Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
30/09/2009 - Pas d'argent pour les enseignants, mais bien pour le Congo
D’après RTL-Info,
Herman Van Rompuy, le premier ministre a
affirmé mardi soir à Uccle, lors d’une
rencontre avec une délégation d'hommes
d'affaires congolais en visite pour trois
jours en Belgique : "J'espère
que l'on pourra faire beaucoup pour le Congo
et le peuple congolais".
"Espérons
que 2010 sera une très bonne année pour les
relations belgo-congolaises", a
ajouté M. Van Rompuy.
C’est magnifique que ce chef de gouvernement
belge ait beaucoup d’espoir concernant les
relations avec la République
« démocratique » du Congo et aussi l’espoir
de « faire beaucoup » pour elle. Quand l’on
sait ce que coûte à l’Etat belge les bonnes
relations entretenues à coup de cadeaux
financiers.
Un exemple ? D’après
allAfrica.com
en date du 14 septembre 2009, la
chancellerie belge à Kinshasa vient
d’annoncer un don d'une hauteur de 20
millions d'euros à la République
démocratique du Congo par le Royaume de
Belgique. Son communiqué précise que cet
argent est destiné à financer les salaires
des enseignants congolais. Particulièrement
ceux du secteur primaire et secondaire. Ceci
dans le cadre du Projet d'urgence
d'atténuation des impacts de la crise
financière.
Merveilleux, n’est-ce pas au moment où
veut pratiquer des coupes sombres dans
l’enseignement belge.
Mais
cela favorise surtout l'entrisme d'hommes
d'affaires belges comme Georges Forrest qui,
malgré la déprime dans l’industrie minière
congolaise, annonçait en avril 2009 un accord avec
le groupe sud-coréen K-Water pour un total de 650 millions de
dollars
dans
les mines et l’énergie et qui veut construire la
première usine de superalliage de cobalt en
Afrique. (
Voir l'article de Jeune
Afrique). Evidemment, 20 millions
d'euros, c'est une goutte d'eau dans l'océan du
déficit budgétaire, mais un goutte plus une
goutte forme vite un ruisselet qui, ajouté à
d'autres, devient un fleuve dans lequel le pays
se noie.
Décidemment, nos gouvernants n’ont
pas encore compris que nous les avons élus pour s’occuper de notre pays,
avant tout !
ys
29/09/2009
- L'escroquerie du combat de la pollution
La pollution menace notre monde, c''est un
fait indéniable ! La plupart des habitants
de nos pays occidentaux sont prêts à faire
des sacrifices dans leur manière de vivre
pour éviter la catastrophe annoncée.
Cette prise de conscience est devenu la
justification pour ce nouvelles taxes qui
mettent à mal le budget des ménages .
Mais les citoyens sont-ils devenus aveugles
? Sont-ils devenus des zombies pour ne pas
voir l'escroquerie moral qui se cache
derrière la fiscalité verte ?
Hier, Bernard Clerfayt annonçait comme piste
de lutte contre la pollution une hausse
importante de taxes sur le diesel. Devant la
réaction des automobilistes, il est revenu
en arrière. Au temps pour moi ! Cherchons
une autre piste.
Une autre piste pour lutter contre le Co2 ?
Ou simplement pour combler le trou que nos
politiciens ont creusé dans les finances
publiques, avec une justification "verte" à
la clé ?
Si c'est la lutte contre la pollution qui
est leur préoccupation majeure, pourquoi la
mener par de taxes et impôts qui n'ont qu'un
résultat réel, l'élargissement du fossé
entre les nantis et les autres.
En effet, la possession d'argent devient un
permis de polluer autant qu'on le désire. Un
peu comme ces chasseurs occidentaux paient
pour tuer du gibier en Afrique dont il n'ont
que faire sauf le plaisir de tuer, alors que
les indigènes sont mis en prison pour avoir
braconné un animal qui leur était nécessaire
pour se nourrir et survivre !
Nos
politiques en sont conscients, mais préfèrent
une société à deux vitesses, le monde des
seigneurs où ils s'installent avec délectation
et les manants qui sont corvéables à merci !
Alors, vous
qui avez demandé des responsabilités politiques à des électeurs qui vous
ont fait confiance, cessez d'agir en jocrisse. Vous voulez nous prendre
l'argent dont vous avez besoin pour réparer vos erreurs passées,
faites-le à visage découvert et non masqué par un masque écologique.
Alors que
vous demandez de s'éclairer moins, de se chauffer moins, de rouler moins
au citoyen lambda, vous continuez à tolérer des compétions automobiles,
des exhibitions aériennes, des importations de légumes et de
fruits venant du bout du monde concurrencer ceux de nos
producteurs. Et la liste est encore longue.
Mais tant
va la cruche à l'eau, qu'elle finit par se briser.
26/09/2009
- Et alors ? Et alors ? Daerden va arriver sans s'presser !
D'après RTL-Info, les pensions 2010
d'environ 47.000 fonctionnaires des pouvoirs
locaux en Belgique sont menacées.
Il manquerait 130 millions d'euros pour les
payer, récrit ce samedi le quotidien Le Soir
dans ses colonnes.Pour combler ce trou, les
grandes villes devraient augmenter de 11%
leur contribution au fonds de pension de
l'Office national de sécurité sociale des
administrations provinciales et locales (ONSS-APL).
Sans intervention de l'Etat fédéral, le taux
de cotisation à ce fonds de pension risque
en effet de passer de 34,5% à 46% en 2010.
Cela signifierait une augmentation de 33,5
millions d'euros à Anvers, de 9,5 millions
d'euros à Bruxelles, de 10 millions d'euros
à Charleroi et de 6 millions d'euros à
Liège. Une charge supplémentaire intenable
pour les finances locales.
Le quotidien ajoute que les réserves du
fonds de pension étant épuisées, c'est du
fédéral que devra venir la solution, et plus
spécifiquement du ministre des Pensions,
Michel Daerden. Le cabinet de celui-ci
planche sur une sortie de crise, affirme Le
Soir, "mais rien n'est encore très
limpide". Ce commentaire laconique
évoque la fameuse chanson d'Henri Salvador,
Zorro est arrivé !
C'est donc l'Etat fédéral qui devrait
prendre en charge ce déficit, lui qui tombe
dans un gouffre financier sans fin. Lui qui
demande la contribution des communautés, des
régions, des province et des communes pour
une art également à 35%
Mais quel est ce cirque belge qui consiste
à demander à l'emprunteur, l'argent qu'il
sollicite ? Une nouvelle forme de cavalerie
comptable ? Car comment expliquer que l'état
fédéral qi n'arrive pas à boucler son budget
sans avoir à recourir à des taxations
nouvelles et à l'emprunt, va d'autre part
prêter ou donner généreusement des fonds
qu'il ne possède pas ?
Mais confiance, notre Daerden est là. Un
petit coup de sa calculette magique qui a si
bien endetté la Région Wallonne et tout sera
arrangé sans problème majeur. Tout le monde
aime Papa. Oui mais pour combien de temps
encore ?
24/09/2009
- Un grand homme wallon enfin reconnu par la Flandre
Si l'allocution de Rudy Demotte faite à Namur
lors des fêtes de Wallonie,est un exemple de la
plus belle langue de bois possible, ("Ne craignons pas de parler
de rigueur. Nous sommes tenus de faire mieux avec moins, c'est
un gage de bonne gouvernance"), n'a pas convaincu les
Wallons, ses
larmoiements sur la nécessaire solidarité pour les travailleurs
wallons de la Sonaca ou flamands d'Opel ont dû toucher le nord
du pays.
En effet, le quotidien La Meuse nous le
révèle aujourd'hui, Rudy Demotte est le
chouchou des Flamands.
Est-ce réellement un bon point pour le
ministre-président apprécié pour les
nombreuses initiatives prises pour servir
les intérêts de la Flandre ?
