Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

29/09/2010 - La République attaquée dans sa liberté et dans sa dignité


Ce mercredi, La Commission européenne a annoncé son intention d'ouvrir une procédure d'infraction contre la France pour non-transposition de la directive sur la libre circulation des personnes pour faire suite aux expulsions de Roms menées cet été.

Toutefois la dictature supranationale a eu la clémence de laisser la possibilité à la France d'échapper à cette procédure en lui soumettant « avant le 15 octobre » un calendrier précis pour la transposition de cette directive européenne de 2004 qui définit notamment les règles à respecter en cas d'expulsions de citoyens de l'Union européenne. Remarquez le côté autoritaire de l'injonction. Pire que celle d'un huissier de justice exécutant un jugement judiciaire !

La Commission, juge suprême de la bonne ou mauvaise conduite des esclaves français, n'a annoncé mercredi aucune mesure pour la publication le 5 août dernier par le gouvernement français d'une circulaire visant nommément les Roms, en contravention avec les règles de non-discrimination en vigueur dans l’Union européenne.

« La Commission européenne prend note des assurances apportées par la France », a commenté avec arrogance et satisfaction ce mercredi après-midi la porte-parole de l'exécutif européen. « La circulaire du 5 août a été annulée et remplacée par une autre circulaire le 13 septembre », a-t-elle précisé.

Celle-ci a par ailleurs précisé que la Commission examinait actuellement l'opportunité d'ouvrir d'autres procédures envers d'autres États membres pour atteintes à la libre circulation.

 La Commission a annoncé le dépôt, en avril 2011 d’une série de propositions en vue d'améliorer l'intégration des populations roms dans l'Union Européenne.

Il faudrait peut-être rappeler au président Barroso qu’il serait d’abord plus judicieux d’enquêter sur les conditions de vie de ceux-ci en Bulgarie et en Roumanie. 

De même, est-ce par égard envers Herman Van Rompuy, président du Conseil européen tellement représentatif qu’il fut privé de parole à la dernière session de l’ONU qu’il ignore le grave problème de ségrégation qui se fait en Flandre envers les francophones qui vivent sur son territoire.


Oui, la France royale, révolutionnaire, impériale
ou républicaine a toujours été grande et libre !

Est-ce par  amitié pour sa chère Luxembourgeoise Viviane Reding plus apte à insulter la France et les Français que de déclencher une procédure contre l’oppression de la minorité linguistique française en Belgique flamande, qu’il feint d’ignorer sa coupable  inaction, car les francophones belges sont des citoyens européens selon les grands principes qu’elle déclare défendre, .

Mais la France avec ses lois républicaines, sa laïcité agace l’Europe, même le très germanique Pape Benoit XVI.

Il serait temps que la France retrouve sa grandeur d’antan en envoyant paître ces eurocrates et fasse un pied de nez à ses ennemis cachés ou révélés en prenant parti dans la défense des Wallons et des francophones !

L’on a dit que Sarkozy était un petit Bonaparte. A lui de prendre une stature napoléonienne ! C’est ce que je souhaite à mes frères de France.

Une démocratie est un gouvernement élu par le peuple d’une nation et non une autorité, même éclairé, qui n’a pas été mandaté par elle.

Au référendum, une majorité de Français ont dit non à l’Europe.
L’Europe ne devrait donc avoir aucun droit d’imposer sa loi et de régenter la  vie du citoyen français !

 

28/09/2010 - La Wallonie s’est saignée plus d’un siècle au profit de la SC Vlaanderen


Kris Peeters le Président du Parlement flamand a rappelé la déclaration de septembre lors de la rentrée parlementaire flamande. Il  a déclaré qu’à son sens la Flandre s'était saignée au profit de la société anonyme Belgique.

Il compte consacrer 2 milliards d’euros pour un retour accéléré à l’équilibre du budget  flamand  pour 2011 et déclare qu’il prévoyait  que celui-ci ne retournerait pas dans rouge les prochaines années. 

Il affirme que si la Flandre veut un avenir meilleur, elle doit absolument disposer de nouvelles compétences. La "révolution copernicienne" est nécessaire, d'urgence.   

Son message est clair: "Nous demandons qu'on nous donne la force et les instruments, les compétences permettant d'accroître notre prospérité flamande et le bien-être dans notre société".  Nous ne devons pas compter sur la reconnaissance et la solidarité de Moeder Vlaanderen.

AVV-VVK, c'est la doctrine actuelle du parlement flamand ;" Alles voor Vlaanderen - Vlaanderen voor Kris"

Les francophones et les Wallons sont prévenus. L’état fédéral jouera de moins en moins un rôle régulateur dans les finances des régions et leurs citoyens, si Di Rupo ne casse pas les négociations et se plie aux volontés du maître flamand. 

Quand ce politicien se rendra-t-il compte qu’il est en train de trahir ses électeurs et autres Wallons ?

Que sa menace de plan « B » provoque l’hilarité de nos voisins du nord, bien conscients qu’une Wallonie-Bruxelles ne peut que conduire qu’à la paupérisation de sa population ?

Que la seule issue possible est un retour rapide, au moins de la Wallonie à la France où il pourrait retrouver un parti socialiste frère et l’aider éventuellement à gagner les élections présidentielles de 2012 ?

Mais le pôvre, il ne sera plus le 1er ministre d’une monarchie bananière et cela  gêne son égo !
 

