Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
31/12/2009
- RWF: plus fort, plus agissant en 2010 - Un parti en ordre de
marche ! es
La nouvelle que les visiteurs de ce site connaissaient déjà
vient de tomber sur les téléscripteurs de Belga et est relatée
abondamment par le presse.
Le RWF a été l'objet d'une tentative de déstabilisation menée de
l'intérieur par le président de la section locale de Liège, Paul
Durieux, ancien directeur d'école et par Jean-Sébastien Jamart
maître de
conférences àl'Université de Liège, et
de l'extérieur par un Jules Gheude, initiateur des
Etats-Généraux de Wallonie tenus en mai dernier et qui ne
regroupa qu'une centaine de participants. Même les
indépendantistes wallons avaient jugé bon de ne pas soutenir
l'initiative et brillaient par leur absence.
Mais la présence d'un directeur de fonds de solidarité
appartenant au ministère des sports français, Jacques Lenain
permit de semer la zizaniedans l'opinion rattachiste.
Sa théorie ? Une sorte de Belgique francophone
indépendante (Wallonie + Bruxelles), mais sous autorité
régalienne de la France.
Les vieilles rivalités d'un Durieux et d'un Jamart, écartés lors de
l'élection statutaire de 2006, se réveillèrent par cette occasion
inespérée. Parler des erreurs électorales de Paul-Henry Gendebien, d'une
nécessaire modification de la ligne politique du parti, furent les
leitmotivs de leurs cris et gémissements. L'on devait abandonner une
ligne tracée depuis 10 ans pour rejoindre un langage qui pourrait plaire
à l'électeur wallon. Rien ne changerait fondamentalement chez nous sauf
que nous serions protégés et subventionnés par la France,
Mais est-ce vraiment l'alternative à proposer aux Wallons ? Garder ce
qu'il y a de plus belge dans notre région et tendre la main à la
République française pour l'assurer ?
L'on retrouve dans ces arguments, une vente "marketing" destinée à
tromper l'électeur lors des prochaines élections et se faire une place
rémunérée dans le vivier politique wallon.
Oui, bien sûr, seulement 31.000 votes se sont portés sur les listes du
RWF en juin dernier, mais son but était-il vraiment de gagner des
mandats. Cela ne lui aurait pas déplu d'en avoir quelques-uns. Mais Paul
Henry Gendebien aime à le dire et c'est pourquoi nous aimons son
message, "Nous ne sommes pas un parti de pouvoir".
Effectivement, si le RWF est un parti démocratique, ses propositions
sont révolutionnaires et son but essentiel est d'éveiller les
consciences à ce qu'il juge comme seule solution à nos crises
institutionnelles, à l'oppression d'un gouvernement fédéral où jamais
plus les Wallons n'auront une majorité, même pas une parité au
parlement, lieu où toutes les lois applicables sont votées.
Il faudra donc encore et encore se battre sur le terrain des idées,
rester clair et honnête dans leur développement, informer, convaincre,
montrer la seule voie possible à notre redressement. Mais cela marche.
Il faut se rappeler le sondage paru dans le Soir et la Voix du Nord qui
donnait 49% de Wallons prêts à rejoindre la France en cas d'éclatement
du pays. Ce mouvement de l'opinion ne s'est pas fait tout seul, ni grâce
aux quelques chapelles rattachistes qui essaiment la Wallonie. Le RWF et
son président y sont pour une bonne part.
C'est pourquoi la nouvelle d'une reprise en main du parti pour rester
cohérent avec ceux qui lui ont fait confiance et l'éviction de quelques
individus qui ne pouvaient que semer le doute sur la pureté de ses
intentions fera qu'en 2010 le RWF sera plus fort et plus agissant
encore.
Perdre de la "mauvaise graisse" n'est jamais mauvais pour la santé.
En cette année nouvelle, le RWF sera à nouveau un parti en ordre de
marche !
28/12/2009
- En 2010, l'on va pleurer dans les chaumières ! es
Tout le monde le
prédit, les pythies, les oracles, les astrologues et même
Wallonie 2010, l'année 2010 va être difficile sur le plan social
et financier, crise oblige.
Beaucoup de malades,
de pensionnés, de chômeurs risquent de passer, si ce n'est pas
encore le cas, en dessous du seuil de pauvreté.
Mais le pire des
malheurs qui puisse arriver au valeureux petit pays autrefois si
prospère, nous est annoncé aujourd'hui par RTL-Info, via une
information du Morgen.
Préparez vos
mouchoirs, cela va pleurer dans les chaumières. La famille
royale va devoir se serrer la ceinture. Et cela dans un immense
effort de solidarité avec le "peuple".
