Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires "Qui ne gueule pas la vérité dans un
langage brutal, quand il sait la vérité, se fait complice des menteurs et des
faussaires." (Charles Péguy)
30/10/2010
- Bruxelles, capitale de la Flandre a ses taxis ! e Cons
Faut-il commenter
l’histoire du taxi bruxellois qui sera
identifié par des bandes de carrés jaunes et
noirs, couleurs
de la Flandre.
Brigitte Grouwels, ministre flamande du
transport bruxellois a présenté le premier
véhicule adapté à cette nouvelle marque de
Bruxelles, capitale de la Flandre ?
Mieux le bloc de signalisation « Taxi » sur
le toit du véhicule s’est vu amputé du
symbole de la Région bruxelloise, l’iris.
Cette douce fleur n’est pas encore remplacée
par le lion rugissant de Flandre, mais cela
ne saurait tarder.
La capitale, dont la moitié des ministres
sont Flamands, bien qu’à peine sa population
n’est composée que de 5% de Flamands, est
bien en voie de flamandisation comme l’armée
belge, comme la plupart des ministères et
des institutions fédérales.
Et dire qu’il y a encore des Wallons et des
Bruxellois qui croient en la Belgique
fédérale. C’est à en pleurer ce manque de
résistance à l’occupation progressive des
Flamands sur l’ensemble du pays.
29/10/2010
- Le Conseil d'état va-t-il donner raison au colonel
Gennart ?e Cons
La presse nous
l’apprend, le colonel Gennart a été relevé
prématurément de son commandement, qu'il
devra quitter dès mercredi prochain, au lieu
du 1er décembre 2010 comme initialement
prévu.
L’on peut considérer que l’ordre donné
serait une sanction décidée par le général
Charles-Henri Delcour chef de la Défense (CHOD)
après la sortie médiatique de cet officier
qui avait osé
dénoncer la
flamandisation de l'armée.
Par conséquent il ne pourra prendre à la
fête annuelle du 2e Wing, qui se tiendra
vendredi en début d'après-midi Place
Saint-Aubain, dans le centre de Namur,
ville-marraine de la 350e escadrille, l'une
des deux unités volantes de la base aérienne
qu’il commandait selon des sources politique
et militaire.
Le ministère de la Défense s'est refusé à
confirmer cette nouvelle sanction frappant
l'officier. Mais un porte-parole a assuré
qu'il arrivait parfois que des fastes se
déroulent en l'absence du chef de corps
d'une unité.
Le colonel Luc Gennart aurait introduit ce
jeudi une procédure en extrême urgence au
Conseil d'État . Cette requête en suspension
concerne à la fois la mutation du colonel
Gennart à Beauvechain, le 3 novembre
prochain, et son interdiction de participer
aux fastes de son unité, ce vendredi à
Namur. La décision du Conseil d'État est
attendue aujourd’hui.
Décidément, il ne fait pas bon dans une
Belgique flamandisée d’oser relever la
tête. Mais qui est ce général Delcour ?
Soutien au Colonel Luc Gennart
"L'honneur défend des actes que la loi
tolère" Sénèque - Philosophe latin du 1er siècle
Bruxellois d’origine, il est grand officier de
l'Ordre de la Couronne et commandeur de l'Ordre de
Léopold. En juin 2008, il a été nommé aide de camp
du Roi.
Les honneurs lui seraient-ils montés à la tête au
point d’accepter l’injustice de l’armée commise
envers les Wallons pour préserver une Belgique déjà
fortement flamandisée et dont cette flamandisation
s’est accélérée sous son ministre de tutelle Pieter
De Crem ?
Je sais le ministre se défend d’être à la base de la
mutation du colonel Gennart.
"Je ne suis intervenu à aucun moment", a-t-il
affirmé à quelques journalistes. "Je ne m'occupe pas
des dossiers du personnel, j'ai d'autres choses à
faire", a ajouté Pieter De Crem, du ton hautain
qu’il sait avoir.
Mais … Comment peut-on penser que De Crem, cet homme
autoritaire, n'aurait pas sinon exigé, au
moins d’avoir suggéré cette décision au chef de la
défense nationale, lorsque l’on se rappelle
l’incident récent qui eut lieu
de décembre 2009 où il a demandé à
l'équipage de l’avion dans lequel il s’était
embarqué de négliger les consignes de sécurité.
Lorsque l’on est pris les doigts dans le pot de
confiture, les dénégations ne prouvent qu’une seule
chose, une mauvaise foi évidente !
Dernière
minute - aujourd'hui 13h00
Le conseil d'état vient de suspendre les deux
sanctions. Par conséquent le colonel pourra être
présent à la fête de son escadrille à Namur.
L'on attend son discours cet après-midi.
Que dira-t-il ? personne ne le sait mais nous
nous réjouissons de sa victoire sur sa condamnation
cachée de sa hiérarchie !
aujourd'hui 16h15
Le
conseil d'Etat a estimé vendredi
qu'il existe un préjudice grave
et difficilement réparable pour
le plaignant, victime d'une
atteinte à l'honneur et à sa
réputation. (RTL-Info) du
27/10/2010
- La Belgique glisse-t-elle vers le totalitarisme
Poser la question prouve qu’une inquiétude
commence à voir le jour dans mon esprit.
La possibilité de voir le gouvernement en
affaires courantes depuis sa démission se
transformer en gouvernement d’urgence me
semble un premier pas vers un régime
autoritaire.
La presse nous apprend que le roi a reçu
Didier Reynders (pour cela, il est bon) et
Laurette Onkelinkx et va recevoir
successivement tous les autres vice-premiers
ministres.
À ce sujet , Régis Dandois,
politologue à l’ULB a déclaré « On
peut se poser la question de savoir s'il n'y
a pas un agenda derrière ces consultations
qui sont traditionnelles, qui sont
coutumières. Savoir s'il n'y a pas une
volonté d'élargir les pouvoirs du
gouvernement en affaires courantes et de lui
attribuer certaines compétences qu'il n'a
pas actuellement ».
Et d’ajouter « Si le
Parlement fédéral décide d'attribuer de
nouvelles compétences à ce gouvernement en
affaires courantes, on pourrait se diriger
vers une sorte de gouvernement 'normal'" ».
Un duo qui n'amuse plus
Elio et Bart dans leur numéro !
Le roi envisagerait donc de
discuter avec eux pour donner de
nouvelles attributions au gouvernement d’affaires
courantes ce qui lui permettrait de prendre des
mesures non prévues par la loi
RTL-TVI nous affirme que cela serait une première
dans l’histoire de la Belgique.
Je ne suis pas juriste et encore moins
constitutionnaliste, mais il me semble que l’on
quitte le chemin de la démocratie, car donner de
nouveaux pouvoirs à un gouvernement qui n’est plus
représentatif de la volonté populaire est déjà une
forme d’autoritarisme confié à des politiques,
parfois désavoués lors des élections.
Je sais l’on m’objectera que le nouveau parlement
est là pour sanctionner cet ancien gouvernement
reconduit, mais cela aidera-t-il à une stabilité du
pays et à une vision d’avenir, très importante en
ces moments troublés économiquement et socialement.
Une autre solution, aussi fantaisiste, consisterait
dans la nomination d’un gouvernement provisoire,
comme ce fut le cas en 2007, lors des avatars de
l’Orange bleue avec Guy Verhofstad, qui a lancé 3
années d’immobilisme total et a conduit à la
démission du gouvernement Leterme II. Il serait
composé des 7 partis qui négocient.
Qui peut croire à ce genre de coalition, même
provisoire. Un front flamand de droite avec un
cartel francophone de gauche. La crise est bien là
et les solutions proposées me semblent peu
respectueuses de la démocratie élective.