27/09/2010 - Fête de la Communauté Française ? - Rien

Cette journée ne représente rien. les Wallons ont leur(s) Fête(s) de Wallonie et les Bruxellois leur fête de l'Iris.
Et puis au moment où l'on radie l'adjectif "français" de toute vie politique et culture en belgique, que signifie ce raout de personnalités diverses qui, la larme à l'œil, se penchent avec nostalgie sur l'expulsion des troupe orangistes de Bruxelles en 1830 ?

Rien, l'on baptise les français de belgique de francophones, les politiques remplacent de plus en plus ladite communauté par l'expression Wallonie-Bruxelles ou Wallobrux.
Ou est-il le temps de mon enfance, on l'on parlait des Lettres Françaises de Belgique ?

Alors qu'ont en commun les Wallons et les francophones ? Même plus le souvenir d'une identité partagée !

Décidément, cette fête pour "bobos" politiques de tout poil n'a aucune signification pour le Wallon français que je suis. Quant au Bruxellois, il lui reste à choisir. Bruxellois français ou francophone de Flandre.

Donc le 27 septembre 2010 - Rien à signaler ! le néant absolu ! Vivement le 14 juillet !
 

25/09/2010 - Une majorité de belges n'aimeraient plus la belgique de papa ?


C’est un sondage de la Libre Belgique, qui le dit, la population belge marque une nette préférence pour un retour à la Belgique unitaire, Quatre Belges sur dix le souhaitent, soit bien plus que les 12 pc qui aspirent à la scission du pays et même davantage que les 32 pc qui privilégient un renforcement des pouvoirs exercés par les entités fédérées.

Évidemment, RTL-Info, toujours prêt à servir la soupe, titre que le retour à la Belgique unitaire est le rêve de 4 Belges sur 10. 40 %  représente une tendance mineure par rapport au 60 % restants, le 12 % déclarés partisans de la scission les 32 % favorables à un renforcement des entités fédérées et les 16 % qui n’auraient pas répondu.

De plus, à part une manifestation visible de propagande d’un amour éperdu envers ladite Belgique, que nous apprend ce sondage, même s’il était fiable, ce dont je doute comme toujours? Rien. Rien du tout, sinon que les belges, dans une résistance au changement bien connue des psychiatres et des psychologues, ont peur de l'aventure où nos politiciens les ont embarqués depuis 1970.

Le retour à une Belgique unitaire est la manifestation d’une nostalgie et rien d’autre. Elle ne représente pas une possibilité d’avenir, le retour en arrière étant impossible, légalement, régionalement, politiquement. La question n’aurait donc pas dû être posée. Elle ne sert qu’à parasiter le débat pourtant simple. Êtes-vous pour un renforcement des régions ou pour une indépendance des dites régions, pour une scission du pays ou pour le rattachement à la France. Tiens cette dernière proposition manque toujours dans tous les sondages. Normal, quelque fois que le sondé répondrait comme dans l'enquête lancée par le Soir et Nord-Eclair. En cas de scission de l'état, 49% ont répondu qu'ils étaient pour le rattachement à la France. Vérité iconoclaste qu'il faut effacer des mémoires !

Et même ce sondage n’aurait aucune valeur puisque Flamands, Bruxellois et Wallons n’ont pas la même vision d’un avenir leur appartenant.

Moralité, ce sondage est donc bien une manipulation de l’opinion publique.

Et puis soyons sérieux. Ce sondage s’est fait par internet. Lorsque l’on sait que les internautes mentent parfois (souvent) sur leurs données personnelles. L’âge, la profession, le métier exercé sont souvent travestis par le questionné. Je sais, j’en ai fait plusieurs expériences. Personne n’est à mes côtés pour vérifier l’exactitude de mon profil.

Alors, messieurs de la presse, quand allez-vous enfin pratiquer de l’information plutôt que de la désinformation et du conditionnement. L’on dit souvent que la presse est le cinquième pouvoir. Il faut constater, messieurs, que vous l’exercez bien mal !
 

24/09/2010 - Quand Elio se prend pour Jean de la Fontaine


"Je le dis souvent. La liberté que l’on laisse aux poules, et la liberté du renard, quand on les met ensemble la liberté de la poule est malheureusement beaucoup moindre que la liberté du renard. Et ce qu’il faut, c’est qu’on trouve justement la possibilité pour que poules et renards puissent vivre réellement librement."

Se prenant pour le célèbre fabuliste, Elio Di Rupo s’est exprimé en ces termes lors de sa conférence de presse qui présentait le livre à l’occasion des 125 ans d’existence du PS. Si le lion flamand possède en plus de la force (en nombre) la ruse d’un renard, ce ne sont plus les poules (mouillées) qu’il faut sauver, mais le coq (wallon).

Et comme un journaliste lui demandait si le renard en question était Bart De Wever et les poules les négociateurs francophones, effrayé de sa liberté de langage, il a répondu lâchement qu’il y avait des poules tant au nord qu’au sud du pays.

Quant au déroulement des négociations en cours, il a déclaré que "La distance est encore grande entre les points de vue, mais j’espère qu’on pourra cheminer pour entrer dans ce que j’appelle la marge du faisable. Cette marge, elle est très étroite, mais si tout le monde y met de la bonne volonté on finira par la trouver."

Pour continuer dans l’image d’un poulailler belge, il est évident que si les poules acceptent d’être croquées par le renard qui s’y est introduit, une paix définitive y règnera !

Alors Elio un bon mouvement, si l’on transférait les poules wallonnes dans le poulailler du voisin français, elles n’auraient plus aucun risque de se faire dévorer, puisque le prédateur flamand n’y sera jamais admis !
 

23/09/2010 - Avons-nous affaire à un nouveau « Le Soir » volé ?