Le quotidien précise que « par rapport à 2009, les dotations
pour 2010 vont baisser de 2,67% et de 4,01% en 2011, selon des
calculs effectués par Herman Matthijs, professeur à la VUB. Le
prince Philippe percevra ainsi 85.000 euros de moins l'an
prochain alors que son frère Laurent devra compter avec 29.000
euros de moins. Quant à la dotation prévue pour la reine
Fabiola, elle sera amputée de 132.000 euros ».
Toute la nation
espère que le roi ne sera pas obligé d'hypothéquer ses royales
possessions du sud de même que mettre en location sa petite
embarcation de plaisance.
C'est donc une
information douloureuse que la presse nous livre et qui
réconfortera certainement nos "petites gens" qui se demandent
avec angoisse comment choisir entre se soigner, se chauffer, et
se nourrir demain au cours de l'année naissante.
Dans la
précédente nouvelle, je stigmatisais une presse juste bonne à servir la
soupe au pouvoir politique. A cette constatation, je puis ajouter
maintenant un manque de décence évident. Il y a une réelle différence
entre relater un fait, une baisse de la dotation royale, et le publier
sous un titre équivoque, la famille royale doit se serrer la ceinture.
Veut-elle vraiment faire croire que cette famille est dans la même
"panade" que les autres ? Déjà l'on nous avait annoncé que le souverain
allait abriter généreusement deux familles sans logis dans sa royale
demeure de Ciergnon. En réalité, il s'agissait de les accueillir dans
d'anciens appartements désaffectés de la gendarmerie .
Mais une telle communication, pour ne pas employer le vilain mot de
propagande, n'est-ce pas trop gros ?
28/12/2009
- La
Libre Belgique prend ses lecteurs pour des imbéciles ! es
Selon un sondage publié par La Libre Belgique, 33% de Belges
estiment que le dossier BHV est sans intérêt. Ce qui, à
contrario, signifierait que 67% des autres considèreraient que
ce sujet est sinon préoccupant, au moins sensible ! Mais il
semble bien que le conditionnement du « peuple » que l’on pense
de plus en plus idiot prenne la priorité sur l’information.
Pour l’œil qui parcourt discrètement ce titre, l’affirmation est
simple et en grosses lettres, à la « une », les Belges
n’accordent que peu d’intérêt à ce problème. Il faut une lecture
contradictoire et critique pour redresser l’information en
opposant 67% à 33%.
Pour démontrer la finesse de son analyse, le journaliste va
jusqu’à compléter ses résultats par un saupoudrage habile.
« Au
niveau belge, 22% des Belges estiment que le dossier BHV est
prioritaire, 35% secondaire et 10% ne se prononcent pas. En
Flandre, 28% estiment ce dossier prioritaire, 40% secondaire et
26% sans intérêt. Le caractère prioritaire n'est retenu que par
15% des Wallons ou 22% des Bruxellois tandis que 38% des Wallons
et 33% des Bruxellois le trouvent sans intérêt. »
Mais en bonne logique, cela donne les chiffres suivants : Au
niveau belge,
57% des Belges accordent de l’importance au dossier BHV
et seulement 10% s’en foutent royalement (c’est le cas de le
dire !).
En Flandre l’intérêt passe à 68%
contre 26% d’indifférents et
les Wallons y accordent le leur à 62% et les Bruxellois à un
gros 67%.
La presse prend ses lecteurs pour des imbéciles et tente de les préparer
psychologiquement au passage négocié ou en force de la décision de
scission de BHV. Voilà la triste réalité de notre démocratie de
pacotille. Une presse servile, même plus capable d’intelligence, dans sa
manière de servir la soupe. Il faut sauver un royaume qui craque de
toute part. Alors ? Tant pis pour la forme et pour l’honnêteté !
C’est gros, trop gros ? Tant pis. Circulez, bonnes gens, dormez
tranquilles. Tout va très bien, Madame la Marquise !
25/12/2009
- Permettez-nous,
Sire, d'avoir la volonté de rejoindre notre vraie patrie, La France ! es
Dans son allocution de Noël, Albert II a
notamment déclaré que le traité de Lisbonne devait permettre à
l'Europe "de mieux jouer son rôle dans les grands dossiers
internationaux tels que le climat, les négociations économiques
et financières internationales, la coopération au développement
et la paix dans le monde".
Sur sa lancée, le monarque y a vu un exemple pour une
Belgique, où "la diversité et les divergences de vue entre
groupes de population rendent la cohésion parfois plus
difficile".
Est-ce de l’humour d’un souverain détaché d’une royauté qu’il va
bientôt quitter ou la vision d’un homme détaché de la réalité et
des problèmes de son peuple ? « Divergences de vue entre groupes
de population » est un une expression bien légère pour désigner
les rivalités profondes qui divisent les communautés.
