Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
28/04/2010 - Une profession de foi bien inquiétante !
Alexander De Croo, présidnet de l'Open VLD a déclaré à RTL-TVI "La Belgique est
indivisible" et il ajoute "Je déteste le nationalisme. Je suis
un Flamand qui veut faire quelque chose de bien de ce pays. Pour
couper les ailes des extrémistes, il fallait donc surtout éviter
qu'on garde un gouvernement qui ne fasse rien pendant une année
de plus. Je réagis ainsi parce que je suis Belge, favorable au
système fédéral et je veux vraiment que ce pays fonctionne. Pour
moi, la Belgique est indivisible. Flamands et francophones sont
comme des frères siamois, mais je pense qu'il ne faut pas avoir
peur de voir chaque pas d'une réforme de l'État. Cela ne mènera
pas au séparatisme. Ce n'est pas du tout le souhait des
Flamands".
Pour celui qui a pratiqué le chantage à la démission du
gouvernement fédéral si le délai qu’il fixait n’était pas
respecté par les Wallons et Bruxellois au « paquet
Dehaene », l'affirmation est belle. La Flandre doit pouvoir
faire ce qu'elle veut. Les Wallons n'ont qu'à obéir à
l'ordre donné et vite, très vite, sinon ...
Cette profession de foi démontre, pour ceux qui ont la vision basse
qu’une bonne partie des politiques flamands désire conserver une
Belgique qui serait un état fédéral, sans solidarité, sans pouvoir de
régulation sur les droits des citoyens et qui, par le biais de son
parlement où la Flandre dispose d’une majorité absolue, ferait et
dicterait les quelques lois fédérales qui resteraient encore en
vigueur.
L’autonomie presque parfaite des régions conduirait alors à une Flandre
économiquement et socialement prospère (80% des exportations belges,
principale ressource du pays) mettant en coupe réglée la Wallonie comme
une colonie du XIXe siècle.
La Belgique fédérale est un leurre. Divorçons et rejoignons la France
qui pourra nous aider à reprendre notre envol vers un avenir plus
prometteur !
27/04/2010 -
La Belgique ne sait pas où elle va, mais elle y va !
C’est fait, le roi a accepté la démission du gouvernement
fédéral, après une tentative maladroite de « rabibochage » en
chargeant Didier Reynders de relancer les négociations.
Cette crise est pathétique, car elle
souligne l’impossibilité de survie de ce royaume factice qu’est
le belgeland. Le seul souvenir qui s’attachera à ce royaume
défunt sera celui du surréalisme.
Car le fameux « ceci n’est pas une
pipe » de Magritte s’applique parfaitement au monde politique
belge et les propos tenus par ses représentants en sont la
preuve.
N’avons-nous pas vu les quatre partis
francophones qui, il y a quelques mois, chantaient en chœur
l’air du « Nous ne sommes demandeurs de rien » piquer des crises
d’hystérie parce que les négociations étaient rompues.
N’a-t-on pas entendu Dame Milquet
faire le reproche à l’Open VLD d’avoir rompu les négociations
sur BHV au détriment de l’intérêt du pays. Surréaliste !!! Celle
qui a dit « Nee » à l’orange bleue pendant près de neuf mois
empêchant ainsi la formation d’un gouvernement nécessaire à la
conduite du pays, rien que pour y faire une place à son
comparse, le PS.
Ne faut-il pas constater le slogan
vide de sens et lancé continuellement comme une litanie de « La
Belgique a d’autres priorités que la résolution de BHV » du PS
alors que c’est le problème qui bloque tout.
Ne parlons pas du couple Reynders/Maingain,
qui souffle le froid et le chaud tout au long des tractations, couple
belgicain en contradiction sur les voies à suivre.tions profondes de Liberté, d’Égalité et de
Fraternité, j’ai cité la République Française !
Encore moins de Javaux qui ose citer
la solidarité de Groen, alors que ce parti frère écologiste a déclaré
qu’il voterait la scission au parlement fédéral, contrairement à la
fois précédente où il s’était abstenu.
La Belgique, terre du surréalisme ?
Bien sûr, mais pas la Flandre, pragmatique, nationaliste, colonisatrice
et entièrement tendue vers un but commun, y asseoir son pouvoir au point
que Bruxelles et la Wallonie dansent sur sa musique !
Que va-t-il advenir dans les prochains
jours ? Mais quelles que soient les orientations qui seront prises, il y
aura toujours cet antagonisme où les francophones seront niés, humiliés,
meurtris, écrasés par une majorité flamande, sûre de sa puissance
numérique.
Nous sommes désormais partis vers des avenirs
improbables dont le pire serait la paupérisation d’une Wallonie proie
pantelante d’un lion fou et le meilleur, le retour à une Nation en
en phase avec ses aspirations profondes de Liberté, d’Égalité et de
Fraternité, j’ai cité la République Française !
26/04/2010 -
En route vers une solution équilibrée pour BHV ?
RTL-Info annonce sur son site Internet que « Le
ministre des Réformes institutionnelles, le libéral Didier
Reynders, a achevé une mission de médiation considérée comme
celle de la dernière chance pour éviter une grave crise
politique dans notre pays. A l’issue de sa rencontre avec le
Roi, il n’a fait aucun commentaire sur le résultat obtenu, mais
la presse révèle qu'il aurait réussi. »
Dans l’édition de la Meuse-Liège, l’on trouve sous le titre
« Mission accomplie » l’analyse du journaliste notamment sur les
concessions qui seraient probablement faites par les
Francophones.
