Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
30/10/2009
- Un nouveau et triste record pour la Belgique !
L’on savait déjà que la Belgique était
l’état ayant le plus grand nombre de
ministres en Europe,. Aujourd’hui, RTL Info
nous affirme qu’elle a l'administration la
plus coûteuse de toute l'Europe, avec une
fonction publique qui a coûté en 2006 plus
de 7,5 milliards d'euros, soit deux pour
cent de son Produit intérieur brut (PIB).
C'est ce qu'indiquent plusieurs rapports
qu'un journal flamand a pu consulter.
Ces chiffres mettent la Belgique en première
place européenne de la gestion publique la
plus onéreuse.. « Et depuis lors, l'emploi
dans les différentes administrations a
continué à augmenter plus vite que la
croissance économique », ajoute le
quotidien.
Le bureau du Plan qualifie les différentes
autorités de "plus important employeur du
pays", avec 18,5 pc de l'emploi total. C'est
le taux le plus important des dix-sept pays
membres de l'Organisation pour la
Coopération et le Développement économiques
(OCDE).
Et ce ne sont pas les quelques PME « innovatrices »
qui vont en ballade en Afrique, sous la
houlette de Philippe et de Leterme, qui
changeront quelque chose à cela !
Mais Il existe des chiffres encore "plus
hallucinants". Selon le groupe de réflexion du
Christelijke Werkgeversbeweging (VKW, groupement
chrétien des employeurs), environ 1,4 million de
Belges travaillent directement ou indirectement
pour une administration, ce qui représente 43 pc
de la population active en Belgique.
Ne serait-il pas temps d’arrêter arrêter le massacre financier ? Le
Président français veut donner la priorité à l’industrie, car il pense
en saine logique, que ni les services publics, ni les services privés,
ne pourront continuer à fonctionner sans elle. Comment un poumon
pourrait-il fonctionner sans oxygène ou un cœur sans sang ?
Il fut un temps où la Wallonie avait les industries qui se classaient
parmi les plus performantes du monde. Sous gouvernement français, elle
aurait des chances de retrouver les capacités qu’elle a encore en elle.
Sous gouvernement belgo-flamando –wallon, elle ne peut que disparaître à
brève ou moyenne échéance.
28/10/2009
- Donfut défunt ? Donfut ressuscité !
Le conseil d'administration de l'IGH
(Intercommunale gazière du Hainaut) s'est
réuni mardi soir à Mons et a procédé à la
désignation de son nouveau président: il a
choisi Didier Donfut, à la majorité des
membres présents.
Le 12 mai 2009, ce
personnage démissionnait de sa charge de
ministre wallon de l’Action sociale et se
retirait de la liste PS pour les élections
régionales à Mons. Son bureau de consultance
facturait 13.000 euros par mois à l’IGH,
suite à une convention signée en 2000 et
avait été reconduite en 2006 avec une
revalorisation par une indexation
(Voir l’article de la Libre Belgique).
Il cumulait avec bonheur ces montants perçus
à ceux de ministre wallon.
Fin septembre 2009, Didier Donfut, candidat
à la présidence, avait déclaré que si le
Conseil d'administration de l'IGH votait en
sa faveur, il renoncerait à sa rémunération
de président pendant la période couverte par
son indemnité de départ. Cela change-t-il le
problème éthique que cela avait posé ?
Rien d’illégal certes mais question cumul et
bonne gouvernance, de quoi donner des
boutons à Ecolo.
Des boutons d’autant plus irritants, que
Jean-Pierre Viseur actuel chef de groupe
Ecolo au conseil communal se présentait
contre lui. Pas d’importance. Quand l’on
sait que le conseil d'administration de l'IGH
compte trente administrateurs, dont 22 élus
politiques dont 13 PS. Exit donc le
chevalier blanc Ecolo ! La bonne gouvernance
est gérée par Elio, grand maître de la
région !
Et le fruit de l’olivier
wallon donne un huile qui semble de plus en
plus indigeste, non une huile d’olive
extra-vierge mais plutôt une huile de
vidange.
Le parti qui voulait une
politique saine, loin des petits cadeaux que
l’on se fait entre amis, est gâté. Nous verrons en 2014, nous assure-t-on, comme si un
délai était nécessaire pour devenir intègre. Mais en 2014, Ecolo le
sera-t-il encore ?
Un fruit pourri dans un panier entraîne tous les
autres dans la dégradation !
27/10/2009
- Dernière croisière pour le Belgiqua ? - Dernière trêve
pour BHV !
La Communauté germanophone est donc venue au
secours de l’état fédéral belge en bloquant
pour 120 jours le vote de la majorité
flamande en faveur de la scission de
Bruxelles-Halle-Vilvorde.
Dernier délai accordé à Van Rompuy pour
tenter une solution à la crise qui risque de
faire couler définitivement le bateau belge.
Pas étonnant de la part de Karl Heinz
Lambertz que l’on pourrait accuser de se
mêler d’un conflit qui ne regarde en rien sa
communauté par amour de l’état et de la
monarchie qui y règne.
Mais certains analystes suggèrent que le
délai de grâce accordé pourrait être une
monnaie d'échange pour obtenir encore plus
d'autonomie de la communauté germanophone
qui compte à peine 9 communes et septante
mille habitants, mais qui se verrait bien
comme région à part entière.
Il y a longtemps que les germanophones se
sentent à l’étroit en Wallonie. Son
gouvernement monte régulièrement au créneau pour
réclamer davantage de compétences régionales.
Elle a déjà obtenu la gestion des CPAS, de la
politique de l'emploi et la tutelle sur les
communes, mais elle aimerait gérer d'autres
matières comme l'aménagement du territoire ou le
logement, à négocier bien sûr, avec la Région
wallonne.
Mais Van Rompuy pourra-t-il trouver une marge de négociation qui
permette de désamorcer la mine « BHV ? Il est vrai que le compromis à la
belge est une spécialité. Sacrifice financier de la Flandre et abandon
de droits de la Wallonie et/ou de Bruxelles.
Tout le futur réside donc dans la posture de nos quatre larrons
belgicains, le PS, le CDH, Ecolo et le MR. Vont-ils vendre un peu plus
de la liberté et de l’égalité contre les trente deniers comme ils l’ont
déjà fait les dernières décennies ?
Les yeux wallons doivent maintenant se porter sur
leurs politiciens pour distinguer ceux qui sont véritablement honnêtes
des carriéristes prêts à vendre leurs électeurs pour conserver un pays
qui n’en finit pas de couler. Une analyse très intéressante sur les
conséquences de l’affaire BHV sur le blogue
« Francophones de Bruxelles ». Elle
permet, dans tous les cas, d’éclairer ses enjeux, vus du côté de
Bruxelles.
