Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
31/05/2010
-
La Bataille des Pensions - Tous aux créneaux !
Belle montée aux créneaux du MR Charles Michel et du
"socialiste" Michel Daerden à propos des pensions.
Comme le MR, le PS et le CDH étaient dans le gouvernement
démissionnaire, l'on peut se demander ce qui les a retenus
jusqu'à présent de poser en acte concret ces belles et nobles
paroles.
Mais le CDH ne s'est pas encore prononcé en promesse électorale
sur le sujet, elle ne saurait tarder. Soyons bon prince,
imaginons 1.300 € pour respecter la tendance donné par ses deux
comparses politiques.
En
tant que candidat non encore élu, j'ai bien envie de promettre
5.000 € par mois.
Cela ne mange pas de pain. Même nommé ministre au gouvernement,
lors de ma demande de voter la loi, l'on m'expliquera que
le budget ne le permet pas, qu'il faut être raisonnable et que
nouveau venu en politique, il ne faut pas confondre promesse
électorale et décision politique !
a
De plus,
je risquerais fort d'entendre un autre message où les mots blocage ou
diminution des pensions pourraient intervenir.
Car avec
une dette de plus de 30.000 euros par habitant, une crise de la
croissance qui démarre "trop mollement", un euro qui ne va pas bien,
l'Europe pourrait durcir encore sa position d'une économie obligatoire
de 22 milliards d'euros par an.
Et qui
sait, le FMI pourrait peut-être nous jouer le coup "grec", si les
agences de notations baissent encore notre cote de confiance ?
Parfois,
l'on dit mentez, mentez toujours, il en restera quelque chose. J'ai bien
peur que la seule chose qu'il nous restera, c'est le fait d'avoir encore
été floué par les professionnels grassement payés de la politique.
Le 13 juin, votez 14 RWF.-
Rassemblement Wallonie-France
Il n'aura pas le pouvoir, je ne serais pas ministre, mais vous aurez
d'ardents défenseurs pour une vraie renaissance de la Wallonie et
l'espoir d'une sécurité plus grande au sein d'"une nation fraternelle !
30/05/2010
-
Paul Henry Gendebien et Laurent Brogniet, un duo prometteur !
Ce samedi 29 mai, le RWF organisait une réunion de campagne
électorale pour les présidents de section ainsi que pour ses
candidats.
Ce fut un événement important. Quelques
détails ? Pierre René Mélon, tête de liste à Liège, remporta un
franc succès avec une anecdote de campagne qui mit le public en
joie. Philippe Verschoren, le nouveau secrétaire général donna
une relation sur quelques démêlés au niveau du collage en
Hainaut.
Laurent Brogniet, le co-président
remercia tous les militant ainsi que les candidats qui oeuvrent
à la réussite de la campagne actuelle et insista surtout sur
la poursuite de la mobilisation de toutes et de tous, non
seulement jusqu’au 13 juin, mais à continuer car l’idée
réunioniste progresse de plus en plus et doit continuer à
prospérer après l’élection. Nos concitoyens sont encore apeurés
à voter pour le RWF, beaucoup votant plus pour contrer la
progression d’un parti qu’ils n’aiment pas, plutôt que de voter
pour un parti dont ils apprécient les idées.
Et Paul Henry Gendebien de préciser
que les résultats de l’élection vont plonger la Belgique dans
une interrogation encore plus profonde sur sa survie . Un
parlement composé, comme à l’habitude, d’une majorité flamande
mais où cette fois les trois partis « moins nationalistes » que
les autres, le CD&V, la S.pa et l’Open VLD risquent d’être en
dessous des 50%. Du côté wallon, rien de nouveau à annoncer, les
campagnes du PS, du CDH, d’écolo et du MR laissent présumer la
capitulations avec quelques conditions mineures !
Et de se demander si après une période
de quelques semaines ou quelques mois, faute d’accord
gouvernemental, nous ne pourrions pas à nouveau devoir retourner
aux urnes. Cela serait alors la crise qui pourrait conduire à
l’explosion belge.