" D’abord, dit-il, et c’est l’essentiel, ils vont sans doute
devoir accepter une forme de scission du fameux arrondissement
(Qui pourrait en douter, c’est là l’objet de la négociation –
NDLR). Mais, ajoute-t-il, cela ne signifierait pas qu’il n’y
aurait plus de lien avec les francophones de la périphérie, ou
du moins ceux des communes à facilités. Par contre, il faut sans
soute oublier définitivement l’idée d’élargir Bruxelles. Avec
peut-être quand même la possibilité d’un « corridor » entre
Bruxelles et la Wallonie."
Improbable sentier
reliant
la Wallonie à la capitale européenne
Je sais que ce quotidien n’est pas la référence en matière politique, mais
l’on sent pointer la langue de bois, si chère à nos politiciens
tellement loués par ce qui est devenu une « feuille de chou » parfaite.
Traduisons les suppositions qui risquent de se révéler exactes.
L’arrondissement BHV sera scindé, les francophones marcheront sur leur
fière détermination d’élargissement de Bruxelles qui comme toute
métropole a besoin d'un "hinterland" important (Ce besoin vital fera que
dans ce cas, tôt ou tard, Bruxelles sera flamandisé), les communes à
facilités disposeront encore des facilités (jusqu'à une prochaine
exigence), mais fortement diminuées et l’on créera peut-être le corridor
mentionné ! Et pourquoi ne pas créer aussi un tunnel style Eurostar ou
un pont aérien style berlinois d’avant la chute du mur. Moi, je suggère
un charmant sentier écologique sur une largeur de deux mètres maximum.
Encore et toujours des capitulations de nos élus pour garder au pouvoir
un gouvernement de façade au moins le temps de la présidence européenne
et profiter encore de quelques mois de revenus ministériels.
Mais la grande question, le grand écart va se situer entre Olivier
Maingain, président du FDF et Didier Reynders, président du MR.
Le premier va-t-il accepter les ordres du second et lâcher ainsi son
fonds de commerce électoral ?
Le second, peut-il encore représenter quelque chose à Bruxelles sans le
premier ?
Didier Reynders a peut-être voulu réussir sa mission en pensant que les
négociations n’aboutiront pas de toute façon.
Mais dans ce cas, pourquoi avoir accepté cette mission du roi. Il aurait
eu bien plus de panache en disant « Sire, les Droits de l’Homme sont en
jeu dans votre royaume et je ne peux décemment aider à les abattre ».
25/04/2010 - Propagande
ignoble contre Paul-Henry Gendebien – Goebbels serait-il encore vivant
?
Sur le blogue de Liège-France,
sous le titre injurieux de « Les
propos honteux de Paul-Henry Gendebien »,
André Schreurs se montre à la
hauteur d’un service de propagande qui a œuvré durant les années
noires et contre lequel il a combattu, nous dit-il. Ce service
était maître dans l'art de la falsification de documents.
Son texte, comme à l’habitude mélange le vrai et
le faux, pratique destinée à nuire au RWF qu’il poursuit de sa
haine imbécile. Il dit notamment ce qui suit :
« Alors que toute la presse étrangère voit la
Belgique au bord de l'implosion (voir Le Monde de ce
samedi) et
qu'une majorité de Wallons et de francophones
croient, sans pour autant la souhaiter, que la scission de la
Belgique est plus que probable, le co-président du RWF aurait
déclaré, selon "La Meuse" :
Je
suis fédéraliste, pas séparatiste(...)
Aller chanter
La Marseillaise au Parlement ? Nous ne sommes pas des
extrémistes"(...) La
séparation se fera lentement, sournoisement, avec un
gouvernement fédéral qui gérera la liquidation pendant quelques
mois, avant de passer le pouvoir aux Régions"(...) Dans un
premier temps, Bruxelles et la Wallonie formeront une Belgique
résiduelle avec un petit roi"Le "rattachiste" a
quand même ajouté, dans un éclair de lucidité, à propos des
"extrémistes flamands" [40% du corps électoral, ndlr]
:à chaque crise, ceux-là travaillent
pour nous.
Le texte surligné en jaune n’a jamais été publié
dans la Meuse dont voici le texte in-extenso, tel qu’il est paru
dans l’édition liégeoise du 4 avril 2010 en page 4.
« Je suis fédéraliste, pas séparatiste. Mais
la Wallonie a démontré qu’elle n’était pas capable notamment
d’assurer l’entretien de ses routes et de ses écoles. Elle ne
peut se gérer seule, le rattachement à la France est la
solution. Aller chanter la Marseillaise au Parlement ? Nous ne
sommes pas des extrémistes. A chaque crise, ceux-là travaillent
pour nous »
cette photo publiée
sur le blogue de Liège-France
démontre l'admiration que son propriétaire
a pour les extrémistes flamands.
Car il s'agit ici d'élus du Vlaams Belang
séparatistes d'extrême droite.
Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore
Dans le fond pourquoi n'y aurait-il pas
des rattachistes d'exrême-droite ?
Où est le drame ? Etre rattachiste, c’est exactement le
contraire d’être séparatiste et nous vivons actuellement dans un
état fédéral.
Et surtout d’où proviennent les ajouts au texte original ?
Liège-France s'inspire-t-elle des méthodes si chères aux dictatures,
mentir quand la vérité ne permet pas le dénigrement.
