Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
31/01/2010
- Un nouveau
souffle au Xème Congrès du RWF
RTL-Info l'annonce, la nouvelle équipe dirigeante du RWF a été
mise en place ce samedi 30 janvier lors de son 10ème congrès qui
s'est tenu à Anserenme (Province de Namur. De nombreux militants
avaient fait le déplacement malgré des conditions climatiques
hivernales très difficile.
Un témoignage de
fidélité envers un combat entamé, il y a 10 ans et qui acquiert
une nécessité de plus en plus évidente et qui montre un lien
évident entre les militants et la présidence.
Comme Paul-Henry
Gendebien l'avait annoncé, une coprésidence a été instaurée car
s'il a été le moteur infatigable du mouvement, il est bon de
préparer une relève plus jeune. Laurent Brogniet, qui a rempli
la difficile tâche de secrétaire général le rejoint à la
direction du parti.
Au cours du Congrès,
le président a rappelé que le RWF était le seul parti wallon à
proposer la seule solution alternative crédible pour assurer
l'avenir de la Wallonie.
Son combat concerne
donc directement les jeunes et une section jeunes a été créée et
placé sous la responsabilité de Julien Wilmart, actuellement
étudiant à l'Université
de Paris Sorbonne - Paris IV. Un
blogueexiste déjà sur Face
Book et vous pourrez vous y inscrire comme ami afin de voir de
l''épauler dans sa mission que l'assemblée a jugé très
importante également pour le parti.
Bien entendu, les
prochaines élections ont été également évoquées et le président
en a profité pour rappeler que si 49% des Wallons avaient
déclaré qu'ils opteraient pour le rattachement à la France en
cas d'éclatement de la Belgique lors du fameux sondage du Soir -
La Voix du Nord, le RWF et ses fidèles militants y étaient
certainement pour quelque chose.
La relation de
l'événement sur RTL-Info
La mission
essentielle du parti est d'éveiller à la conscience les Wallons
endormis par une politique classique anesthésiante.
Sur ce point, les
efforts et sacrifices consentis ont donc été largement
récompensés. Raison de plus pour continuer le combat.
Le Chant des Wallons
suivi d'une vibrante Marseillaise précéda le verre de l'amitié
qui clôtura la remarquable organisation faite par les militants
des arrondissements de Namur et Dinant-Philippeville.
30/01/2010
- Heureusement, le
ridicule ne tue pas !
Suite à mon article précédent, j’ai reçu un message avec pour
simple signature, L'AWF, me mettant en demeure de supprimer mon
article « Quand d’anciens militants montrent leur vrai
visage », considéré comme litigieux par son expéditeur.
Journaliste inscrit à l’Association des Auteurs Journalistes et
membre de l’Organisation Mondiale de la Presse Périodique, c’est
la première fois depuis plus de vingt ans où l’on me somme de
restreindre ma liberté d’expression, fut-elle politique ou non.
L’auteur de cette réclamation me dit « L’AWF, travaillant
dans la continuité de l'ancien arrondissement de Liège du RWF a
décidé, temporairement et jusqu'à son expiration, de conserver
son nom de domaine internet rwf-liege.fr que ce dernier a acquis
en concertation avec le bureau d'arrondissement et l'accord du
Bureau Exécutif du R.W.F.
Il n'est fait aucun amalgame entre l'éventuel bureau actuel du
R.W.F. de l'arrondissement de Liège et l'AWF, les mentions
afférentes au R.W.F. ont, pour la plupart, été gommées sur le
site internet de l' AWF qui est lui-même la continuité du site
du précédent arrondissement de Liège du R.W.F., dont le nom
était RWF-LIEGE.FR.. L'AWF n'est par contre pas propriétaire du
domaine rwf-liege.be et ne souhaite pas le devenir.
Par ailleurs, il est connu que le nom, orthographié exactement "R.W.F."
appartient bien à M. Paul-Henry Gendebien, y compris pour son
logo représentant un coq hardi inscrit dans un hexagone, il n'en
est pas de même pour le nom RWF-LIEGE.FR. »
Dont acte, mais l’auteur me semble particulièrement mal informé
sur le site qu’il gère.
En effet, comme en témoignent quelques saisies d’écran ce matin
encore, le site comporte un formulaire d’adhésion au RWF-Liège,
la mention de Paul Durieux comme son président et le logo
appartenant au RWF.