BHV pourrait être l’élément décisif du naufrage de l’état.
Après tout, il faudra bien qu’à un moment, la Wallonie se libère d’un
carcan meurtrier.
La France n’est peut-être pas si loin que cela !
26/10/2009
- Le Cdh parten guerre contre
la démocratie et l’humanisme au niveau communal !
Sous la précédente législature, le Code de
la démocratie locale a subi une profonde
réforme. Parmi les nouvelles mesures, figure
la motion de méfiance collective.
André Antoine, vice-président du Cdh (minuscules
choisies, par l’auteur qui estime les termes
démocrate et humaniste peu appropriés à ce
parti), veut plaider sa suppression
auprès de ses partenaires de l'Olivier
wallon
"La gestion d'une commune nécessite la
stabilité et la sérénité. Bien sûr, jusqu'à
présent, les recours effectifs à cette
procédure ont été limités, mais les
situations où un groupe politique l'utilise
comme moyen de chantage contre un autre
commencent à se multiplier. Nous craignons
que le phénomène se généralise sous la
prochaine législature",
a expliqué M. Antoine.
"Cette création juridique nous pose
problème. Elle vraiment improductive: pour
réaliser des choses dans une commune,
plusieurs années sont nécessaires.
Permettons plutôt à l'électeur de se
prononcer tous les 6 ans sur la politique
qui a été menée",
a-t-il précisé.
Bien sûr, c’est cela la démocratie à la CDH,
imposer une gestion d’une commune pour six
années complètes, fut-elle dictatoriale ou
complètement folle !
C’est aussi
son type d’humanisme (définition « qui vise à l’épanouissement
humain ») qui considèrent qu’une femme ou un homme en qui l’électeur
a porté sa confiance pour le représenter, n’a plus qu’a obéir aveuglément
au bourgmestre élu et n’a pas à avoir des problèmes avec aucune des
décisions prises par sa majorité, même si elle va à l’encontre des
intérêts de la commune. C’est la particratie qui s’invite à la gestion
communale.
Une
suggestion à Bébé Antoine.
Et s’il s’occupait plutôt du déficit de sa région ? N’est-ce pas un
problème plus important que celui d’ôter la liberté de choix aux
représentants du peuple !
23/10/2009
- Philippe
et Yves, deux " porte-poisse " ?
Le 1er septembre de cette année,
le prince Philippe
s'était rendu mardi au siège de BASF, à
Ludwigshafen (Allemagne). L'objectif était
surtout de renforcer les contacts avec
l'entreprise,.
« Ces contacts sont importants, dans les
bons comme dans les mauvais moments. Les
contacts avec la direction d'un des
investisseurs les plus importants dans notre
pays peuvent ouvrir des portes », avait-il
déclaré, ajoutant que BASF était un acteur
d'envergure internationale dans le secteur
de la chimie et croyait en la Belgique.
Yves Leterme, maintenant ministre des
Affaires étrangères accompagnait le prince
dans sa mission. " Il n'y a pas de
dossier d'investissement ni de problème à
discuter, mais si une décision
d'investissement doit être prise, les
contacts personnels sont importants ",
avait-il affirmé.
Ce 22 octobre, BASF Anvers, filiale du géant
allemand de la chimie, a annoncé jeudi matin
l'arrêt de la production sur son site de
Feluy avant la fin de l'année.
Le site de Feluy alimente une soixantaine de
sous-traitants et emploie 133 travailleurs,
dont trente mis à disposition du fabricant
de biodiesel et de glycérine Neochim.
Depuis une restructuration de 2005 (il faut
signaler que
BASF a investi 1,4 milliard
d'euros sur son site d'Anvers ces dernières
années)
, qui avait déjà coûté 200 emplois, le site de
Feluy ne produisait plus que l'anhydride
maléique, un produit destiné notamment à
l'industrie automobile et au secteur de la
construction.
" Le secteur est confronté à une surcapacité structurelle sans aucune
croissance de la demande. Depuis fin 2008, la demande a chuté de 30%
", explique Wouter De Geest, administrateur délégué de BASF Anvers.
Sans remettre en cause, les capacités de négociation, de persuasion et
de sympathie de ce futur ( ?) roi et d’Yves Leterme, ex-premier
ministre, il faut bien avouer que la nouvelle de la fermeture du site
vient bien mal à propos, même pas deux mois après la visite. Peut-on
imaginer que les dirigeants du groupe ne savaient qu’ils allaient
prendre cette décision ? Un tel groupe naviguant à vue dans une économie
mondiale ?
Non. Ou cela a été caché soigneusement aux visiteurs belges, révélant
ainsi que les sociétés allemandes sont perfides et peu dignes de
confiance, ou la visite devait tenter de diminuer un impact négatif et
a échoué !
En choisissant BASF pour « sa » première visite informelle, Philippe n’a
pas eu la main heureuse. . De là à se demander si ces néo-ambassadeurs économiques n’ont pas été
des " porte-poisse" pour la Wallonie ?
22/10/2009
- Des écoles francophones sous contrôle de la Communauté Flamande
Ce
mercredi, le parlement flamand vient
d'adopter le décret qui confie à la
Communauté flamande l'inspection dans les
écoles primaires francophones des communes à
facilités. Seul le parlementaire de l'Union
Francophone Christian Van Eyken a voté
contre.
La proposition avait été adoptée fin
2007 en Commission et les partis
francophones avaient engagé une procédure en
conflit d'intérêts, successivement au
parlement de la Communauté française, à
l'assemblée de la Cocof et au parlement
flamand. Le délai dans lequel un nouvel
organe peut relancer la procédure étant
expiré, le parlement flamand a donc décidé
de voter immédiatement la proposition.
L’unanimité du parlement pour le vote de ce
décret est troublante et montre, s’il le
fallait encore, qu’au-delà des clivages
idéologiques, les politiques flamands sont
unis dès qu’il s’agit de bouter du
francophone dehors de leur territoire!
Les francophones de Bruxelles, en ne votant
pas le conflit d’intérêts, démontrent que le
gouvernement de la région bruxelloise
n’ose même plus affronter ses membres
flamands.