Le régime parlementaire belge, depuis qu’il est
devenu fédéral, n’est plus capable de fonctionner
correctement dans l’entente des communautés,
tellement différentes culturellement, socialement,
économiquement et politiquement.
Les
Français ne connaissent pas leur bonheur avec
leurs élections majoritaires à deux tours.
25/10/2010
- Bart De Wever affirme la différence de vision
entre Flamands et Wallons
Dimanche, Bart De Wever a accepté de donner
un interview à Chantal Monet de RTL-TVI.
Ses déclarations ont été précises. L’on
parle de lui comme d’un grand communicateur,
c’est vrai. Mais il faut avouer que ses
déclarations ne relèvent pas de la « langue
de bois » habituelle et que ce qu’il affirme
à nos chers politiciens est clair, très clair.
Il dit notamment "Je ne vais pas nier que la
situation est grave.On a négocié pendant des mois, et on n’a
pas réussi. Maintenant la confiance n’est
plus là, la foi en la formule à 7 n’est plus
là et la proposition de compromis a été
refusée d’une manière très explicite, donc
ce ne sera pas facile".
Bart De Wever rappelle, à juste titre, que
la gestion fédérale sur les points-clés
comme "l’immigration, le budget, la
justice" est un "désastre". A-t-il tort
sur ces points ?
Et d'affirmer "On veut un changement copernicien
qui sera favorable à tous les citoyens, on est
totalement convaincus que c’est aussi dans l’intérêt
des Wallons et des francophones de changer"
Constatant que les positions flamande et francophone
étaient totalement différentes, les premiers
souhaitant le changement et les seconds plaidant
pour un statu quo de l’état fédéral, il maintient qu’il est hors de question pour la N-VA
de laisser tomber les points importants de son
programme : "On a fait ça en 2007 avec le cartel,
on a dit, après 6 mois, 'il nous faut un
gouvernement, donc on va le former. Qu’est-ce qu’on
a vu ces trois années précédentes ? Rien du tout,
l’immigration est devenue un désastre, la réforme de
la Justice n’a pas abouti, le budget est un
désastre, la réforme de l’État est nulle".
Et de poser la question qui fâche "Les
francophones croient-ils vraiment qu’on est prêts à
refaire cet exercice ? Moi je vous dis que c’est non
! »
D’autre part, les partis flamands CD&V, SP.A, Groen
et Open Vld n'envisagent pas la constitution d'un
gouvernement fédéral sans la N-VA. Les représentants
de ces partis l'ont répété dimanche sur le plateau
de l'émission De Zevende Dag à la Vlaamse Radio
Televisie.
Il est donc aisé de conclure que la
conciliation-médiation de Vande Lanotte est une
manœuvre dilatoire pour gagner du temps et que, soit
l’on nommera un gouvernement provisoire Leterme III
comme l'a suggéré Onkelinkx, ancienne ministre
socialiste de la Justice, mais qui serait
probablement illégal car inconstitutionnel ou soit
l'on ira vers de
nouvelles élections qui ne feront qu’augmenter le
gouffre entre Wallons et Flamands.
Alors messieurs les élus, allez-vous aller jusqu’au
bout de l’imprévoyance politique ?
La Wallonie n’a-t-elle pour vous qu’un avenir à
court terme ? Celui de vos juteux mandats ?
Reprenez un peu de dignité et de clairvoyance,
préparez le divorce à l’amiable et regardez vers la
France.
Cela prendra du temps pour arriver aux accords
finaux. Il est déjà fort tard, mais il est encore
temps !
24/10/2010
- Nos politiciens sombrent-ils dans un fascisme
ordinaire ?
Doctrine politique italienne du XXe siècle,
le fascisme niait l’égalité des êtres
humains et prônait la prise en mains du
pouvoir par les élites. Il était donc par
nature anti-démocratique, puisqu’au nom de
l’intérêt collectif, il déniait l’écoute du
« bas peuple », du citoyen ordinaire qui
n’avait le droit d’exister que s’il se
pliait aux diktats de ses dirigeants.
Ces jours derniers,
j’ai éprouvé une nausée de démocrate malade
du régime dans lequel on le fait vivre en
entendant quelques politiciens s’exprimer.
C’est Marc Eyskens, ministre d’état, lors
d’un débat télévisé qui affirme qu’Olivier
Maingain, le FDF n’ayant que 3 élus au
Parlement sur 150, n’a vraiment pas droit à
la parole dans les négociations pour la
formation d'un futur gouvernement fédéral.
C’est Paul Magnette, le bras droit d’Elio Di
Rupo qui parle avec mépris des trois
rattachistes existants en Wallonie, alors
que la liste du RWF a obtenu près de 2% des
voix aux dernières élections. Evidemment
avec la loi électorale que les politiciens
ont votée des 5% minimum pour obtenir un
élu, il toise de haut ces sous-électeurs qui
tentent de s’exprimer.
Au niveau des consultations royales, il y a
un blocage systématique pour recevoir les
présidents de l’Open VLD et le MR. Ce parti
s'inscrit pourtant comme le premier à
Bruxelles et le second en Wallonie.
Un certain goût vers un pays germanique plus
discipliné qu'un pays latin ?
Mais Di Rupo, à la tête de sa coalition de gauche
avec le CDH et Ecolo, ne veut pas en entendre parler
et le roi suit, au minimum, ses demandes en ne
consultant pas ce parti qui compte pourtant 18
sièges au parlement.
Tout cela a des relents de totalitarisme à la
fasciste. Seuls les plus puissants ont droit à la
parole et écrasent avec morgue, tous ceux qui
prétendent contester leur vision des choses. Ils
s’estiment l’élite, se nomment eux-mêmes négociateurs
de "haut niveau" et le « bas peuple » n’a qu’à
fermer sa gueule, comme le dirait mon voisin qui ne
mâche pas ses mots lorsqu’il est en colère profonde.
Si fascisme il y a, il faut avouer que c’en est une
mauvaise interprétation, car je n’arrive pas à
considérer ces « gens-là » comme des élites.
Mais Eyskens, un CD&V, n’est-il pas le digne rejeton de
feu
Gaston, dont le gouvernement mit à feu et à sang le
pays en 1960 avec sa loi unique ?
Paul Magnette, un socialiste, n’est-il pas celui qui remplace le
plan « B », la minibelgique vue par son président
comme échappatoire en cas de scission du royaume,
par un plan « D » le rattachement à l’Allemagne ?
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais
son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le
bout de son nez, on dit : c’est lui ? Vous croyez ?
Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le
prend dans la gueule et il est trop tard pour
l’expulser ! » Françoise Giroud
23/10/2010
- Une presse aux ordres et achetée ? Pourquoi pas !
Selon les derniers chiffres
du CIM,
l'aide à la presse en Communauté
française ne cesse d'augmenter.Elle est passée de 6.747.000 euros à
6.986.000 entre 2008 et 2009, soit unehausse de 3,5 %.Pendant ce temps, la diffusionpayante s'écrasait de 6,2 %.
Lien de cause à effet ? Dans
le détail,la DH qui perd 18 % reçoit 50.754 eurosen
plus, l'Écho se tasse de 8 % et prend
134.000 euros en supplément, Le Swâr
qui abandonne 7 % (le grand quotidienvespéral n'est plus qu'à 83.000 exemplaires
payants, six fois moins que LeParisien sur lequel Rossel guigne) encaisse
140.000 euros supplémentaires(1.306.000 au total) et Sud Presse dégringole
de 4 % pour se consoler avecun
cadeau de 132.000 euros (1.604.000euros en tout)
Source:
Père UBU/PAN 21 octobre 2010
Seul L'Avenir (Versl'Avenir) progresse d'un
chouia : +0,10euro.
Moralité : plus on leur donne duflouze, moins ils sont lus.