Pourquoi retirerais-je cet article où la seule affirmation qui
pourrait déranger est, et c’est mon appréciation, « Mais
pour en revenir à la cannibalisation du l'adresse rwf-liege.be,
elle démontre simplement que ce n'est pas la rigueur morale qui
conduit leurs actes ! »
Pour faire simple, que dirait-on d’un propriétaire d’une
concession automobile qui aurait un site www.renault-mery.be, et
qui , l‘ayant perdue, se servirait de cette appellation pour
mentionner ses nouvelles représentations, Kia et Honda ?
Poser la question , c’est y répondre. C’est ce que j’ai fait
dans l'article en question !
29/01/2010
- Quand d'anciens
militants montrent leur vrai visage !
Il est évident que tout être humain a la liberté de penser, de
croire, d'affirmer et que celle-ci peut conduire à des
divergences de vues. Il est aussi évident que cette liberté lui
donne le droit de changer d'opinion et que ce droit est
respectable.
Mais faire de la politique ne devrait pas dire utiliser les
moyens les plus vils pour tenter d'abuser de la crédulité des
citoyens.
Peut-on qualifier d'honnête le fait d'utiliser l'adresse
Internet rwf-liege.fr pour communiquer pour un mouvement de
contestation ?
Peut-on laisser en laisser le contenu passé pour faire croire en
une continuité de pensée ?
Ce fait ne démontre-t-il pas suffisamment la volonté des
"putschistes" de nuire à leur ancien parti plutôt que de
construire dans une voie différente la nouvelle vision qu'ils
désirent communiquer ?
Quand l'on s'engage dans un parti, on le fait par adhésion à sa
ligne politique. Lorsque l'on n'est plus d'accord avec lui, on
le quitte et l'on s'inscrit ailleurs à défaut de créer soi-même
une nouvelle ligne politique à laquelle l'on veut croire.
Est-ce cela que les quelques rares anciens militants qui
désiraient modifier la ligne politique claire du RWF ont fait?
Non, ils sont restés dans le parti pour tenter de le phagocyter.
Que voulaient-ils vraiment ? Que l'on édulcore le message pour
mieux plaire à l'électeur. Qu'on lui dise qu'il était possible
de ne rien changer à ses habitudes électorales, qu'il pourrait
se retrouver dans une petite "Belgique wallonne ou francophone"
protégée et défendue par sa grande sœur, la République
française. Que la véritable proposition faite à l'électeur
wallon soit celle d'un changement qui n'en serait pas un. Du
mensonge électoral simplement.
Il est dommage que la droiture ne s'impose pas chez ceux qui se
disent pour un retour à la France, car le manque de confiance
des Wallons dans leurs hommes politiques (à 85% d'après un
sondage si mes souvenirs sont bons) est issu d'un marketing
électoral toujours menteur.
Mais pour en revenir à la cannibalisation du l'adresse
rwf-liege.be, elle démontre simplement que ce n'est pas la
rigueur morale qui conduit leurs actes ! Merci au président
Paul-Henry Gendebien d'avoir pu arrêter le complot avant de voir
anéantir le travail précieux et acharné des militants sincères à
la cause au profit de quelques contestataires de mauvais aloi !
Le site rwf-liege-fr:
remarquez l'adresse dans la barre
et le nouveau logo AWF qui y est affiché
25/01/2010
-
Le PS, créateur de progrès en ingénierie fiscale ?
Le journal De Standaard l’annonce dans son édition de lundi,
Charleroi et Mons sont suspectées d'éluder des cotisations
sociales et des impôts.
Ce sont deux grandes villes l’une dirigée par l’une dirigée par
Jean-Jacques Viseur, CDH et l’autre par Elio Di Rupo, président
du Parti socialiste, qui sont mentionnées dans un rapport sur des
fraudes dressé par l'inspection de l'Office national de sécurité
sociale des administrations provinciales et locales
.
Ce rapport souligne le fait qu'un certain nombre
d'administrations publiques wallonnes ne payent pas la prime de
fin d'année de leur personnel sous forme d'argent, mais en
chèques repas sur lesquels elles ne versent ni cotisations
sociales ni impôts.
et de justice sociale et fiscale ?
Suite à des actions de recouvrement, certains de ces pouvoirs publics
ont déjà accepté de régulariser leur situation. Toutefois les villes de
Charleroi et de Mons refusent de le faire. Leur dossier est sur le
bureau de l'auditeur du travail. Le comité de gestion de ONSS/APL avait
chargé son inspection de contrôler l'usage des chèques repas dans toutes
les communes du pays.
Il faut remarquer que n’importe quel employeur privé qui utiliserait de
telles pratiques serait lourdement pénalisé, que ce sont les cotisations
sociales qui alimentent notamment les fonds sociaux et que l’impôt sert
au financement de l’état.