L'envoi de chômeurs wallons vers des postes
de travail non-qualifiés en Flandre, les
tentatives désespérées du Forem pour former
les demandeurs d'emploi à la pratique du
néerlandais ce qui ne leur offre pas de
grandes possibilités de promotion, la langue
de plus en plus utilisée étant l'anglais,
tant en commerce, qu'en nouvelles
technologies, le recrutement de cueilleurs
de pommes wallons sont autant de signes
d'une vassalisation à la Flandre souveraine.
J'attends avec impatience le premier
logiciel informatique "made in Flanders"
La grande tentative de ce genre, la "Language
Valley" a conduit à un immense scandale
financier où des milliers de petits
actionnaires se sont trouvés grugés par une
croyance aveugle dans la toute puissance
flamande.
Un ministre-président wallon plébiscité par les
Flamands, une présidente du parlement wallon qui
vient ouvrir la première séance en allaitant son
enfant devant des élus ébahis par cette nouvelle
méthode de communication avant de repartir
prendre son congé d'allaitement, un ministre qui
remet en question l'accord de la précédente
législature sur l'agrandissement vital de
l'aéroport de Charleroi, c'est un véritable
inventaire à la Prévert !
Oui, le cirque wallon
va continuer son triste spectacle fait de faux-semblants, de querelles
de chapelles, de mise en avant, même si cela se fera au détriment de
l'intérêt public. A suivre !
23/09/2009
- Elio Di Rupo ou la folie des grandeurs
D’après une information de
la RTBf parue hier, Elio Di
Rupo ne veut pas d’une gare au rabais, une
gare qui coûterait trois fois moins cher que
celle de Liège, pourtant dessinée par
Santiago Calatrava, lui-même.
Alors que les infrastructures liégeoises ont
coûté près de 350 millions d’euros, celles
de Mons ne devraient coûter que 110 millions
d’euros, un investissement entièrement
supporté par la SNCB et qui évidemment
détournera une partie des budgets prévus
pour l’ensemble de la mobilité ferroviaire
qui en a pourtant bien besoin !
Cette gare devrait voir le jour d’ici fin
décembre 2014 et Elio Di Rupo, LE
bourgmestre de Mons, exige que les délais
prévus soient respectés.
Évidemment, Mons devrait être capitale
européenne de la culture en 2015, puisque ce
président du PS a bloqué, avec la complicité
des élus de son parti et du CDH, la
candidature de Liège qui, sans cela,
l’aurait probablement emportée sans grande
difficulté !
Elio Di Rupo voit cette gare qui ressemblera
à un dragon déployant ses ailes comme une
des portes d'entrée de SA capitale
européenne dont il sera la glorieuse figure
de proue !
Que Di Rupo nous joue la folie des grandeurs
comme une mauvaise copie de De Funès, soit.
Mais est-ce judicieux de vouloir une
extravagance financière de plus au moment où
la Belgique est en crise, que l’on licencie
force de travailleurs, que certains ont de
plus en plus de mal à vivre décemment et que
l’on est socialiste ?
Pour nous
Wallons, la vraie capitale de la culture se situe à Paris
Mais Liège l’a bien eu, nous dira-t-il, oubliant
que sa construction a commencé il y a plus de 8
ans, moment où la crise ne frappait pas le pays.
Mais quand le narcissisme et l’égocentrisme s’en
mêlent, la raison disparaît rapidement.
Mais que ne ferait-on
pas en Belgique et à la SNCB pour satisfaire l'oligarque du boulevard de
l'Empereur ?
22/09/2009
- Mais qui gouverne la Wallonie ? Demotte ? On peut en douter !
Voici un extrait de L'Union-L'Ardennais,
quotidien français qui va désabuser
énormément de Champagnardennais sur les
rapports entre la Wallonie et leur Région,
si proche et tellement désireuse de les
améliorer.
« Dans les discours
prononcés lors de la cérémonie officielle du
Parlement wallon, sur les hauteurs de la
citadelle namuroise, il a aussi été question
de la ligne ferroviaire 154 qui relie Dinant
à Givet (Ardennes), désaffectée depuis
maintenant vingt ans.
« C'est l'heure des choix, l'heure des
décisions, a déclaré l'écologiste Emily
Hoyos, la nouvelle présidente du Parlement
wallon. La survie d'une agriculture à taille
humaine, les défis sociaux, économiques,
institutionnels et écologiques constituent
nos préoccupations. Quant à la ligne
Dinant-Givet, gageons que ce débat n'est pas
clos. » (Ce qui doit bien l’embêter, car
Ecolo lors de sa campagne électorale s’était
engagé dans la bataille pour la réouverture
– NDLR)
De son côté, le
ministre-président socialiste Rudy Demotte
s'abstient de tout commentaire. « Il s'agit
d'un dossier qui restera à l'appréciation
des parlementaires », répond-il. (Dans le
fond, un ministre président qui n’a pas de
projet stratégique pour sa région - NDLR)
La frilosité wallonne dans ce dossier ne
manque pas de préoccuper le conseil régional
de Champagne-Ardenne.
« Je reste convaincu que cette ligne qui
doit permettre la liaison entre Namur et
Reims est une nécessité, commente Jean-Paul
Bachy. Nous ne nous positionnons pas en
concurrent, mais en partenaire. Côté
français, ce projet est inscrit au contrat
de développement économique des Ardennes et
une étude de faisabilité de la réouverture
de la section est en cours, sous maîtrise
d'ouvrage de l'Etat français. La Région
Champagne-Ardenne investit 240 millions
d'euros (2000-2010) pour le matériel roulant
ferroviaire et assure annuellement 90
millions d'euros en charges d'exploitation.
»
Et le président d'ajouter : «
Notre région est, par conséquent, un partenaire
sérieux et conscient du rôle majeur qu'elle a à
jouer dans les développements futurs de ce
projet. Cette liaison constitue un élément
supplémentaire de tout ce qui peut ouvrir la
Champagne-Ardenne vers le Nord, et inversement.
La Wallonie a tout à gagner dans une ouverture
vers Charleville-Mézières et Reims. »
Et si l'on échangeait
Demotte contre Bachy ? Pauvre Région Champagne-Ardennes, mais
bienheureuse Wallonie !
21/09/2009 -
Emily Hoyos ? Est-elle vraiment aussi ignorante ?
C’est bien parti ! Le parlement wallon est
dirigé par une écolo prête au grand écart
avec les Flamands.
Lors des discours officiels à Namur, Emily
Hoyos, la nouvelle présidente du parlement,
au contraire de ses prédécesseurs José
Happart et Robert Collignon, tous deux
animés d’une fibre régionaliste bien
naturelle, s’est engagé résolument dans une
voie belgicaine.
La Wallonie, a-t-elle déclaré, n’a pas peur
du dialogue avec les autres régions. Elle
appelle de ses vœux « la construction d’un
état fédéral plus abouti fondé sur les
entités, Régions et Communautés, capables de
travailler en bonne intelligence, au service
de tous les citoyens du pays ».
Elle n’a pas peur du dialogue, dit-elle,
niant ainsi l’évident étranglement de
Bruxelles et la colonisation déjà engagée de
la Wallonie. Elle oublie aussi l’écrasant
rapport de force existant avec une région
flamande qui clame, à juste titre,
représenter plus de 80% des exportations de
la Belgique.
Elle omet de préciser qu’au Parlement
fédéral, la région flamande domine les deux
autres régions en nombre d’élus et a, par
conséquent, la capacité de faire passer
n’importe quelle loi préjudiciable aux
Wallons.
Je dis que les électeurs ont envoyé des
illuminés au pouvoir et que notre seul
espoir d’éviter une main-mise supplémentaire
sur notre région réside dans le MR, qui veut
marquer une opposition musclée pour des
raisons électorales, mais qui seront
peut-être un frein à ces politiques prêts à
vendre notre peuple pour des raisons de
belgitude à défendre.