Il a aussi appelé à la créativité, à la confiance et à la
détermination pour surmonter les obstacles. "C'est à cette
condition que nous pourrons continuer à jouer le rôle
constructif qui est le nôtre en Europe", a-t-il ajouté.
S’il considère que l’avènement de Van Rompuy 1er à la présidence
de l’Europe est le fait de l‘exemple de l’intelligence
« belge », ou il ne lit pas la presse étrangère, ou il ne veut
pas savoir que les locomotives des vingt-sept pays de l’Union
l’ont choisi pour ses qualités de silence et d’indécision.
Enfin, pour clore le bec à ceux de plus en plus nombreux
qui croient en une Belgique en voie d’éclatement, il leur assène
l’argument final :
"Nous manquerions de crédibilité pour suggérer le dépassement
des divergences entre les Etats membres si nous ne parvenons pas
à le faire au sein de notre propre pays".
Mais Sire, pour employer la formule protocolaire, c’est déjà le
cas. Quel crédibilité peut avoir encore un pays où il y a une
citoyenneté à deux vitesses et ou un groupe, comme il aime à le
désigner pudiquement, s’est emparé du pouvoir fédéral et écrase
une minorité de belges français.
Oui, j’ose le dire et le répéter, des belges français et non des belges
francophones. Et puisque ce pays les considère, de plus en plus, comme
indésirables aux postes de commandes de l’état, des institutions
publiques, permettez-nous, Sire, d’avoir la volonté de rejoindre notre
vraie patrie, la France !
22/12/2009
- Quand la
Belgique va-t-elle devenir Vlaanderen ? es
Si cet article paru
aujourd'hui dans le quotidien La Dernière Heure réjouit certains
rattachistes qui voient dans la carte géographique figurant sur
le carton d’invitation d'une réception flamando-batave tenue le
7 décembre dernier dans un restaurant de la Long Island City
(USA), une manière humoristique certes mais réelle d'une marque
de la volonté flamande d'indépendance ,elle ne doit pas pas leur
masquer la réalité des faits.
En son temps, Yves
Leterme a chanté la Marseillaise en guise d'hymne national. Cela
n'a pas changé la triste réalité que l'état fédéral est gouverné
par la Flandre, majoritaire en voix ad vitam aeternam, à moins
d'une révolution institutionnelle.
Cette carte
imaginaire, mais rêvée des Lage Landen, si chère au groupe
orangiste au quel appartient notre cher Van Rompuy, laisse
supposer que l'idée du Groupe de Baarle fait son chemin petit à
petit dans les esprits néerlandophones.
Les patriotes
wallons ne peuvent pas ignorer que ce groupe considère notre
région comme une ancienne partie du territoire des 17 provinces.
L'on ne peut pas
considérer les soi-disant nationalistes flamands comme des
indépendantistes, mais plutôt des autonomistes, rêvant dans un
premier temps de diriger un état fédéral à deux composantes,
leur région forte et puissante face à la Wallonie sans grande
résistance et accrochée au mythe d'une Belgique immortelle.
Ensuite, il ne leur
resterait plus qu'à créer un nouvel état, Vlaanderen
Ils sont assez intelligents et volontaires, et l'histoire du
mouvement flamand le prouve, pour donner l'illusion d'être un
peuple obligé de se battre pour une survie incertaine et obtenir
au fil du temps suffisamment de pouvoirs pour que la direction
du pays leur appartienne au profit exclusif de leur expansion
économique, géographique et linguistique.
Pourquoi
abandonneraient-ils ce qu'ils ont déjà pratiquement acquis ?
J'ai bien peur que,
grâce à la faiblesse des hommes politiques wallons depuis 1964,
la Belgique disparaisse dans un proche futur au profit d'une
Vlaanderen, qui veut rejoindre le concert des nations.
Voici une carte de
ce qui attend les Wallons toujours prêts à se plier devant les
exigences flamandes pour ne pas casser le "jouet" belge. Je dois
dire que je préfère nettement celle dénoncée par La Dernière
Heure. Une Wallonie, Région de France à part entière.
Ce retour à notre
liberté, notre égalité et notre fraternité ne pourra se faire que par
l'éveil de tous ! Quel beau voeu pour les années qui viennent !
17/12/2009
- Qui est le Belge de l'année ? Qui est
le Flamand de toujours ? es
« L’usage
nous dira si Herman Van Rompuy sera un vrai joker pour le pays
ou juste le valet des flamingants »
disait Denis Ducarme sur son blog, le 28 décembre 2007. Encore
un homme politique wallon qui attendait pour ce prononcer sur
cette double proposition.
Comme toujours, les responsables wallons pensent que le salut de
l’Etat fédéral, de la Région Bruxelloise et de la Wallonie
viendra d’un Flamand. Un eu comme les partisan du fédéralisme
qui se sont laissés imposer un état fédéral avec un parlement où
une Flandre majoritaire imposait de nouvelles réformes de la
Constitution, allant toujours plus loin dans la domination
arrogante du pays.