22/10/2010
- belgique
-
La crise politique: Interlude mais le spectacle va
continuer !
L’interlude
est un divertissement destiné à faire
patienter les téléspectateurs, les auditeurs
entre deux émissions.
Il semblerait que le palais royal ait décidé
d’utiliser cette méthode pour occuper les
temps morts de la grave crise politique que
subit le royaume. Comme une pause entre « le
riffifi chez les hommes » et « Nous irons
tous au Paradis ». Du bon cinéma mais de la
mauvaise politique !
Hier, le roi nous a gâtés d’un nouvel
interlude pas très passionnant en nommant
Johan Vande Lanotte à une mission de
conciliateur.
En effet, qui peut croire que ce socialiste
représentant d’un parti ultra minoritaire en
Flandre puisse rapprocher une N-VA et un
CD&V, très à droite avec un cartel
PS-CDH-Ecolo très à gauche ?
Qui peut croire encore à la soi-disant
indépendance du Roi par rapport aux partis.
En effet, au stade où l’on en est, pourquoi
ne pas au moins consulter le MR et l’Open
VLD ?
Une rancune envers la famille libérale
flamande qui aurait saboté le magnifique
spectacle de fin de mandature de présidence
européenne, Albert II transmettant son
sceptre à son digne héritier, transmettant
ainsi une « image people » d’une monarchie
rayonnante dans un royaume heureux devant
les télévisions du monde entier ?
Comment expliquer autrement qu'Albert refuse
obstinément de questionner au moins le MR
deuxième parti de Wallonie et premier parti
à Bruxelles ? Une exigence du cartel
wallon ? Le roi ne leur est pas inféodé au
point qu’il n’ose prendre une initiative que
les légalistes appellent royale ?
Je sais que le Palais a démenti cette
information, mais il faut reconnaître que si
aucun des conseillers royaux n’a eu
cette idée en tête, Albert II a intérêt à
changer rapidement son équipe.
Quand la politique
devient un véritable milieu
Significatif aussi d’une certaine rancune royale,
le fait ne pas avoir reçu le président de la N-VA ce
vendredi comme les 6 autres partis qui négocient.
L’excuse de l’avoir rencontré lundi en fin de
mission de clarificateur ne tient pas et ne
justifie en rien le fait de ne pas le consulter
comme les autres, alors qu’il s’agit du parti le
plus puissant en Flandre.
Alors dès que l’interlude « conciliateur » se
terminera, l’on en trouvera vite un autre. Il y en
a tellement encore qui se termine en « eur ».
Cela ne fait pas l’affaire des Wallons, mais qu’ils
se rassurent. En cas d’impossibilité d’accord, Paul
Magnette proposera le rattachement à l’Allemagne.
Le
« Alle voor Vlanderen » pourra être remplacé par le
« Deustchland über Alles ».
20/10/2010
-
L'honneur défend des actes que la loi tolère - Merci
au Colonel Gennart !
Pieter De Crem, le ministre CD&V flamand de
la Défense s'est exprimé sur les propos du
colonel Luc Gennart, le commandant de la
base aérienne de Florennes, qui avait
dénoncé samedi soir la "flamandisation" de
l'armée, assurant que les "Francophones
n'ont plus rien à dire" (dans l’armée belge
–NDLR) et exprimant sa crainte sur la
fermeture programmée de cette base et le
transfert de ses chasseurs F-16 en Flandre.
Cet homme courageux, sorti d’un devoir de
réserve, se révèle le digne héritier dugénéral
Janssens lors des événements congolais qui avait
osé, lui aussi , dénoncer les magouilles
politiques.
Mais fallait-il cette accusation pour se
rendre compte que la flamandisation est
active dans tous les domaines dans une
Belgique dirigée depuis 1970 par de nombreux
Flamands CVP ?
Dans les ministères, dans les ambassades,
dans les chemins de fer, à la poste mais
aussi dans les grosses entreprises privées les cadres supérieurs sont là aussi pour
la plupart issus de pays de Vondel.
Zwarte Piet De Crem a répondu avec toute
l’arrogance flamande dont nous devons nous
accommoder de jour en jour.
Soutien au Colonel Luc Gennart
"L'honneur défend des actes que la loi
tolère" Sénèque - Philosophe latin du 1er siècle
"Il n'y aura pas de fermeture de la base de
Florennes (...) Le colonel semble mieux connaitre le
chemin de la presse que celui de son bureau où se
trouvent les dossiers." Ce ministricule ose dire
cela au moment où la plupart des camps militaires
sont déménagés vers la Flandre, où celles qui
restent en Wallonie sont dirigées par des hauts
gradés flamands ! Prend-il vraiment les Wallons pour
des aveugles.
"Les propos du colonel ne sont que des blabla qui
ne sont pas à la hauteur des 3 étoiles qu'il porte à
son uniforme." , affirme-t-il encore. Et ses
propos à lui ne sont-ils pas des mensonges éhontés ?
Les faits sont là pour le prouver ? Denis Ducarme, le député MR l’affirme « Les francophones qui
réussissent l’examen linguistique sont mis sur une
voie de garage et privés de toute responsabilité.
Contrairement à ce qui se passe dans la fonction
publique, l’examen est organisé en interne par la
Défense avec un jury dominé par les Flamands. »
Quant à l’hypothèse de la fermeture de la base de
Florennes, la deuxième en importance du côté wallon
avec 1.500 emplois, Daniel Ducarme précise « il
s’agit clairement d’une des pistes envisagées par
l’état-major pour réaliser les économies
budgétaires. C’est clairement dans les papiers ».
Enfin Zwarte Piet De Crem ose recommander à la
presse "Il ne faut pas faire trop de bruit, vous
avez été mal informés par quelqu'un qui a manqué une
occasion de se taire". Mal informé ? Sinistre
individu qui oublie son récent projet de fusionner
l’armée belge à l’armée hollandaise.
Décidément, non seulement les Flamands sont des
prédateurs d’une Belgique liquéfiée, mais sont aussi
les plus grands manipulateurs du royaume. Ils nous
prennent pour des « cons », comme Yves Leterme qui
avait déclaré en son temps que les Wallons étaient
intellectuellement incapables d’apprendre le
néerlandais.
Quel mépris pour les Wallons ! Il faudra se
retrouver en France à côté de nos frères bretons,
lorrains, provençaux ou alsaciens pour enfin
retrouver un peu de dignité !
Mais
déjà la toile d'araignée est en train de phagocyter
son indignation. Sur le blogue de soutien, la
censure s'exerce et parle
d'amis flamands qui sont tout autant attristés de
cette situation .
Cliquez ici pour vous en rendre compte
!
19/10/2010
- Le PS serait d'accord avec 90% du texte du
"Clarificateur"
Paul Magnette, le
socialiste dirupien a déclaré à la VRT-Radio
" Nous avons des problèmes sur une vingtaine
de points", en précisant que cette note
pouvait constituer une base pour la
poursuite des discussions. Il a également
précisé que le PS n'avait pas encore dit
"non" à la note de M. De Wever mais ne pas
comprendre pourquoi le clarificateur avait
rédigé un tel texte. Parce que le
clarificateur devait probablement, selon le
roi et le front de gauche francophone, être
une potiche servant juste à déguster la
soupe des médiateurs et du préformateur.
Le fait de préciser que la note de Bart De
Wever était "partiale", alors que celle de
son président était "équilibrée". Ben
voyons ! Je crois me rappeler la position du
front des francophones avant les élections
auquel appartenait le PS. Parmi les
exigences, l’élargissement de Bruxelles et
la nomination des bourgmestres de la
périphérie étaient des conditions à mettre
sur la table. Elles ont plutôt abouti à la
poubelle.