Mais la belgitude, qu’est-ce sinon trois
cultures différentes que l’on fusionne pour
en faire une bouillie sans goût où
l’inculture devient une forme artistique qui
convient aux plus médiocres !
Pauvre Wallonie ! Wallons-nous,
était le titre d’une revue humoristique qui
risque désormais de s’appliquer à un cirque
où le coq wallon sera jeté en pâture au lion
flamand !
20/09/2009 -
Fêtes de Wallonie ?
Que dire d'autre des Fêtes de Wallonie. D'abord leur nom est
déjà tout un symbole:
L'expression "Fêtes de Wallonie" signifie les fêtes qui se
déroulent en Wallonie, alors que notre expression à nous qui
revendiquons notre appartenance, ce serait plutôt "Fête de la
Wallonie" qui signifie clairement que c'est notre terroir, nos
racines que nous fêtons!
Mais hier à Namur ce
fut plutôt la fête des politiciens. Avec un courant d'air froid
qui souffle sur l'Olivier naissant. Milquet accrochait Javaux
pour ses mises en avant dans la presse.
Kris Peeters,
le ministre- président flamand, dont le parti estime
que les Wallons sont un boulet pour la Flandre, siégeait au
premier rang, sans doute pour voir comment l'on dilapidait
l'argent flamand chez nous.
Lors du cocktail
qui suivait le discours de Demotte, Jan Peumans, le sympathique
NV-A de Riemst, vous savez le minuscule patelin limbourgeois qui
a intenté une action judiciaire contre le développement de Liège Airport, a
déclaré avec un petit sourire goguenard à un journaliste de la
télévision, " j'aime les Wallons ! "
En bon français, cela s'appelle "se foutre" de
notre gueule.
Enfin,
l'allocution de ministre-président wallon fut l'exemple de la
plus belle langue de bois possible. "Ne craignons pas de parler
de rigueur. Nous sommes tenus de faire mieux avec moins, c'est
un gage de bonne gouvernance", a souligné M. Demotte. Et de
larmoyer sur la nécessaire solidarité pour les travailleurs
wallons de la Sonaca ou flamands d'Opel.
Je crois ne pas avoir
entendu ce genre de discours et d'appel à la solidarité lors du 11
juillet en Flandre concernant la sidérurgie wallonne. Mais peut-être
était-ce une manière de ne pas attirer l'attention de Mittal sur Sidmar
?
J'ai peut-être raté quelques chose, mais je n'ai rien entendu non plus
sur les problème des producteurs de lait wallons, alors que l'on sait
que les fédérations flamande et wallonne sont sur des positions
totalement opposées.
Demotte ou Rase-mottes ? Un discours peu mobilisateur
en tout cas, marqué d'une
volonté de ne pas trop remuer l'amour de la Wallonie. Cela peut faire
mal à la Belgique que son président de parti, Elio Di Rupo, aime tant !
Enfin un petit souffle
d'air pur sur ce marécage politico-belge.
Les photos qui illustrent
cette nouvelle sont celle d'une distribution de ballons au enfants,
action sympathique de la section du RWF Liège pour marquer sa présence
et son désir de faire la fête avec les Liégeois. Drôlement plus
sympathique à voir que les beuveries habituelles. Mais l'on connait le
principe de bonne gouvernance, "du pain et des jeux".
Ici le cas échéant, cela serait plutôt du pékêt et de la musique. Le
résultat est le même, une foule rôtant de plaisir pendant que les nuages
s'accumulent au-dessus de sa tête !
Les photos illustrant cet
article nous ont aimablement été communiquées par René Defossé, militant
du RWF-Liège. Qu'il en soit
remercié !
19/09/2009 -
Fêtes de la Wallonie ? Où est la Wallonie ?
Aujourd’hui, ce sera le tour de Namur,
capitale de la Région wallonne de participer
aux fêtes de Wallonie. Apparemment une
Wallonie qui n’existe pas pour les
politiciens de la région.
Pour la circonstance, la Région
Champagne-Ardenne est mise à l’honneur et je
félicite Jean-Paul Bachy, son président,
d’avoir réussi enfin à obtenir cette
invitation après des années de contacts
laborieux avec ladite Région wallonne. Il
faut rappeler un accord déjà signé en son
temps par Van Cauwenbergh, alors
ministre-président et qui n’a vraiment pas
amené le rapprochement désiré.
Tiens comme c’est bizarre. Ce n’est
pas la Région champagnardennaise comme ce ne
sera jamais la Région normande ou la Région
alsacienne qui viendra à Namur.
Non, contrairement à la République
française, où les noms des Régions claquent
comme autant de drapeaux marquant une fierté
d’appartenance, en Belgique fédérale, les
régions deviennent des adjectifs communs,
désignant leur vassalité à un état
artificiel qui tente désespérément d’enlever
le sentiment d’appartenir à une communauté
de langue, de culture et de projet.
Wallon doit être le prénom de Belge.
Il est temps de rappeler que trois
principes créent une véritable nation.
D'abord
la langue. En effet, elle est vecteur d’une
bonne communication, et les spécialistes vous
diront toutes les nuances qu’une langue
maternelle comporte et qu’i faut savoir saisir
pour ne pas déformer les échanges nécessaires à
une bonne compréhension.
Ensuite, la culture. Elle est
directement inspirée par la langue et la conforte dans sa puissance et
la manière de voir l’univers au départ de l’endroit où l’on est né.
Enfin, le projet. C’est le seul
moyen de fédérer des individualités pour arriver à une cohésion
nécessaire pour défendre l’individu dans sa personnalité profonde.
A lire ce mot, il est facile de
comprendre que si la Belgique est un état, elle ne peut pas se dire une
nation. À l’inverse, la République française peut s’affirmer une nation
et un état. Elle protège les terroirs et les traditions qui la
composent, mais elle les réunit dans une langue, une culture et un
projet commun basé sur la Liberté, l’Égalité
et la Fraternité.
La Wallonie a donc toute sa place en France comme Région à part entière.
Elle possède la même langue, la même culture et n’aura aucun problème à
adopter la devise française, nettement mieux adaptée que l’union fait la
force. L’union de qui, avec quoi et comment.
La Wallonie est captive d’un état, mais peut s’assimiler rapidement à
une nation !
Vive la Wallonie. Vive la Wallonie, Région de France. Vive la France !
18/09/2009 - Question de "fric"
ou du maintien
du gouvernement fédéral ?
Ce vendredi,
dans les journaux l’Écho et DeTijd, Guy
Vanhengel, le ministre du Budget du
gouvernement fédéral, estime que les flux
financiers actuels ne sont pas tenables et
précise qu'une réforme de l'État est
nécessaire pour atteindre l'équilibre en
2015 et que la rigueur n'épargnera pas la
sécurité sociale du pays.
Ce brave Open
VLD ajoute même qu’« À terme, le poids de
la dette et du vieillissement ne seront plus
supportables avec les flux financiers
découlant de la loi de financement actuelle.
Il faudra vraiment revoir l'organisation des
flux financiers dans ce pays. Le débat sur
les gros sous est bien plus important que la
discussion symbolique sur la scission de BHV ».
Bien sûr, ces
derniers mots montre la véritable panique de
l’équipe gouvernementale de voir la
réapparition de la scission BHV au Parlement
avec un vote majoritaire pour la faire
passer, malgré la résistance des
francophones, entraînant probablement la
chute du gouvernement et de nouvelles
élections.
Heureusement,
il y a la Communauté germanophone pour tirer
(une dernière fois !!!) la sonnette d’alarme
et tenter de bloquer la crise politique
imminente, doivent penser nos dirigeants
fédéraux.