Pourquoi, en soi-disant rattachiste, vouloir semer la zizanie chez ceux qui désirent ardemment le
retour à la République française ?
Y aurait-il une collaboration avec des services d'état, désireux
de diviser la force pacifique et démocratique qui s'élève contre
un régime de plus en plus vulnérable ?
Mais cette fausse affirmation d’un texte non paru,
n’est-elle pas simplement due à la jalousie d’un fils, écrasé par
l’ombre de son père qui a eu sa place dans l’histoire wallonne et
n’arrivant pas à l'égaler tandis que le président du RWF mène un combat
qui progresse et jouit souvent d'une tribune dans la presse
internationale ?
24/04/2010 -
Coq ou poulet ? Pauvres politiciens wallons ?
RTL-TVI l’annonçait comme si une résurrection du défunt
gouvernement, son décès n’ayant pas encore été acté par le
palais royal, Didier Reynders était convoqué par le roi qui l’a
chargé, nous dit un communiqué « de
s'assurer dans un très court délai de ce que les conditions sont
remplies pour la reprise rapide des négociations sur des
problèmes institutionnels et en particulier celui de
Bruxelles-Hal-Vilvorde »
ce qu’il a accepté, ajoute-t-il.
Il faut rappeler que Didier Reynders est président du MR et par
conséquent le « cornac » d’Olivier Maingain, lui-même président
du FDF. Il semblait que cette fois, le MR et le FDF n’étaient
pas prêts à négocier sur le dossier BHV sans parler au moins de
l’élargissement de Bruxelles. Pourquoi ce choix royal ? Mais
aussi et surtout pourquoi le bon petit soldat belgicain a-t-il
accepté cette mission casse-gueule ?
Ou bien il réussit à remettre les partenaires politiques autour de la
table avec le volet « élargissement de Bruxelles », ce qui correspond
aux demandes des francophones, mais qui peut croire que les Flamands
sont prêts à en discuter ? Même Groen, après l’Open VLD, vient de
déclarer qu’il n’était pas question de s’écarter du plan Dehaene.
Ou alors il amorce l’acceptation de passer sous les fourches caudines
flamandes en les réunissant autour des propositions, non négociables de
Jean-Luc Dehaene avec la bénédiction de Joëlle Milquet qui déclare déjà
les yeux embués de bonheur
« Je me félicite de cette initiative royale. (…) La solution ne sera pas
facile à trouver, mais la volonté d’y arriver est là ».
Quant au PS, il déclare dans un communiqué
rester convaincu qu'il est possible de trouver une solution négociée et
équilibrée sur ce dossier.
La décision du roi a été prise à la demande des partis flamands de la
majorité, a-t-on indiqué au CD&V et à l’Open VLD. Tiens donc, la
patate « chaude » est renvoyée aux Francophones. Encore une
manière de hurler que les accords ratent à cause de l’arrogance des
politiciens francophones ou
les écraser définitivement.
Dans le fond, jeudi prochain, la loi passera vraisemblablement au
parlement si les francophones ne cèdent pas. Alors ? Pourquoi mener un
combat inutile contre la puissante Flandre ?
C’est vrai, mais il fut un temps où les Wallons avaient du panache et la
moindre menace leur faisait relever les « crestes », allusion à un coq
symbolique devenu entretemps un poulet dans l’attente de figurer dans un
Waterzooi de derrière les fagots !
23/04/2010 - Poker flamand: L'open VLD relance, Les francophones
vont-ils suivre ?
À
la VRT Alexander De Croo , le président de l’Open Vld, le
libéral flamand a relancé la partie de poker que Dehaene a
lancée.
Il laisserait la porte entrouverte à une solution négociée d’ici
jeudi prochain, date de la prochaine séance plénière à la
Chambre où la loi de scission de BHV sera mise à l’ordre du
jour par les partis flamands et sera vraisemblablement votée par
la totalité des parlementaires flamands. Même Groen, vous savez
le « particule » vert que Javaux aime tant pour son ouverture
sur les problèmes communautaires. La solidarité écolo ne tient
pas face au nationalisme flamand !
Mais, précise De Croo junior pas n’importe quel accord: celui
de Dehaene que les francophones avaient rejeté en bloc en début
de semaine. À prendre ou à laisser !
Paniqués les politiciens Wallons vont-ils céder à ce chantage ?
Vont-ils se coucher comme un joueur de poker qui, par crainte de
perdre les quelques sous qui lui restent encore, abandonne et
laisse son adversaire empocher la totalité de la mise, sans même
devoir dévoiler ses cartes.
Mais cette crise amène deux conclusions indéniables :
Dès que la crise BHV sera terminée, les Flamands conscients que
les dernières défenses des Francophones auront été annihilées
mettront d’autres exigences sur la table et les feront passer à
nouveau en force. L'Etat Belgiek sera alors en marche et malheur
aux opposants qui tenteraient encore de résister à la
domination.
Il serait temps que la réalité s’impose, la Belgique n’est plus
viable pour les Wallons et leur seul espoir est le retour à la
France
!
Peuple de France, citoyens républicains amoureux des Droits de l’Homme
que vos ancêtres ont créés , laisserez-vous longtemps encore vos frères
et voisins perdre chaque jour un peu de cette Liberté, Égalité et
Fraternité, ces mots qui figurent sur tous vos frontons !
22/04/2010 - Les Francophones qui ne demandaient rien supplient
désormais pour négocier !