Il faut souligner qu’à la fin de la
séance, le Président Gendebien a fait l’objet d’une longue, très
longue « standing ovation ».
Et rien que cela montre que nos forces
sont en ordre de bataille et pourrait bien conduire le RWF a
avoir au moins un élu à Namur (certains échos font mention d’un
sondage secret qui donnerait ce résultat, d’où un surcollage du
PS sur nos affiches), mais cela n’est inscrit nulle part dans
les astres et dépendra de la continuation de la lutte.
Le bateau Belgique fait eau de tout part
et le naufrage annoncé
semble devenir imminent.
Que ce soit par amour,
par dépit
ou encore parce que
c’est la seule bouée de sauvetage
pour la Wallonie,
il faudra bien regarder avec espoir
vers la France.
27/05/2010
- Jules,
réveille-toi, ils sont devenus fous !
Dans le quotidien Le Soir, Philippe Moureaux, le vice-président
du PS déclare qu’il faut sortir de la culture de l'échec et
donner d'emblée une perspective pour l'après élections.
Il juge qu'il faut d'emblée donner une visibilité à la future
négociation, un calendrier, la doter d'un programme qui
offrirait "une perspective".
Il propose de négocier "tout, tout de suite", soit le
socio-économique et le communautaire en même temps en désignant
des groupes de négociations distincts.
Il croit, comme Alexander De Croo, le président libéral flamand,
qu'il faut se donner un but et réussir pour la rentrée avec un
accord sur BHV, mais aussi sur une série d'autres avancées
institutionnelles.
Il verrait bien, deux ministres des Réformes institutionnelles
"d'un type nouveau, qui se consacreraient à cela à plein temps
durant la législature" pour imaginer l'architecture
institutionnelle du pays.
Il indique encore n'être pas opposé personnellement à ce que la
majorité des compétences ne soient plus centrales, mais du
ressort des Régions et Communautés.
D’autre part, Elio Di Rupo, son président, a dit mercredi soir à
la RTBF, comprendre
la décision de la ministre libérale flamande Annemie Turtelboom
d'envoyer des convocations électorales en néerlandais dans
quatre communes à facilités de la périphérie,
Olivier Maingain, président du FDF a affirmé à l'agence Belga
que la démarche des communes qui ont décidé d'envoyer les
convocations en deux langues "a fait l'objet d'une concertation
préalable à laquelle avait pris part Philippe Moureaux .
"Je comprends d'autant moins qu'il ( Elio Di Rupo – NDLR) rompe
cette solidarité francophone que nous avons pour nous la
jurisprudence de la Commission permanente de Contrôle
linguistique et les circulaires de ministres de l'Intérieur qui
ont précédé Annemie Turtelboom" a-t-il ajouté.
Mais Olivier, tu devrais comprendre. La plupart des partis
flamands, Bart De Wever en tête, jouent une musique douce à
l’oreille du « conductator » socialiste montois qui se voit déjà
premier ministre du gouvernement fédéral, sauvant le pays d’un
éclatement prévisible et préservant ainsi le trône.
Une nostalgie italienne du règne de Victor Emmanuel III ? Une
envie de grandeur et de reconnaissance ?
En tout les cas, une volonté des bonzes du PS de préparer son
accession au pouvoir par une bonne volonté évidente de laisser
entendre aux Flamands qu’avec un « francophone » socialiste à la
tête de l’état, tous leurs désirs pourraient être envisagé avec
compréhension, sinon sympathie.
Pauvres électeurs socialistes trahis, pauvres Wallons, pauvres
Bruxellois ! Il ne vous reste qu’un espoir, faire tonner le
canon annonciateur de la révolte en votant pour le RWF, seul
parti qui propose une solution réelle pour leur avenir !.
Jules Destrée,
Réveille-toi,
ils sont devenus fous !