Tout ce cirque prouve que le siège de
Bruxelles est bien entamé et que la Wallonie
avec ses parlementaires en minorité dans le
gouvernement fédéral, doit enfin comprendre
que ses représentants obtiendront de moins en moins de
concessions et que la main-mise flamande
complète sur l’état, n’est qu’une question
d’années, sinon de mois. Si Van Rompuy
arrivait à un « petit » compromis à la belge
sur BHV, bien vite apparaîtraient d’autres
sources d’affrontement qui n’auront qu’un
seul but, la victoire flamande finale sur la
Belgique francophone. (Par là, j‘entends
sur les fransquillons comme ils aiment à les
appeler depuis de longues décennies, vivants
sur l’ensemble du territoire national.)
Sous prétexte d'échanges économique et
sociaux
Les partis habituels de Wallonie
prônent le bilinguisme français/néerlandais
et deviennent, de ce fait les
collaborateurs de l'écrasement de notre
liberté !
Au secours ! Les oppressions linguistique,
économique et sociale se développent dans notre
pays, sans réactions de nos politiques !
20/10/2009
- La Wallonie à la fête durant la présidence européenne
de la België-Belgique-Belgien fa
Ce lundi, Rudy Demotte, ministre-président a
déclaré que la présidence belge de l'Union
Européenne coûtera 14 millions à la Région
wallonne et à la Communauté française en
réponse à une question de Michel Lamotte,
membre de la coalition gouvernementale.
« C'est une somme mais les enjeux sont
importants, que ce soit en terme de contenu
et de visibilité",
a-t-il fait remarquer.
Une première note sera présentée au
gouvernement dans les deux semaines. Elle
détaillera les priorités mises en avant par
la Région et la Communauté dans le cadre de
la présidence, un programme de réunions et
un plan de communication. Cinq réunions
ministérielles informelles, consacrées à la
Politique régionale et aux fonds
structurels, à l'Industrie, à la Culture, à
l'Environnement et l'Enseignement, seront
présidées par les ministres régionaux et
communautaires.
Tout cela est bien beau mais si je prends
l’exemple de la France, les coûts de la
présidence française n’ont pas été
répercutés sur les régions ou les
départements.
Encore une histoire à la belge qui coûtera
au contribuable wallon, sans rien lui
apporter de concret sinon le plaisir de ses
mandataires politiques qui pourront tout à
loisir se rencontrer et jouer les premiers
rôles qu’ils n’ont pas.
Economies ? Vous avez dit économies compte
tenu de la crise ?
Comme c’est étrange, j’avais entendu parler
d’économies !
Voici à quoi pourrait
ressembler
le logo de la Présidence Européenne de la
België-Belgique-Belgien
si l'on observe
la majorité parlementaire fédérale
19/10/2009
- Un peau de banane pour faire tomber le président !
fa
Ce matin, 37 mandataires MR ont signé une
lettre collective adressée au président de
ce parti pour demander l’organisation
d’élections présidentielles internes dans
les deux mois à venir, ou à défaut une
consultation des militants sur le cumul que
Didier Reynders exerce en tant que président
et vice-premier ministre de l’état fédéral,
ministre des Finances.
Dans ces 37 contestataires, l’on compte 27
parlementaires fédéraux ou régionaux. On y
retrouve notamment Louis Michel que l’on
sent vouloir briguer le poste de président
pour lui ou pour son fils, Charles Michel,
Olivier Chastel, Philippe Collard,
Marie-Christine Marghem et Willy Courtois,
Gérard Deprez, Willy Borsus, Christine
Defraigne, Olivier Destrebecq, Olivier Hamal,
Hervé Jamar, Frédéric Ries, Jean-Paul Wahl,
Jacqueline Galant ou encore Jacques Brotchi.
Ils sont prêts à changer la stratégie du
parti, sa ligne de combat et même son
idéologie par crainte de perdre les
avantages de mandataires qu’ils ont pourtant
acquis sous sa présidence. Tout, plutôt que
de risquer une future chute de leur statut.
Il n’a pas fallu longtemps à Didier Reynders
pour réagir. Un débat a durement opposé les
anti-Reynders aux pro-Reynders, jusqu’à ce
que le président ne prenne la parole pour
rappeler qu’il avait déjà exprimé son choix
sur la question : il reste à la présidence.
Décidément, en politique, que ce soit au MR
comme au RWF, les résultats des élections
servent à quelques factieux pour vouloir
remettre en cause la présidence. Mais le
Rassemblement-Wallonie-France n'est pas un
parti politique comme les autres.
Il a une différence essentielle,
il
ne devrait pas être question de modifier la ligne
du parti, même pour des raisons de marketing
ou cosmétiques. Ses partisans poursuivent un
idéal et non la recherche de quelques
mandats rémunérateurs !
Tout au moins, si ses militants sincères ne se
laissent pas bercer par le chant des quelques
sirènes, souvent étrangères au parti, qui ne
pensent qu’à détruire le travail patient qu’il a
accompli depuis 10 ans.
L’avenir proche du RWF et la poursuite de l’éveil d’une conscience du
besoin de plus en plus aiguë du nécessaire retour à la France a besoin
de Paul-Henry Gendebien et ce ne sera pas un quelconque obscur
signataire d’une opération « lettre ouverte au Président de la
République française » qui pourra le remplacer dans cette lutte
difficile.
C’est aux Wallons et aux Bruxellois que le message révolutionnaire doit
s’adresser et non aux dirigeants d’un pays voisin de la Belgique dont
tous les membres politiques sont tenus par un devoir diplomatique de
réserve.
Enfin, devraient car il y a toujours une exception à la règle, celle
d’un fonctionnaire français qui a titre personnel tente d’orienter la
ligne politique des rattachistes en général, et du RWF en particulier !
18/10/2009
-
Les PéPés vont-ils donner un coup de « déjà vu » à la prochaine campagne
électorale ?
C’est une information de L’Écho qui le
révèle, le nom de Rudy Aernoudt figure aux
côtés de celui de Mischaël Modrikamen sur la
liste des administrateurs de l'asbl
"Services logistiques du parti populaire".
Pour l'instant, l'objet social de l'asbl se
limite "à recueillir des financements
public et privés" (...) et à "supporter
les dépenses de fonctionnement et dépenses
électorales" du Parti Populaire, note le
journal économique.
Il faut se rappeler que Rudy Aernoudt avait
participé à la fondation du mouvement LiDé
(Libéral Démocrate) et tenté au printemps
2008 de se rapprocher du MR au grand dam de
ses maigres troupes de militants.
L’opération avait failli réussir, Didier
Reynders étant apparemment séduit par la
candidature de ce Flamand qui se présentait
aux élections de la Région wallonne en
tenant de l’ultra-libéralisme et en franc
partisan du régime belge.