Oui, mais les
Flamands vont-ils encore une fois avaler
l’huile de foie de morue francophone. Bart
De Wever, président du NV-A membre du
gouvernement régional flamand, a affirmé
samedi dernier au journaliste du Het
Nieuwsblad :
« Je ne suis pas d’accord que
les Flamands doivent se plier à ce chantage.
Pourquoi ne pas demander aux francophones
d’accepter la constitution et un vote
démocratique ?
.
Le « pôvre »
Van Rompuy doit s’arracher les quelques
poils qui lui restent sur le crâne. Une
crise gouvernementale à la veille de la
présidence de l’Europe par la Belgique et au
moment où l’on pense à lui pour être le
premier Président de l’Europe.
Il faut
avouer qu’avec Barroso, cela formerait la
« fine fleur » d'une équipe pour diriger ce
continent qui se cherche, ne se trouve pas
et qui irrite de plus en plus ses citoyens !
17/09/2009 - Liège, une gare
prestigieuse - Pourquoi
serait-elle privée d'une liaison vers Reims ?
La nouvelle gare TGV de Liège, dessinée par
Santiago Calatrava, attire les critiques de
certains, notamment d'Inter-Environnement
Wallonie qui fédère les associations
wallonnes actives dans le domaine de
l'environnement.
IEW constate que « les fonds dilapidés
dans ce projet pharaonique auraient pu et dû
être investis dans une vraie politique
ferroviaire… Engloutir des sommes
colossales dans une porte d'entrée fastueuse
sur le réseau ferré, alors que celui-ci est
en grand besoin d'investissements bien plus
urgents est une politique dont le
comportement des usagers a démontré le mal
fondé »
D'autres critiques viennent de l'Association
des Clients des Transports publics qui
considère que la nouvelle gare ne sera
attractive que si l'offre ferroviaire
liégeoise est améliorée. « On attend des
liaisons avec Bruxelles cadencées toutes les
demi-heures, des liaisons régionales
cadencées à l'heure, ce qui n'est pas le cas
vers Aachen et Gouvy, et la réactivation de
dessertes locales à fréquences élevées vers
Waremme, Huy, Visé, etc . »
affirme-t-elle avec raison .
Je dis bien avec raison. Car si
l’investissement veut s’affirmer productif
(mais le développement international de
Liège intéresse-t-il Inter-Environnement
plus préoccupé à placer des éoliennes qu’à
s’inquiéter de l’économie de la région ?),
il doit mettre Liège et sa région au cœur du
réseau Très Grande Vitesse européen.
Et l’on constate avec désolation que le
Parlement Wallon a fermé la liaison
Givet-Dinant, alors que la France pensait à
la moderniser pour relier le TGV Est, Reims,
Charleville à la capitale Wallonne.
Pourquoi les voyageurs seraient-ils obligés de
passer par Bruxelles pour rejoindre la Cité
ardente et les villes principales allemandes ?
Sachant que le Conseil d’administration est essentiellement flamand et
privilégie la région nord (voir
l’étude intéressante par Claude Roland), son manque de volonté de s’ouvrir vers la Champagne-Ardenne est
compréhensible. Ce qui l’est moins c’est l’attitude de nos élus wallons
qui acceptent cet état de fait.
Veulent-ils vraiment aider à la colonisation flamande ? Il est vrai qu’un Demeyer, maire de Liège semblait assez séduit à une
nouvelle appellation de la gare, Liège-Limburg.
Encore heureux que ce n’était pas Luik-Vlanderen Zuid ?
16/09/2009 -
L'élève Van Rompuy va-t-il passer en deuxième session à l'Europe ?
Les représentants des gouvernements fédéral,
de Communauté et régionaux s'est accordé ce
mercredi sur la proposition formulée par le
Conseil des ministres restreint qui fixe
d'ici 2012 la répartition de l'effort
budgétaire selon une clé 65-35 entre
l'entité I (fédéral et Sécu) et l'entité II
(Communautés, Régions et pouvoirs locaux).
La Belgique a revu la copie qui avait été
refusée pour manque de précisions par la
Commission. Elle vise le retour à
l'équilibre budgétaire en 2015 et l'a
inscrit dans le document qui sera à nouveau
présenté à l'Europe.
La trajectoire ne porte cependant que sur
les années allant jusqu'à 2012, comme le
demandait la Commission. Il est prévu un
effort de 0,5 % du PIB en 2010, 1% en 2011
et 1,3 % en 2012.
Le gouvernement belge se contente d’envoyer
de la poudre aux yeux de l’Europe, car qu’il
faut remarquer qu’il n'y a pas encore
d'accord sur la répartition de l'effort
entre Communautés et Régions et que Piet
Peeters le ministre-président flamand a
rappelé, que contrairement aux autres la
volonté de sa région d’atteindre l’équilibre
pour 2011.
Il a très fortement appuyé sur sa volonté de ne
pas donner les surplus financiers qu’elle
pourrait réaliser dès 2012 pour aider le fédéral
et les partenaires communautaires et qu’il
réserverait uniquement pour le bien-être des
Flamands. Le professeur Maddens et sa doctrine
d'asphyxie du fédéral est donc toujours à
l'ordre du jour.
Cela
démontre que chaque centime donné par la Flandre, sera âprement discuté
et que la paix communautaire est loin d’être assurée. D’autant plus que
BHV revient à l’horizon et que des voix s'élèvent au Nord pour le
passage en force de la loi sur la scission au parlement, tandis qu'au
Sud, l'on compte à nouveau bloquer la situation par le biais d'une
sonnette d'alarme agitée cette fois par la Communauté germanophone. De
belles empoignades en perspective !
Tiens, à
propos, qu’en est-il de l’action actuelle du MR et du FDF quant à la
non-nomination des trois bourgmestres de la périphérie ?
15/09/2009 -
Elio le dit et le répète: nous devons être raisonnables
« S’il ne l’a pas dit dix fois, il ne l’a
jamais dit. » Tout au long de l’interview
qu’il a accordée au journaliste de la Meuse
publiée dans l’édition du 14 septembre, Elio
Di Rupo a répété qu’il fallait être
« raisonnable ».
« Un message de vrai bon sens populaire,
mais qui est tout sauf évident dans la
Belgique politique d’aujourd’hui », nous dit
le rédacteur de l’article.
Raisonnables ? Nous devons être
raisonnables ?
Est-ce une manière d’amortir le choc que les
mesures de restrictions imposées par le
gouffre financier de l’État fédéral et des
Régions bruxelloise et wallonne vont
provoquer ?
Est-ce une précaution élémentaire pour
aborder un débat communautaire où, une fois
de plus, les « francophones » vont mettre le
genou à terre dans l’espoir de recevoir
quelques euros supplémentaires ?
Est-ce une réaction de prémonition à une
possible démission du gouvernement fédéral
et à des élections anticipées ?
Est-ce la volonté de faire admettre que les
élus peuvent parfois soigner leurs intérêts
avant ceux de leurs concitoyens, et cela
même au parti socialiste ?
Mais les Wallons doivent-ils vraiment être
raisonnables ? Voilà la vraie question. Nous
ne sommes plus gouvernés, le bateau est ivre
et tangue dangereusement à chaque nouvelle
lame journalistique.
Ce ne sont même plus les scandales révélés
qui hérissent l’électeur, mais bien les
avantages nombreux et conséquents dont la
classe politique bénéficie.
Il est un moment ou la raison dicte de ne plus
écouter la raison, mais de s’aventurer
courageusement dans l’incertitude d’un avenir
qui ne peut pas être pire que celui que l’on
nous a donné depuis de nombreuses années et que
dont on tente de défendre la vision alors qu’il
s’est révélé défaillant.
L’avenir appartient aux audacieux, c’est ce que la sagesse populaire
disait au temps où le lavage de cerveau sur le principe de précaution
n’avait pas encore atteint une jeunesse impatiente d’agir et de prendre
la place qu’elle mérite !