Son
sentiment wallon fut une réponse
à une dynamique belge et flamande,
injuste et oppressante pour les Wallons.
Faire prendre conscience
d'elle-même à la Wallonie,
s'appuyer sur la France et sa culture,
rendre l'autonomie
aux communes et aux provinces,
telles étaient ses objectifs
lorsqu'il fonda
la Société des Amis de l'art wallon (1911)
et lorsqu'il écrivit
la Lettre au Roi (15 août 1912).
En 2010, vrai socialiste wallon,
il aurait probablement rejoint le RWF
comme le fit Ernest Glinne,
après un très longue fidélité au PS
26/05/2010
-
Un CDH bruxellois oublie qu'il existe aussi l'esperanto !
Benoît Cerexhe , ministre CDH bruxellois de l'Emploi et de
l'Economie, se rend à l’agression flamande et prend au mot les
mandataires Open Vld qui demandent de faire de l'anglais une
langue d'accueil en Région bruxelloise.
Vendredi dernier, Guy Vanhengel, Jean-Luc. Vanraes et Rik Daems,
chefs de file de l'Open Vld ont relancé, la proposition de Sven
Gatz consistant à promouvoir une connaissance minimale de
l'anglais tant dans l'horeca que dans les administrations de la
Région capitale confrontée à une population cosmopolite
Français, néerlandais et anglais devraient donc être utilisé
couramment à Bruxelles !
En réponse, Il leur propose de généraliser partout où des
citoyens sont susceptibles de s'adresser à leurs
administrations, à Bruxelles et dans les deux Brabants, la règle
de l'ouverture à toutes les ressources linguistiques dont
disposent les personnels administratifs de ces communes.
Il est curieux d'entendre l'Open Vld plaider pour l'ouverture
linguistique à Bruxelles alors que dans les communes à facilités le même
parti s'acharne à supprimer les possibilités de service en français à
une population majoritairement francophone", a-t-il commenté.
Plus fou ou plus asservi que cela, tu meurs ! Voilà les administrations
du Brabant wallon, de Bruxelles et aussi du Brabant flamand qui seraient
obligées de pratiquer un multilinguisme, avec les coûts et les
difficultés de recrutement.
Mais en période d’élections, il importe de dire n’importe quoi, pour
autant que la presse daigne répercuter les propos, si idiots soient-ils.
C’est bon pour montrer que l’on existe et que l’on pense encore !
25/05/2010
- Picqué découvre enfin l'horrible vérité flamande.
Et alors ?
Charles Picqué, ministre-président de la région bruxelloise, découvre
une horrible vérité grâce à une certaine honnêteté de Bart De Wever,
président de la NV-A, classé l’homme politique flamand le plus apprécié
en Flandre dans l'interview qu'il a donnée à La Libre Belgique. (Cliquez
sur l'illustration pour en prendre connaissance).
"L'interview
de Bart De Wever parue samedi dans La Libre et confirmée par les
propos tenus par les principaux leaders de la N-VA ce lundi ont
définitivement fait tomber les masques sur les objectifs à moyen
terme de ce parti",nous dit-il. Et d’ajouter "C'est
bien de l'appropriation pure et simple de Bruxelles par la
Flandre qu'il s'agit",
Pour lui, le schéma de Bart De Wever est "particulièrement
limpide". D’abord « un
démantèlement de l'institution régionale bruxelloise et sa
cogestion par les deux grandes communautés ».
Ensuite:
« une indépendance de la Flandre et donc, logiquement, fin de
la cogestion et annexion pure et simple".
Et pitoyable, il pleurniche "Bart
De Wever se soucie comme d'une guigne du bien-être des
Bruxellois, à qui il refuse un financement juste. Tout ce qu'il
veut, c'est faciliter la séparation du pays en faisant
disparaître une région qui a démontré sa capacité à faire
travailler ensemble francophones et néerlandophones"
Cela fait longtemps que le RWF dénonce la volonté de phagocyter
Bruxelles, déjà capitale de la Flandre par un encerclement inéluctable
et par une asphyxie financière. Il fallait être réellement « piqué » ou
simplement aveugle pour ne pas le comprendre !