Mais plusieurs personnalités, notamment au
FDF et au MCC, s’étaient opposées à sa
présence sur les listes du MR, ce qui
l'avait contraint à battre piteusement en
retraite.
Rudy Aernoudt a participé activement à la
rédaction du programme du futur Parti
populaire de Mischaël Modrikamen et le texte
est en phase de finition, a-t-il indiqué
jeudi en fin de journée.
"J'ai passé mes vacances en Toscane avec
Me Modrikamen et nous avons passé plusieurs
jours et nuits à rédiger le programme du
parti; il est aujourd'hui presque fini",
a précisé Rudy Aernoudt. Sa participation
est active, annonce l'intéressé lui-même.
Le PP, que j’appellerai plutôt le PéPé
compte tenu de la probable vieillesse des
idées défendues de ses deux fondateurs, va
donc voir le jour. Son objectif regrouper
les libéraux et de CDH au sein de ce parti
qui se veut néo-réformateur belge.
Il est un peu tôt pour s’amuser à deviner le
programme concocté par ces deux divas de la
presse belge, mais il faut s’attendre à un
air déjà entendu. « Car comme le dit le Duc
d’Elbeuf, c’est avec du vieux qu’on fait du
neuf » chantonnait notre Jacques Brel dans
sa chanson, les Dames patronnesses.
Les classiques de la chanson rejoignent
souvent les classiques de la politique
politicienne !
C'est encore flou,
mais cela risque-t-il de devenir plus net ?
16/10/2009
- Quand les Wallons ouvriront-ils enfin les yeux ?
The Agrofood Link est une nouvelle
association internationale de coopération
avec l'Allemagne, les Pays-Bas et en Flandre
dans le domaine de l'agriculture et
l'industrie de la nutrition. (Information
Meuse-Rhine Journal Issue 216)
Ce courriel d’information se veut le
lien des partenaires de l’Eurégio
Meuse-Rhin. Je rappelle qu’elle est composée
du Limburg hollandais, du Limburg belge, de
la Communauté germanophone belge, de la
région d’Aachen et … de la province de
Liège. Pauvre province de Liège engluée dans
ce fatras flamando-allemand. Pas étonnant
que le gouverneur limbourgeois Steve Steevaert voulait appeler la
gare de Calatrava, Liège-Limburg. Demeyer,
le bourgmestre liégeois avait l’air
d’apprécier !
Cette nouvelle parue aujourd’hui sur
mon écran prouve bien que d’une part, les
agriculteurs wallons (ou tout au moins
liégeois) sont écartés de cette association
et d’autre part, l’intégration lente et
cachée de la province à un magma
germano-néerlandais. Les objectifs que le
Groupe de Baarle,
dont beaucoup de rattachistes, wallons ou
simplement francophones se gaussent,
semblent progresser lentement, mais
surement.
Le refus de la réouverture de la ligne
ferroviaire Givet-Dinant qui permettrait la
liaison TGV Est à la capitale de la Wallonie
et pas de projet d’autoroute ou de voie
rapide vers Reims sont deux preuves
supplémentaires de la collusion de nos
politiques conscientes ou inconscientes,
mais dans ce cas c’est pire, avec une
flamandisation économique de notre région,
entraînant dans son sillage l’appartenance à
un germanisme larvé.
Les Latins que sont les Wallons ne
peuvent pas rester indifférents à ces
évolutions pernicieuses et doivent enfin
ouvrir les yeux. La seule solution réside
dans l’abandon de la Belgique qui n’en finit
plus de vendre ses citoyens à une hégémonie
insupportable et de rejoindre la France.
Cette saisie d'écran faite sur le site
Euregio Meuse Rhin montre la priorité
accordée aux Néerlandais et Allemand dans
l'information
Il en va de notre liberté de vivre dans la
culture que nous aimons et de refuser
l’esclavage idéologique, économique et culturel
que l’on nous prépare !
15/10/2009
- L'armistice belge en voie de disparition - La guerre aux portes de la
Wallonie
Kris Peeters, ministre –président de Flandre
devrait rencontrer son homologue de la
Communauté germanophone Karl Heinz Lambertz,
le très monarchiste et belgicain rouge ,
pour évoquer l’accord du gouvernement
flamand et dire «
très clairement que nous souhaitons cette
scission au plus tôt » a
annoncé, Ludwig Caluwé, chef de groupe du
CD&V.
Évidemment, cette opération suit la demande
du Vlaams Belang au parlement flamand de
demander par écrit à la Communauté
germanophone de ne pas déclencher une
quatrième procédure en conflit d’intérêt sur
BHV qui retarderait le vote de la
proposition de loi de la scission.
Bart De Wever trouve absurde de penser que
la proposition de loi flamande visant à
scinder l'arrondissement de
Bruxelles-Hal-Vilvorde puisse porter
atteinte aux droits des germanophones.
Et Jean-Marie
Dedecker de décocher la flèche finale. :
"C'est mieux que les masques tombent
maintenant et que nous, Flamands, sachions
que même pour une réforme de l'État, nous ne
devons attendre aucun soutien de M. Lambertz
et de son équipe", a-t-il déclaré.
Il est clair que la guerre pour BHV
est entamée et que la plupart des partis
flamands et de leurs électeurs piaffent
d’impatience de gagner la bataille de BHV,
écrasant ainsi de leur majorité
parlementaire l’ensemble des politiques
francophones.
Au moins, à ce moment, le signal sera
clair et le Wallon devra enfin comprendre
que la Belgique est passée (légalement
puisqu’à la majorité des voix) sous la
domination de la Flandre.
Amis, entends-tu le bruit sourd du
pays wallon qu’on enchaîne ?
14/10/2009
- Ils pleurent déjà, mais ils ne savent pas ce qui les attend !
Hier, Van Rompuy a présenté la déclaration
de politique générale de son gouvernement au
parlement fédéral. Son contenu a prouvé que
face à la crise, son seul objectif était
d’éviter un affrontement entre les partis
qui le compose et d’aller ainsi à des
élections anticipées.
Ce
qui compte, c’est de le faire durer le plus
possible et le reste est dans les mains de
Dieu. La dérive du bateau Belgique continue
vers l’iceberg fatal de la déconfiture.
Il ne sert à rien de détailler ce programme
où chaque parti a reçu la sucette à offrir à
ses électeurs.