Bravo, la Flandre, que la
stratégie ait été volontaire pour arrivée par la loi du hasard,
Jean-Luc Dehaene a bien manœuvré puisque, par peur de la furia
flamande, ce sont les Francophones qui hurlent leur désespoir en
demandant un peu de temps encore pour se déculotter !
Avoir fait traîner les choses pour plonger l'adversaire dans le
désarroi le plus complet face à une date butoir. Et l'Open VLD a
pris la main en quittant la coalition gouvernementale.
Le gouvernement fédéral vient donc de tomber et Yves Leterme qui
porte bien son nom, mais il aurait pu aussi s’appeler Lafin, est
parti présenter sa démission au roi. Celui-ci réserverait sa
réponse.
Comme les politiques flamands sont en voie de gesticulation, il
est possible qu’ils tentent de passer en force la loi sur la
scission de BHV.
Et dans ce cas, le geste aurait pour symbole la domination définitive de
la Flandre sur tout le pays à travers un état fédéral qu’ils ont miné.
Cela aurait un avantage indéniable, prouver une fois pour toutes aux
Wallons indécis qu’ils sont désormais à la merci de toutes les lois
fédérales que les Flamands voudront voter !
Peut-être cela les amènera-t-il à la même conclusion que j’ai trouvée
sur le blogue « Francophone
de Bruxelles » d’un auteur anonyme, mais qui vaut la
peine d’être publié.
« Honnêtement, je tiens à adresser un message solidarité au créateur de
ce blog.
En tant que citoyen d'une ville (Strasbourg) concurrente à Bruxelles, je
devrais me réjouir de la chute annoncée de cette ville et de la
Belgique. Mais je n'y arrive pas je lis ce blog depuis 2008 et d'autre
comme celui de Jean 4Mer (depuis 2007). Et les scénarios noirs annoncés
par certains se réalisent hélas !
Une situation aussi pathétique que prévisible. Les partis francophones
essayent de garder coute que coute le pouvoir au fédéral et une
apparence d'état belge.
Les Flamands de plus en plus intolérants et qui s'amusent à plumer la
volaille francophone. Les citoyens francophones ne réagissent quasiment
pas. c'est impossible pour moi d'admettre que ce genre de situation se
déroule en Europe au XXI siècle.
Pour ceux qui espèrent un statut de district fédéral pour Bruxelles, ça
n'arrivera jamais pour plusieurs raisons :
- un statut fédéral voudrait dire que l'UE devienne un état fédéral :
certains pays comme le Royaume-Uni/Suède n'accepteront jamais cette
situation qui permet la création de fait un état fédéral européen.
- une ville état serait totalement étouffée
(économiquement/géographiquement) par la Flandre qui l'entoure
- jamais les états européens ne pourraient accepter l'indépendance d'un
si petit état, car cela donnerait des envies et des arguments à tous les
indépendantistes/ séparatistes de chaque état membre.
Donc les possibilités, futures pour la Belgique :
- un état fédéral composé de 4 régions : Flandre, Wallonie, partie
germanophone (qui deviendrait une région) et Bruxelles ville malade et
dualisée à l'extrême. Avec un état fédéral représentant une coquille
vide .un état de plus en plus dominé par les Flamands.
- une Flandre indépendante avec Bruxelles (car Bruxelles ne pourra pas
tenir longtemps seule contre la Flandre, surtout avec Picqué)
- Wallonie et Bruxelles rattachés à la France, le poids français
permettant de négocier et de justifier le manque de continuité
territoriale qui serait dérisoire par rapport à la taille du nouvel
état.
Mais problème de taille les politiques, journalistes, intellectuels
francophones refuseront de devenir des simples élus locaux, journalistes
locaux. La solution la plus intelligente n'est à mon avis pas celle que
vont choisir les politiciens francophones. ».
Le passage
en gras a été mis en exergue par nos soins, car c'est la vérité que nous
clamons depuis des années !
21/04/2010 - La bombe BHV:
Le cartel MR-FDF va-t-il exploser ?
Face aux déclarations d’Olivier Maingain qui déclarait
« imbuvables » les propositions avancées par Dehaene sur la
résolution de BHV, le CDH et Ecolo se sont indignés de la
rupture de l’Omerta qui plane sur les petites tractations faites
entre « chefs » de partis.
Certains s’étonnent même de
l’engagement du Liégeois Didier Reynders dans la défense des
propositions de Dehaene, qui irait jusqu’à s’en prendre à Didier
Gossuin et à Bernard Clerfayt à propos de l’irruption de leur président
dans la communication au public.
A tel point que certains évoquent la
possibilité de la fin du cartel MR-FDF, un peu comme celle du
CD&V et de la NV-A. Étant donné qu’Olivier Maingain est venu
dernièrement chasser sur les terres wallonnes, il ne serait pas
étonnant que quelques politiciens libéraux du cru verraient d’un bon œil
cette séparation pour tenter de garder leur électorat au complet.
Mais Didier Reynders peut-il rejeter
cet allié important sur le plan bruxellois ? L’exemple CD&V en
perte de la vitesse et la NV-A en progrès suite à la rupture
n’st-il pas dissuasif ? Et son image de Liégeois wallon,
importante à ses yeux, ne va-t-elle pas pâlir fortement dans
cette hypothèse ?
De plus, les plaies de la défaite de
son parti aux élections régionales wallonnes et le "putsch" manqué qui a
suivi, ne sont pas encore bien cicatrisées.