Le RWF l’a toujours affirmé. Les Bruxellois seront maîtres de leur
destin et de leur choix. Mais les quelque 80% de francophones devront
finir par choisir entre la Flandre et la France. Et ce ne sera pas un
Olivier Maingain qui les sauvera d’une servitude totale ! Ce sera alors
comme dans les communes à facilités, « spreekt vlaams » ou « franse
ratten buiten ».
La chanson est désormais connue ! Le 13 juin, votez RWF – Liste 14 pour
préparer le retour à la vraie démocratie, la démocratie républicaine
française !
25/05/2010
- iVOX, où comment les sondeurs manipulent
l'électeur
Le propre d’un sondage, même s’il n’est
pas nécessairement crédible, est de donner une image exacte de l’opinion
d’une population à un moment donné.
Ce
n’est pas le cas des sondages iVOX, institut allié à Indigov de
l’Université de Leuven, qui truquent le tableau de l’offre
politique et servent à conditionner l’électeur.
Je
traite ces messieurs de l’institut de manipulateurs malhonnêtes
qui décrédibilisent la profession. Car leur procédé relève des
meilleurs services de propagande totalitaire.
D’après eux, quelle est l’offre électorale proposée aux
francophones ?
Il n’y
aurait que 6 partis en compétition plus éventuellement les
autres.
Les
autres? Vaste poubelle qui regroupe le RWF, le PTB ou le Front
des Gauches. Et à celui qui me dirait qu’il s’agit de partis qui
siégeaient à la précédente législature, je lui demanderai de
m’expliquer la présence du PP de Modrikamen.
Alors, quel est le critère choisi. Les partis importants ? Doit-on
comprendre que ce sont les enquêteurs qui décident pour les sondés ?
Non, tout cela
relève d’une basse politique. Grassement rémunérée probablement .
Dernière
remarque humoristique sur ces fantaisistes du sondage, le « Verder » en
dessous du questionnaire qui, à défaut d’être en français, montre au
moins la couleur de l’institut !
Allons, les "petits"
partis, même si la RTBF s'est faite violence, vous n'êtes pas sortis de
l'auberge. Vous serez muselés par cette pseudo-démocratie qui
s'apparente de plus en plus à "Big Brother" et à des méthodes dignes
d'une dictature aux abois !
23/05/2010
- La folie des slogans frappe au royaume bananier de
Belgique
La paranoïa de la « folle », comme la surnomme ce cher Bart De Wever, a
été dénoncée par Yves Leterme, le premier ministre actuel en affaires
courantes du gouvernement fédéral, malgré qu’elle soit une de ses
collègues dudit gouvernement.
Sous forme d’un avertissement à l'approche des négociations
communautaires qui suivront les élections législatives du 13
juin, il a lancé un "Il ne suffit pas de se promener devant
les caméras avec un drapeau tricolore pour aider notre pays à
avancer" lors d'un congrès électoral du CD&V à Leuven.
Yves, l’homme aux 800.000 voix flamandes, désormais enrouées
pour la plupart, considère comme une victoire le fait que les
partis francophones acceptent désormais - "au moins en
paroles" - une réforme de l'État. Mais, ajoute-t-il, ces
réformes ne se produiront pas "avec une attitude figée et en
jouant avec des symboles".
Néanmoins, le petit chanteur du lion des Flandres a tenu à
rassurer les quelque 2.000 anciens belges (francophones) qui
avaient arpenté le sol bruxellois, une ex-postière virée de son
administration en tête, pour ressusciter le mythe de l’union
qui fait la force.
"Nous ne sommes pas des séparatistes, nous ne voulons pas casser la
Belgique, mais celui qui veut faire avancer la Belgique doit
comprendre qu'un statu quo n'est pas bon pour notre pays" a-t-il
pontifié.