Au moment des négociations de 2007 pour tenter de former un
gouvernement, les journaux francophones titraient : Van Rompuy
piétine, Van Rompuy met la pression sur les francophones, Van
Rompuy pourrait rendre son tablier, Van Rompuy est dans une
impasse, etc.. Ce sont pourtant les mêmes qui l’ont ensuite
encensé pour l’exercice du mandat de 1er ministre
pendant quelques mois, parce qu’à force ne donner des sucettes
électorales aux différents partis qui composaient son
gouvernement ; il eut une « paix communautaire ». L’on constate
que le feu continuait à couver et a repris de plus belle depuis
son départ. Ce fut son seul succès, car le déficit du bugdet
fédéral passa rapidement de 12 milliards d’euro annoncé en
février 2009 à près de 30 milliards d’euros fin de l’année. Du
jamais vu !
« Van Rompuy est quand même l’auteur de la proposition de scission de
Bruxelles-Hal-Vilvorde. Il est celui qui a contribué à déstabiliser
gravement les équilibres institutionnels patiemment construits au cours
de l’histoire de ce pays. Si les parlements ont dû à tour de rôle voter
une procédure de conflit d’intérêts, c’est parce que lui-même avait
allumé une mèche dont il n’a pas mesuré tous les effest »s.
avait déclaré Olivier Maingain dans un entretien au Vif également un peu
avant la nomination d’Herman
Poiurtant c’est cet homme-là, qui a éré désigné
« belge de l’année » A ce propos, Fabrice Grosfilley ecrit sur son
blogue (cliquez sur l'illustration pour accéder à son blogue),
que « malgré tous ces propos Herman Van Rompuy est donc désigné « belge
de l’année », et semble prendre un plaisir
évident à être président du conseil de l’union européenne , à voler de
capitale en capitale, à tutoyer Angela, Nicolas, Gordon et les autres.
Il y a moins de 10 ans on disait que sa carrière était morte. Qu’il
faisait un très bon prof d’université. Aujourd’hui 4000 personnes
interrogées le place devant Franck de Winne, qui plane donc moins haut
que lui un score qui est le double de celui de Michel Daerden ou Didier
Reynders, 3 fois le score de Kim Clijsters. La politique et la
popularité, ne l’oublions pas, c’est une affaire de perception. En un
an on peut passer de « pestiféré » à « béatifié »… planer ou
s’écraser. »
J’ai peur hélas que ce saint patron n’ai mis en route l’écrasement de la
Belgique au détriment de la Flandre, sa Flandre qu’il voit avec plaisir
dominer la Wallonie !
16/12/2009
- Parlez-vous Wallon, Lorrain ou Picard
? Vous ne serez donc jamais Français !
Le 21 aout, je
publiais un article sous le titre de "Peut-on
être aveugle au point de ne pas voir les faits ?" qui
faisait écho d'une information du blogue
"Francophone
de Bruxelles " relatant l'existence
du
groupe de Baarle dont le projet est la création d'une Confédération
pan-néerlandaise ".
Quand
l'on s'aperçoit en plus que notre ex-premier ministre fédéral, désormais
parti vers les cieux européens, Herman Van Rompuy est
Président de la
section de Rhode-Saint-Genèse
Orde van den Prince "
et que l'on sait qu'un notre (re)nouveau premier ministre, Yves
Leterme a signé un nouveau traité "Benelux" en juin 2008, sans même en
avertir la plupart des parlementaires, L'on peut donc s'inquiéter de ce
courant dont certains de ses membres occupent des postes-clés dans
la politique belge et européenne. II faut souligner la mansuétude de
l'Ordre qui n'a pas voulu étendre sa carte aux langues parlées
régionales sur toute la France, en commençant par expliquer que la
langue du Nord-Pas-de-Calais est le Flamand.
Le blogue "
Francophones de Bruxelles " nous
dit "Dans sa dernière édition, datée de novembre 2009 (Lien),
l'Ordre du Prince d'Orange se penche sur les "langues minoritaires" en
Belgique: l'allemand et ... les langues parlées en Wallonie. Le
français, parlé par plus de 40% de la population belge, n'existe pas, à
leurs yeux. Les Wallons communiqueraient, selon leur analyse, en
utilisant des dialectes locaux: le Lorrain, le Champenois, le
Luxembourgeois, le Picard, et le Wallon. Le révisionnisme dans toute sa
splendeur:"
Les langues parlées en
Wallonie selon l'Ordre du Prince d'Orange:
15/12/2009
- Quand Madame "Nee" est obligée de dire
oui es
La dame du refus
dont je vous parlais dans la précédente nouvelle a pris sa
cuillère d'huile de ricin, administrée par un Leterme
triomphant.
