance de sa langue maternelle, elle a débuté des efforts pour se mettre au diapason mondial d’une langue véhiculaire de plus en plus répandue en Asie comme en Amérique, en Australie ou encore en Afrique.

Pourquoi ne pas avoir signé un tel accord avec la Grande Bretagne, pourtant notre partenaire européen ? Poser la question, c'est y répondre. il s'agit des derniers soubresauts d'une région wallonne qui manque d'air et n'arrive pas à ouvrir la fenêtre sur un monde en devenir.  Il serait temps de remettre ces soi-disant représentants de notre région à l’heure de la modernité et non à celle d’une Belgique décédée en 1970.!

 

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