Abandonner ces thèmes avant de les avoir
abordés me semble une escroquerie envers les
électeurs francophones et voilà que Paul
Magnette trouve la note de Di Rupo
équilibrée. Non Monsieur, Bart n’a fait que
mettre sur la table ce qu’il avait promis
contrairement à Elio qui n’a même pas osé
présenter ce que sur quoi il avait eu son succès
électoral.
Ce qui faut surtout retenir des propos
tenus, c’est qu’après la bordée d’insultes
envoyées hier par les passionarias de
service Laurette Onkelinkx et Joëlle Milquet,
Le PS est prêt à reprendre le dialogue.
Une débandade à laquelle, hélas, nos
politiciens nous ont habituée, parce que
leur plan, leur unique plan est de conserver
une Belgique à n’importe quel prix, même
celui d’une liberté perdue.
Et puis, la diminution du nombre de
ministres des futurs gouvernements avec la
possibilité à la clé de supprimer la
fonction de secrétaire d'État va à
l’encontre de la culture belge, le seul pays
à avoir pratiquement une soixantaine de
ministres pour quelque 10 millions
d’habitants.
Les
Bourgeois de Calais de Rodin
Les nouveaux négociateurs francophones ?
De plus, avoir le culot de proposer que les
rémunérations des parlementaires soient revues à la
baisse, que celle des présidents d'Assemblées soit
divisée en deux, que la retraite des députés soit
calculée sur le modèle du secteur public et que les
indemnisations de sortie de charge soient limitées à
deux ans, quel culot !
Et cela, c’est peut-être la démonstration que Bart
ne veut pas négocier, car avec des propositions
pareilles, il fallait être fou pour penser à un
consensus possible !
17/10/2010
- De Wever et Peeters même combat - Alles voor
Vlaanderen !
Hier, dans un interview accordée au
quotidien Le Soir, Kris Peeters,
ministre-président flamand a assuré que la
Flandre ne lâcherait jamais Bruxelles en cas
de scission du pays. Il a notamment déclaré
"Je ne vais jamais lâcher Bruxelles.
Jamais. Bruxelles est la capitale de la
Flandre. Et la valeur ajoutée de Bruxelles
pour la Flandre est considérable … Bruxelles
est ma capitale et va le rester".
Il a réfuté l’argument d’une population
majoritairement francophone. "C'est quoi
la 'majorité francophone'" s’est-il
interrogé, notant au passage que Bruxelles
est "une ville très riche, composée de
très nombreuses nationalités".
Kris
Peeters, qui est un CD&V a confirmé les déclarations
faites par son député Éric Van Rompuy, faites sur le
plateau de Pascal Vrébos en soulignant qu'il n'était
pas favorable à la scission de la Belgique.
" Quand
le ministre-président flamand dit qu'il ne le
souhaite pas, c'est quand même un signal qui n'est
pas insignifiant? La Flandre veut surtout une
réforme d'État profonde » a-t-il déclaré ".
Si l’on prend l’attitude mesurée de la N-VA sur la
même affirmation, l’on se rend bien compte que les
déclarations incendiaires des politiciens
francophones sur la volonté d’indépendance de la
Flandre sont erronées et que la véritable
orientation politique actuelle de la Flandre est de
transformer la frontière linguistique en frontière
d’état par la scission de BHV, un véritable
« diamant » dans la négociation engagée a
affirmé le
professeur Christian Behrendt à la conférence qui
s’est tenue à l’Université de Houte-Si-Plou, sur le
thème « Requiem pour la Belgique ».
En effet, a-t-il précisé BHV constitue de fait une quatrième
communauté virtuelle certes, mais dernier pont entre
les communautés flamande et la française.
Une fois la frontière d'état flamande établie,
Bruxelles sera entièrement encerclée et
n’aura d'autre possibilité d’extension de son
hinterland économique que celle de s'orienter vers la
Flandre. Gageons dans ce cas que la reddition politique
francophone et la rattachement complet à la Flandre
se fera dans les dix à quinze années à venir,
malgré une lutte acharnée d'un Olivier Maingain..
Aujourd’hui hélas, l’économie prime sur la culture,
la langue et même le social ! Bruxelles va-t-elle
tomber ?
15/10/2010
- Cirque parlementaire fédéral - De nouveaux tours
de carrousel institutionnel ?
Allo, allo James, quelle nouvelle, notre
royaume va-t-il brûler ? Ah dites-moi
Reynders* serviteur fidèle, comment cela
s’est-il passé ?
Tout va très bien, Votre altesse, il faut
que je vous dise, l’on déplore un petit
rien, un incident une bêtise, une scission à
peine remise. A part cela, tout va très
bien, tout va très bien.
Bart De Wever "ne veut pas d'un gouvernement
de gauche"
« Vu la carte politique de la Flandre, si
je rentre au 16 rue de la Loi avec un
gouvernement de centre-gauche, j'en ressors
avec 16%. Ce n'est pas possible ! »,
a-t-il à Armand De Decker.
CD&V: la N-VA et le PS doivent prendre leurs
responsabilités
« Le chef de groupe PS, celui du CD&V,
Servais Verherstraeten, a rappelé qu'un
compromis n'est possible que si chacun fait
un pas vers l'autre. Son parti, a-t-il
encore dit, veut aussi une réforme de la
justice ainsi qu'une réforme des lois sur la
nationalité, l'asile et l'immigration.»
MR: pas de scission BHV
Daniel Bacquelaine a redit pour sa part la
volonté des réformateurs de protéger les
droits des 120.000 francophones de la
périphérie, qui constitue "un groupe de
personnes plus important que la minorité des
Flamands de Bruxelles" dont il ne conteste
d'ailleurs pas les droits.
Pour lui, la scission n'est pas souhaitable,
ni pour les francophones ni pour les
flamands, et son parti est prêt à utiliser
toutes les procédures pour l'empêcher
Vote en commission de la scission de BHV par
les Flamands?
Vote du conflit d'intérêts par les Wallons?
Reproduction de 2007-2010 .- Nouveaux
petits tours de carrousel ?
Écolo: l'exemple de l'Allemagne et son économie
verte
Olivier Deleuze, a abordé le débat sous un autre
angle, celui de l'emploi en partant des pertes de
postes dans le secteur de l'automobile après la
fermeture d'Opel Anvers. "On a besoin d'une vision à
long terme", a-t-il dit, soulignant que l'avenir
n'est plus dans l'automobile, mais dans les emplois
verts, comme l'a bien compris l'Allemagne selon lui.
Or, notre pays est en retard dans ce domaine puisque
seulement 2% de l'emploi chez nous sont des emplois
verts ».
CDH: le plan A
Catherine Fonck a répété que son parti dit "trois
fois oui, au plan A, à la responsabilisation et à la
solidarité interpersonnelle". "
Le S.pa
Bruno Tobback a constaté « Ce pays est en chantier »
L’open VLD
Herman De Croo déclare : "Sur un chantier, il y a
toujours un conducteur de chantier. Jusqu'à présent
il n'y en a pas ou s'il existe il est très discret".
Ces quelques déclarations en direct du cirque
parlementaire de ce jeudi 14 octobre. A part cela,
tout va très bien !
*Sur les ondes de Bel RTL et dans plusieurs
quotidiens, Didier Reynders a expliqué que dans le
cadre des négociations, certaines formations
politiques avaient demandé au Roi de ne pas faire
appel à la famille libérale :
"Cela veut dire qu’on prive le souverain d’une
information, or c’est la personne la mieux informée
en principe grâce au colloque singulier avec chaque
parti. Cela veut dire qu’on est en train de mettre
en péril la fonction monarchique,
13/10/2010
- RTL-TVI - Une télévision vulgaire, comme aurait
dit Jean Yanne
" Cette manière d'élever le journalisme à la hauteur
d'un spectacle permet à ses promoteurs de laisser
croire qu'ils ont du talent "
" À certains tarifs, on finit toujours par se
laisser acheter " - Jean Yanne - Tout le monde, il est beau, Tout le
monde, il est gentil
Ce matin, un des visiteurs du site m'envoie
un courriel au contenu significatif.