Cela donne deux
interrogations majeures.
La donzelle,
présidente du CDH jusque 2010, n'a-t-elle aucune intelligence
politique pour créer des lois fédérales sans consulter
auparavant les régions et surtout la région flamande ?
D'autre part,
l'introduction du PS au gouvernement fédéral n'étant plus en
cause, aura-t-elle la volonté du fameux "non", au moment des
négociations quand l'opulent Dehaene fera ses propositions sur
la scission de BHV, sans répondre aux demandes justifiées des
francophones ?
Vu sur RTL-Info
Mais ne
pas céder, elle le sait, créera une situation de chaos dans lequel elle
et ses complices parlementaires risqueraient de perdre des plumes et
notamment des mandats très juteux. Alors ?
14/12/2009
- Quand Madame "Nee" espère entendre un
"Oui"
Joëlle Milquet,
la ministre fédérale de l'Emploi demande au gouvernement flamand
d'éviter une crise qui deviendrait "aussi grave que BHV".
Le gouvernement flamand menace d'enclencher une procédure en
conflit d'intérêts pour bloquer le plan d'embauche des jeunes et
des chômeurs âgés en temps de crise.
Joëlle Milquet est Madame « Nee » pour les Flamands car elle
s’est longuement opposée à la création d’un gouvernement fédéral
dit de l’orange bleue. L’histoire nous a appris que son « Nee »
catégorique n’était pas pour le défense des francophones, mais
bien pour embarquer dans lercanot fédéral un parti socialiste
qui était en pleine déroute électorale.
Elle s'est adressée lundi aux Flamands via une carte blanche
publiée dans De Morgen et reproduite dans Le Soir où elle en
appelle à "la raison" des Flamands.
Joëlle Milquet a souligné que les mesures relèvent du fédéral
mais que, "par souci de concertation et de correction",
elle a organisé une concertation avec les Régions et a adapté
certaines mesures à la demande du ministre flamand de l'Emploi,
Philippe Muyters (NV-A), "alors que rien ne l'y obligeait".
Vu sur RTL-Info
"Je trouverais aberrant qu'un gouvernement en pleine crise s'oppose à
l'entrée en vigueur de mesures fortes à la fois pour embaucher et les
jeunes chômeurs flamands et les chômeurs âgés flamands et pour diminuer
le coût salarial. Qui pourrait me comprendre? Si je n'étais pas une
ministre francophone et si les mesures ne venaient pas du gouvernement
fédéral, le ministre NV-A aurait-il eu la même analyse?",
s'interroge Joëlle Milquet, qui souligne dans Le Soir qu'il s'agit d'un
"problème de Flamands et de Francophones; un problème communautaire
aussi grave que BHV".
Est-ce là une piste pour le patelin Dehaene dans sa négociation avec les
présidents des partis francophones pour BHV ? Si vous acceptez la
scission, nous pourrions ne pas entamer la procédure pour conflit
d’intérêts. En plus des quelques euros que nous pourrions donner pour
sauver le financement de la Région bruxelloise !
De quoi faire un bon compromis à la belge ?
12/12/2009
- La Belgique : modèle de démocratie
mafieuse ?
L’on peut se demander à juste titre si
une mentalité mafieuse n’a pas contaminé nos hommes politiques ?
Exagération du citoyen mécontent que je suis ? Non, relatons en
quelques mots les derniers « scoop » que nos politiciens nous
ont concoctés.
Jan Peeters président de la Communauté
flamande envisage de déclencher un conflit d’intérêt contre les
mesures d’activation à l’embauche du ministre de l’emploi,
Joëlle Milquet.
Karl-Heinz Lambertz, président de la
Communauté vient de tirer la sonnette d’alarme institutionnelle
pour retarder le vote du parlement fédéral sur la scission de
BHV.
Le Conseil d’état casse la circulaire
péniblement « arrangée » sur la régularisation des
« sans-papiers" entre les présidents des partis en place dans le
gouvernement.
Le parlement vote une loi rétroactive
qui régularise la confiscation de montants destinés au fonds de
vieillissement pour rééquilibrer le budget fédéral.
Malgré la qualité réclamée de
démocratie, l’état fédéral n’arriver toujours pas à imposer le
respect du vote, notamment à propos des bourgmestres de la
périphérie, régulièrement élus.
Le gros « Dehaene » essaie de bricoler
« en douce » avec les présidents de partis un accord sur BHV qui serait
ensuite voté majoritairement par discipline de parti par les députés.
Ce ne sont que quelques exemples mais
ils montrent le profond mépris des électeurs manifesté par la classe
politique.