Retrouvons ensemble ce bel enthousiasme juvénile. Quittons une
Belgique étriquée qui se meurt et rêvons d’une Wallonie, Région de
France, devenue puissance mondiale par son appartenance à la République.
14/09/2009 -
Télépro, manipule les photos, comme n'importe quel journal stalinien
Télépro,
revue de programme de télévision, se met au diapason de la
Pravda qui supprimait des photos officielles, les personnalités
qui gênaient Staline.
Cette revue a eu le mauvais goût de transformer une photo de
presse (copyright ; Agence Belga) qui avait été prise lors d’une
manifestation silencieuse du RWF, l'an passé, à l’occasion de la réception de
la Région Wallonne pour les fêtes de Wallonie à Namur.
Pour cette occasion Paul-Henry Gendebien, président du parti
avait d’ailleurs son ouvrage au ministre-président qui,
apparemment, ne l’a toujours pas lu. Le brave Demotte n’a
toujours pas changé de ligne politique depuis lors. Plein pot
pour s'entendre avec la Flandre qui n'arrête pas de porter
atteinte à une solidarité nationale en voie d'extinction !
Même le quotidien « Le Soir », pas tellement ouvert aux thèses
favorables au retour vers la France, parle aujourd'hui de de cette
grossière manipulation.
Une preuve de plus que certains journalistes ont un sens très peu élevé
de l’éthique de la profession et n’hésite pas à travestir certaines
choses, soit par conviction politique, soit pas paresse et imbécillité !
La
rédaction a envoyé un courriel de protestation et vous suggère de faire
de même !
13/09/2009 -
Pauvres mendiants ou pauvres tout court - Pierre Kroll a choisi !
Ce dimanche sur la RTBF, Pierre Kroll, le
dessinateur bien connu pour la pertinence et
la cruauté de ses caricatures politiques, a
fait un commentaire magnifique à propos de
la déclaration du Professeur Maddens et du
gouvernement flamand qui a décidé de suivre
sa doctrine. Il a déclaré qu'il n'y aurait
que deux possibilités pour les francophones,
soit être des pauvres mendiants ou de
pauvres tout court et qu'il préférait la
deuxième solution à la première.
Oui, la dignité devrait redevenir une règle
pour nos politiciens, mais l'on peut en
douter lorsque l'on voit tes techniques de
la langue de bois pratiquées sur les
plateaux de la RTBF.
Dans le fond, le seul politicien qui s'est
révélé sincère dans le débat sur les
"parachutes dorés" des élus, ce fut José
Happart.
Avec la certitude d'appartenir à une caste
supérieure des Wallons, il a refusé le jeu
du mea culpa vis-à-vis des électeurs que les
animateurs essayaient de lui extorquer sur
le bonus qu'il recevra pour son départ du
parlement.
Ce sont des acquis contractuels qu'il ne
s'est pas octroyé et auquel il a droit. Et
il a raison sur ce point car bien d'autres
que lui ont profité et profiteront encore de
ce genre de "récompense" pour services
rendus.
Ses réponses sonnaient vraies, contrairement
aux poncifs d'un Armand de Decker qui jouait
les vieux sages d'un sénat ou d'un Bernard
Westphael, embarrassé par la révélation de
José sur les versements reçus pendant toute
une législature pour le groupe écolo, alors
qu'il n'y avait pas droit et qu'il s'était
"arrangé" pour que le FN ne puisse pas
bénéficier des mêmes droits. Je n'aime pas
le FN mais l'aveu est plaisant et révélateur
sur le légalisme affiché par nos politiques.
Dans le fond, la seule chose à retenir,
c'est qu'en dépit des déclarations, nous
sommes encore loin de la bonne gouvernance
brandie comme un étendard et qui se révèle
comme un simple oripeau
ait
pas
12/09/2009 -
Va-t-on laisser crever les agriculteurs wallons ?
Cette action
est la démonstration du désespoir de nos
producteurs wallons. Va-t-on laisser
disparaître sans réaction réelle, ceux qui
constituent un dernier lien avec notre
terroir ?
Nos politiques wallons, si prompts à
s'émouvoir sur la fermeture d'Opel à
Antwerpen, vont -ils enfin réagir ? Mais que
valent pour eux quelques "bouseux", face à
la grande distribution et aux industriels du
lait ?
Sont-ils
sourds au point d'avoir perdu toute
compassion pour leur compatriotes ?
Où sont
les socialistes, les humanistes et les
écolos qui se disent si près de la nature ?
La
Wallonie ne peut-elle marquer son opposition
à ce massacre et aux règles rigides de
l'Europe derrière lesquelles les élus se
cachent avec délectation ?
Reynders
va demander une enquête sur le
protectionnisme allemand mais qu'attend-il
pour monter au créneau européen.
L'on ne
sait rien faire, nous dit-on. Un traité nous
unit à l'Europe. Mais les traités sont faits
pour être rompus. Et si un des pays
fondateurs de l'Europe menaçait de bloquer
toute négociation européenne par un véto
tant qu'une décision favorable à nos
agriculteurs ne serait pas prise.
Mais il
est vrai que les Flamands, plus
industrialisés et dont les produits sont
mieux référencés dans les grandes surfaces,
auront moins de peine à survivre et
pourront, pourquoi pas, racheter bientôt
d'autres terres agricoles.
Voilà
peut-être la principale cause de l'inertie
gouvermentale !
11/09/2009 -
La Flandre en difficulté sociale ? Reynders fonce à leur secours !
Didier Reynders a souhaité vendredi
l'ouverture au niveau européen d'une enquête
sur un éventuel protectionniste de
l'Allemagne dans le dossier Opel-General
Motors, qui menace l'activité de l'usine
Opel d'Antwerpen. Mais de quoi se mêle-t-il
celui-là ?
Kris Peeters, ministre-président n’a pas eu
besoin de lui pour contacter
le commissaire européen Günter Verheugen à
propos du dossier Opel en juillet 2009, ni
pour se rendre aux Etats-Unis pour plaider
sa cause chez Chrysler en proposant une aide
financière flamande et même belge.
Angela Merkel a joué le même jeu et a gagné.
L'arroseur arrosé, en quelque sorte !
RTL-Info de ce jour
De plus, en bon élève du professeur Maddens, il
a rappelé que, dès que le budget flamand serait
en équilibre (en 2011 ?), il n’était pas
question qu’un seul cent parte pour le fédéral,
les surplus servant uniquement à couvrir
l’amélioration du niveau de vie de sa région.
C’est Yves Leterme en son temps qui a déclaré que les Wallons sont « un
sac à dos rempli de cailloux. » Aujourd’hui, les Flamands continuent à
déclarer que la Wallonie est un boulet pour eux et ont dans leurs
cartables une proposition de scission de la sécurité sociale.
Ils sont déjà une nation autonome au sein d’un État fédéral qui leur est
acquis. La preuve, un Reynders parce qu’il est vice-premier ministre
fédéral se sent obligé de voler à leur secours !
Il ferait beaucoup mieux, laissant à la diplomatie flamande le soin de
protester, de se consacrer au sauvetage de sa région qui voit sa
sidérurgie à chaud et à froid dépendre de la pluie et du beau temps. Un
jour, on produit, le lendemain l’on arrête mettant ainsi la charge de la
survie de ses travailleurs sur le dos du contribuable. Tout dépend de
l’humeur de Monsieur Mittal.
Je me demande quand notre Didier va aller lui exposer que Liège a autant
d’avantages que Sidmar. Il pourrait même se faire accompagner par
Philippe, en quête actuellement d’une image positive auprès des Belges
(l’image d’un nouveau monarque fait partie de la stratégie du palais).