"Scandaleuse
émission de RTL BELGICAINE TVI de propagande
...qui donne la parole à VAN ROMPUY (qui
supplie pour conserver la belgique ou fait
semblant) et ridiculise les autres
options.....tristes 'journalistes' de sous
préfecture sans honneur et sans
envergure...."
Ce petit mot exprime bien tout le mépris que
j'ai pour cette télévision étrangère,
appartenant au Groupe Bertelsmann,
propriétaire de chaines aussi informative
qu'AB3 et AB4 ou autre Club RTL.
Je
comprends mieux la tolérance montrée par les hommes
politiques francophones sur les différents jeux
attrape-gogos qui utilisent la naïveté des
téléspectateurs en promettant des voyages à Disney
Land moyennant une taxation téléphonique qui doit
rapporter beaucoup plus que la valeur du lot et le
tout sans contrôle d'huissier ni règlement affiché.
En plus, la diffusion des publicités pour des
voyances par SMS, sonneries de téléphone ou
messageries roses relèvent de la plus totale
escroquerie.
Comment croire qu'en envoyant par SMS sa date de
naissance l'on aura connaissance son avenir ? Un
affirmation que même le plus délirant des mages
africains n'oserait faire. La télévision que Jean Yanne
avait parfaitement décrit dans "Tout le monde, il
est beau, tout le monde il est gentil"
correspond à la réalité. Dans sa
lettre de démission, il disait aux dirigeants de
Radio Plus, je suis grossier, mais vous êtes
vulgaires !
Donnant,
donnant ? Est-ce un accord tacite avec une auto
censure sur les sujets qui peuvent fâcher ? Vous
nous laissez vendre notre soupe et nous faisons une
télévision qui correspond à la propagande officielle
des partis dominants.
Sondages " sans
aucun caractère scientifique et ne reflétant que les
opinions des internautes qui ont choisi d'y répondre
"disent-ils eux mêmes
en petits caractères sur RTL-Info.
Sondages dirigés aussi en oubliant des options de
choix de réponses. Exemple : " Quel scénario
privilégiez-vous pour l'avenir du pays ? On
reste dans la forme actuelle ou Belgique fédérale
avec autonomie des régions renforcée ou une
confédération belge sur le modèle suisse ou fa fin
de la Belgique ou... autre."
Pas
une seule allusion éventuelle à un rattachement à la
France, solution historique pour la Wallonie puisque
déjà en 1945, lors du Congrès national wallon,
celui-ci obtenait une majorité relative de 46%, qui
a conservé une pérennité des 65 années passées et
défendue par le Rassemblement Wallonie-France depuis
plus de dix ans déjà.
Il ne
faut surtout pas éveiller les électeurs à ce qui
devient, de plus ne plus, la seule solution crédible
à la crise qui secoue l'état fédéral.
Où mon
lecteur se trompe, c'est de dire qu'il s'agit de
"tristes 'journalistes' de sous préfecture sans
honneur et sans envergure". Il sont aux ordres
tout simplement !
12/10/2010
- Milquet ne comprend pas, tout est sur la table
Milquet ne comprend pas, tout est sur la
table.
Il n'y a rien à clarifier, dit-elle et
elle a raison. Les demandes francophones de
la nomination de Bourgmestres francophones
de la périphérie, l'élargissement de la
Région bruxelloise ne sont pas sur la table.
Par contre la scission des impôts, des
allocations familiales, de l'emploi, de la
justice et quelque autres vétilles y sont
et le front de gauche francophone a déjà
marqué son accord sur tout cela, mais pas
assez pour les Flamands.
Pourtant, malgré des dénégations de plus en plus
faibles, le PS en tête et ses deux acolytes de
service étaient prêts à aller plus loin. Mais Bart
ne veut plus de "jeux d'enfants".
Ce que Milquet n'a pas compris, mais comprend-elle
beaucoup de choses, c'est que le roi
n'a donc rien fait que ce que l'on avait prévu.
gagner du temps pour éviter que la bombe BHV
n'éclate ce jour de rentrée parlementaire.
La mission du clarificateur a donc été établie pour
qu'il ait les mains liées jusqu'à la fin de sa
mission, enfin si l'on peut parler de mission. Mais
avec le bon Bart, rien n'est jamais établi d'avance
et, qui sait, pourrait nous réserver une ou deux
surprises. Ah quel bête politicien ! Il prend ses
responsabilités vis-à-vis de ses électeurs et des
citoyens flamands. Il n'a pas compris la philosophie
de la compromission si chère à aux élus francophones.
Quel importance le sort de son peuple si le pouvoir
et les avantages personnels sont au bout de
celle-ci.
Enfin, huit jours de rabiot pour notre royaume
bananier avant la nouvelle crise du passage en
force, du tintement devenu familier de la sonnette
d'alarme, c'est toujours cela de pris, si cela
marche
!
11/10/2010
- Maingain, belgiciste dans l'âme, convoite la
Wallonie !
Olivier Maingain, le président du machin
rebaptisé Fédéralistes Démocrates
francophones pour pouvoir ratisser sur les
terres provinciales, a tenu dimanche un
plaidoyer en faveur d'une fédération
Wallonie-Bruxelles, seul projet francophone
susceptible de peser face à l'État flamand.
La fédération Wallonie-Bruxelles est le
seul contrepoids à l'État flamand,
affirme-t-il.
En cela, il montre sa vision belgicaine sur l’avenir
de la Wallonie. Dans le fond, le confédéralisme
l’arrangerait puisque son cher royaume serait
préservé.
Il a notamment déclaré que « Bruxelles a la même
capacité de s'imposer que l'État flamand. C'est une
fédération Wallonie-Bruxelles qui donnera à
Bruxelles et à la Wallonie la protection dont nous
avons bien besoin".
Pauvres Wallons, soumis à la loi d’une capitale dont
il tient à préserver l’autorité, car elle serait par
essence même la capitale de la Wallonie.
Heureusement, après des années d’immobilisme, la
Région wallonne est en passe d'inscrire Namur comme
capitale officielle de la Wallonie. Une dualité
troublante pour Rudy Demotte à la fois président de
la Communauté française, cette espèce de fédération
réclamée par Maingain, et président de cette
Wallonie, de plus en plus rétive à l’idée de
continuer de servir d’arrière-pays au centralisme
belge.
"Les responsables francophones ne savent pas
où ils vont: leur seule ligne de conduite,
c'est limiter la casse. C'est une logique
perdante que Bart De Wever a bien comprise,
puisque d'étape en étape, il réclame des
dossiers supplémentaires"
a-t-il conclu.
Ne tente-t-il pas, lui aussi comme tous les
politiciens de langue française, de limiter
la casse au lieu de regarder vers un avenir
où seule la France s’affiche comme
l'alternative à une crise qui n’est plus
maitrisable.
C’est Jean Mahieu qui
le disait déjà en 1936 lors d’une
conférence
qu’il donnait à Paris, « La Wallonie vit de
la France non seulement par sa culture et
son génie, mais son sol, tout son cadre
géographique continuent et achèvent la
France au nord. Ses rivières viennent de
France et la Seine elle-même reçoit les eaux
de l’Entre Sambre-et-Meuse. Quelle
merveilleuse copénétration des forces naturelles
et quelle image de la fraternité de l’esprit
et du cœur !
La Meuse est l’artère vive des Pays wallons.