Chaque président de
parti peut affirmer qu’il a obtenu les
avantages désirés par ses électeurs. Et
quand on lève une taxe supplémentaire, c’est
tout à fait moral, les banques n’ont qu’à
payer, les producteurs d’énergie aussi. Les
sondages ont prouvé qu’ils sont les
mal-aimés de la population.
Haro sur le baudet, alors que Dehaene, que
l’on peut croire en la matière l’a dit, cela
se répercutera par une augmentation des prix
et des restrictions de personnel ! Pour les
centrales nucléaires, ce sera aussi la
maintenance et, par conséquent, la sécurité
qui pourrait faire l’objet d’économies
tragiques.
Mais
précisent tous nos ministres, nous
légiférerons pour empêcher cela et la
concurrence jouera. Je n’ai pas encore vu à
ce jour une loi ou la concurrence obliger
une entreprise à continuer ses activités à
perte. Ou alors à charge du contribuable.
Le drame de la
mise au frigo de solutions impopulaires pour
sortir de la crise, ce sera à nos enfants de
payer la lâcheté et le manque de clairvoyance de
nos politiques.
Mais le gouvernement est sauf, Milquet,
Di Rupo et même Reynders en sont roses de bonheur. Seuls Jean-Michel
Javaux et Isabelle Durant sont verts de rage.
Je sais que tout le monde (et moi le
premier) va pousser un ouf de soulagement, les mesures ne sont pas
drastiques et pourraient être supportables. Mais il s’agit de
l’application cosmétique sur une plaie purulente. La Belgique n’a plus
la taille critique, la capacité industrielle et la puissance économique
pour s’en sortir naturellement.
La Wallonie a une porte de secours, une
seule, rejoindre la République française, 5e puiisance
mondiale et locomotive de l’Europe, au lieu de continuer à prendre l’eau
en s’accrochant désespérément à cet état fédéral où elle sera toujours
minoritaire par rapport à une Flandre invasive dans tous les rouages
politiques, économiques et sociaux.
Nous ne pouvons laisser notre jeune
génération à la merci d’un avenir dont la principale caractéristique
sera la désespérance !
11/10/2009
- Votre télé ment, votre télé ment, votre télé ment tout le temps
C’est durant l’occupation de
Paris que les émissions françaises de la BBC
lançaient régulièrement un « jingle » comme
l’on dit maintenant en radio, « Radio Paris
ment, Radio Paris ment, Radio Paris est
allemand ». Ce petit air avait pour but de
mettre en garde les Français contre les
nouvelles manipulées par le gouvernement
allemand et les discours des politiciens qui
y prenaient la parole.
Aujourd’hui en écoutant les
débats sur RTL-TVI et la RTBf à propos des
mesures budgétaires qui allaient être prises
pour combler un déficit de 3 milliards
d’euros (attention 25 milliards pour revenir
à l’équilibre en 2015), j’ai constaté, et ce
n’est pas la faute des journalistes, que
votre télé ment, votre télé ment, votre télé
ment tout le temps.
Les politiques francophones
(les appeler Wallons me semble
particulièrement impropre) présents sur le
plateau quoiqu’ils affirmaient noyaient les
interrogations posées sous des déclarations
mensongères. Mensongères ? Oui, je
l’affirme. Car à les entendre, l’on ne
toucherait pas au pouvoir d’achat, le gasoil
et le mazout n’augmenteraient pas, l’on ne
prélèverait pas de nouvelles taxes, l’emploi
des fonctionnaires ne serait pas menacé.
Mieux les contributions
« obligatoires » des banques et des
centrales nucléaires n’auraient pas d’impact
sur les tarifs consommateurs. Comme si
lorsqu’une augmentation du prix de revient
(et les taxes y sont reprises), le prix de
vente restait le même.
Donc tout ira pour le mieux
et les 25 milliards de déficits de l’état
belge qui devaient être trouvés pour 2015, date du
retour à l’équilibre, le seront sans
économies substantielles et sans
prélèvements fiscaux.
Ces déclarations sont
graves, car, ou elles s’avèrent exactes et
la seule manière de les tenir est
d’emprunter et d'emprunter encore, ou elles
sont totalement mensongères.
Mais emprunter, cela veut dire
continuer vivre à crédit jusqu’à la déconfiture.
Qui peut croire que l’Europe, la banque centrale
(menace sur la stabilité de l’euro) et
éventuellement le FMI accepteront cela
longtemps.
Bien sûr,
ce recours à l’emprunt pour ne pas perdre des « droits acquis » me
rassurerait comme retraité, comme il rassurerait la plupart de mes
concitoyens. Personne ne veut vivre aujourd’hui moins bien qu’il n’a
vécu hier. Mais dans dix ans, que feront nos enfants, que fera notre
jeunesse sans perspective d’emploi et sans revenus suffisants de replacement, que
feront nos adultes et que feront nos « vieux » (le terme retraité étant
devenu obsolète) ?
Ne
traitons pas nos politiques d’idiots, donc reste le mensonge. Et les
médias les répercutent sans état d’âme.
Oui,
votre télé ment, votre télé ment, votre télé ment tout le temps !
10/10/2009
- La Belgique neutre en matière de croyances ? Pas si sûr !
RTL-TVI annonce que « le
voyage à Rome du couple royal, du premier
ministre et de la délégation ministérielle,
ne coûtera pas aussi cher que l'affirme le
député sp.a David Geerts: on utilisera deux
et non pas trois avions et on aura recours
au "flypooling" ("avion partagé"), selon le
porte-parole du d’Herman Van Rompuy.
Ce vendredi, un appareil Embraer s'est
envolé de Bruxelles avec à son bord le
couple royal, le ministre de la Défense
Pieter De Crem, le ministre des Affaires
étrangères Yves Leterme et une délégation de
journalistes, à destination de Rome. Il
reviendra aussitôt à Melsbroek, évitant
ainsi de payer les frais de stationnement
pour l'avion et de logement pour l'équipage,
a encore précisé le porte-parole, ajoutant
que le couple royal et les deux membres du
gouvernement séjournent à l'ambassade de
Belgique à Rome.
Dimanche, l'Airbus A310
emmènera le premier ministre et plusieurs
ministres et secrétaires d'État vers la
capitale italienne. Le même jour, le couple
royal et tous les autres participants
reviendront en Belgique à bord de cet
appareil.
Toujours selon le
porte-parole du gouvernement, les coûts de
l'opération seront inférieurs au tiers de ce
qu'affirme le député sp.a, qui avait parlé
de 150.000 euros. »
Très bien, mais cet organe
télévisuel de propagande officielle du royaume
de Belgique, semble oublier que le royaume, à
défaut d’être laïc est neutre et que le coût de
cette excursion relevant de la foi catholique
sera partagé par tous les contribuables,
protestants, juifs, islamiques , agnostiques et
athées.