Bart de Wever a récemment déclaré que la Wallonie n'assume pas son passé collaborationniste, contrairement à la Flandre. Et de citer en exemple
Georges Prosper Remi dit Hergé, le célèbre dessinateur de Tintin qui ne s’est jamais repenti après sa collaboration avec Le Soir Volé durant la guerre.

Il semble penser que la Wallonie est collaborationniste dans l’âme et qu’il suffit de la mettre au pas (de l’oie) pour que ses citoyens se transforment en moutons bêlants devant l’occupant.

Il n’a probablement pas tout à fait tort ,lorsque que l'on sait du peu que l’on entend sur les négociations pour la formation du prochain gouvernement, tout ce que les Flamands mettent sur la table et que les francophones tergiversent pour savoir comment les accepter en faisant bonne figure malgré qu’elles vont pour la plupart à l’encontre des promesses électorales faites avant les élections. Mais il faut bien trouver un compromis, n’est-ce pas ? Juste une ou deux petites compromissions.
 

Et la presse francophone sert lâchement la soupe à la domination qui s’installe sur le pays tout entier par le biais du fédéral.

À ce propos, ne peut-on se demander si nous n’avons pas affaire à un nouveau Soir volé. Depuis quelques jours, le quotidien annonce une promotion qui pose question. Il offre en supplément pour la modique somme d’un euro une méthode d’apprentissage de langue.

Magnifique, me direz-vous. De l’anglais langue commerciale universelle ? Non. Du russe ou du chinois, langues qui s’avèreront indispensables dans un proche futur ? Non. Alors l’espagnol et l’italien pour les prochaines vacances dans le sud ? Non.

Ladite méthode est l’apprentissage du Néerlandais, en d'autres mots du flamand. Une langue qui vous permettra de faire plaisir au commerçant flamand de la côte et de vous faire comprendre en Hollande. C’est pratiquement tout.

Alors une préparation à la domination sur la partie francophone du pays. Apprendre la langue de ses futurs maitres ?

Bart a peut-être bien raison. Une collaboration nouvelle est possible et Béatrice Delvaux, la rédactrice en chef, ne pourra pas prétendre utiliser un argument marketing pour augmenter ses ventes.

Franchement, à part quelques idiots de service, qui se passionnera pour l’étude du flamand ?
 

22/09/2010 - Connaissez-vous les élites francophones belges ?


Selon RTL-Info, ce sont des "élites" qui débattront dans le groupe de travail préparatoire de "haut niveau" à un accord  N-VA/PS dans le but d’une constitution du gouvernement fédéral.

Je vous laisse juge de ce qui semblerait la crème de l‘intellectualisme wallon.

Jean-Claude Marcourt ministre socialiste wallon et de la Communauté française, 
Ahmed Laaouej  sénateur socialiste ancien collaborateur de l'Institut Émile Vandevelde,  
Benoît Bayenet,  conseiller communal socialiste professeur d'Économie à l'ULB,
Pierre Provost, conseiller Budget au cabinet du ministre-président bruxellois Charles Picqué (PS), Melchior Wathelet  secrétaire d'État fédéral humaniste,
Pierre Crevits chef de service à la Banque Nationale et chef de cabinet de Melchior Wathelet,  
Philippe Donnay, chef de cabinet de Joëlle Milquet,
Jean-Marc Nollet ministre écolo wallon et de la Communauté française,
Nicolas Bednar
, conseiller écolo chargé de cours aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles.

L’on aurait pu penser que le groupe aurait pu être composé d’universitaires distingués, mais non rien que par des politiciens et leurs collaborateurs.

Est-ce cela la force de frappe francophone qui va déterminer l’avenir de la Wallonie et de Bruxelles ?Est-ce ces « élites » qui vont pouvoir juger des réponses à apporter aux exigences flamandes ?

Décidément que la belgique est médiocre ! Qui la pleurera vraiment le jour où elle disparaîtra ?
 

21/09/2010 - Match Bart/francophones 2+/0 - Négociateurs dans le coin ! 

Avec la complicité des entremetteurs royaux, André Flahaut et Danny Pieters,  Elio Di Rupo et Bart De Wever se sont mis d'accord pour poursuivre les négociations en mettant en place un groupe de travail "de haut niveau" sur la réforme de la loi spéciale de financement, le point sur lequel les négociations avaient échoué jusqu'ici.

Il sera présidé et piloté conjointement par Jean-Claude Marcourt (PS) et Jan Jambon (N-VA). Cette proposition sera présentée aux cinq autres partis pressentis pour soutenir les réformes institutionnelles (le CD&V, le sp.a, le CDH, Ecolo et Groen). Le groupe se pencherait sur "le contenu des principes" et les conséquences des options prises en considération.

Une méthode scolaire de travail qui donne encore une fois l’avantage à la N-VA. Désormais, quoi que l’on en dise, le couple Di Rupo/De Wever traite en tête à tête, les cinq autres partenaires devant faire à l’écart de la négociation un « remix » des exigences flamandes et présenter au duo, les quelques points de litige encore sur la table.

Une manière élégante de traiter les partenaires de la future coalition gouvernementale. Leur volonté ? « Peanuts » dirait un américain, de la « crotte de bique », dirais-je en bon Wallon.

Car, même si le secret sur les entretiens subsiste, tout le monde sait que l’élargissement de Bruxelles indispensable à sa survie est « onbespreekbaar » et que même en tant que Région reconnue à part entière, elle sera définitivement encerclée par la scission de BHV et promise à l'engloutissement flamand..