Et là pour une fois, il a raison.
Mais celui qui ne veut pas « casser » la Belgique devrait oser copier en
prenant Joëlle Milquet en exemple. Un bon slogan de campagne pour le
CD&V serait « l’union belge fait la force des Flamands. L’union belge
est une farce pour les Wallons ! »
Allons, le RWF se contentera de dire que "l’union avec la France fera la
force de la Wallonie !"
22/05/2010
- Sont-ils tous achetés par le pouvoir? Des
tentatives maladroites !
Ce vendredi, la chaîne flamande VTM a commandé un sondage en
ligne à l’institut indigov-ivox
(Université catholique de Leuven)
ce vendredi.
Le panel était composé de1.004 personnes néerlandophones et la
marge d’erreur de ce sondage est de 3,10%.
A la question êtes-vous prêts à accepter un premier ministre
francophone ?
42% ont répondu "oui" contre 51% "non". Le classement ?
1er Bart De Wever (NV-A)
2eme Johan Vandelanotte (S.pa)
3eme Marianne Thyssen (CD&V)
4eme Elio Di Rupo (PS)
5eme Alexander De Croo (Open VLD)
Il faut
remarquer que le dirigeant nationaliste flamand se place en première
place et que le président du parti socialiste est en quatrième place.
Mais la
presse francophone fait (sur ordre ?) une propagande du style « La
Belgique de Papa n’est pas morte ».
Aussi
pour montrer que les Flamands ne sont pas rabiques, qu’ils aiment
toujours ces « braves francophones », les médias soulignent avec
servilité que Monsieur Elio Di Rupo, pourrait être accepté comme premier
ministre francophone de l’état fédéral, bien qu’il soit d’un parti peu
apprécié par l’électorat à cause des multiples scandales dont il est
crédité dans le nord du pays et qu’il baragouine un flamand
approximatif.
Or je lis
51% de « non » à la nomination d’un premier ministre francophone.
Peut-on
travestir ainsi la réalité des chiffres comme l’a encore fait
aujourd’hui RTL-Info ? (cliquez sur l'illustration pour atteindre ce
modèle de propagande ! )
Wallons, l’on vous prend pour des imbéciles, pour des pigeons.
Le 13, vous voterez le 14, le RWF le seul parti qui devrait pouvoir
faire entendre sa voix au parlement !
C’est la vraie démocratie qui l’exige !
21/05/2010
- La
Belgique, un pays en naufrage. Un nouveau Titanic mais à l’échelle d’un
état !
C’est le quotidien flamand Het Laatste Nieuws qui le révèle, la
tenue des élections a failli être "menacée" à cause d’une panne
informatique. Selon différents greffes du pays, un serveur mail
est hors service ce qui retarde la composition des bureaux de
vote.
Tiens, un serveur du Ministère de la Justice que Laurette
Onkelinkx alors ministre en charge, avait voulu informatiser et
où il a fallu tout recommencer après son départ.
Et cela nous permet d’apprendre que ce serveur est
vieux de 10 ans et n’est pas prévu pour un trafic des quelque
15.000 boites courriel nécessaires actuellement.
Le SPF Justice reconnait qu’il est usé jusqu'à la corde. Le département
promet un nouveau et "grand" serveur pour le second semestre.
Les problèmes qu'a rencontrés le serveur électronique de la justice ces
derniers jours ont été résolus, a indiqué ce vendredi le ministre de la
Justice Stefaan De Clerck sur les ondes de Radio 1. Mais il a précisé
que d'autres canaux de communication tels que la poste, le télécopieur
ou le téléphone existent. J’aimerais lui préciser qu’il y a encore
d’autres possibilités, le morse, la communication gestuelle et le
tamtam !