Elle les explique, en fait l’unité et les
relie à la France. »
Que dire de plus aujourd’hui, sinon que de
nombreuses raisons économiques et sociales
s’y ajoutent !
10/10/2010
-
Un
empereur pour sauver les Wallons, les Bruxellois et
les Germanophones ?
L’homme interviewé aujourd’hui par
Pascal Vrébos sur RTL-TVI a marqué son
intervention par une attitude impériale et
martiale. Est-ce parce que son parti se
situe au boulevard du même nom ? Ou est-ce
parce que les sondages promettent quelques
pourcents de plus lors des élections
anticipées qui pourraient avoir lieu ?
Fini le temps du marivaudage avec Bart
De Wever. D’emblée, bien qu’affirmant son
espoir du contraire, il précise notamment
que la mission du « clarificateur royal » ne
peut réussir puisque la N-VA a inscrit dans
son programme la proclamation d’une
République de Flandre.
De plus a-t-il ajouté ."Je
pense que le risque que la N-VA
ne soit jamais capable
d’aboutir à un compromis est grand,.[…] Depuis que je travaille avec M.
De Wever, j’ai beaucoup examiné ce qui se
passe dans les partis nationalistes. Et pour
un parti nationaliste, un compromis est
presque toujours un échec tout simplement
parce qu’on n’obtient pas 100% de ce qu’on
voudrait" .
Elio ne pourra pas empêcher le naufrage du
Belgitanic
II a une nouvelle foisl accusé la
N-VA d’un double langage, conciliant sur le
plateau de RTL par la voix de
Siegfried Bracke mais différent de celui
tenu par un autre membre de la N-VA sur la
VRT.
Il est certain que le ton de son
intervention d’aujourd’hui relevait plus
d’un discours électoral musclé. Et
l’impression qu’il évoquait était du style
bien connu du côté de Waterloo, « La garde
meurt, mais ne se rend pas ».
Une voix impériale vous
dis-je. Comme incarnée par un acteur de la Comédia
del Arte. Cette comédie d’inspiration populaire
italienne où les comédiens, dit
Niccolò Barbieri,
étudient beaucoup et se munissent la mémoire d’une
grande provision de choses : sentences,
concetti,
déclarations d’amour, reproches, désespoirs et
délires, afin de les avoir tout prêts à l’occasion,
et leurs études sont en rapport avec les mœurs et
les habitudes des personnages qu’ils représentent. »
(source Wikipédia).
Napoléon disait « j’ai fait mes plans avec les
rêves de mes soldats endormis. » Aujourd’hui, Elio
Di Rupo aurait pu le paraphraser « Je fais mes
plans avec les rêves des francophones endormis. »
Et de prendre l’attitude d’un matamore en lançant un
« et si la Flandre veut devenir indépendante
qu’elle s’en aille, nous serons la Belgique des
Wallons, des Bruxellois et des Germanophones ».
Déclaration très comique d’un « comediante »
qui joue les "capitaines courageux", mais tragique
pour un homme politique qui devrait savoir que dans
le cas d’une mini-belgique résiduelle, l’ensemble
colossal de la dette publique lui serait attribuée
complètement, soit quelque 320 milliards d’euros.
Comme le ratage des négociations semble être prévu
par le premier parti de Wallonie, et que des
nouvelles élections pourraient être organisées
(après la présidence européenne belge), il est temps
peut-être d’ouvrir les yeux. Deux choix s’offrent à
nous. Ou devenir les sous-citoyens d’une état fédéral
ou confédéral flamandisé ou devenir des citoyens
français à part entière.
Une mini- Belgique résiduelle germano-francophone ?
Du baratin,
du plan « B » qui n’est pas un et dont la menace
fait éclater de rire tout Flamand un peu lucide !
09/10/2010
-
La Région Wallonne peut-elle vivre en autarcie ?
Quelques faits !
Je l’affirmais ce mercredi 6 octobre sur
cette page de nouvelles, la Wallonie a
terminé l'année 2009 avec un déficit de
882,2 millions d'euros, soit plus du double
du déficit autorisé dans le cadre du
programme de stabilité et je posais la
question, la Wallonie pourrait-elle vivre en
autarcie lorsque l’on voit dont elle a géré
son budget 2009.
Aujourd’hui, la Libre Belgique nous indique
que « les
22 centres de recherche agréés en Région
wallonne ont atteint leurs dernières limites
budgétaires, car la Région leur devant près
de 20 millions d'euros pour des créances
remontant parfois à 2 ans. Autre problème,
la Wallonie doit prendre en charge 75% des
chèques technologiques… mais n’en paie aucun
par manque de budget ! »
Ce cher André Antoine, le ministre en charge
du budget 2010 n'avait pas prévu assez de
crédits pour cette catégorie de dépenses ?
Ce problème pèse évidemment sur l'économie
wallonne, car il s’agit d’un secteur ultra
stratégique, celui de la Recherche et
Développement).
L'Union
wallonne des entreprises parle de son côté
d'une situation "dramatique" et
devenue intolérable. Didier Paquot, son
directeur du département Economie le
souligne "Les centres de recherche sont
en cessation de paiement vis à vis de leurs
fournisseurs. En outre, le problème ne date
pas d'hier. Déjà, sous la précédente
législature, la question des créances
impayées se posait",.
Et il précise que "le plan Marshall2.Vert affirme
que la R&D est une priorité du gouvernement, mais,
dans les faits, c'est tout le contraire! ".
Jean-Marc Nollet, le ministre écolo vient de
promettre que les 20 millions d'euros dus seront
versés d'ici la fin de l'année. Avec quels fonds ?
Comment peut-il promettre cela sans consultation
d’Antoine, pourtant comptable en chef de la Région
wallonne ? Par un emprunt supplémentaire ? Par une
nouvelle taxe que l’on appellerait ARDW – Aide au
Développement et à la Recherche Wallonne ?
Rudy Demotte, le président matamore du gouvernement
wallon osait déclarer, lors de la Fête de la
Wallonie à Namur le 18 septembre « J’affirme cette
évidence : les Régions ont le sens des
responsabilités ! N’en déplaise à ceux qui parlent
insidieusement de responsabilisation. Et, vous
savez, cette responsabilité, c’est d’abord devant
leur population que les Régions les assument. C’est
mépriser l’ensemble des Régions que de considérer
qu’elles auraient de l’argent de poche à gérer.
Ce qui nous préoccupe, c’est la manière dont nous
exerçons nos compétences au service des Wallons. Si
la responsabilisation signifie que chacun doit
pleinement assumer ses missions pour le bien de
l’entité dont il a la charge, cette volonté est
pleinement partagée »
A voir la situation de la Région wallonne, la manière dont
les compétences sont assurées et les missions
accomplies, l’on se prend à rêver de botter le cul à
cet irresponsable pédant !
Une seule solution si la Wallonie veut survivre à la
crise de la Belgique, nous devons demander à la
France de devenir sa 23e région er de
changer notre personnel politique rapidement.
Si la France nous veut bien nous accepter toutefois,
mais les messages de bienvenue de sa population peut
nous assurer de nos chances de réussite !
9/10/2010
-
Un match où tous les coups sont permis pour retarder
son résultat !
Le roi, arbitre sans grand pouvoir, d’un
match truqué où une équipe compte plus de 6
millions d’électeurs flamands contre un
petit 4 millions, joue le la durée pour
ralentir le résultat final qu’il ne peut que
craindre. Car la fin de la partie pourrait
bien signifier la fin de sa fonction.
Suite
au claquage de porte de la N-VA face à une
faible résistance wallonne à ses exigences,
Albert a donc décidé de nommer Bart De
Wever, son président comme
« clarificateur » . Comme si après plus de
110 jours, les 7 partis négociateurs
ignoraient encore ce que l’un et l’autre
voulaient. Tant de temps pour échouer et
ignorer encore pourquoi prêterait à rire si
cela ne révélait pas de vilains jeux de
basses politiques.