Mais n’est-on pas habitué en Wallonie à couvrir tous les errements des
politiques au pouvoir ? Ecolo n’avait-il pas exigé une réelle éthique d
e la part de ses partenaires au gouvernement régional ?
Enfin ne serait-il pas juste de sa part d’exiger la cessation immédiate
de toutes ces activités de « bons copains » ?
Alors messieurs les Verts qui avez suscité tant d’espoir, allez-vous
continuer à laisser aller de peur d’un éclatement de l’Olivier ?
Vos électeurs vont se sentir bernés !
24/01/2010
-
La grande offensive du FDF en direction de la Wallonie continue !
Quand je dis FDF, ne croyez pas
que je parle de Front Démocratique Francophone. Non, celui-là
est mort. Il s’agit désormais des Fédéralistes Démocratiques
Francophones. Il fallait bien essayer de casser l’image d’un
parti défenseur des francophones pour la muer en une image de la
défense d’un Wallobrux opposé au partenaire flamand.
Là je dis partenaire, puisqu’il va de soi que le fait d’être
fédéraliste présume d’une entente entre les composantes qui
constitue l’état. Et pour arriver à ce fédéralisme d’entente
espéré par tous, il faut en arriver à une réforme de la
constitution et le passé nous a démontré que les accords pour
« améliorer » l’unité fédérale vont toujours dans le sens d’un
troc financier contre un pouvoir accru de la Flandre.
Mais la seule réforme possible pour avoir un état fédéral apaisé serait
de donner l’égalité parlementaire aux élus wallons et aux élus
flamands. Qui peut penser qu’Olivier Maingain serait favorable à cette
option qui le priverait d’une assise électorale et qu’un Kris Peeters
accepterait cette perte de pouvoir pour sa communauté.
Le président en annonçant ce changement de nom, ne fait rien d’autre
qu’une opération cosmétique pour ratisser en Région wallonne les
électeurs indépendantistes et même rattachistes (ensemble, ils
représentent quand même quelques pour cent de l’électorat) .
"En
donnant cette signification à l'acronyme FDF, nous sommes la première
force politique à faire ce pari: s'identifier aux citoyens qui partagent
nos convictions, plutôt que de demander aux gens de s'identifier à une
structure", a déclaré Olivier Maingain.
Car tout est là comme l’annonce certains mages.
Le fédéralisme peut
conduire à la liberté, si l’on en croit le bon apôtre qui déclare
" Nous sommes fédéralistes parce que nous avons été les précurseurs de
l'indispensable évolution institutionnelle de la Belgique Le
problème, c’est qu’au vu des quelque 40 ans écoulés, l’on s’est aperçu
qu’il conduisait plutôt les Wallons à l’esclavage par une Flandre
égocentrique et revancharde.
En réalité, une seule pensée domine ce politicien, conserver la Belgique
en prônant l’entente de deux blocs, le Flamand et le francophone. Mais
le sens des mots prend ici toute son importance. Être Flamand, c’est
appartenir à un pays, la Flandre. Être francophone, c’est parler
français dans une communauté.
À une question de Pascal Vrébos sur RTL-TVI, Antoinette Spaak a répondu
que la langue flamande était belle aussi (ou quelque chose de similaire
– NDLR) . D'abord, les Flamands parlent une langue le néerlandais,
surtout depuis la réforme ABN. Alors, il faut parler de néerlandophones
en opposition de francophones, ou alors de Flamands en opposition de
Wallons. Mais comme les Belges du Nord sont plus Flamands que
Néerlandais et que ceux du Sud sont plus francophones que Français,
toute l’impossibilité d’une rencontre entre les deux visions
différentes est impossible !
Quand l'on veut berner l’électeur ! Inversons le discours, redevenons des
Français de Wallonie opposés aux Néerlandophones !
23/01/2010
- Welcome in Belgium
- Welcome in Flanders - The fabulous Flanders
La carte reprise ci-contre est reprise du dépliant touristique
édité par la ville de Brugge.
Il est édifiant de
voir que l'intérêt des touristes étrangers qui débarquent dans
la Venise du Nord (surnom pompeux qui fait référence aux
quelques canaux qui se trouvent en ville), ne doit pas aller au
delà de la frontière flamande.
Seule Bruxelles
mérite un saut de puce puisqu'il s'agit de la capitale flamande.
Mais il ne faut pas
encourager les téméraires qui voudraient se rendre everywhere.
D'ailleurs c'est ou
everywhere ? N'importe où. Vous savez les environs de la
Flandre, la France, l'Allemagne.