Deleuze, vous savez l’écolo pontifiant a déclaré ce matin sur RTL . "Franchement, il faut un plan A maintenant, point final", il faut écouter la voix de la grande majorité de la population belge. Il rejoint ainsi Joëlle Milquet dans sa paranoïa belgicaine.

Peut-être pourra-t-il la rejoindre dans un CDH déliquescent, à moins que ce ne soit le contraire et que le mariage de la locataire actuelle de la rue des Deux Eglises (cela ne s’invente pas) se fasse avec le fringant Javaux, toujours plus mystique, unitariste et royaliste?

Un beau couple en perspective !
 

20/09/2010 - L’erreur est humaniste, pourrait-on dire, mais persévérer est diabolique


Joëlle Milquet est furibarde et joue les passionarias de l’unité belgicaine.

 On lui raconte que beaucoup de ses membres en ont marre d’un certain soutien à l’islamisme ( elle s’est fait remplacer à la ville de Bruxelles par Hamsa Fassi-Firhi), de son manque d’énergie pour défendre la chrétienté d’où elle est supposée venir, que son côté dictatorial pousserait certains comme l’a relaté Père Ubu-Pan à rencontrer Didier Reynders qui s’interroge sur un nouveau parti.

De plus, les sondages des intentions de vote pour le CDH sont en baisse constante tandis que son allié Di Rupo caracole en tête !

 Son dernier slogan de campagne «L’union fait la force » est la devise d’une Belgique divisée en deux blocs de plus en plus antagonistes.

 Aussi, lorsqu’elle entend les déclarations faites par les bourgmestres CDH de Charleroi et de Namur, capitale de la Wallonie, elle doit avoir un problème de crispation nerveuse.

Jean-Jacques Viseur a appelé à la création d’un nationalisme wallon, et Jacques Étienne a encouragé les Wallons à prendre leur avenir en main.

 Furieuse, Joëlle Milquet s’est opposée à ces déclarations qu’elle a qualifiées de personnelles et aurait fait envoyer par son attachée de presse un sms “gentil, mais comminatoire” nous dit L’Avenir.net qui en précise le contenu “Merci de ne plus répondre aux journalistes à propos de vos discours de vendredi. Joëlle vous demande de rester sur la ligne que s’est fixée le parti”

 La présidente du CDH a bien du souci à se faire, car son intransigeance la conduit à ne pas écouter les demandes des Wallons lassés des compromissions annoncées et qui ont envie d’une réponse plus ferme de la part de ses représentants à une Flandre arrogante et méprisante. Di Rupo l’a compris et a habilement négocié un virage dans l’opinion publique.

Apparemment, des élus du CDH ont fait le même constat et se hasardent timidement à répondre aux attentes de leurs administrés .

C’est insupportable pour cette dictatrice en jupon et elle s’enfonce dans l’antipathie générale.

L’erreur est humaniste, pourrait-on dire, mais persévérer est diabolique !
 

18/09/2010 - La Fête de la Wallonie et non les Fêtes de Wallonie !


Aujourd’hui, le RWF sera présent à Namur à l’occasion de la Fête de Wallonie. Je dis bien la Fête de Wallonie pour marquer l’importance que les politiques devraient donner à cet événement qui devrait représenter la communion du peuple wallon pour marquer son identité !

Je dis bien Fête de la Wallonie, car l’appellation « Fêtes de Wallonie » divise ce moment qui devrait être privilégié, en nombre de manifestations locales et de dates différentes où chaque petit baron, souvent socialiste à l’occasion d’offrir de la musique et de Pékèt à ses concitoyens pour convaincre leurs électeurs de voter encore pour eux. Une sorte « d’électo-party » avec quelques discours bien sentis au nom d’une Wallonie qu’ils méprisent le plus souvent !

Je dis bien Fête de la Wallonie, car la seule qui devrait exister se déroule dans la capitale de la région.
Elle devrait être fédératrice des âmes wallonnes au lieu d’être une immense beuverie, ou comme l’a déclaré maladroitement à la radio un des organisateurs, la Wallonie est une terre d’accueil et nous recevons n’importe qui.

N’importe qui l’expression est belle et j’ajouterai pour faire n’importe quoi.

Au moment où les Flamands avides de pouvoir, de puissance et d’argent arrachent font un véritable putsch sur l’état fédéral et achètent la complicité des négociateurs francophones par quelques avantages financiers momentanés. este ! »

Alors qu’une attitude digne de ces représentants d’un peuple qui fut fier et courageux devrait exiger une remise à plat de tous les avoirs nationaux existant en 1970 et exiger avant toute chose un partage juste et équilibré.

Je sais ce qui est donné est donné dit le dicton populaire. Mais un état fédéral dont la majorité parlementaire est toujours flamande a déséquilibré profondément l’économie, les investissements, les infrastructures en faveur de leur région. Il faut donc discuter de tout cela au lieu de négocier une frontière linguistique pour qu’elle devienne frontière politique (BHV) contre un refinancement de Bruxelles que les Flamands comptent bien s’accaparer ultérieurement par l’encerclement et l’asphyxie programmée d’une capitale qui a besoin d’un hinterland important.

Oh, les Wallons recevront comme d’habitude quelques miettes et devront se débrouiller avec les moyens d’une région appauvrie et exploitée par la Flandre. Beaucoup de Wallons conscients de cela se tournent vers une monarchie impuissante ou la nostalgie d’une Belgique décédée

.C’est pourquoi le RWF manifestera à cette Fête de Wallonie par une présence pacifique le seul chemin de survie pour cette région qui ne demande qu’à prendre son envol économique et social, le retour à la France. S’épanouir socialement et économiquement au sein de la cinquième puissance «économique du monde, une Nation où la langue, la culture et les arts sont nôtres également !