Si la famille royale et les ministres du gouvernement
sont catholiques, est-ce pour autant que le citoyen soit obligé à participer,
financièrement à
ce qui appartient à leur vie privée ?
Damien fut un missionnaire flamand qui a soigné des
lépreux et qui mourut de la terrible maladie soit. L'église romaine
apostolique va le canoniser,
bien. Mais cela veut-il dire que toute notre population doit
s’agenouiller à l’heure où le pape prononcera la formule rituelle. C'est
une reconnaissance de Rome pour un de ses religieux, mais non pour un
pays ou un état.
J’ai du respect pour chaque croyance, mais l’obligation
de la partager ne fut ce que financièrement ,m’est insupportable !
Vive l’Amérique d’Obama où chaque contribuable peut
choisir librement à qui sera versé son écot « spirituel ». Vive la
France laïque où l’état est séparé de l’église !
9/10/2009
-
Bart, ambassadeur de Flandre en Communauté germanophone
Te Brussel officiele capitale van Vlaanderen,
le président Bart De Wever et le député
flamand Mark Demesmaeker du NV-A en
délégation à la Communauté germanophone
ont été reçus par Karl-Heinz Lambertz, son
ministre-président.
L’objet de leur visite consistait à demander
que la Communauté germanophone n’entame pas
à son tour une procédure en conflit
d’intérêts pour empêcher le vote au
parlement fédéral de la proposition de loi
scindant l'arrondissement de
Bruxelles-Hal-Vilvorde.
« Je vais dire à M. Lambertz qu'il est
illogique que sa Communauté lance une
nouvelle procédure en conflit d'intérêts.
Eupen se situe à 150 km de
Bruxelles-Hal-Vilvorde et ses intérêts ne
sont absolument pas mis en danger »,
a déclaré ce brave Bart De Wever, montrant
tout son respect pour ladite communauté en
répondant en allemand aux questions des
journalistes francophones.
À part une excellente
initiative de communication, Bart n’aura
certainement pas l’oreille de ce
socialo-belgicain. Émissaire royal en 2008,
je dirais plutôt fusible, ce politicien
chargé par le roi, en compagnie de Raymond
Langendries et François-Xavier de Donéa
d’examiner de quelle manière des garanties
peuvent être offertes pour entamer d'une
manière crédible un dialogue institutionnel,
ne va pas aller à l’encontre du parti
socialiste et de son président.
Or si les socialistes wallons ont été dans
le passé anticléricaux et républicains,
aujourd’hui ils se révèlent étatistes,
monarchistes et défenseurs du rejet de nos
valeurs européennes au profit d’un islamisme
en pleine expansion.
Cela serait donc étonnant que le gros Karl Heinz
accepte leur proposition. Le
grand prix du Pan d’or 2009 a d'ailleurs été
remis au ministre-président de la Communauté
germanophone Karl-Heinz Lambertz, « en soutien à
cette irréductible partie conservatrice et
royaliste de la Belgique, qui fait toujours
l’appoint quand on en a besoin », argumente le
journal satirique..
Dommage d’une certaine manière, car la crise de BHV éveillerait enfin la
conscience des Wallons et des Bruxellois sur le fait indéniable qu’ils
ne sont plus qu’une minorité opprimée dans un état fédéraliste taillé
aux couleurs triomphantes de la Flandre !
8/10/2009
- Je
vous apporte des euros car la Belgique est grande et riche
!
Le ministère belge des Affaires
étrangères vint d’annoncer par communiqué de
presse qu’Yves
Leterme, notre ex-premier ministre
présentement devenu ministre des Affaires
étrangères a pris la décision de financer
pour un total d'un million six -cent mille
euros plusieurs projets civils en
Afghanistan.
Ces projets concernent la bonne gouvernance
et la situation des femmes dans le pays.
Ce communiqué nous dit que « le premier
projet administré par la Fondation Asie ('Asia
Foundation') - une ONG qui participe aux
efforts de développement de la région
Asie-Pacifique - vise à encourager les
gouverneurs de province à améliorer leurs
capacités de bonne gestion.
La contribution belge, de 540.000 euros,
sera utilisée dans la province de Bamyan,
près de Kaboul. Le second projet, également
administré par la Fondation Asie, fournira
un appui à la bonne gouvernance par le
financement de petits programmes des
institutions publiques en province de Bamyan
et de Kunduz. Le budget est de 602.678
euros.
Un appui sera également apporté à l'ONG
"Mères pour la Paix". Parmi diverses
initiatives, un montant de 300.981 euros est
consacré à la poursuite des activités de la
"Maison des femmes" d'Istalif, dans la
région de Kaboul. ».
La charité de nos gouvernants n’a pas de limite
et leur connerie non plus ! Encourager la
« bonne » gouvernance alors que la presse
internationale ne cesse de parler de la
corruption des politiques afghans et de leurs
institutions. Mais encore une fois, ce ne sera
qu’un petit million et demi d’euros au moment où
le budget fédéral est en train de sombrer au
point que la Commission européenne estime que
son dérapage n’est pas temporaire et qu’il
pourrait s’élever à 6,10%.
Il est facile de donner les maigres ressources disponibles alors que le
pays attend des fortes mesures de rigueur, sinon imposé par ce
gouvernement fantoche, au moins sous l’autorité de l’Europe ou du FMI.
Enfin s’il faut dépenser de l’argent pour apporter à une région la
« bonne » gouvernance, je pense qu’il aurait mieux valu la verser de
suite à la Région wallonne À mon avis, elle en a bien besoin et cela
soulagerait peut-être la rancœur des Wallons, soumis à de nombreuses
taxes n’ayant plus cours en Flandre.
7/10/2009
-
Combien de temps avant la prise de la Bastille belge ?
Ce
mercredi, La Commission européenne a initié
mercredi une nouvelle procédure en déficit
excessif contre la Belgique, ce qui donne
maintenant 20 pays sur 27 faisant l’objet de
son attention.
Bien
sûr, la crise économique actuelle explique
pourquoi la majorité des Etats membres se
retrouvent désormais sous le coup d'une
telle procédure.