Vous avez dit la
Wallonie ? Oui évidemment, il y a quelques beaux paysages ruraux
et forestiers, mais cela vaut-il la peine une fois débarqué en
Belgique de partir vers ces terres inconnues ?
Oui, l'unité belge
que prône le gouvernement fédéral en matière d'une image unique
pour notre pays à l'étranger est exactement un marché de dupes
comme la devise nationale. Quand je pense à des amis wallons qui
disent à leurs visiteurs français en séjour chez nous, " faites
un saut jusque Bruges, cela en vaut la peine", c'est à hurler de
colère !
« Les loups ne se mangent pas entre
eux » dit un vieux dicton français. L’on peut compléter la citation,
surtout quand il y a risque de crise gouvernementale à quelques semaines
de la présidence belge à l’Europe !
Il faut tenir jusqu’
en janvier 2011 est le cri unanime des politiciens qui espèrent ainsi ne
pas devenir la risée du monde entier !
22/01/2010
- Yves Leterme fait
la risette à Di Rupo et mécontente les Flamands
Ce vendredi, la presse relate que Michel Daerden avait nommé en
1998 son ex-associé Michel Delbrouck réviseur de Belgocontrol
alors qu'il était lui-même ministre des Transports.
Michel Daerden avait lancé en 1986 un cabinet de réviseurs avec
Michel Delbrouck. Ce dernier créera ensuite son propre bureau,
SC PRL, tout en continuant à travailler en sous-traitance pour
le cabinet fondé par Michel Daerden.
Nommé en 1998 - sur proposition du ministre des Transports selon
l'arrêté royal - réviseur de Belgocontrol, Michel Delbrouck fait
partie d'un collège de quatre commissaires qui bénéficiaient
d'une rémunération annuelle de 5 millions de francs à l'époque.
Il est toujours réviseur à Belgocontrol.
C'est à l’époque où Michel Daerden était ministre des Transports
que Michel Delbrouck a fait son entrée en 1997 dans le collège
des commissaires aux comptes de l'ancienne SNCB, au mépris de la
législation sur les marchés publics. Il y remplaçait Fernand
Detaille, l'ancien réviseur du PS emporté dans la tourmente
Agusta-Dassault. (LAR).
Mais qui peut encore s’étonner de ces faits ? Même pas Yves
Leterme, qui décerne, lors de la séance parlementaire de jeudi,
un brevet d’honorabilité à son nouveau ministre des pensions.
"J'ai passé en revue la situation de ses mandats et tout est en
ordre", a-t-il déclaré, sur base des informations qui lui ont
été fournies par l’intéressé lui-même.
« Les loups ne se mangent pas entre
eux » dit un vieux dicton français. L’on peut compléter la citation,
surtout quand il y a risque de crise gouvernementale à quelques semaines
de la présidence belge à l’Europe !
Il faut tenir jusqu’
en janvier 2011 est le cri unanime des politiciens qui espèrent ainsi ne
pas devenir la risée du monde entier !
20/01/2010
- Paul-Henry Gendebien donne une interview à La Libre Belgique
Le président du RWF annonce
le congrès qui se tiendra à Dinant le 30 janvier et donne les
explications sur la petite dissidence qui s'est crée au sein de son
parti, suite aux résultats obtenus par le parti en juin 2009. Le plus
drôle de l'affaire, c'est que ce sont les sections de Liège et de Mons
qui ont obtenu les moins bons résultats, qui figurent parmi les
contestataires.
Voici une copie complète
de l'article:
20/01/2010
- Une Miss Belgique
élue ? Non, une Miss Flandre pour Bart De Wever !
Bart De Wever , frappe de plus en plus fort dans sa communication
pré-électorale.
La couverture du P Magazine montre ce
brave Flamand coupant l’écharpe de Miss Belgique aux couleurs de
l’Etat fédéral, alors que celle-ci foule au pied le drapeau
national !
J’entends d’ici les réactions de
certains rattachistes adorateurs des nationalistes flamands se
délecter. Ah, le brave homme. Il va procurer l’indépendance à la
Wallonie en faisant sauter le carcan belge.
Mais Bart De Wever, se fout pas mal de
la Wallonie, qui est déjà aux genoux de la Flandre. Il suffit de
voir les politiciens francofeunes à genoux devant la Flandre
toute puissante.
Ce qui intéresse cet habile tacticien
politique, c’est d’avoir un maximum d’électeurs pour lui
permettre de mieux continuer le combat de prise en main d’une
Vlaamse België avec Bruxelles comme capitale.
Cette photo humoristique certes mais
sous forme de menace constitue l’envoi d’un message subliminal
là travers une revue que l’on ne peut pas qualifier
d’intellectuelle.