En proposant à De Wever, ce rôle nouveau et
ridicule, le roi espérait peut-être un refus
ce qui aurait donné à Bart le « zwart Piet »,
le vilain rôle comme aiment à le dire les
Flamands. Vous voyez, Bart veut la fin de la
belgique.
Mais le piège est double.
Comme le craint le front de gauche francophone, il y
a de grandes probabilités qu’à la rentrée du
parlement le 12 octobre, le Vlaams Belang mette au
programme le vote sur la scission de BHV.
L’explosion nucléaire pour le pays. Surtout qu’au vu
des deux tentatives déjà réalisées, tous les élus
flamands, groen y compris la dernière fois,
l’avaient votée à l’unanimité.
Mais cette fois, le jeu de la sonnette d’alarme des
francophones risquerait de rendre la Flandre folle
de colère et la pousser peut-être à une proclamation
unilatérale de son autonomie. J’ai bien dit
autonomie et non indépendance. Le royaume serait
alors d’emblée en phase de formation de la
confédération tellement voulue par le nord du pays.
Le piège est donc double, car la mission de De Wever
allant au-delà de cette rentrée parlementaire, le
roi peut penser que la N-VA temporiserait cette
tentative momentanément, mécontentant ainsi une
grande partie de l’électorat flamand et diminuant
ainsi le prestige de son chevalier blanc.
Mais, connaissant l’intelligence stratégique de
l’individu, l’on est en droit de se poser la
question de savoir quelle sera sa réponse à cette
tentative de déstabilisation et je ne doute pas que
nous allons assister à des péripéties inattendues
dans les prochains jours.
Et le match finira bien par
finir. Je préfèrerais que son résultat soit la
conclusion de ne plus jouer ensemble, plutôt que de
voir une victoire totale pour l’équipe flamande
8/10/2010
-
Le Parti Ouvrier
Belge peut-il être fier du Parti socialiste 2010 ?
Dans les
Nouvelles de septembre
2010, nous
vous avions parlé du scandale d’un logement
insalubre à Saint-Josse-ten-Noode que Nezahat
Namli, l'échevin socialiste de Saint-Josse
louait à quatre ménages à faibles revenus
sans grand état d’âme.
Un rapport accablant de l'Inspection
régionale du Logement faisait notamment état
de plusieurs manquements en matière de
sécurité des installations de gaz et
d'électricité.
Après hésitation de Jean Demannez, le
bourgmestre socialiste de la commune,
l'échevin s'était vue retirer provisoirement
ses compétences en matière de logement. Il
ne faut pas trop accabler un pêcheur
n’est-ce pas. La présomption d’innocence
doit jouer en faveur de l’accusée.
L'opposition MR et Écolo vient d’exiger sa
démission. Madame Nezahat Namli vient donc
de démissionner au motif de " mieux
préparer sa défense dans le litige sur ses
logements mis en location".
Bien entendu cette propriétaire dont nul ne
peut mettre en doute sa générosité pour les
plus faibles, clame son innocence et indique
qu'elle est victime d'une campagne de presse
injuste et du comportement peu scrupuleux de
deux de ses locataires. Ah les sales bêtes !
Une vue extraite du reportage de la RTBF
Pourtant aucun certificat médical ne témoigne d’une
déficience de la vue qui pourrait expliquer qu’elle
n’a jamais constaté de visu ce que la RTBF a montré
sur ses antennes.
Lors d’une conférence de presse organisée par le
bureau élargi de la section locale du Parti
socialiste comprenant le bourgmestre Jean Demannez,
les échevins et la présidente du CPAS, elle a
annoncé sa décision de démissionner momentanément .
"J'ai par conséquent demandé à mes camarades
d'accepter ma démission en tant qu'échevin, le temps
nécessaire à rétablir clairement mon honneur",
a-t-elle précisé dans un communiqué, et via son
avocat.
Comme toujours dans les affaires où un membre du PS
est impliqué, le bourgmestre a affirmé que la
situation de l'échevin serait réévaluée par son
parti, une fois que les litiges auront été tranchés.
"La majorité défendra sa candidature à un retour
au collège s'il apparaît qu'il n'y a pas matière à
la maintenir à l'écart", a-t-il précisé.
Ben voyons, n’est-elle pas exemplaire cette
solidarité entre les élus d’un parti qui prônait le
retour du cœur ?
6/10/2010
- Belgique - Les finances ? Pas terrible. La
gestion? Terrible !
Le journal L’Écho annonce aujourd’hui que La
Wallonie a terminé l'année 2009 avec un
déficit de 882,2 millions d'euros, soit plus
du double du déficit autorisé dans le cadre
du programme de stabilité.
Cette annonce sur base des chiffres de
l'Institut des comptes nationaux est
catastrophique pour la Région wallonne, car
ce sont ces chiffres qui sont les données
officielles envoyées à l'Union européenne
dans le cadre des procédures de déficit
excessif, ici plus du double du montant
autorisé.
En effet, ces chiffres ne correspondent pas
avec ceux d’André Antoine, ministre du
Budget André Antoine, qui avait déclaré un
déficit de 406,86 millions d'euros, entrant
dans les limites du programme de stabilité.
Cette différence importante viendrait des
corrections effectuées lors du solde de
financement en normes comptables
européennes. L'Institut des comptes
nationaux n'a en effet pas compté comme
recettes certaines prises de participation
du gouvernement wallon. Il les a classées
comme dépenses budgétaires.
L'ICN conteste
l'inscription dans les recettes de certaines
prises de participation dans des entreprises
ou des véhicules financiers. Selon
l'Institut, il s'agit de dépenses. Selon M.
Antoine,
l'opération est au contraire valable puisque
ces dépenses d'investissement doivent
rapporter des dividendes. Le brillant
ministre ne semble ne pas comprendre qu’une
dépense même pour investissement est une
dette. Bien entendu, elle doit être amortie,
mais elle reste néanmoins une dette, surtout
si la région a emprunté pour la réaliser.
Les dividendes seront une recette, mais
uniquement quand ils seront payés.
Comme un petit écolier rapporteur, le ministre
dénonce ses petits camarades. Le fédéral déraperait
de 664 millions d'euros, la Flandre de 62 millions
d'euros, la Région bruxelloise de 114 millions
d'euros et les pouvoirs locaux de 118 millions
d'euros.
Cerise sur le gâteau, L’Écho
annonce d’autre part que « si la croissance
économique ralentissait d’un point de pourcentage
d’ici l’année 2015, la dette belge grimperait à plus
de 124% du produit intérieur brut (PIB). C’est l’un
des enseignements du rapport semestriel du Fonds
monétaire international (FMI) sur la stabilité
financière mondiale. Au point de vue budgétaire,
notre pays figure parmi les plus sensibles à un
retournement de la conjoncture économique mondiale,
au même titre que des États comme le Japon, la
Grèce, l’Italie ou les Pays-Bas.
En cause, notre
dette publique déjà élevée et l’ajustement de
certaines recettes fiscales en fonction du climat
économique. Le rapport du FMI souligne aussi que le
secteur financier reste convalescent, ce qui
nécessitera, selon le Fonds, de maintenir certaines
mesures d’aides publiques aux banques et de retarder
les plans de sortie de mesures non conventionnelles
en matière de politique monétaire. »
Décidément, les astres ne sont
pas bienveillants pour une Belgique mourante. Mais
lorsque l’on dit que la Wallonie pourrait vivre en
autarcie, la démonstration de son budget 2009 prête
à en douter.
Décidément, seul le retour à la France pourrait nous
assurer un meilleur avenir !