Celui-ci a bien visité BASF, mais il est vrai que la plus grosse
implantation de cette société allemande est à Antwerpen. Toutefois, il
ne faut pas se leurrer, le protectionnisme national existe et la
Belgique n’a pas défendu ses industries. Il n’y en a plus beaucoup en
Wallonie et la majorité de l’emploi est composée des services, de la
sous-traitance ainsi que des PME qui vivent grâce à elles. Cela nous
oblige à prévoir une désertification économique et sociale dans notre
région par fermeture ou délocalisation.
Triste Wallonie où ses hommes politiques veulent croire encore en une
solidarité nationale et qui n'ont pas la lucidité de se rendre compte
qu'on les exploite au détriment des électeurs qu'ils sont sensés
défendre !
10/09/2009 - Rien à cirer - Les
acquis sociaux sont aussi pour les grands
"Rien à cirer de ce que l'on
écrit sur moi", est la réponse à la
presse de José Happart qui fait la Une de La Meuse
aujourd'hui.
Il ajoute dans son interview
à Didier Swysen, journaliste du quotidien, "Je
n'ai rien volé, rien décidé, mais comme
d'habitude, on réagit parce que c'est José
Happart et qu'il y a pression médiatique".
Cette réponse lapidaire a
l'avantage d'être claire et incite à de
nombreuses réflexions.
D'abord, elle apporte une
réponse à la nouvelle d'hier sur ce site. La
révolte gronde? Rien à cirer ! Un peu une
attitude à la Marie-Antoinette, lors de la
manifestation de femmes marchant sur
Versailles pour réclamer du pain. Ce serait
ce jour-là qu'elle aurait déclaré: "S'ils
n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la
brioche!".
Ensuite, c'est vrai qu'il n'est pas le
seul à profiter des acquis sociaux et
c'est là le drame de notre société. Il
serait intéressant de détailler tous les
montants et avantages dont jouissent nos
politiciens.
Au vu de ce qui apparaît par la révélation
de scandales politico-financiers, mais
également par les suppositions sur les
immenses zones d'ombre régnant dans ces
sphères hautement secrètes, il faut bien
admettre que nous retournons vers un monde
aussi inégalitaire qu'au Moyen-âge. La
différence essentielle est qu'alors
appartenir à la classe des seigneurs était
la volonté d'un suzerain, d'un roi. C'était
la loi, c'était la règle.
Aujourd'hui, le roi n'a plus une grande
importance dans l'attribution de la richesse,
c'est le peuple qui détermine qui appartiendra à
la caste des nouveaux seigneurs.
Aussi toutes
les promesses de lendemains qui chantent sont
utilisées pour obtenir un fief politique qui
apportera pouvoir et richesse à l'élu .Mais un fois la
place conquise, le nouveau seigneur n'a plus
rien à cirer de ses électeurs.
Dans
l'esprit de la caste politique, il est normal de vivre dans le luxe et
la facilité, comme il est normal que les nouveaux serfs du XXIe siècle triment pour
survivre.
Qu'à cela ne tienne, ils ont, eux aussi, des acquis sociaux, le chômage
quand ce n'est pas une aide d'un CPAS. Ils peuvent même bénéficier d'une
pension comme ceux qui dirigent le pays. C'est cela le progrès tel
qu'elle l'envisage, mais il ne faudrait quand même pas qu'une égalité
s'installe entre ses membres et le petit peuple. A chacun sa manière de
vivre !
Comme
l'Égalité et la Fraternité, rêvée par quelques fous du Siècle des
Lumières, est lointaine surtout dans nos terres wallonnes !
09/09/2009 - Allo?
Entendrez-vous la révolte qui gronde ?
José Happart, socialiste pur et dur,
ex-président du Parlement wallon se serait
octroyé un joli parachute doré à sa sortie.
Il devrait partir avec une indemnité de
sortie évaluée à 530 000 euros brut. Ce
chiffre n'a pas été confirmé officiellement,
selon un journaliste de RTL-TVi.
En tant que parlementaire,
il a droit à une indemnité de sortie,
calculée sur le salaire mensuel et sur la
durée de sa carrière politique mais une
indemnité de sortie de 530.000 euros
répartis sur 48 mois ainsi que de deux
collaborateurs à plein temps et un à
mi-temps.N’est-ce pas digne d’un
apparatchik à la stalinienne ?
Emily Hoyos, la nouvelle
présidente écolo du Parlement wallon, a
décidé de suspendre le paiement d'une partie
de l'indemnité, le temps de trouver les
arguments juridiques pour la revoir à la baisse.
Interrogé au micro de
RTL-TVI, José Happart n'a pas caché son
étonnement face à cette polémique, estimant
que ces indemnités de sortie sont des "acquis
sociaux". Et concluant par "Ces
décisions avaient été acquises avant moi".
Mais le brave José a-t-il
encore le sens des réalités ?
Des acquis sociaux ? Comme le
travailleur qui a obtenu le paiement d’une
petite pension après 45 ans de travail
parfois pénible ?
Ses indemnités de parlementaire, ses mandats de
représentation, la prise en charge des frais,
Tout cela n'est-il pas déjà des fameux acquis ?
Tout cela ne lui a-t-il pas suffi pour se
constituer
un pécule de retraite honorable ?
Faut-il qu'on lui attribue encore trois
collaborateurs payés par le contribuable ? Pour
faire quoi ? Ecrire ses mémoires ?
Mais la grande question soulevée par cette attitude est,
nos chers (onéreux) politiques ne profitent-ils pas tous, à plus ou
moindre grande échelle, du même système de rémunération et d’avantages
divers ? Est-ce pour cela que dans lle pays prolifère de nombreux niveaux de pouvoir, à
tel point que la Belgique est à inscrire au Guiness Book des Records
pour le nombre de ministres et secrétaires d’état proportionnel au
nombre d’habitants ?
Et tout cela vit au détriment du citoyen lambda.
A croire que nous sommes revenus à la féodalité où les seigneurs
avaient tous les droits, y compris celui de cuissage.
Car dans le fond, ne nous faisons-nous pas b... régulièrement ?
08/09/2009 - A la
croisée des chemins ? Les Wallons devront finir par choisir !
D’après un rapport que le Conseil Supérieur
des Finances doit rendre public cette
semaine, les quotidiens Le Soir et La Libre
Belgique annoncent dans leurs colonnes ce
mardi que le fédéral ne pourra couvrir que
65% du déficit annoncé !
Ils publient notamment que le Conseil
Supérieur des Finances a fixé la clé de
répartition de l'effort budgétaire que doit
consentir le pays pour revenir à une
situation sous contrôle des finances
publiques. Selon lui, l'effort de l'Etat
fédéral ne pourra dépasser 65% des
économies.
Ce qui implique que les Régions, Communautés
et les pouvoirs locaux devront prendre en
charge au moins 35% de cet effort
budgétaire. Si tel n'est pas le cas, le
déficit des finances publiques se creusera
pour atteindre 7,4% en 2015. Par contre, si
les différents niveaux de pouvoir suivent
les recommandations du CSF, le déficit
montera à 6% en 2010, mais il commencera à
diminuer l'année suivante, avec une bonne
chance de retour à l'équilibre pour 2015 ».
Le gouvernement flamand et le professeur
Maddens ont de quoi se réjouir. L’état
fédéral en déconfiture, les régions
bruxelloise et wallonne asphyxiées, tout
semble conduire au but désiré, les
francophones à genoux implorant quelque
moyen de subsistance contre une réforme de
l’État qui consacrerait une Belgique
Flamande
À moins … à moins qu’à force, de prier, de
supplier, de vendre leur liberté, les Wallons,
avec quelques politiciens sincères, tous partis
confondus, refusent cette fois un compromis et
acceptent enfin l’éclatement de cette Belgique
virtuelle.
C’est par une indigestion d’injustice sociale, de colonisation
économique et d’oppression politique que le royaume pourrait disparaître
de la carte européenne et que la Wallonie rejoindrait la France et non
par les discussions sans fin sur la manière d’arriver à convaincre les
quelque 98% des citoyens de rejoindre la république, mais bien parce
qu’elle constituera leur seul recours.