Encore une fois, le gestion ministérielle prise en défaut par manque de
vision et de volonté. L’on attend l’accident pour dire que l’on va
prendre les mesures nécessaires « pour que cela n’arrive plus
jamais»
Comme pour la catastrophe ferroviaire de Pecrot en 2001 renouvelée en
2010 à Buizingen ?
Quand l’administration ne sait plus bien administrer, quand les
transports publics ne savent plus valablement transporter, quand la
gestion financière n’est correctement plus gérée et surtout quand les
ministres responsables même s’ils ne sont pas coupables ne savent plus
dignement démissionner, alors … « avec le temps, tout fout le camp. Même
les plus chouettes souvenirs, cela a une de ces gueules » chantait Léo
Ferré. Ces paroles auraient pu donner l'histoire d'un petit pays
longtemps prospère mais qui, au fil des gouvernements qui se sont
succédés, se retrouve dans une paupérisation annoncée !
La Belgique, un pays en naufrage, un nouveau Titanic mais à l’échelle
d’un état !
20/05/2010
- Paul Henry
Gendebien, co-président du RWF interviewé sur RTL
Ce matin, sur Bel-RTL, Paul Henry Gendebien a été interrogé par
Pascal Vrébos, une première (je l'espère!) ouverture pour une
information correcte de l'électeur.
Comme toujours, en
si peu de temps, Paul
Henry Gendebien a su mettre le doigt sur le problème politique
belge actuel. Si la scission de BHV a fait démissionner le
gouvernement, le problème en soi n'est qu'un élément mineur d'un
dialogue impossible entre les Flamands "qui voient le
fédéralisme, comme une étape vers l'autonomie et l'indépendance,
alors que les Wallons, eux, le voient comme un aboutissement",
souligne-t-il avec pertinence.
En effet, toute,
derrière le problème de la détermination finale de la frontière
linguistique, se cache la volonté d'avoir une frontière
politique réelle qui permettra de faire le siège de Bruxelles,
jusqu'à ce que cette région tombe dans leur escarcelle.
Ils en ont déjà
fait la capitale des Flandres, ils ont obtenu une
surreprésentation de leurs hommes politiques au détriment des
règles démocratiques imposées par la loi de la majorité. Le
nombre d'électeurs jouent pour le fédéral, pas pour la capitale
du royaume.
Merci à ce
président qui depuis des années tente d'éveiller la conscience wallonne
sur le fait que Bruxelles se fait inexorablement phagocyter par cette
marée nationaliste du nord et que la Wallonie sera la prochaine cible
dans un état fédéral où les Flamands ont la majorité au parlement !
Et surtout
quelle différence avec les péroraisons du couple Reynders/Di Rupo. Un
long duel, qui n'en fut pas un. Pas d'affrontement d'idées bien
précises, beaucoup de vent et surtout l'impression d'un "gentleman
agreement" qui permettra peut-être un olivier bleu.
Un danger
total pour la défense des Wallons et Bruxellois face à l'ogre flamand !
18/05/2010
-
Même le quotidien La Meuse l'annonce. Cela va faire mal !
Dans sa "une" le quotidien La Meuse l'annonce "La dette belge
explose. Elle représente 30.800 € par habitants, bébés et
vieillards compris.
A l'affirmation que
nous allons devoir nous serrer la ceinture (L'Europe voudrait
même avoir le contrôle des budgets nationaux), les candidats des
partis aux élections prochaines, qui nous ont mis dans cette
"panade", osent encore affirmer que tout va bien et que les
salaires, les pensions, les services sociaux ne seront pas
touchés.
"Paroles,
paroles, paroles" aurait chanté Dalida. Nous prennent-ils
vraiment pour les idiots du village ?
Ceux qui, depuis
des années, nous ont conduit à cette catastrophe veulent encore
nous faire croire qu'ils ont la solution miracle.
Je dis bien miracle, car
pour ne pas plonger la Wallonie dans une paupérisation extrême, il ne
reste plus qu'à prier Dieu de nous arroser d'une manne céleste et pour
que les Flamands veuillent bien se montrer solidaires.