Le président du MR est donc assis
entre deux chaises, sa place dans le gouvernement à laquelle il semble
tenir au point d’en oublier son électorat et sa présidence qui, encore
bien faible après les dernières élections, risque d’être à nouveau
remise en cause.
Décidément, la bombe BHV menace bien
de faire sauter le gouvernement et lancer la Belgique dans une réelle
interrogation sur son avenir.
Que cette interrogation devienne de plus en plus
pressante ne nous indiffère pas, je dois le reconnaître.
Il serait temps de penser au futur d’un état qui
se déglingue depuis des années !
Dans son ouvrage "Wallons
et Bruxellois avec la France"
paru en 2008, Paul-Henry Gendebien écrivait en avant-propos "
L'heure de tous les périls approche pour le Wallons et les
Bruxellois. Au lieu de se préparer à les (les Flamands - ndlr)
affronter, la junte des dirigeants francophones s'abandonnent à
l'irresponsabilité en se complaisant dans la discorde, les
rivalités d'intérêts partisans et pouvoiristes,
l'absence de stratégie et de vision. Agrippés à l'illusion d'un
mythe belgiciste, ils donnent l'image de naufragés de la Méduse.
Ils sont inconscients de leurs fautes, de leurs imprévoyances,
des dangers qui s'annoncent. Pourtant, le moment n'est-il pas
venu, pour les Francophones, de renoncer une fois pour toutes à
ces postures de culpabilité défaitiste, de mendicité repentante
de soumission collective?
Cessons de penser et d'agir
comme si tout était perdu et comme si, conformément à la dialectique du
maître et de l'esclave, nous étions contraints, pour exister à nos
propres yeux, d'accepter un statu quasi colonial jusqu'à la fin des
temps.
Dans la vie d'un peuple, il
n'y a aucune fatalité à sens unique qui serait à inscrire dans les
astres. On peut choisir son avenir et non le subir. Une autre vie est
possible pour la Wallonie et pour Bruxelles dans l'après-Belgique"
Il faut
avouer que ce texte est plus que jamais d'actualité
20/04/2010
- Poker menteur belge - Dehaene abat des cartes, Maingain relance !
Bien que bloqué au Maroc, Olivier Maingain déclare, via le site
internet du Soir, "Ce qu'on nous présente n'est même pas une
base de négociation acceptable. C'est un cahier de
revendications flamandes, tout simplement. M. Dehaene se
comporte en chef de file de la délégation flamande".
Et d’épingler en particulier la scission de l'arrondissement
judiciaire. "Pourquoi vient-on avec cela? On nous a expliqué que
l'urgence, c'était de régler le problème de l'arrondissement
électoral. L'arrondissement judiciaire n'a rien à voir
là-dedans. En 2005, dans le quasi-accord, on ne scindait pas
l'arrondissement judiciaire, on le dédoublait. En clair, on
créait un tribunal unilingue francophone et un unilingue
néerlandophone compétent sur tout Bruxelles-Hal-Vilvorde. Rien à
voir avec la scission, au contraire, cela améliorait les droits
de tout le monde. La scission, c'est non!".
A propos des compensations aux francophones de la périphérie, en échange
de la scission de l'arrondissement électoral , il me rejoint en
déclarant "Ce qu'on propose, par exemple, pour la nomination des
bourgmestres est insignifiant". . En effet, dans l’article que j’ai
publié ce jour sous le titre « Dehaene
pratique le poker menteur, les joueurs wallons vont-ils se coucher ? » ,
je disais que « cela ressemblerait fortement à l’échange d’un
million d’euros bien réels contre un billet de loterie ».
Olivier Maingain a assuré que la position du MR serait la même que la
sienne et de conclure "Je ne vois du reste pas qui, parmi les
francophones, pourrait accepter le genre de choses qu'on met sur la
table pour l'instant".
Que décideront les autres partis francophones ? Ecolo doit se gratter,
solidarité francophone ou solidarité écologiste ? Ce qui est sûr, c’est
que Wouter Van Besien,le président de Groen a indiqué mardi à la VRT
rque sa formation n'accepterait durant les négociations communautaires
en cours aucune compensation qui n'aurait aucun lien avec la discussion
et a averti qu'il quittera la table des négociations s’il s'y retrouvent
une série d'éléments du quasi-accord de 2005 sur BHV.
Faute de compromis, Groen votera, à l'instar des autres partis flamands,
la proposition de loi visant à scinder BHV.
De quoi mettre mal à l’aise Nollet, vous savez le co-président d’écolo
qui aime tellement la Belgique fédérale et croit à la solidarité
Nord/Sud du mouvement vert !
19/04/2010
- La machine infernale est en route. Le démineur tente une manipulation
hasardeuse !
Dans un communiqué de ce dimanche, Jean-Luc Dehaene informe
« qu'il a demandé au premier ministre d'inviter lundi soir les
présidents du CD&V, CDH, Ecolo, Groen, MR, PS et Open VLD à se
réunir afin de lui permettre, conformément à la mission que lui
a conféré le Roi, de leur présenter "une proposition de fond'
pour la négociation, qu'ils mèneront 'sur des problèmes
institutionnels et plus particulièrement celui de
Bruxelles-Hal-Vilvorde'". Son objectif est qu’Yves Leterme
"puisse présenter en cas d'accord le contenu de celui-ci au
Parlement dans le courant de la semaine".