Tous ces « couac » et ces « combinazione »
ressemblent beaucoup à ce qui se passe dans le milieu, luttes
d’influence, dénis des justice et rivalités fratricides.
Faut-il que les Wallons acceptent encore longtemps cette négation du
droit et du devoir ?
11/12/2009
- Pour les Vanronpuidolâtres: un constatation d'un
député français
Le rappel d'un
communiqué qui est passé inaperçu mais qui rappelle comment
notre Van Rompuy européen est perçu par un député d'un
gouvernement qui a soutenu sa candidature à la présidence
européenne.
Aujourd'hui l'on
apprend qu'il est devenu une star au Japon à cause de ses
Haïkus. La phonétique est explicite "Aie... cul ".
Communiqué
de presse de Jacques Myard,Député
UMP, président du Cercle Nation et République
Paris, le 19
novembre 2009
Présidence européenne : l’enterrement belge !
Il était évident
que les Chefs d’Etat et les Premiers Ministres, en exercice et
siégeant au Conseil Européen, ne pouvaient accepter d’être
présidés par une personnalité forte - au demeurant battue ou
retraitée – de l’un des grands Etats de l’Union Européenne comme
la Grande Bretagne, l’Allemagne ou la France.
En choisissant une personnalité belge venant d’un Etat affaibli
et ne représentant, en définitive, qu’elle-même, les chefs
d’Etat et Premiers Ministres en exercice du Conseil Européen
donnent la juste mesure d’un poste qui demeurera, en définitive,
le lieu géométrique de leurs divergences voire de leurs
antagonismes. Le « Président » aura pour mission essentielle «
de ne rien dire, de ne rien voir, de ne rien entendre » pour
pouvoir subsister…
C’est l’illustration parfaite d’un système mort né et qui
s’inscrit dans le logiciel de l’Union Européenne qui se meut de
plus en plus vers la paralysie et l’implosion.
Quant à la nomination d’une britannique, Catherine
Ashton, au Service Extérieur de l’Union Européenne,
elle constitue une faute au regard de nos
intérêts, car il est évident que dans la grande tradition du
Royaume-Uni, elle anglicisera avec méthode ce service pour en
faire un efficace relai des conceptions et des intérêts
britanniques avec, de surcroit et comme toujours, une
bonne dose d’atlantisme.
Plus que jamais
nous avons besoin d’une indépendance diplomatique totale car nous aurons
maintenant face à nous, non seulement la diplomatie américaine au visage
sémillant d’Obama mais défendant pied à pied les intérêts américains, et
de surcroit leur cheval de Troie, le Royaume-Uni, dirigeant le Service
Extérieur de l’Union Européenne. Cela promet !!!
10/12/2009
- Nicolas Sarkozy, Président de la République française
parle de respect
Pour voir les déclarations au complet,
cliquez sur l'illustration
05/12/2009 - Il est venu en César, il va suivre en Hercule: "Du pain et
des jeux "
Il y a longtemps que Michel Daerden fait la
"une" des médias et cela lui profite plutôt
à sa notoriété. On l'a vu en sympathique
disciple de Bacchus, lors de la proclamation
d'élections ou de la victoire du Standard.
Oui, sympathique car Georges Brassens
l'avait chanté
"
Du
temps que régnait le Grand Pan, les dieux
protégeaient les ivrognes, des tas de génies
titubants au nez rouge, à la rouge trogne.
Dès qu'un homme vidait les cruchons, qu'un
sac à vin faisait carousse, ils venaient en
bande à ses trousses compter les bouchons.
Le moindre des pochards avait tout de
Baccchus! "
Mais nous sommes au temps du surréalisme
belge et l'amène Liégeois devient une
caricature de "people" comme les concierges
aiment à le dire. De quoi dégoûter tout le
peuple de gauche !
Hier , il a posé en César quoi qu'il en
dise. Il n'a pas voulu mettre la toge, mais
sa fille déguisée en Cléopâtre, fort jolie
ma foi, brandit la couronne de laurier dans
son dos. Papa perd le vue avec le temps.ochard avait tout de Bacchus.
Demain ce sera en Hercule qu'il apparaîtra à la
RTBF, qui n'a pas peur de servir la soupe à cet
empereur ansois. Douze travaux à réaliser.
Rétablir le fonds de vieillesse ? Dire zut à Di
Rupo ? Arranger l'indépendance de la Wallonie ?
Boucher les trous des routes et du budget wallon
?
Non rien de tout cela,
quelques défis pour enfants attardés, faire une tambouille dans une
maison de retraite ou simuler la conduite d'une locomotive !
Alleïe, Encore une
fois, une zwanze belche qui va donner une image resplendissante à notre
petit pays.
Petit par la taille mais grand par ses hommes politiques qui
savent faire rire d'eux !