Le
pacte de stabilité européen prévoit que les
pays membres de l'UE, et plus
particulièrement les pays de la zone euro,
doivent maintenir leur déficit budgétaire
sous la barre des 3% du PIB . D'après les
dernières données communiquées par le
gouvernement belge à la Commission, le
déficit devrait largement dépasser largement
la limite en 2009 et atteindre 5,9% . Ce qui
est préoccupant pour l’état fédéral, c’est
que la Commission européenne estime que le
dérapage n'est
"pas temporaire".
Sans mesures additionnelles, le déficit se
creusera à 6,1% en 2010, a-t-elle calculée.
La
procédure entamée pourrait déboucher sur des
recommandations d’actions plus sévères pour
diminuer le dépassement et … si
non-observées, sur des sanctions. Elle sera
discutée par les vingt-sept ministres des
Finances européens.
Pendant ce temps, nos partis pratiquent ce
que Kroll, notre meilleur dessinateur
humoriste, a qualifié de politique de la
marche arrière. Chaque président annonce des
mesures restrictives sur le mazout, le
diesel, les titres-service, la taxation de
l’épargne, entre autres, pour annoncer dès
le lendemain qu’il n’en n’est pas question.
Mais tant
qu’il y a vie, il y a de l’espoir, se disent nos
gouvernants. Faisons patienter l’opinion. Et
puis, quand la situation sera devenue totalement
ingérable, il y aura le FMI pour obliger les
citoyens à digérer une potion trop amère.
Qu’ils prennent garde à la colère
du peuple. Déjà l’on voit aux mouvements sociaux que les citoyens
n’acceptent plus cette domination par l’argent et une paupérisation
obligatoire. Les citoyens, après avoir chanté un « ça
ira »révolutionnaire, pourraient finir par se retourner vraiment contre
eux. Et quand la colère du peuple éclate …
6/10/2009 - La France classée 8ème en développement humain - la Belgique
17ème
Le Programme des Nations unies pour le
développement vient de publier son rapport
2007 sur le développement humain et la
qualité de vie des pays de la planète.
La Norvège caracole en tête, la France, qui
gagne encore deux places, se classe au 8ème
rang. La Belgique, pour sa part, se situe en
17ème position, la même que l’an passé.
Les rapports du Programme des Nations unies
pour le développement ont comme
caractéristique d’être publiés avec deux
années de décalage.
Le rapport 2007 qui vient de sortir ne prend
donc pas en compte la crise économique
internationale de l'automne 2008, qui a
frappé plus durement la Belgique que ses
voisins (et nous sommes loin de nous en
réjouir, car c’est notre population qui en
souffre).
« Entre 2000 et 2007, la Belgique a
connu, avec une hausse de + 0,13% par an, la
plus faible progression des pays de l'OCDE
en matière de développement humain,
juste devant les Etats-Unis », souligne Marc
Destanne de Bernis, conseiller du PNUD à
Bruxelles.
Celui-ci rappelle qu'en 1980, la Belgique
occupait encore le 12ème rang mondial en
matière de développement, contre le 17ème
aujourd'hui.
L'exemple de l'Islande, 3ème de ce
classement et pourtant en pleine récession
économique en 2009 avec une croissance
négative de 9%, est typique du décalage
qu'il peut y avoir entre la publication du
rapport et la date de ses données.
Cela dit, ces informations demeurent les plus
pertinentes pour mesurer le développement d'un
pays, non pas uniquement en termes
économiques comme cela peut être le cas avec le
Produit intérieur brut, mais en tenant compte du
taux d'alphabétisation, de l'espérance de vie à
la naissance et du niveau de vie.
Bref, du bien-être d’une population, en général.
Article repris du site
officiel du RWF (cliquez sur la photo pour y aboutir)
La France classée huitième en développement humain - la Belgique
dix-septième. Ne parlons pas de la Wallonie, maillon faible de l'état
fédéral !
5/10/2009
- J'accuse nos politiques d'être bêtes ou incompétents !
Le quotidien
l’Écho nous apprend aujourd’hui
que
La Belgique pourrait devoir rembourser des
centaines de millions d'euros de précompte
mobilier aux SICAV et aux fonds
d'investissement étrangers. Le problème
viendrait d'une différence de taxation entre
les fonds étrangers et les fonds nationaux
ce qui n'est pas autorisé par l'Europe.
Un arrêt de la
Cour européenne de Justice, rendu le 18 juin
2009,
condamnait la Finlande pour une
discrimination présente dans sa législation
fiscale. L'arrêt Aberdeen (du nom de la
société en litige avec l'État finlandais) en
constatant qu'un fonds de placement
étranger, en l'occurrence une SICAV de droit
luxembourgeois, qui investit dans une
société basée en Finlande, subit une retenue
fiscale à la source sur les dividendes qui
lui sont versés. Par contre, les fonds
d'investissement finlandais sont exonérés de
ce prélèvement.
Plusieurs pays européens ont déjà renoncé
aux recettes provenant de ce type de retenue
à la source pour se conformer à la nouvelle
jurisprudence européenne, mais la Belgique,
qui présente une législation fiscale
comparable à celle de la Finlande, se montre
plus récalcitrante.
"La politique qui est celle de la Belgique
pour l'instant, qui consiste à attendre, va
finalement lui coûter plus cher. Parce que
les montants des retenues à la source
pratiquées dans notre pays s'accumulent. Si
des remboursements doivent intervenir dans
quelque temps, en principe avec des intérêts
de retard, ça peut augmenter la facture
finale", remarque Patrice
Delacroix, directeur chez
PricewaterhouseCoopers à Bruxelles.
Mais n’est –on pas habitué à ce que nos
politiques, plus concernés par leurs propres
affaires, ne s’occupent pas correctement de
la gestion de l’état fédéral ? L’obligation
de recommencer le procès d’assises de Marcel
Habran, qui avait quand même coûté 5
millions d’euros et combien d’autres en
suspens, est entièrement imputable à un
retard important dans l’adoption d’une
directive européenne ?
Compte tenu du « je-m'en-fichisme » de
nos gouvernants, combien de pénalités nous
attendent encore dans un proche futur pour
non-application de directives
communautaires ?
3/10/2009
- Antoine, équilibriste et amnésique - Le jeu de la vérité
Ce samedi, sous le titre de « Les
francophones devront trouver 881 millions
d’euros », Pascal Lorent, journaliste au
quotidien Le Soir annonce en exclusivité que
ce serait le montant des recettes fiscales
qui ne seront pas perçues par la Région
wallonne et la Communauté française en
raison de la dégradation du contexte
économique.