5/10/2010
- Personne ne sait où l'on va aboutir !
Éric Van Rompuy le député flamand CD&V, le
frère de l’autre qui se prélasse à l’Europe,
l’a déclaré aujourd’hui à la radio sur Bel
RTL, « La Belgique est dans le coma. Le
patient est en (état de) mort clinique ».
Il a ajouté que « le fossé entre les 2
communautés est déjà grand depuis de
nombreuses années". Et a admis que "sur
le fond, il n’y a pas de différence avec la
N-VA », son parti désirant également « un
accord basé par exemple sur un accroissement
des moyens propres, une fiscalité propre ».
Il a terminé son interview par une
constatation à laquelle il est facile de
souscrire « personne ne sait où cela
va aboutir».
Et ce constat est le plus préoccupant pour
les Wallons. L’on sent bien que le plan
« B » annoncé par le PS est une roue de
secours dégonflée.
Le fameux plan « B » le Wallobrux défendu
par la bourgeoise socialiste de Lasne, n’est
pas crédible. En devenant le successeur de
l’état belge cette entité serait seule
responsable de la dette abyssale auprès la
communauté financière internationale.
Ridicule !
La Flandre décidera peut-être
unilatéralement son autonomie régionale au
sein de la Belgique, mais ne proclamera
jamais son indépendance dans le cadre
européen actuel. Elle perdrait toute
représentation diplomatique.
L’indépendance de la N-VA s’inscrit dans le
cadre d’une Europe des Régions, théorie
défendue par les séparatistes bretons,
occitans et autres catalans. Cette Europe
n’est pas pour demain.
Mais
un scénario semble montrer le bout de son
nez vers la proclamation d’autonomie. Kris
Peeters, le président du parlement flamand
élabore une sorte de constitution, dans
laquelle d’ailleurs il proclame Bruxelles
comme capitale officielle de la Flandre, une
manière de garder la vitrine internationale.
Le bruit court qu’à la rentrée parlementaire
du fédéral, les députés flamands feraient
passer en force la scission de BHV.
Comme les francophones risquent de tirer la
« sonnette d’alarme »(en Belgique, l’on n’a pas
peur des expressions idiotes - NDLR) qui
bloquerait à nouveau l’opération.
L’occasion toute rêvée pour cette proclamation
unilatérale de l’autonomie, les élus flamands ne
voulant plus répéter le « cirque » qui a lieu à ce
propos de 2007 à 2010.
Cette éventualité est-elle crédible ? Il semblerait
que oui pour certains intellectuels flamands.
Mais si cela arrivait, le Wallonie se trouverait du
coup dans un état confédéral de fait, séparée de
Bruxelles enclavée en territoire flamand. Elle est à
95 % francophone ? Et alors, la Wallonie aurait-elle
les moyens militaires pour forcer le passage entre
les deux régions et réunir le fameux Wallobrux du
plan B ?
Peut-être qu’en Flandre,
contrairement à Éric Van Rompuy, certains savent où
cela va aboutir !
4/10/2010
- La bombe flamande va-elle enfin réveiller
nos politiques ?
C’est fait, La N-VA appelle à mettre fin aux
discussions dans leur cadre actuel et lance
un appel à tous les partis pour recommencer
à zéro.
Aujourd'hui, Bart De Wever à l’issue du
bureau de parti a lu un communiqué dans
lequel il exprime cette décision.
"Pour nous, cette histoire se termine",
n’ayant obtenu aucune réponse aux questions
essentielles que se posent les Flamands
a-t-il déclaré.
"Je ne veux pas participer à ces jeux
d’enfants", a-t-il ajouté à propos des
négociations qui régressent au lieu de
progresser vers des compromis acceptables
pour la Flandre. "Certains partis
ralentissent ou reviennent en arrière, par
exemple sur les soins de santé".
"Je lance un appel à tous les partis pour
trouver une solution à l’avenir. Nous
souhaitons un accord",conclut-il ,mais "il
faudra qu’on recommence à zéro ».
Comment va-t-on négocier désormais ? "Il
n'y a pas de tabous quant à la formule"
a répondu le président Bart De Wever. Une
opportunité pour le MR ? Mais dans quelles
conditions ? En passant une muselière à
Olivier Maingain ?
Et notre triumvirat, Di Rupo, Milquet et Javaux de
se retrouver devant une situation inattendue. Malgré
le grand écart déjà fait, après avoir abandonné les
promesses électorales notamment au sujet de
l’élargissement de Bruxelles, alors que ce matin
encore, Magnette laissait entendre que les
francocons pourraient envisager de débattre sur une
fiscalité régionale, le trio se retrouve Gros-Jean comme
devant.
Et maintenant en sadique que je sais parfois être,
mais surtout comme tout bon polémiste , je demande à
ces grands bradeurs de la fierté et de l’avenir de
la Wallonie, de nous expliquer leur plan « B » et
de le soumettre aux électeurs.
Le seul ennui, c’est qu’alors que la région flamande
s’est mise en route vers une autonomie dans un état
fédéral ou confédéral vide de pouvoir et a été décidée
par le parlement flamand en 1999, les Wallons et les
Bruxellois n’ont rien fait d’autre que de tenter de
maintenir le Titanic belge à flot. Peine perdue et
ils se retrouvent désemparés avec un plan relevant
plus de la gasconnade que d’une menace ou d’une
solution possible.
En fait, le Rassemblement Wallonie-France avait
prédit cette situation depuis longtemps et est le
seul parti à montrer l’issue de secours, le retour
vers la France. Beaucoup de concitoyens ont cru dans
une Belgique protectrice de l’égalité des droits
entre les régions et leurs citoyens et sont obligés
de constater, avec désenchantement, qu’ils ont été
trompés par des politiciens à la vue basse et plus
préoccupés par leurs titres et avantages que par
l'avenir de la population dont ils ont la charge.
Pour cela, il faut reconnaître que Bart De Wever a
su mettre les points sur les « i » et va peut-être
déclencher un réveil d'une Wallonie paralysée dans
le rêve d'une belgique décédée en 1970 !
3/10/2010
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Il faut être deux pour danser le tango
Non, Wallonie 2010 ne se transforme pas en
magazine des danses latino-américaines.
Cette phrase est une réponse de Di Rupo à un
journaliste qui l'interrogeait sur la
possibilité d'un accord de gouvernement
entre lui et Bart De Wever. Cela ressemble à
une invitation pressante. Mais qu'est le
tango ?
Le tango est
une danse qui se pratique à deux. C'est une
suite d'improvisations dans le sens où les
pas ne sont pas prévus à l'avance pour être
répétés séquentiellement, mais au contraire
où les deux partenaires marchent ensemble
vers une direction impromptue. L'homme guide la femme, qui suit et
se laisse aller langoureusement dans ses
bras. La figure principale est le
renversement en arrière de la danseuse qui
s'offre ainsi totalement à son partenaire
vainqueur.
Il faut
avouer que cette réponse correspond très
bien à la danse pratiquée par les deux
partenaires, maîtres des négociations.
Notre nationaliste lance ses
exigences comme un bon "matcho" flamand,
l'élégant socialiste italo-montois
papillonne avec le sourire, suit le
mouvement imposé par son cavalier et
s'incline à la fin de chaque figure.
Et comme le bel Elio
ne se plie pas encore assez, le cavalier
sûr de sa puissance mais aussi de sa séduction,
n'arrêtera cette danse que lorsque sa cavalière
criera grâce et s'offrira pantelante à cette
virilité nordique.
Séduction, allez-vous
me dire ??? Vous êtes fou.
Mais non la séduction n'est pas nécessairement
physique. Elle peut se situer dans le statut social
proposé par le séducteur.
Et la perspective de devenir le 1er ministre est
certainement le rêve de n'importe politicien wallon