Le devoir , le seul devoir des partisans d’un retour à la France est de
rappeler, de marteler sans arrêt cette réalité, la France sera leur
rempart contre une oppression définitive flamande ! C’est, hélas, une
vérité que beaucoup oublient, tout occupés à tirer des plans sur la
comète et à croire que le moment venu, ils imposeront les conditions
qu’ils auraient déterminées lors de leurs débats sans fin, mais aussi
sans finalité réelle !
07/09/2009 -
Une prestation exceptionnelle d’un socialiste
exceptionnel
Michel Daerden était le seul avec quelques collaborateurs à savoir se servir
du logiciel qu'il utilisait pour
calculer le budget wallon.
Quand André Antoine, suite aux dernières
élections régionales l’a remplacé à la
région, la vedette mondiale de You Tube a
déclaré que son simulateur " était
détruit ".
Le quotidien La Dernière Heure
nous annonce ce lundi que le nouveau
gouvernement wallon a dû prévoir un budget
de 30.000 euros pour les services d'un
expert chargé d’étudier le budget de la
Région pendant six mois.
Hier, lors de son interview par Pascal
Vrebos sur RTL-TVI, Papa lui a donné un
scoop. Il a annoncé qu’il allait donner en
cadeau à André Antoine ce famaeux logiciel, qui
n’est donc plus détruit…mais qui lui
appartient comme il a aimé à le préciser,
L’expert et ses 30.000 euros ne serviront
donc à rien.
Selon un ministre du gouvernement wallon que
la DH ne cite pas, " M. Daerden est reparti
avec toutes les données du budget wallon
lorsqu'il a quitté le gouvernement…Il nous
a empêché de travailler sur les vrais
chiffres du budget wallon ". Un autre a
précisé que "Michel Daerden avait toujours
gardé secret son budget. " . Pendant 5 ans (…)
à chaque négociation budgétaire, le ministre Daerden ne donnait accès à sa base de calcul
à personne, même pas à Rudy Demotte."
Le nouveau ministre du Budget André Antoine a
tenui à remercier le président du PS : "Elio Di Rupo m'a
dit début juillet qu'à la fin du mois d'août, il
obligerait le ministre Daerden à me rendre le
logiciel, s'il l'avait encore. Je vois qu'il a
tenu parole et je l'en remercie".
Peut-être que le président Di Rupo aurait pu intervenir en faveur de
Marie-Dominique Simonet, dont le cabinet s’est plaint que les disques
durs ainsi que les données numérisées qui s’y trouvaient avaient été
emportés par les collaborateurs du ministre Dupont.
La gestion des ministres socialistes lors de la dernière législature
a-t-elle été tellement calamiteuse que le « ménage » devait être fait ?
On n’ose pas parler de vengeance de la part de déçus envers les nouveaux
ministres qui leur ont « soufflé » leur place.
En tous les cas, comme à l’habitude, le bon Michel a été exceptionnel
comme son résultat électoral .
Mais qu’en pense Michel Javaux, l’écolo de la bonne gouvernance. Une
autre pilule amère à avaler ?
06/09/2009 - L’union-intégration,
une solution pleinement française et pleinement belge
Jacques Lenain, un "haut
fonctionnaire" français disent certains, apparemment directeur au
Ministère de la Santé et des Sports au Fonds de solidarité vieillesse et
auteur d'un essai politique en préparation intitulé «Le destin de la
Belgique française», est venu présenter aux Etats Généraux de Wallonie
2009 sa vision quant au rattachement éventuel de la Wallonie à la
France sous le titre" L’union-intégration, une solution pleinement française et
pleinement belge ". Déjà le mot pleinement belge est choquant. Veut-il
faire de nous de nouveaux bons belges ? Désire-t-il que nous restions
des "petits belges" lorsque nous nous rendrons dans une région française
? Serons-nous des citoyens de seconde zone ?
Le moins que l'on puisse
dire, c'est que cette solution va à l'encontre de la thèse du RWF qui
préconise plutôt l'Union-assimilation. En effet, devenir citoyen
français à part entière semble nettement plus favorable au parti de
Paul-Henry Gendebien.
Comme ce Monsieur prépare
probablement activement la sortie de son ouvrage et sa possible
promotion sur le marché belge, il a jugé bon de rappeler toutes ses
conclusions par "lettre ouverte" au Président du RWF pour lui démontrer
combien sa ligne était obsolète (d'après lui) ainsi que l'attitude de
son parti. A défaut de le convaincre, le débat s'annonce excellent pour
la publicité de son " œuvre " .
Comme l'on pourrait me
qualifier d'aveuglement envers un parti que je supporte d'une manière
indépendante mais dont j'approuve les positions, je vous communique un
message paru sur le blogue Forum Bruxelles Francophone, qui m'a semblé
bien refléter la manière saine de voir les choses.
Merci à ce
Serge que je ne connais pas, mais dont la lucidité mérite tout le
respect du monde. Puisse les sympathisants sincères entendre sa voix et
son raisonnement. Mais attendons-nous à voir un débat s'amplifier dans
les prochains jours. La contestation est à la mode, comme
au MR depuis quelques semaines. Ne pas gagner aux élections entraînent
toujours la discussions chez les déçus qui pensent alors à une
rénovation. Dans le fond Didier Reynders a eu raison de déclarer aux
Estivales que ce n'est pas parce que le vent tourne que l'on change de
capitaine (paroles citées de mémoire - NDLR). Voir aussi letémoignage
apporté Eric Basso
sur le blogue du Scrogneugneu.
Lorsque qu'un
laboureur entame son sillon, il va jusqu'au bout du champ et ne le
quitte pas sous prétexte que la terre est trop dur alors qu'à côté, elle
semble plus meuble !
05/09/2009 -
Après le couple Di Rupo/Milquet, le couple Di Rupo/ Javaux ?
Alors qu’Ecolo devrait se sentir plutôt mal
à l’aise dans les
premiers rapports au sein
de l’Olivier, Jean-Michel Javaux s’empresse
de saluer la correction des « patrons » du
PS.
Il faut dire que beaucoup des électeurs qui
croyaient rénovateurs ce parti rénovateur,
doivent commencer à se poser des questions.
Qu’en est-il de la bonne gouvernance ?
Du cumul des mandats ?
De l’orthodoxie du budget ?
Autant de questions qui semblent avoir pour
seule réponse: "à voir plus tard, beaucoup
plus tard !"
Décidément, la langue
de bois et la non-tenue des engagements
électoraux sont des pratiques qui
s’apprennent rapidement dès qu’il s’agit de
rassurer les bonnes « poires » qui avaient
oublié que les promesses n’engagent que ceux
qui y croient !
Mais notre Javaux national (comment l’appeler
autrement, lui qui s’accroche à une Belgique en
voie de liquéfaction et à son parti frère Groen
qui compte péniblement 7 députés sur 124 au Parlement
flamand), affirme être de ceux qui considèrent
que l'on ne peut prendre le risque de paralyser
la présidence belge de l'Union européenne du
second semestre 2010 par le dossier
communautaire.
" Et je vois que Bart De Wever (le président de la N-VA) menace la
présidence belge, je trouve cela ridicule. L'Europe est plus importante
pour moi qu'un accord communautaire en Belgique ". Hier, Milquet
affirmait qu’elle avait compris l’avenir du pays autrement que ce cher
Bart. Il ne reste plus que la déclaration de Di Rupo affirmant son
amour pour la Belgieke et la Flandre pour que le paysage de l’oliveraie
soit complet.
Ces déclarations sont affligeantes, car elles prouvent l’aveuglement des
présidents de parti qui nous gouvernent et combien ils sont d’ores et
déjà prêts à accepter de nouveaux diktats pour préserver l’état fédéral
jusqu’à la présidence européenne.