Et le seul du discours cohérent qui sera tenu à la réception officielle sera silencieux, mais puissant. Ce sera celui de l’étendard aux couleurs françaises frappé du Coq Wallon. Il dira, il criera, il hurlera dans son déploiement devant la foule et les autorités présentes « Wallon, je suis. Français, je reste ! »
 

APPEL DU RWF DU 18 SEPTEMBRE 2010 - TÉLÉCHARCHEZ-LE EN CLIQUANT SUR CE LIEN
 

17/09/2010 - Bart De Wever met la pression sur le gardien de but francophone !


Selon le communiqué publié par la N-VA, hier soir, Bart De Wever estime qu’il est temps que les Francophones disent clairement s'ils sont prêts à sortir du "fédéralisme de l'argent de poche" et à évoluer vers une culture de responsabilité financière.

C’est sa réponse au PS qui demandait de prendre clairement position et de dire oui ou non à un accord.  C’est que la presse flamande a déclaré que Bart De Wever et Elio Di Rupo allaient travailler en duo dans les prochains jours sur la problématique de la loi de financement,  alors que pour lui les discussions doivent avoir lieu à sept.

Les socialistes affirment attendre lundi prochain pour voir si les sept partis sont disposés à s'inscrire dans le cadre du schéma proposé. Le petit Javaux, le belgicain vert (de rage ?) avait déclaré que le projet de boucler un accord précis sur 6 à 8 semaines n’était pas réaliste et qu’il faudrait plus d’un an pour établir un projet de loi de financement. Réaction d’un partenaire blessé par le quasi-ultimatum lancé par les Flamands ? Nous et Di Rupo avons décidé que ....

Les deux artistes royaux, André Flahaux et Danny Pieters, doivent encore recevoir d’autres présidents des partis pressentis pour le nouveau gouvernement. Gageons que chacun marquera son importance par une petite déclaration à peine osée sur les propositions, avant de bêler avec les autres.

C’est qu’un maroquin de ministre, cela compte et le méchant Didier Reynders, président du MR, en bon libéral, rencontre en douce la N-VA et, affirment certaines mauvaises langues, l’assure qu’il larguera Olivier Maingain, son allié du FDF, s’il le faut pour revenir au gouvernement !

Encore une fois, tout cela sent très mauvais pour la région de Bruxelles-Capitale.

Décidément, comme l’on peut envier le vote majoritaire à deux tours de nos frères français. Quand les électeurs ont choisi un camp, c’est celui-ci qui gouverne. Bien ou mal, peu importe, il gouverne et va dans la direction annoncée sans avoir à se préoccuper exagérément des cris d’orfraie de l’opposition.

Il est vrai que pour un gouvernement fédéral, cela ne peut marcher, mais si nous étions nous Wallons, citoyens de France, nous aurions cet avantage et qui sait, peut-être un jour de voir un homme de chez nous élu à la Présidence.
 

16/09/2010 - Bart De Wever/ Di Rupo 2-0 La N-VA en route vers la victoire !


C’est fait. Bart de Wever vient de marquer un nouveau but. Le Match De Wever/ Di Rupo devient le match N-VA/francophones. Hier, Di Rupo avait terminé sa bouderie et avait accepté ce qu’il déclarait quelques jours avant inacceptable, une rencontre sans les cinq autres partenaires initialement prévus dans les négociations.

Frédéric Delfosse journaliste à  RTL-TVi déclare que les chances sont là, car « : "Il y a une reprise du dialogue entre les socialistes francophones et les nationalistes flamands ».

Il a, hélas, cyniquement raison. Mais comme l’on sait que le Bart De Wever a des exigences très importantes alors que Di Rupo, acculé dans les cordes n’a que des demandes moins que modérées, la patte flamande risque de s’alourdir sur le pays. Encore une fois, un échange de droits supplémentaires contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Un vice bien francophone, du fric, du flouze, du pèze, du blé et nous nous soumettons.

Il est loin le temps des déclarations martiales du PS, nous demanderons l’élargissement de Bruxelles et la nomination des bourgmestres francophones de la périphérie.

Et les autres partenaires politiques pressentis ? Bah, ce sont des moutons et dès aujourd’hui, André Flahaux et Danny Pieters, les bonnes fées penchées sur le berceau d’un nouveau gouvernement fédéral, vont se charger de rencontrer ces oubliés de la négociation pour leur faire part avec toute la diplomatie nécessaire des accords pris sans eux et les leur faire accepter. Diviser pour régner, disait-on dans la Rome antique.

Pour arriver à cela, ils adoptent un pas de sénateur en se donnant un délai de 6 à 8 semaines.

La N-VA et le PS proposent un travail simultané sur la loi de financement, sa révision et les grandes lignes de force des budgets 2011 et 2012. Ils demandent donc aux 5 autres partis de se pencher soit sur les lignes de force, soit sur la loi de financement, pour voir s’il y a des convergences. La N-VA a pour but principal d’obtenir des garanties sérieuses sur les acceptations qui lui seront consenties.

Bruxelles n’est pas encore Compiègne, mais le document présenté à la signature des francophones ressemblera diablement à une capitulation consacrant l’encerclement définitif de Bruxelles et un partage inégal entre citoyens flamands et wallons..

En cas de scission ultérieure du pays, ce qui aura été pris du côté flamand ne pourra pas être remis sur la table pour le partage des quelques biens encore communs.
 