La première, c’est de rallier les
électeurs flamands qui sont de plus en plus convaincus que
l’Etat fédéral nuit à leur prospérité et que la Wallonie est un
boulet insupportable pour eux. Ce qui ne veut nullement dire que
ce parti, comme les autres de la région flamande, sont prêts à
abandonner leur domination politique sur la Wallonie par le
biais d'un Etat fédéral qu'il domine déjà depuis longtemps.
La deuxième, c’est d’effrayer les
politiques francofeunes, attachés à une « manne financière » qui
leur viendrait du Nord et qui voient dans l’éclatement de la
Belgique la perte probable de leurs avantages , car leur région
n’est pas préparée, psychologiquement, financièrement
socialement à une rupture. C’est la cause de leur principale
faiblesse et de la pauvreté d’une vision future !
Quand verra-t-on un seul politicien influent walllon ? Hélas, il
sont convaincus que de prendre le même genre de communication les
priverait d'un électorat nécessaire à leur élection. Papa en " Empereur
décadent " aux côtés de sa fille, cela passe, mais un PS (qui se targue
d'un mouvement populaire wallon dans son passé), un MR (qui a conservé
le sigle Rassemblement Wallon), un CDH (très attaché à un régime
monarchique) ou d'ecolo (nouvel arrivé au pouvoir mais tellement
conservateur).
Il est temps pour le citoyen
d'ouvrir les yeux. Il faut contraindre tous ces partis à bousculer leur
résistance au changement. Et une bonne manière est de soutenir le RWF.
Il faut rappeler d'ailleurs que ce parti accepte la double appartenance
politique à ses membres, car son seul but est le rattachement à la
France comme Région à part entière et non d'opter pour une idéologie
politique belge. Le temps venu, chaque opinion trouvera largement la
possibilité" de s'exprimer dans une République où toutes les tendances
sont représentées, mais où le gouvernement élu veut appliquer le
programme proposé et choisi par l'électeur, au lieu de tomber dans des
compromis (l'on devrait plutôt dire des compromissions) qui empêche
toute gouvernance par saupoudrage des demandes de ses différents
constituants.
17/01/2010
-
Laurette Onckelinx dépasse les bornes en
s'ingérant dans les affaires religieuses
Sur la RTBF, ce dimanche, Laurette Onckelinx, vice-première
ministre socialiste au gouvernement fédéral belge a osé
déclarer que la nomination de Monseigneur Léonard comme primat
de Belgique succédant à Godfried Danneels « pourrait bien
remettre en cause le compromis belge »
Elle a estimé que les positions jugées conservatrices de
l'évêque André-Mutien Léonard pourraient remettre en cause le
compromis belge qui se fonde sur le principe de neutralité. En
effet, il a « souvent remis en question des décisions prises par
le parlement » et a « des positions éthiques qui posent
problème, notamment son opposition à l'avortement et à
l'euthanasie ».
« Je pourrais dire que cela ne concerne que les catholiques et
qu'il y a chez nous une séparation entre l'Église et l'État. »,
a-t-elle ajouté.
Exact, madame Onckelinx. Il y a effectivement séparation de
l’état et de l’église chez nous. Par conséquent, comment
osez-vous intervenir dans les décisions du Vatican, chef d’une
église ? Je vous pose la question sans complexe étant
personnellement républicain et athée. Que diriez-vous si le
Pape mettait à l’index tous les catholiques socialistes,
estimant que ce parti s’oppose à la loi divine ?
Vous crieriez à l’ingérence et vous auriez raison. L’église
doit-elle modifier sa morale et se préceptes pour être en phase
avec le parlement ? Le président de la République française
n’oserait pas aller jusque-là.
Mais vous semblez regretter qu’un prélat malinois flamand soit
remplacé par un Namurois bien wallon. Il est vrai que le parti socialiste a préféré un Yves Leterme
à un Didier Reynders comme premier ministre.
Question subsidiaire: Jean-Claude Marcourt a dépensé un beau
budget de la Région wallonne pour décorer la place Saint-Pierre
à Rome à l'occasion des fêtes de Noël ? Va-t-il demander un
remboursement au Vatican pour mauvais choix dans la désignation
belge ?
14/01/2010
- Invitation de l'UMP-Belgique - Rachida Dati et l'Identité Nationale
Pour les internautes, amis de la
France, qui seraient intéressés à participer à ce diner-débat, j'ai le
plaisir de publier cette invitation transmise par l'Assemblée des
Français de l"Etranger. Une occasion d'entendre et de participer à ce
débat qui suscite la polémique. Prix: 60 euros par personne.