Et pour tenir un rideau de fumée sur ce qu’il est en train de
tramer, "Jean-Luc Dehaene souligne que pour sauvegarder les
chances de succès, il est nécessaire de maintenir dans la phase
finale des négociations la discrétion dont ont fait preuve
jusqu'ici tous ses interlocuteurs".
Elle est belle la démocratie belge. Un arrangement amical éventuel entre
les présidents de partis Ce sont eux les véritables dirigeants du pays.
Ils assurent de l’obéissance aveugle de leurs députés choisis par leur
docilité. Il est à remarquer que Groen et Ecolo seront de la partie,
alors que la NV-A et la liste de Decker semblent être ignorées.
Démocratie ou dictature ? Un pays où les contacts et arrangements se
font en cachette de l’opinion publique montre une collusion qui n’est
pas une négociation démocratique ! Même dans une démocratie populaire,
les dirigeants tentent de justifier leurs sombres desseins par une
consultation populaire, truquée peut-être, mais consultation quand même.
Nos politiciens wallons vont-ils laisser enchaîner définitivement la
Wallonie à un état fédéral flamandisé et piétiner les Droits de l’Homme
les plus élémentaires ?
Malgré les positions martiales déclarées sur les ondes de la télévision
aujourd’hui, j’ai bien peur que les trente deniers de Judas les tentent,
plutôt que l’avenir de leurs concitoyens !
18/04/2010
- Pour certains, la vie est pénible sans le confort d'un avion !
C'est aujourd'hui qu'auront lieu les funérailles du Président de
Pologne, disparu tragiquement dans l'accident de l'avion qui
l'emmenait, avec une bonne partie de dirigeants du pays, à la
commémoration du massacre de Katyn.
La Wallonie comprend
en son sein de nombreuses filles et fils, petites-filles et
petit-fils, installés et intégrés parfaitement en Belgique mais
dont les racines sont toujours abreuvées par une appartenance à
cette terre d'où ils sont venus. Il est donc normal que nous
nous associons à leur douleur.
La Pologne étant
membre de l'Europe mais aussi un pays ami de longue date de
notre pays, il était normal que nous ayons des représentants à
la cérémonie. C'était prévu et le prince Philippe ainsi que le
ministre de la Défense nationale, Piet De Crem devaient y
participer.
Mais l'arrêt du
trafic aérien, suite au nuage de cendres provoqués par
l'éruption volcanique islandaise les empêcheraient d'être
présents.
Au temps des rois
fainéants, il était compréhensible qu'ils n'auraient pu être à
la cérémonie à temps. Mais au XXIe siècle, en dehors de l'avion,
il y a la voiture notamment comme moyen de transport et 1300 km
représentent ce que n'importe quel vacancier est à même de faire
en un ou deux jours. Par rapport à ce citoyen lambda, le prince
et son ministre disposent de voitures confortables et de
nombreux chauffeurs. Même sans excès de vitesse, la
"performance" ne les auraient pas fait figurer au Guiness Book des records !
C'est ce qu'accomplit le président d'Ukraine en le faisant sur
des routes bien moins confortables que celles qui nous relie à
la Pologne,
Etait-ce une
impossibilité réelle depuis la fermeture des aéroports de
prévoir ce voyage par la route ?
De plus, ne peut-on se priver le la présence du prince héritier
quelques jours alors qu'il n'occupe que des fonctions
protocolaires ?
Il est triste de
voir combien notre futur souverain probable n'aie pas pris cette
décision dès vendredi pour marquer cette solidarité dans le
malheur qui frappe la Pologne.
Qu'un président
américain ou français estiment ne pas pouvoir le faire parce
qu'ils sont les rouages essentiels d'une nation, quoi de plus
normal. Que notre roi actuel ne puisse le faire à cause de son
grand âge, très bien. Mais le prince ? Mais c'est le fait du
prince, diront les adulateurs de la monarchie !
16/04/2010
- Les
"Tontons Flingueurs" sont devenus flamands
Le
regretté Michel Audiard, avait la formule explicite et
péremptoire. Il disait notamment "
« Dans
les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien
en pogne , personne ne conteste plus. Y'a des statistiques
là-dessus »
Alors que les
politiciens wallons et bruxellois en sont encore à rouler des
mécaniques dans le style "retiens-moi avant que je ne fasse un
malheur", les partis flamands au gouvernement, le premier
cette fois, étant le "sage et unitariste" Open VLD, vont dégainer
l'artillerie lourde.
Une menace de
quitter le gouvernement "si Jean-Luc Dehaene ne fournit pas
rapidement plus de clarté sur le compromis qu'il dégagerait dans
le dossier BHV". Du gros calibre ! Directement placé sur la
tempe du CD&V.
En éveillant un
nationalisme outrancier, les politiciens flamands ont ouvert la
boîte de Pandore et ils sont contraints maintenant de répondre
aux aspirations de domination qu'ils ont éveillées, pour ne pas
sombrer dans l'abandon électoral face au langage martial d'un
Vlaams Belang, d'une NV-A ou d'un Jean-Marie de Decker ou
hypocrite d'un CD&V ou d'un S.pa.
Mais pourquoi s'en
plaindrait-on ? Cette période trouble est nécessaire pour
obliger enfin nos élus à se montrer dignes de la
représentation que le peuple leur a confiée.
Les
"Tontons Flingueurs" sont devenus flamands et nous conduiront
involontairement vers le retour à la France.
15/04/2010
- Les 30 deniers de Judas ? Refinancement de Bruxelles contre BHV ?