15/09/2010 - Bart De Wever/ Di Rupo 1-0 La N-VA risque de gagner le match

Aujourd’hui mercredi, Elio Di Rupo va rencontrer Bart De Wever sous les yeux attendris de deux marieurs royaux André Flahaux et Danny Pieters.

Il s’agit de rétablir la confiance nous dit-on. Mais quelle confiance ? Celle des cinq autres partis écartés de l’entrevue et rejetés au rang de potiches politiques. Celle des électeurs qui voit Di Rupo répondre favorablement à l’exigence de la N-VA que ce soit les deux partis vainqueurs des élections qui discutent ensemble. Les autres suivront quand l’entente cordiale sera établie.

Une fois encore Bart est le maître. Son souhait est à nouveau rencontré. Si accord il y a entre les deux, cela rejoindra les exigences de la N-VA, mais aussi du CD&V et même du Vlaams Belang, qui, on l’oublie trop souvent, fait partie de la curée pour s’emparer de la Belgique et la soumettre à une politique d’une Flandre souveraine.

Cela voudra dire aussi que Di Rupo deviendra le zélote de De Wever  pour convaincre le CDH et écolo ais aussi les.pa et Groen d’accepter le compromis établi entre eux deux, je devrais dire l’acte de capitulation totale pour Bruxelles et la Wallonie.

Car si la Flandre obtient ce qu’elle réclame et que les francophones oublient les exigences premières annoncées lors de la campagne électorale, notamment l’élargissement de Bruxelles et la nomination des échevins francophones, alors il s’agit d’une capitulation sans condition. Un refinancement de Bruxelles en compensation ? Et alors. L’on se rend bien compte que les Flamands veulent l’investir et par conséquent que cette dépense s’inscrit dans un investissement pour le futur de cette ville qu’ils ont déjà établie comme capitale de leur région.

Alors, cela passe ou cela casse. Mais à moins que ce soit le président du PS qui claque la porte, pour enfin affirmer que les Wallons ont encore un honneur, cela sera de nouveau un accord de la honte qui nous conduira à une nouvelle crise dans quelques mois.

Tant que la Flandre ne possèdera pas le pouvoir absolu sur la Belgique et sur les régions voisines, elle reviendra sans cesse à la charge, toujours plus forte, toujours plus arrogante !

13/09/2010 - Di Rupo 50,7% de suffrages en Flandre ? La gifle !


Selon la presse, les médiateurs devraient rencontrer  mardi ou mercredi Bart De Wever et Elio Di Rupo dans le but de confronter les propositions possibles pour reprendre le dialogue pour la formation éventuelle du gouvernement fédéral.

Le quotidien flamand De Standaard a publié l’information que la N-VA s'apprêtait à présenter une "meilleure offre définitive" au président du PS.

La N-VA a démenti cette information. "Nous ne mettrons pas sur la table de proposition à prendre ou à laisser", a indiqué le porte-parole du parti. "Une telle stratégie a déjà été utilisée par le passé sans jamais porter ses fruits. Nous allons simplement faire part de notre vision des choses aux médiateurs André Flahaut et Danny Pieters, en espérant qu'ils trouvent un moyen de débloquer la situation", a-t-il ajouté (source Belga). Rien n'est encore décidé concernant une éventuelle nouvelle rencontre entre les deux vainqueurs des élections.

Lors de la dernière réunion, Bart De Wever aurait déclaré être dans une impasse totale dans la négociation . Ce même sentiment est partagé par le CD&V Éric Van Rompuy CD&V qui a déclaré sur la VRT dimanche que la situation politique belge était "pire qu'en 2007". 

Une preuve que la stratégie de la N-VA est payante au niveau flamand se retrouve dans une nouvelle enquête réalisée par le quotidien Het Nieuwsblad et iVOX. En effet, les Flamands déclarent leur confiance en Bart De Wever à 69,9%. Dans le même sondage, les Flamands montrent aussi une certaine confiance dans la faiblesse de DI Rupo face à De Wever puisqu’ils déclarent leur confiance en Di Rupo à 50,7%.

Apparemment, les gesticulations des pontes socialistes de préparer la scission éventuelle du pays n’entament en rien la sérénité du camp flamand qui croit savoir que, comme toujours, les francophones vont se plier à leur dominance arrogante.

On savait déjà qu’ils jugeaient les Wallons comme incompétents, paresseux et profiteurs. Aujourd’hui, ils démontrent qu’ils tablent sur leur lâcheté.

À force de tirer sur la corde, elle se rompt, dit un vieux dicton. Samedi, lors des fêtes de Wallonie à Namur, les militants du RWF par leur présence prouveront que les Wallons ont toujours des tripes et que le coq « guerrier* » qui les symbolise est  toujours capable de relever sa « creste » !

*Contrairement au coq gaulois qui a les deux pattes au sol, le coq wallon présente un ergot conquérant.
 

12/09/2010 - Changement de programme à la télé - Ben voyons !


Attention, ceci est une fiction. Mais ce dialogue improbable est-il totalement irréaliste ?
A chacun sa conviction

DG - Allo. Bonjour mon petit Pascal.
PV- Bonjour Monsieur le Directeur général

DG – Pascal, j’ai entendu dire que tu prévoyais  pour ce dimanche  sur nos antennes une controverse sur le problème politique belge

PV- C’est exact, Monsieur le Directeur-général


 

DG- J’ai reçu quelques coups de téléphone pour me faire remarquer que cette émission tombait très mal au moment où l’on parle de plus en plus de scission, ce qui est mauvais pour l’unité du pays que nous prônons depuis toujours. De plus, ce n’est pas au moment où les deux médiateurs s’acharnent à faire croire que le gros Bart et le petit Di Rupo vont enfin s’entendre !