04/12/2009 - Hoyos voulait de la transparence ? Gagné, le parlement
wallon est presque vide !
La présidente du Parlement wallon Emily
Hoyos, se plaint des nombreuses absences des
élus dans l’hémicycle, mais aussi des
défections des ministres de la Région
wallonne.
Elle a envoyé un courrier à Rudy Demotte, le
président du gouvernement régional pour se
plaindre de ce fait.
« Les
premières semaines, on pouvait dire qu'il
fallait que tout le monde trouve ses
marques. Mais on n'est plus dans les
premières semaines ! C'est la raison pour
laquelle j'ai envoyé un courrier au
ministre-président Demotte, qui dit en
substance 'une fois, mais pas deux'",
a-t-elle précisé aux journalistes du Groupe
Sud-Presse.
En tant qu’écologiste élue sur base de la bonne
gouvernance, elle aurait donc eu une frustration
de voir le parlement, son parlement fort vide,
ma foi ! Mais venant de sa part, la remarque est
particulièrement savoureuse. Elle qui allaita
son nouveau-né devant les parlementaires
embarrassés,
elle qui ouvrit la séance plénière de la
nouvelle assemblée, se proclama présidente et
après une petite heure de travail …
partit en congé maternité.
Dans son discours de présentation, elle déclara
vouloir
un parlement plus "transparent".
Il semblerait que les parlementaires et ministres ont pris son désir à
la lettre, le parlement wallon est vraiment transparent, plus par les
absences que par la lumière apportée aux débats.
Tout le monde ne peut pas être Rachida Dati et considérer que les
affaires publiques passent avant les affaires familiales. Et pourtant,
c’est cela s’engager en politique, se consacrer au pays avant de se
consacrer à sa famille, sauf si bien entendu, l’on considère son
engagement en politique comme le moyen de gagner sa vie comme tout
employé de bureau.
A quand le paiement des heures supplémentaires accomplies par nos
ministres !
03/12/2009 - Quelques chiffres qui éclairent sur la
dictature des partis en Wallonie
Le journal La Meuse dans son édition du 2
décembre publie un "papier" sur l'argent des
partis.
Claude Eerdekens, député wallon PS, a essayé
à plusieurs reprises de connaître le montant
des dotations que reçoivent les partis au
Parlement wallon. A chaque fois, il s'est
fait éconduire dans sa demande.
"Le bureau du Parlement a décidé que la
transmission relatives aux données relevait
des chefs de groupe.".Une volonté de
transparence de la part de Madame Hoyos, le
nouveau président du parlement, écolo de
surcroît, probablement. Un chef de groupe a
accepté de communiquer ces montants.
Chaque élu d'un groupe reçoit 33.000 euros
par an, soit des montants de 957.000 euros
pour le PS, 627.000 pour le MR,
462.000 pour écolo et 429.000 pour le
CDH.
Le parlement verse aussi de l'argent
directement aux partis, une somme
forfaitaire de 61.000 euros par parti
représenté plus 2,33 par voix obtenue aux
élections. Une aubaine pour le PS qui reçoit
1,53 millions d'euros, le MR 1,09 million,
écolo 866.916 et le CDH 754.000.
Si l'on accumule les montants versés à
l'ensemble des quatre partis traditionnels,
l'on obtient un budget de plus de 6
millions 716 milles euros. A la calculette
belge cela fait grosso modo plus de 27
millions d'anciens francs. ,.
i
il faut avouer que sur le plan régional cela
donne une force de frappe marketing permettant
d'écraser les petits partis aux élections, dont
le budget de campagne se réduit aux dons des
militants, c'est à dire trois fois rien par
rapport à l'association des quatre partis
habituels.
Vous avez dit démocratie
? choix de l'électeur ? Comme c'est étrange ! C'est le même rapport de
force qu'il y a entre la petite boutique du coin et l'hypermarché de
20.000 m2.
Et avec les structures puissantes et le matraquage que cette manne
providentielle permet, le combat de David contre Goliath semble bien
vain.
Mais qui sait ? A
force de tirer sur la ficelle ... elle peut finir par se rompre !
02/12/2009 - L’Etat
belge, modèle de probité ou monarchie bananière ?
L’on croit rêver et l’on ne rêve pas. Selon
la Libre Belgique, 738 millions d’euros
manquent au fonds de vieillissement. A la
calculette « belge », cela fait quelques 29
milliards 770 millions d’anciens francs.
A la demande de Georges
Gilkinet, député écolo, le nouveau ministre
des pensions Michel Daerden a révélé que le
gouvernement belge a utilisé cet argent pour
éponger le déficit de l’Etat.