Dans une interview publiée dans le quotidien La libre Belgique
ce matin, Charles Picqué ministre-président de la Région
bruxelloise a déclaré qu’on on aurait tort de ne parler, dans la
future négociation, que de la scission de
Bruxelles-Hal-Vilvorde. La priorité des priorités, c'est le
refinancement de la Région bruxelloise.
Bruxelles a besoin de 500 millions d'euros de plus chaque année
"si on veut s'en sortir et réaliser des politiques de
développement", ajoute-t-il.
Hier, nous disions « En parlant de contreparties à ce qui
constituera cette fois une vraie frontière politique, les
« bourgeois de Calais », version wallonne 2010, se préparent
déjà à se mettre la corde au cou pour rencontrer leurs maitres
flamands et calmer les populations francophones qu’ils
abandonnent en attendant la mise au pas définitive de leur
marché captif politique et économique, la Wallonie ! ».
Cet appel du pied pour un financement de la capitale en échange de la
scission semble confirmer les craintes que nous émettions.
Et sous forme de mise en demeure, la région bruxelloise, sous la
pression des chefs de groupes MR, PS et CDH pourrait introduire une
nouvelle procédure en conflit d'intérêts qui les opposerait à leurs
homologues bruxellois flamands, ce qui permettrait de contrer une
dernière fois les exigences flamandes et éviter pendant quelques mois à
peine l’explosion politique attendue suite à un passage en force de la
scission BHV qui établira pour la Flandre une véritable frontière au
sein d’une Belgique en déliquescence !
De quoi donner des
nausées aux Wallons qui soutiennent les Francophones de Bruxelles.
L'abandon des principes pour les 30 deniers de Judas ?
14/04/2010
- Jean
Jaurès a dit « N’ayant pas la force, ils dissertent »
Lors de ses rencontres bilatérales, Jean-Luc Dehaene la nounou
de Leterme Second, a proposé à ses interlocuteurs, de scinder
l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde pour les
élections à la Chambre, mais aussi pour le Sénat et l'Europe
affirme le quotidien
Le Soirdans son édition
d’aujourd’hui.
Selon lui, les francophones ont fait savoir au médiateur royal
que c'était inacceptable à leurs yeux, mais ont précisé qu'une
telle opération était envisageable en échange de contreparties
de même poids: droits (de vote) des francophones de la
périphérie; nomination des bourgmestres, et extension des
pouvoirs de la Communauté française au-delà de la frontière
linguistique en matière d'enseignement; voire élargissement de
Bruxelles.
Il est remarquable que l’élargissement de Bruxelles réclamé à
cor et à cri par Olivier Maingain se situe en dernière place
dans les exigences et qu’une liaison entre la Wallonie et
Bruxelles n’est même plus exigée par nos politiciens qui
pourtant mettent actuellement en avant l’ensemble
Wallonie-Bruxelles.
En parlant de contreparties à ce qui constituera cette fois une
vraie frontière politique, les « bourgeois de Calais », version
wallonne 2010, se préparent déjà à se mettre la corde au cou
pour rencontrer leurs maitres flamands et calmer les populations
francophones qu’ils abandonnent en attendant la mise au pas
définitive de leur marché captif politique et économique, la
Wallonie !
Un sursaut de dignité est-il encore possible ?
12/04/2010
-
La vérité sort du puits: Michel Quévit à la RTBF nous donne raison
Ce lundi, Michel Quévit, professeur émérite
d'économie politique à l'UCL, était l'invité de Matin Première. Il est
l’auteur de "Flandre-Wallonie : quelle solidarité ?" (Éditions Couleurs
Livres) sans lequel il dément formellement l’idée largement répandue que
la Wallonie vivrait aux crochets de la Flandre. Ce professeur d’économie
démarre le sujet en fanfare: "On fait croire aux Flamands que la
Flandre paie pour la Wallonie depuis l'indépendance. Ce qui est
faux, affirme-t-il puisque les transferts entre le Nord et le Sud n'ont
commencé qu'après les années 60, après le déclin industriel de la
Wallonie.
En 1830, c'est le début du "capitalisme industriel" au
niveau européen et "La Wallonie est riche, elle devient même
la quatrième puissance européenne", dit l’auteur.
Oui, vous
avez bien lu, la Wallonie 4e puissance économique au
monde, cette Wallonie qui bénéficierait maintenant de la manne
d’une Flandre orgueilleuse de représenter quelque 80% des
exportations belges.
Cette réussite de la Wallonie jouera un rôle capital dans le
développement de la Flandre, au départ du port d'Anvers qui
bénéficiera notamment du transit des produits liégeois réputés
dans le monde entier. C'est cela qui a doté le Nord du pays a
été doté de canaux et de routes, 15 ans avant le sud du pays. "Et
cela va durer jusque dans les années 60", continue Michel
Quévit.
Et d’enfoncer le clou : "ce qui était bon pour la Flandre
était bon pour la Wallonie et vice-versa. Le problème, c'est
qu'"une fois qu'on assiste au déclin industriel de la
Wallonie, on se rend compte que la Flandre ne vient pas
réellement au secours de la Wallonie. On est passé d'une phase
de solidarité nationale à une désolidarité".
Michel Quévit dénonce avec vigueur les politiques francophones
et wallons de l'époque : "On n'avait pas ce réseau d'une
classe dirigeante, dynamique, concertée, qui avait une volonté
de revendiquer qu'elle était majoritaire".