PV – Mais justement, l’on en parle de plus en plus et cela me donnera encore une belle audience. Pour pimenter le tout, j’ai même invité Gendebien, vous savez celui qui depuis des années prédit ce qui se passe actuellement. Cela va donner un débat très passionnant.

DG – Quoi ce franchouillard ardennais, ce wallon francolâtre, ce prophète de malheur. Vous voulez donc que notre station perde tout appui de nos amis politiques ? Vous allez tout de suite remplacer ce débat par un autre vite fait.

PV – Mais Monsieur le directeur général , il me faut un sujet qui intéresse nos téléspectateurs. Une discussion sur le business hallal peut-être ?

DG- Mais vous voulez maintenant me fâcher  avec Serge Moureaux ? Trouvez autre chose mon petit Pascal.

PV – Le problème de l’église catholique et de la pédophilie ?

DG- Ben voilà une bonne idée. C’est bon cela. La pédophilie marche bien après l’affaire Dutroux et Fourniret. Tout le monde pourra donner son avis et l’on oubliera un peu cette Belgique qui n’en finit pas de craquer ! Allons Pascal, à votre téléphone. Et déclarez que vu l’actualité, le débat prévu sur la situation politique belge est reporté. Soit on l’oubliera simplement, soit on le fera mais peut-être pas nécessairement avec les mêmes invités.

PV Au revoir Monsieur le Directeur général et merci pour vous conseils toujours judicieux !

Remarque – la présente fiction peut aussi s’appliquer à la RTBF qui vient de changer, elle-aussi, son programme.  
 

10/09/2010 - Olivier Maingain sur son chemin de Damas ?


L'interview d'Olivier Maingain dans Le Monde.fr est la preuve évidente que la pensée du retour à la France, préconisée par Paul Henry Gendebien, de petit ruisseau s'est transformé actuellement en rivière et que les développements des différentes crises politiques qui nous attendent vont la transformer en torrent furieux capable d'abattre les dernières digues belges.

Je laisse aux lecteurs quelques extraits de celle-ci. Ils n'appellent aucun autre commentaire que celui du titre de cette nouvelle.

Game Over : Monsieur Maingain, quelle est la position du MR et de votre mouvance FDF sur une éventuelle scission de la Belgique ? Seriez-vous favorable à un pays regroupant la Wallonie et Bruxelles ? Que pensez-vous de la proposition de rattacher les régions francophones de Belgique à la France ?

… Si demain la région flamande devait décider de faire sécession de la Belgique, Bruxelles et la Wallonie auraient tout intérêt à assumer la continuité de l'Etat belge pour que Bruxelles puisse rester le siège de certaines institutions européennes et qu'ainsi son rayonnement francophone soit renforcé. …

… Cela n'interdit pas d'envisager des formes de collaboration renforcée avec la France pour que la francophonie en Europe soit plus présente, et notamment au sein des institutions européennes où l'anglais prédomine aujourd'hui…


 

…De toute manière, aucun choix institutionnel ne pourra être fait sans que les Wallons et les Bruxellois se prononcent par voie référendaire. Et, dans ce cas, plusieurs options, dont celle du rattachement à la France, leur seront proposées…

Je crois qu'il est tout à fait prématuré de se prononcer aujourd'hui sur cette hypothèse. Je constate avec intérêt que de plus en plus de voix en France s'expriment en faveur d'une attention soutenue à l'évolution institutionnelle de la Belgique, et souhaite ce rapprochement avec les Wallons et les Bruxellois francophones…

…De toute manière, même si un gouvernement peut être formé, le divorce belge voulu par les partis nationalistes flamands s'accentuera dans les années à venir.

…Il y a un attachement sincère de bon nombre de francophones à l'Etat belge pour de nombreux motifs, historiques et autres. Mais les francophones ne peuvent à eux seuls rester attachés à un Etat belge fédéral que certains, au nord du pays, ne veulent plus garder….

Un régal que cette dernière phrase !
 

09/09/2010 - Les dés sont pipés et ce sont les Flamands qui les manipulent !


Selon une étude réalisée par deux démographes, André Lambert et Louis Lohlé-Tart, les Flamands ne constituent que 5,3 % de la population de la région bruxelloise face à une majorité de Belges francophones (66.5%) et d’étrangers (28.1%) venus de l’Union européenne et d’ailleurs (La Libre: "5,3 % de Flamands à Bruxelles").

Les 55000 Flamands qui vivent à Bruxelles sont à peine plus nombreux que les 41000 Français et 40000 Marocains, les deux communautés étrangères les plus importantes. Si l’on ne compte que les Belges, les Flamands représentent 7.4% des électeurs contre 92.6% de Francophones.

Rappelons que ces 5% de Bruxellois flamands jouissent d’une représentation de 17 députés au Conseil de la Région de Bruxelles sur un total de 89 sièges.

En 2008, il fallait donc à Bruxelles 7.261 votes francophones pour élire un député contre à peine 2.884 votes pour élire un député flamand, ce qui est une claire violation du suffrage universel.

Les 5% de flamands bénéficient également de la parité intégrale au niveau du gouvernement régional: la moitié des ministres et secrétaires d'état doivent être flamands quel que soit le résultat des élections.


Et les Flamands nous bassinent avec leur majorité au parlement fédéral qui leur donne un pouvoir souverain. Sans la sonnette d'alarme, la scission de BHV aurait été votée par l'ensemble de la majorité flamande contre la minorité wallonne. Et ces bons apôtres nous rappellent les règles de fonctionnement de la démocratie. Un homme, une voix.