Et après ? Après nous les mouches, comme certains aiment le dire !
Quand les Wallons vont-ils enfin comprendre ?
04/09/2009 - Joëlle a compris. Quoi ? Rien encore !
Triste mais réel !
Paru sur le site très belgiekain de RTL-TVI,
une interview de Joëlle Milquet sour le
titre "Justement j'ai compris".
Hier, lors de sa rentrée politique, Bart De
Wever, patron de la NV-A a a affirmé
qu'il n'y aura "plus un euro flamand pour le
fédéral".
Pour lui, la doctrine Maddens, qui préconise
l'asphyxie de l'Etat fédéral afin de mettre
les francophones en position de demandeurs
sur le plan institutionnel, constitue bien
la ligne de conduite du gouvernement flamand
en matière communautaire.
Il a précisé : "Oui, on peut dire cela,
si l'on considère que la doctrine Maddens
c'est ne plus retourner à la table des
négociations tant que l'autre communauté
n'est plus demanderesse, et aussi l'idée que
la Flandre ne va plus aider la Belgique avec
ses surplus budgétaires. La Flandre ne peut
plus. Elle n'a plus d'argent" ajoutant
que Joëlle Milquet "réduisait"
l'autonomie des régions et communautés et
que, par conséquent, elle prouvait "qu'elle
n'avait rien compris".
Joëlle Milquet lui répondu par micro
interposé qu'elle a: " justement compris
que pour aider les citoyens face à la crise,
l'ensemble des niveaux de pouvoirs devaient
se coordonner pour les protéger de la crise.
"
Non,
elle croit que, par le biais de son
intransigeance et de ses réparties amusantes
certes mais vaines par rapport à une Flandre
dominatrice et majoritaire, elle va encore
obtenir les aumônes d'une solidarité nationale.
Décidément, si Madame Milquet a acquis le surnom de Madame "Nee", elle
ne recevra pas celui de nouvelle "Jehanne d'Arc" du Royaume du
Dauphin Philippe.
Heureuse de l'oppression qu'elle subit, elle et sa Région, elle continue
à ne pas voir la réalité. Le bateau coule, mais l'orchestre joue
toujours sur le pont !
Quand les Wallons vont-ils enfin comprendre ?
03/09/2009 - Christine Defraigne - Simple opposition
ou courage politique qui s'affirme ?
Christine Defraigne, chef du groupe MR au
Sénat, a annoncé le dépôt d'une proposition
de loi visant à interdire toute tenue
masquant ou dissimulant le visage "de
manière telle qu'il ne soit plus
identifiable". Si la loi est
votée, toute infraction sera punie d'une
amende de 15 à 25 euros ou d'un à sept jours
d'emprisonnement.
"Le
code pénal doit sanctionner le port de la
burqa. C'est une question de sécurité
publique, mais aussi de respect de nos
valeurs", a déclaré Christine
Defraigne au journal Le Soir.
Et d’ajouter "le
Coran n'en fait aucune mention. Refuser le
port de ces tenues, ce n'est pas refuser
l'islam comme religion, mais bien une dérive
politique de cette conviction reconnue. La
burqa et le niqab incarnent l'asservissement
de l'individu et la déshumanisation sociale".
Il faut se féliciter de la prise de
position de cette femme politique au moment
où les partis habituels semblent prêts à accepter
l’oubli de l’égalité homme/femme pour ne pas
déplaire à une partie de leur électorat.
Et comme cette liégeoise semble montrer un
certain courage politique, il serait
peut-être bon de lui rappeler que son père
fut un sympathisant à la cause réunioniste
et que le sauvetage de sa région, à moyen
ou à long terme, se trouve dans l’espoir de
rejoindre la France !
02/09/2009 - Turtelboom partie, Melchior aux
commandes. Est-ce mieux ?
Melchior Wathelet, le secrétaire d’Etat CDH
à la politique d’immigration et d’asile a
précisé les nouveaux critères de
régularisation sur les ondes de Bel RTL.
Il est notamment revenu sur la notion
d’ancrage local.
"L’ancrage local est défini par trois
critères. D’abord, il y a la connaissance de
la langue. Ensuite, il y a les liens sociaux
que la personne a pu tisser. Enfin, ce sont
l’employabilité et l’autosuffisance
financière de la personne",
a-t-il expliqué à Pascal Vrebos.
Comme nous sommes loin des déclarations
« va-t-en guerre » de Dame Milquet qui
déclarait aux illégaux que les critères
pour obtenir des papiers devaient être
clairs.
Car n’en déplaise à ce ministre, également
secrétaire d’état au budget sous tutelle du
ministre flamand Guy Vanhengel, l’on se
demande quels seront le système pour juger
de la valeur des critères mentionnés.
La connaissance de la langue ? Un peu ?
beaucoup ?
Les liens sociaux ? Des amis ? des avocats ?
des associations ?
L’employabilité et la suffisance
financière ? Va-t-on examiner leur forme
physique comme au temps des esclavagistes ?
Leur demander des diplômes qu’ils n’ont
pas ?
L’autosuffisance financière ? Cela signifie
qu’ils doivent avoir un petit magot ? Qu’ils
doivent fournir une attestation qu’un CPAS
ou qu’une association de bienfaisance les
prend en charge ?
Et qui va décider de cela ? Pour moi, à
part, le vent abondamment projeté par la
présidente humaniste, je ne vois pas de
grandes différences avec ce qui existait
déjà sous Annemie Turtelboom. Pauvres
sans-papiers qui y ont cru et qui vont se
retrouver probablement dans la même impasse
qu’auparavant ?
Décidément, les politiciens wallons
promettent beaucoup, mais sont fous tous
ceux qui croient en leurs promesses !
01/09/2009 - Le budget belge dérape, la Belgique se
meurt !
Selon la presse flamande, Guy Vanhengel,
ministre du Budget fédéral, a déclaré au
cours du bureau de l'Open Vld que le déficit
budgétaire pour les prochaines années sera
plus important que celui que le gouvernement
prévoyait.
Estimé entre 18 et 20 milliards d'euros, le
déficit budgétaire pour l'année prochaine et
les années suivantes s'élèverait à plus de
7% du PIB, soit quelque 25 milliards
d'euros, a-t-il déclaré.
L'Open Vld veut se pencher sur les postes de
dépense excédentaires qui peuvent encore
être supprimés et examiner les possibilités
de rentrer de nouvelles recettes par la
levée de nouveaux impôts ou taxes.
Les chiffres cités concordent avec ceux
rendus par le Conseil supérieur des Finances
dans un avis qui doit être rendu au
gouvernement.
Dans son rapport, le Conseil souligne le
risque d'un déficit grandissant. En effet,
si la politique budgétaire n'est pas
modifiée, le déficit ne cessera de croître
jusqu'en 2012, selon le Conseil.
Et nos élus viennent nous dire que la Belgique
est un petit royaume bien géré, que c’est la
faute de la crise, litanie bien pratique qui
sert à se disculper d’une gestion
catastrophique. Car il est à remarquer que si
les budgets d’avant la crise semblaient
équilibrés, ce fut surtout par la vente de
« bijoux de famille » de l’état belge.
Quand on pense que le déficit admis par l’Europe était de 3%, et a été
augmenté momentanément à 4% du PIB à l’occasion de la crise, que va
faire la Belgique avec un dépassement d’au moins 3% du PIB ?
Citoyens, à vos abris. Les taxes et restrictions vont tomber abondamment
sur vous.
Et dire que les candidats des quatre partis francophones juraient la
main sur le cœur que tout irait pour le mieux après le 7 juin. Qu’ils ne
viennent pas nous dire qu’ils l’ignoraient. Tout le monde le savait. Ce
sont tout simplement des menteurs électoraux !