Pour vous inscrire, cliquez sur
l'invitation, imprimez le fichier PDF, remplissez-le et renvoyez-le
rapidement !
12/01/2010
- En 2009, le
PIB de la France moins touché que celui de l’Allemagne
La Société allemande pour la politique étrangère (DGAP) a publié
une étude de Christophe Blot et Stefan Kooths intitulée "Zwei
Wirtschaftssysteme in der Bewährungsprobe: Die deutsch-französische
Debatte über die Wirtschaftskrise" (Deux systèmes économiques à
l'épreuve: le débat franco-allemand sur la crise économique).
Bien que la récession et la reprise des activités économiques
soient presque simultanées en Allemagne et en France, la crise
n'a pas affecté les deux pays de la même manière.
On peut se demander pourquoi l'Allemagne a connu, avec le Japon,
l'une des principales baisses de PIB parmi les pays
industrialisés alors que la France a été l'un des pays les
moins touchés.
Pourquoi ? Peu importe. La politique de la France, une des
locomotives économiques de l’Europe avec l’Allemagne, souvent
dénigrée par nos politiciens belges, semble avoir été exemplaire
au niveau économique. A mettre en balance avec le PIB belge 2009 sous
Van Rompuy 1er.
Le déficit public de la Belgique en 2009 devrait avoisiner 20 milliards
€ soit 5,89% de son produit intérieur brut (PIB). Ce résultat - le
pire depuis un trou de 7,7% du PIB enregistré en 1993 - est à
comparer avec un déficit de 1,2% en 2008. (source
Trends 5/01/2010).
Il semble bien qu’il vaut mieux être Français que Belge !
11/01/2010
- Bart, l'allié des rattachistes ? Non, le défenseur d'une Belgique
flamande !
Bart De Wever, président de la N-VA a déclaré n'est pas
demandeur d'une réforme de l'Etat avant les élections fédérales
de 2011. Il estime que "ce
n'est pas le moment actuellement, avec les partis flamands
présents au fédéral".
"Si
c'est pour avoir un accord de la qualité de celui sur le budget
ou l'immigration, je ne suis pas demandeur d'une telle
catastrophe sur la réforme de l'Etat", a-t-il
déclaré au journaliste du journal Le Soir. Il ajoute espérer
qu'en 2011, "les électeurs
flamands donneront un nouveau signal en faveur d'une telle
réforme".
Cela me fait penser à l’erreur profonde de certains rattachistes
convaincus que les nationalistes flamands, dont notamment le
NV-A, sont prêts à faire sauter l’état belge pour proclamer
l’indépendance de leur région.
Cette déclaration prouve, s’il le fallait, que ce parti, certes
autonomiste mais certainement pas séparatiste, veut préserver
l’état fédéral qui leur sera encore plus propice lorsque un
confédéralisme leur donnera le pouvoir de flamandiser Bruxelles
et de dominer une Wallonie, toujours plus faible, toujours plus
veule !
La N-VA est l'expression
d'un mouvement flamand, en route depuis des dizaines d'années pour
reconquérir le Belgique de 1830. Mais les autres partis flamands, vus
comme plus raisonnables par nos politiciens, sont exactement dans la
même ligne. Et ce n'est pas un Leterme, malgré son accoutrement de 1er
ministre belge, qui doit nous abuser. Les attaques se feront dans
différents styles, mais le but recherché sera toujours le même. Une
Vlaamse België avec une colonie wallonne !
Non, les nationalistes flamands ne sont pas nos alliés pour le retour à
la France. Ils sont bien trop intelligents que pour abandonner ce
qu’ils possèdent déjà en grande partie, un pouvoir dû à une majorité
numérique au parlement fédéral et dû aussi à un pouvoir économique et
social sur les autres régions.
Dont acte ! Puisse cette déclaration enfin ouvrir les yeux aux Wallons
qui n’ont pas envie de disparaître dans un état où certains citoyens
seraient victimes d’un apartheid réel !
9/01/2010 - Une amère victoire pour nos amis montois. Qui pourra croire
en leur victoire !
.
Le dossier définitif de la
candidature de Mons au statut de ville européenne de la
culture en
2015 aura été remis vendredi, à l’ambassadeur de Belgique auprès
de l’Union européenne.
Quatre des treize membres du jury (3 Wallons, 3 Flamands,
7 internationaux européens) rendront une visite à Mons dans le
courant du mois de février « pour sentir la ville, son
atmosphère », a précisé Monseigneur Elio Di Rupo, ci-devant
bourgmestre de la Ville et président d’un parti socialiste
wallon à sa botte.