D'accord, mais dans ce cas, pourquoi la Région bruxelloise échappe-t-elle à cette règle ? Parce qu'un flamand vaut quatre Francophones ? Parce que la Flandre le vaut bien ?

Les dés sont pipés et ce sont les Flamands qui les manipulent !
 

05/09/2010 - Le cirque belgicain continue. Après les équilibristes, les clowns !


Albert II, le roi sans pouvoir,  a pris une nouvelle décision face au blocage rencontré par Di Rupo lors des contacts préliminaires à la formation d’un gouvernement.

Il a donc reçu en audience les présidents de la Chambre et du Sénat André Flahaut (PS) et Danny Pieters (N-VA) et les a chargés d'une mission de médiation pour relancer lesdites négociations.

 "Ceci est nécessaire pour préserver le bien-être économique et social des citoyens et pour réformer durablement nos institutions", précise le communiqué du Palais. Ben voyons, c’est surtout le constat que le royaume et sa monarchie sont en grand péril.

Mais quel bien-être quand l’on sait que la réforme donnant plus d’autonomie aux régions profitera à la Flandre dans son développement (tant mieux pour elle) phagocytera plus facilement Bruxelles et sa capitale et plongera la Wallonie dans une situation de détresse financière.

Les optimistes déclarent qu’une Wallonie qui aurait plus de pouvoirs s’en sortirait mieux. Quand l’on connaît la situation financière actuelle de la Région et sa mauvaise gestion, l’on ne voit pas ce que cela pourrait apporter de bon aux Wallons.


Le dernier exemple en date de cette gestion calamiteuse de l’Olivier Wallon ?

La Commission  vient d’adresser au gouvernement wallon une liste de 28 questions sur la Caisse d'investissement de Wallonie (CIW), lui demandant de justifier l'existence de cet organe institué en avril 2009, nous dit L'Écho dans son édition de jeudi dernier.

"La Région wallonne a déjà créé des organismes publics ayant un but similaire", relève la Commission, citant la SRIW (Société régionale d'investissement de Wallonie), la Sowalfin (Société wallonne de financement et de garantie des PME) ou la Sogepa (Société wallonne de gestion et de participation). La Commission s'interroge aussi sur les mandats au sein de la CIW, sur l'éventuelle rémunération des administrateurs en fonction des résultats, sur l'existence d'un business plan, etc. L'exercice 2009 de la CIW s'est soldé par un déficit de 1,355 million d'euros. Un de ses administrateurs juge d'ailleurs qu'il est possible de gérer les moyens "de manière beaucoup plus raisonnable avec les outils existants". Une réponse aux questions de la Commission est attendue dans les vingt jours. (LEE).

Même Laurette Onkelinx, la défavorisée socialiste de Lasne s’interroge en déclarant à la Dernière Heure ce dimanche. "Il faut se préparer à la fin de la Belgique. On ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c'est un vœu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque d'être les dindons de la farce."

 Quand je vois les courriers que je reçois... Énormément de personnes imaginent que cela est possible. Les politiques doivent donc s'y préparer. Ne pas l'espérer. Mais s'y préparer", continue-t-elle.

Et d’insister « la N-VA est-elle en mesure d'accepter un compromis? Elle se réfugie derrière le refinancement de Bruxelles. Mais je crois que c'est beaucoup plus fondamental que ça", souligne-t-elle. "Les thèmes de désaccord étaient plus nombreux. Bart de Wever a peut-être eu peur, réellement, d'aller dans un compromis. Qui dit compromis, dit mécontenter certains. Négocier, c'est toujours un risque »

La seule question à se poser est comment arriver rapidement à la scission attendue et au juste partage des biens ayant appartenus à la Communauté belge que les Flamands depuis des années ont accaparés lors de l’épisode fédéraliste ?
 

01/09/2010 - A propos du "retour du cœur", à Saint-Josse-ten-Noode, l'on fait fort !


Mardi, dans son journal télévisé la RTBF a montré les conditions lamentables d’un immeuble insalubre dans lesquelles quatre ménages de Saint-Josse-ten-Noode vivaient.

Un propriétaire indélicat ne respectant pas toutes les normes de salubrité prévues par la loi, murs et plafonds suintants d’humidité, pas de système de chauffage, pas de détecteurs de fumée, installation électrique non conforme ?

Thierry Balsat, secrétaire général de l'Observatoire national de l'Habitat et de l'Urbanisme a déclaré au journaliste de la RTBF " On voit que le propriétaire a mis à disposition une véritable porcherie. Si l'inspection devait venir, ce serait un rapport assez cossu "  

Le propriétaire incriminé conteste les faits en considérant que toutes les dégradations sont le fait des locataires, malgré un reportage filmé plus qu’éloquent,

Evidemment, comme il s’agit de personnes à faibles revenus et sans grande importance, ils sont donc responsables de l’état des lieux loués.


Une vue du JT de la RTBF

Mais qui est donc ce propriétaire donneur de leçons à ces pauvres gens ? Il s’agit de Nezahat Namli, échevine socialiste du Logement de la commune.

Quelle différence entre cette élue socialiste et un vulgaire « marchand de sommeil » capitaliste ?  Mais le « retour du cœur », voyons ! 

ARCHIVES


phpMyVisites

 

Envoyez un courrier électronique à rene.thirion@wallonie2011.eu pour toute question ou remarque concernant ce site Web.
Copyright © 2011 René G. Thirion
Dernière modification : 30 mai 2011