Mais ce qui n’est pas affirmé dans cette interview est une vérité bien
plus importante encore que le manque de reconnaissance et l’égoïsme
d’une nation en devenir d’un état fédéral à sa botte et que nous
dénonçons régulièrement, c’est l’exploitation depuis quelques années de
la Wallonie au profit de ce peuple néo-colonialiste. La majorité des
marchandises consommées en région wallonne est produite ou importée et
redistribuée par la Flandre. La plupart des postes importants politiques
et économiques sont occupés par les Flamands. Une bonne partie des
exploitations touristiques des Ardennes leur appartient et le Boerenbond
est derrière un certain nombre d’exploitations agricoles et fermières.
Quant aux résidences secondaires, n’en parlons pas.
Merci au Professeur Quévit pour la restauration d’une vérité première,
mais il serait intéressant d’étudier les transferts réels entre les deux
régions. Le Wallon coûte à la Flandre, mais lui rapporte beaucoup.
Serait-ce un commerce à la coloniale où les indigènes étaient payés en
verroteries diverses contre des métaux et de marchandises précieux ?
L’on peut sincèrement se poser la question.
7/04/2010
- Belgium: Gentlemen, time
is up. The bar is closed !
RTL-Info l’annonce
aujourd’hui, « "Reynders n'approuvera rien sans l'élargissement
de Bruxelles".
Didier Reynders, président du MR et vice-premier ministre
fédéral ne donnera jamais son feu vert à un accord sur BHV sans
un élargissement de Bruxelles.
Dans une interview donnée au quotidien flamand De Morgen ce mercredi,
il estime par ailleurs, qu'il est déjà établi que la nomination
des bourgmestres francophones des communes à facilités
régulièrement élus fera
également office de monnaie d'échange pour une scission.
Enfin un politique wallon qui semble vouloir opposer des
exigences francophones à celles des Flamands. Évidemment, une
posture politique du président d’un parti en perte de puissance
où une fraction FDF assure une bonne position électorale à
Bruxelles.
Mais, en jouant une carte impossible à accepter par les partis
politiques du nord, il sait qu’il y a un risque important de
voir le parlement fédéral faire passer en force la fameuse loi
de scission, les Flamands la votant comme la première fois en
bloc (juste une maigre voix d’abstention de Groen). Dans ce cas,
la Belgique va vaciller dans un cahot politique prévu et annoncé
par Paul-Henry Gendebien.
Enfin ???
Quand la désunion belge
Conduit à l'union avec la France !
Un Dehaene est-il suffisamment influent en Flandre pour faire accepter
un report de ce problème aux calendes grecques, sinon après la
présidence belge de l’Europe ?
Est bien malin celui qui peut affirmer un apaisement communautaire dans
les prochains mois !
Comme le dirait un barman anglais, “ Gentlemen, time is up, the bar is
closed”
1/04/2010
- Un nouveau parti sera lancé dans les prochains jours, le BFL
C'est aujourd'hui, lors d'une conférence de presse tenue à Paris que
Jacques Lenain, haut fonctionnaire français, a déclaré la création d'un
nouveau parti en Belgique francophone, le BFL. Son programme? Amener à
la création d'une nouvelle Belgique wallo-bruxelloise dont
l'indépendance et le financement seraient garantis par la République
française.
A
la demande d'un journaliste qui s'inquiétait de l'accueil qui serait
fait à ce nouveau venu sur la scène politique, Monsieur Lenain aurait
déclaré "avoir déjà de nombreux appuis dans le pays. Il cite
notamment l'ancien secrétaire d'un ministre d'état, de deux ou
trois intellectuels universitaires, d'un ancien président de région
proche de la Corée du Nord, d'un directeur d'école à la retraite, d'un
ancien syndicaliste liégeois et même d'un chevalier de la Couronne. Et
ce n'est qu'un début, aurait-il précisé, j'attends l'adhésion complète
et sans restriction de femmes et d'hommes politiques wallons. Je pense
notamment à Madame Anne-Marie Lizin."
A la question de savoir
si les partis traditionnels ne feraient pas barrage à son élection, sa
réponse fut claire et nette. "En votant pour le BFL, chaque président
de parti , chaque ministre, chaque parlementaire, chaque attaché de
cabinet, chaque syndicaliste, chaque chômeur conserverait tous les
avantages acquis, le financement étant assuré par le quai de Bercy".
Comme un intervenant faisait remarquer qu'il oubliait le roi des Belges,
la réponse fusa immédiatement. "Si les belges aiment la monarchie et un
sondage récent l'a prouvé, pourquoi supprimer la fonction royale. Mais
dans le but de rectifier 1830 où la candidature royale d'un Français fut
refusée par les alliés vainqueurs de Napoléon, dans un but d'apaisement,
je pourrais accepter en toute modestie d'être sacré Roi des Belges. Cela
serait un honneur que je ne saurais refuser."
Quelle serait en cas de
réussite votre premier acte de souverain, interrogea un rattachiste
wallon qui passait par là. " Exiler dans les terres ardennaises ,le
président du RWF, qui se prend pour un Français," fut la réponse.
"C'est insupportable que celui-là veut faire des petits belges des
citoyens français à part entière. Non, l'assimilation ne passera pas. Je
veux être Belge, moi aussi ! "
Mais que veut finalement
dire le sigle de ce nouveau parti BFL ? Simplement pour une Belgique Francophone
Lenainiste. Et cela c'est déjà un beau programme !