« Nous voulons donner de Mons l’image d’une ville de tous les
possibles ». Les représentants de la candidature montoise
attendent une décision rapide des instances européennes, réponse
qui ne devrait pas tarder puisque la ville est la seule
candidate en lice,le
bon Elio s’étant arrangé pour faire croire que le fait de
décréter Mons, capitale culturelle de la Wallonie, elle était
obligatoirement devenue capitale européenne de la culture pour
2015.ut rêver !
Ville wallonne
seule candidate
par la grâce de Monseigneur Di Rupo
Bien entendu, un bon nombre de citoyens liégeois
désiraient que leur ville dépose une candidature ce qui aurait pu mettre
à mal le rêve Di Rupien. En effet, quelle était sa chance de réussite
dans ce concours entre la ville principautaire et une petite ville
certes charmante, mais tellement provinciale.
Mais avec la complicité d’un Willy Demeyer servile et
son collège communal, tout fut mis en œuvre pour éviter cette
concurrence. Une consultation d’initiative populaire fut organisée par
obligation et l’on ne peut pas dire que l’administration communale fut
parfaitement indépendante dans sa gestion.
Moralité : La Wallonie se couvre une fois de plus de
ridicule. Un concours, où il n’y a qu’un seul candidat, n’est pas un
concours et où le tenant du titre obtenu par pression pour écarter tout
autre candidat, relève d’un climat politique malsain. En tant que
Wallon, j’aurais été heureux de la victoire de Mons sur d’autres
postulants, mais comme Liégeois dépossédé de la possibilité de faire
valoir tous les atouts que la ville pouvait présenter, je ne peux pas me
féliciter de cette nomination préparée et obligatoire.
À moins que l’Europe
n’arrive à penser comme moi, qu’un concours avec un seul candidat n’est
pas valable et que, par conséquent, le titre ne serait pas attribué !
L’on
8/01/2010
- Philippe Moureaux fait-il le jeu de l'antisémitisme ?
Aujourd'hui,
le journaliste de gauche, Claude
Demelenne, ancien collaborateur de Philippe Moureaux (bourgmestre de
Molenbeek et Président du parti socialiste bruxellois), met durement en
cause son ancien patron sur les
antennes de radio Judaïca. Voici son intervention :.
« Je vais
dire tout haut ce que beaucoup de socialistes disent en
privé : Philippe Moureaux est devenu le compagnon de
route des musulmans réactionnaires et anti-juifs. Je
suis effaré par son évolution. M.Moureaux n’est pas
antisémite, mais il fait le jeu de l’antisémitisme. Il
suffit de voir qui l’entoure à Molenbeek : beaucoup
d’antisionistes primaires, des professionnels de la
diabolisation d’ Israël. C’est de sa part un choix
électoraliste et idéologique. D’une part, il veut capter
à tout prix les voix de l’électorat arabo-musulman, car
le PS bruxellois a perdu une partie de sa base
traditionnelle. D’autre part, il considère que l’islam
est la religion des pauvres et que les musulmans sont
les nouveaux ‘damnés de la terre’. Sa vision est
islamo-gauchiste. C’est tout à fait irresponsable.
M.Moureaux
est le père de la loi antiraciste. Mais son combat
antiraciste est à œillères. Il combat l’extrême droite,
mais ferme les yeux sur les agissements de l’extrême
droite musulmane, ou les banalise. Je n’ai jamais
entendu M.Moureaux protester lorsque l’extrême droite
musulmane hurle ses slogans haineux dans la rue
ruxelloise. Ce fut le cas lors des manifestations pour
Gaza, les 11 janvier et le 27 décembre derniers.
Une partie
de la gauche - dont M.Moureaux est emblématique - adopte
aujourd’hui la même attitude envers l’islamisme, qu’hier
avec le communisme.
Ma crainte,
c’est que M.Moureaux soit prêt à vendre deux fois
Bruxelles. Une première fois, aux mosquées, parce qu’il
a besoin de leur soutien pour gagner des voix. Une
seconde fois, aux flamingants parce qu’il a besoin
d’argent pour financer sa coûteuse politique
d’assistanat, qui est pourtant un échec dans sa commune
de Molenbeek, régulièrement agitée par des émeutes..
Un jour ou l’autre, les
militants socialistes bruxellois se réveilleront avec la
gueule de bois et constateront que leur parti est devenu
le parti des musulmans conservateurs. Il serait temps
que ces militants demandent des comptes à leur président
à vie, jamais élu par la base, malgré les statuts du PS
».
Le soleil d'Islam
serait-il
derrière Flupke Moustache
Comme aimaient à l'appeler
les vieux militants de son quartier ?