Avant 2006, le gouvernement avait décidé,
fort sagement d’ailleurs, d'affecter au
fonds de vieillissement des recettes non
fiscales. Mais avant d'y arriver les
recettes dévolues passaient par un fonds
transitoire. Une partie des recettes qui y
ont été versées n'ont pas été attribuées au
dit fonds. Il s'agit de la vente des
licences UMTS en 2003 (2,1 millions), le
dividende Belgacom de 2004 (197,5 millions),
du produit de la vente d'actions de l'Etat
dans Belgacom en 2004 (538,6 millions).
Au cabinet du ministre Daerden, on avance
que cette somme a été utilisée à l'époque
pour éponger les déficits publics de l'Etat.
Une nouvelle loi a donc rendu légale cette
opération illégale .
Mais pour la Cour des comptes, la loi n'a
pas été respectée. C'est le sens d'un
article de l'actuelle loi budgétaire: il
vise à régulariser après coup une opération
contraire à la loi.
Linformation donnée par RTL-TVI
A partir de 2006, le gouvernement a décidé de ne
plus affecter des recettes non fiscales au Fonds
de vieillissement mais plutôt le surplus
budgétaire.
Légiférer
rétroactivement, c'est-à-dire établir une loi qui prend cours avant même
qu’elle n'ait existé, est une iniquité juridique et met la survie du
citoyen en danger.
Qui peut affirmer que l’acte qu’il accomplit légalement aujourd’hui, ne
le conduira pas directement en prison demain. Ce n’est pas à l’honneur
de notre démocratie !
Notre
royaume monarchique serait-il devenu un état où la seule et unique loi
qui nous gouverne est le fait des « princes » que nous avons élus !
01/12/2009 - L'ONU, défenseur de la liberté des peuples
et de la démocratie ? Vraiment ?
Il semblerait que tous les peuples ne soient
pas égaux en matière de leur volonté de
gérer leur territoire. C'est la conclusion à
tirer des attaques violentes contre le
résultat de la votation suisse sur le droit
d'ériger dans le pays des minarets. J'ai
bien dit
minaret et non mosquée
Le minaret, c'est
une architecture traditionnelle pour appeler
à la prière dans les pays musulmans et
nullement une obligation coranique.
Madame Navanethem Pillay, le haut
commissaire de l'ONU pour les droits de
l'homme a dénoncé mardi l'interdiction par
référendum des minarets en Suisse, estimant
que cette décision est « discriminatoire, et
risque de mettre la Suisse en contradiction
avec ses engagements internationaux" en
matière de droits de l'homme.
"J'hésite à condamner un vote démocratique,
mais je n'ai aucune hésitation à condamner
les campagnes attisant la peur de l'étranger
dans de nombreux pays, dont la Suisse, qui
permettent de tels résultats", a –elle
ajouté.
Le haut commissaire a rappelé que le Comité
des droits de l'homme de l'ONU avait averti
le 3 novembre dernier qu'une interdiction
des minarets constituerait une violation des
engagements souscrits par la Suisse dans le
cadre de la Convention de l'ONU pour les
droits civils et politiques.
Que je sache, le référendum portait sur la
construction de minarets (constructions
typiquement orientales) et non sur
l’existence de mosquées en Suisse. Pour tout
citoyen belge ou français, les constructions
qui ne s’inscrivent pas dans le paysage
traditionnel local, ne peuvent recevoir de
permis de construire ou sont détruites tel
le temple du Mandarom à Castellane (Haute
Provence).
Et ce n’est que justice ! En Suisse, comme
dans d’autres pays européens, les citoyens
ne peuvent pas prendre de liberté avec les
plans d’aménagement du territoire. En
Wallonie, il y a des obligations à respecter
même dans la couverture des maisons.
Je connais quelques Suisses et je sais
l’attachement qu’ils éprouvent envers leurs
paysages légendaires. Accuser ce pays neutre
qui a accepté tous les fugitifs pendant
la dernière guerre, me semble être un procès
inique.
Et tant qu’à faire, cette fonctionnaire
sud-africaine d’un « machin » aussi peu
efficace pour la paix que le défunte Société
des Nations, ne pourrait-elle pas intervenir
en faveur des églises chrétiennes en terre
d’Islam. Mieux, dénoncer les massacres de
chrétiens dans ces paradis islamiques ?
Pauvres Suisses ! 57% d’entre eux ont
paraît-il peur
de l’étranger parce qu’ils s’opposent à une
modification culturelle de leur pays !
Quelle insulte au droit des peuples à
disposer de leur sort. Un droit que les
Sud-Africains ont réclamé pendant des années
et qu’ils ont obtenu. Ce qui était bon pour
eux ne serait donc pas bon pour les
européens ?
Le racisme n’est-il pas en train de jouer à
fond dès qu’il s’agit d’Européens !
Un minaret a-t-il sa place ici ? Pour
l'ONU... oui !!!