André Antoine, ministre francophone du
Budget, explique que la Région wallonne et
la Communauté française avaient calculé
leurs recettes fiscales (perçues par le
Fédéral puis reversées aux entités fédérées)
sur base d’une croissance de 1,2 %. et que
celle-ci sera finalement de tombée à -3,8 %.
D’où une chute de 480 millions d’euros pour
la Région et de 400 millions pour la
Communauté.
En bon jésuite (CDH ancien PSC oblige !), il
semble effrayé par cette décroissance.
Faut-il lui rappeler qu’au moment où la
Région et la Communauté tablaient sur une
croissance de1,2 %, tout le monde savait
déjà à l’époque qu’elle serait maximum de
0,2 % ? Mais notre grand calculateur
liégeois, devenu entre-temps, ministre
fédéral des pensions (aïe) avait déclaré
qu’il avait prévu des réserves pour la
ciconstance ! Où
sont-elles ?
Mais comme les partenaires de la précédente
législature sont également dans la nouvelle.
Notre bébé Antoine feint à merveille le
gestionnaire catastrophé par une découverte
inattendue. « Je te tiens, tu me tiens par
la barbichette », Jean Yann aurait eu
beaucoup de plaisir de l’incorporer dans son
film s’il l’avait connu à l’époque de sa
réalisation.
Comme les promesses électorales, les
déclarations gouvernementales n’engagent que
ceux qui y croient.
De quoi perdre le reste de confiance dans la
croissance de cet arbuste peu acclimaté à nos
climats et que l’on s’obstine à planter dans
notre terre wallonne, j’ai cité l’olivier ! Il
ne produit pas de fruits, pas de noyaux, juste
des pépins. Et ceux-là, les Wallons s’en
passeraient bien !
2/10/2009
- Et si Tihange devenait Tchernobyl par la faute de nos politiques ?
Le rapport du GEMIX, groupe que le gouvernement avait mis en place afin
d'étudier la répartition idéale des différents types d'énergie
nécessaires pour garantir l'approvisionnement du pays, recommande de
retarder de dix ans la fermeture de Doel 1 et 2 et Tihange 1. Selon lui,
les réductions de la consommation d'énergie et de production d'énergie
renouvelable ne pourront compenser le déficit de production que subirait
le pays s'il fermait les trois centrales.
Paul Magnette,
ministre fédéral socialiste du climat et de l’énergie
reprend la recommandation. "Ce
report permettrait de garantir la sécurité d'approvisionnement du pays,
éviterait une production importante de CO2 et permettrait de maintenir
un niveau de prix protégeant le pouvoir d'achat des ménages et la
compétitivité de nos entreprises", a-t-il déclaré..
Évidemment, si les partis qui figurent dans
le gouvernement se déclarent solidaires de
cette prolongation (le trou financier du
budget justifiant quoi qu’ils en disent),
les écolos parlent de trahison et de
forfaiture.
Mais la question d’une vétusté qui doit
s’accroître dans le temps, malgré des
rajeunissements partiels, pose le grave
problème pour la sécurité des habitants. .
Verra-t-on une catastrophe à la Tchernobyl
se produire en Wallonie ? Bien sûr, l’on me
répliquera que les conditions d’utilisation
et de contrôle empêcheront tout incident de
ce type, la Belgique n’est pas l’Ukraine.
Soit. Mais vu l’état de délabrement de nos
moyens financiers et des conditions de
rentabilité, peut-on nier que ce risque
existe ?
Si l’accident venait à se produire, les
écolos qui ont bloqué en 2003, la
construction de nouvelles centrales plus
modernes, moins productrices de déchets
radioactifs et diminuant de manière
appréciable les rejets de CO2, mais aussi
les autres partis qui ont accepté ces
mesures et qui maintenant se trouvent devant
un problème cornélien, arrêter les vieilles
centrales et se trouver en manque de
capacités énergétiques pour le pays ou
continuer à les exploiter avec des risques
qui augmenteront avec le temps, quoi qu’ils
affirment. Une voiture usée reste usée même
si l’on change le moteur.
J’accuse donc les partis politiques d'avoir
préféré leur idéologie et leurs intérêts
plutôt que ceux de la nation et d'avoir une
vue à court terme Je le savais déjà.
Espérons que d’autres s’en rendront compte.
En France, de nouvelles générations de réacteurs
sont en construction, plus sûrs, plus puissants,
moins polluants. Mais comparer la Belgique à la
France, c’est comparer le cancre de la classe à
celui qui a obtenu une grande distinction !
1/10/2009
- Et si notre roi rencontrait Long John Silver* lors d'une croisière ?
La Belgique,
par le biais du budget de la Défense
nationale, a dépensé 34.307 euros en 2008
et déjà 20.237 euros en 2009 pour assurer la
sécurité de notre souverain sur son yacht
privé. C’est le ministre de la Défense qui
l’a indiqué en Commission de la Chambre en
répondant à la demande de plusieurs députés.
Plusieurs
députés flamands se sont indignés que le
budget de l'Etat finance l'encadrement du
roi lors de ses sorties privées.
"Le
contribuable n'est pas là pour financer les
plaisirs du Roi. Pour cela, il a une
dotation", a notamment indiqué le
parlementaire écologiste Wouter De Vriendt (Groen
). Pieter De Crem a indiqué que quatre
militaires sont mis à disposition pour
assurer la sécurité du Roi sur son yacht,
effectuant des "prestations occasionnelles"
attachées à des activités qui relèvent de
"la sphère privée" du chef de l'Etat.
Mais voyons,
ne faut-il pas craindre que sa … que notre
majesté ne soit prise en otage par un pirate
comme un vulgaire citoyen ? Que ferait-on
dans ce cas tragique ? Le trésor public
n’est plus qu’une caisse vide.
Veut-on
vraiment le laisser sans défense, au risque
de voir pleurer la plupart de nos
politiques, Elio et Rudy en tête ?
Non,
Messieurs les Flamands nous resserrerons les
rangs pour défendre l’étendard vivant de
notre grand royaume.
Vous avez dit
grand royaume? Oui, je l’ai dit.
Petit par sa taille mais tellement grand par ses
dépenses publiques. Nous sommes le seul pays
dans le monde à avoir près de 60 ministres pour
11 millions d’habitants.
.Si Jules César vivait encore à notre
époque, il aurait déclaré de tous les peuples de l’Europe, les belges
sont les plus dépensiers !
Voilà une fierté de plus à clamer notre
belgitude à la face de l’Univers !
* LongJohn Silver est le pittoresque
pirate à la jambe de bois du célèbre roman "L'Ile au Trésor" de Robert
Louis Stevenson