.
Ce matin sur Bel-RTL, Olivier Maingain, président du FDF et
vice-président du MR, a été interrogé par Pascal Vrébos sur
l’épineux dossier de BHV.
Ce brave Olivier fut muet comme une carpe sur les discussions
menées à ce propos avec Jean-Luc Dehaene.
Pour rappel, Dehaene est le mentor imposé à Yves Leterme, notre
premier ministre par le CD&V , son propre parti, pour lui éviter
ses gaffes habituelles. C’est un copilote particulièrement
flamingant et parfaitement apte à mettre la pression sur les
francophones déjà terrifiés à l’idée d’une nouvelle fissure
élargie dans leur fonds de commerce, la Belgique fédérale !
Mais Olivier sait se montrer néanmoins agréable : "C'est un homme de talent et de
pugnacité, même si je peux marquer des divergences nettes avec
lui.
Je suis exigeant comme le sont tous les francophones. Pour
éviter le pire:
s'engager sur la voie du séparatisme
sans qu'on
le dise aux citoyens, ce qui serait malhonnête et préjudiciable."
Cette banale civilité a toutefois l’avantage de démonter ce que
nous affirmons sans cesse, Maingain est un bruxellois, prêt à
tous les grands écarts pour sauver l’état belge . Le
bilinguisme, cause de la disparition de l’identité française à
Bruxelles ? Il est prêt à l’appliquer même au Brabant Wallon, si
cela peut rendre du lustre à la capitale. C’est la Jeanne d’Arc
du XXIe siècle tentant de rendre son royaume à son gentil
souverain.
Quand l’on pense que cet individu tente de créer des sections du
FDF en Wallonie. Qu’il arrive même à éblouir certains
indépendantistes ou rattachistes, amateurs de scores électoraux
qu’ils n’ont pu réaliser à leur grand dépit.
Cela n’est pas sérieux et démontre s’il le fallait que le plus
« grand défenseur des francophones » est prêt à rejoindre ses
acolytes politiques wallons pour rejouer la lamentable comédie
des Bourgeois de Calais !
Les
Bourgeois de Calais (Rodin)
2/01/2010 -Deux
politologues voient 2010: pas tellement encourageant pour les Wallons
Dans le
quotidien La Meuse une double page est consacrée à "L'année 2010
vue par ses consultants ». Sport, économie y sont traités, mais
aussi la politique belge. Du côté, wallon, c’est Michel Hermans
professeur à l’Université de Liège qui titre son intervention «
Yves Leterme sera moins conciliant et plus flamand ». De
l’autre, Daniel Sinardet, de l’Université d’Anvers, déclare
« Il n’y aura pas de divorce entre Flamands et Wallons ».
Ces deux affirmations venant de côtés
antagonistes se rejoignent sur la triste réalité que je ne cesse
de proclamer sur ce site.
Sinardet, malgré la croyance naïve de
certains rattachistes « à l’ancienne » qui feignent de croire
encore que la libération de la Wallonie viendra du désir
d’indépendance des Flamands, démontre bien qu’il n’entre pas
dans la stratégie future de la Flandre un lâchage d’un état
fédéral où ils sont déjà les maîtres absolus.
Hermans, lui, voit un durcissement de
l’attitude flamande d‘Yves Leterme, seul 1er
ministre capable d’avoir chanté la Marseillaise un 21 juillet au
Te Deum national, en fredonnant probablement dans son esprit le
Vlaams Leeuw.
D’où une projection croisée, que je
pressens sans être ni un politologue distingué, ni une pythie.
En 2010, la Flandre va mettre encore plus de pression sur les
politiciens francophones pour continuer leur marche triomphante
vers une Vlaanderen van Belgïe et ce n’est pas sur le chef du
gouvernement fédéral qu’il faudra compter pour refréner leurs
ardeurs.
Nos casernes en
route vers la Flandre-
Merci à Pieter De Crem (ministre fédéral flamand)
Je pense d’ailleurs, contrairement aux bobos écolos, que ce n’est pas le
président européen flamand, qui enjoindra au nom de l’Europe un peu de
mesure dans cette course au pouvoir , même au nom des Droits de l’Homme.
Ce qui entraîne un seul souhait pour
l’année difficile qui s’annonce pour la Wallonie.
Que nos élus cessent de jouer les
aveugles sur une triste réalité. Quoi qu’ils fassent, dans un parlement
fédéral à majorité flamande, ils nous feront toujours « cocus » dans un
couple où le sadisme de l’un s’exerce sur le masochisme de l’autre.
Un sursaut salvateur s’impose. Commencez donc à regarder vers la
France !