Mais comme eux
aussi sont devant le même dilemme, le communautaire va encore
s'amplifier au fur et à mesure de la plongée dans la catastrophe
annoncée.
Alors que faire ??? Se
battre pour rejoindre la France, une des deux locomotives européennes,
plus à même de réagir par son rang de 5e puissance économique mondiale !
La aussi, si les difficultés sont énormes, les chances d'en sortir y
sont plus grandes.
Le 13 juin, vous
voterez RWF pour faire entendre enfin la voix de la raison. Il n'est
plus possible de regarder impassible le naufrage de la Belgique.
Sauve qui peut !
17/05/2010
- Des ministres flamands pour contrôler le budget de
la Wallonie ?
Ce sont les journaux flamands De Standaard et Het Nieuwsblad qui
l’affirment, Guy Vanhengel, vice premier ministre et ministre
du budget de l’état qui cultive une apparence de « bon »
Bruxellois libéral flamand, déclare qu’il voudrait donner au
gouvernement fédéral davantage de contrôle sur les budgets des
Régions.
Il dit notamment que la situation actuelle n'est plus tenable,
faisant observer que les Régions, Communautés et communes
veulent toutes mener leur propre politique sans contrôle
supplémentaire.
Le ministre rappelle les mesures de la commission européenne
pour mieux surveille les budgets des États membres.
"Nous n'avons pas en Belgique, en tant que gouvernement
fédéral, le pouvoir de faire quelque chose de semblable et
pourtant nous sommes jugés sur l'addition de tous les budgets",
affirme-t--il, estimant qu'il est nécessaire de mener un grand
débat sur les finances.
Mais comme le fait remarquer ce libéral, c’est l’Europe qui va
contrôler de plus en plus les budgets des états membres, suite
aux nouveaux accords d’aide aux pays européens attaqués par les
spéculateurs internationaux et que le gouvernement fédéral
contrôlerait à son tour les régions. Or décider de leur budget
est la seule possibilité d’une indépendance réelle dans la
politique régionale. Une dictature à la Orwell serait-elle en
train de se mettre en place. « Big Brother » vous surveille !
Le "fric" va-t-il
peser plus lourd que le cœur ?
Les adorateurs de la Belgique de Papa vont adorer ce genre de discours y
voyant un retour à l’autorité nationale oubliant trop vite que c’est la
Flandre qui fait la musique sur laquelle les ministres wallons du
gouvernement fédéral doivent souvent danser. Nous avons eu la
démonstration de ce que pouvait donner un fédéralisme déséquilibré. Nous
n’en voulons plus !
Décidément, les Flamands, même libéraux, même modérés, nous prennent
pour des « cloches ».
Le 13 juin, en votant RWF, vous serez au moins sûr d’avoir des
parlementaires qui crieront leur refus de cette dictature financière qui
nous oppressera encore plus et nous empêchera d’avoir notre propre
développement régional !
16/05/2010
- Des ministres qui éludent leur responsabilité?
Normal pour cause d'élections !
D’après La Libre Belgique , la délégation commerciale belge
s'envolait ce samedi pour le Brésil. Normalement, Un ministre
fédéral aurait dû accompagner le Prince pour l'épauler dans les
activités protocolaires et politiques.
Mais les deux ministres pressentis ont décliné l'invitation "in
extremis". Steven Vanackere, ministre fédéral des Affaires
étrangères s'est désisté le premier et les organisateurs ont
voulu le remplacer par Vincent Van Quickenborne, ministre de
l'Entreprise et de la Simplification,. Celui-ci leur a aussi
opposé une fin de non-recevoir. Tous deux justifieraient leur
choix par la crise politique et le fait que le gouvernement soit
en affaires courantes.
L’on comprendra que le refus est dû à la campagne électorale.
Finalement, c'est donc un ministre d'État qui accompagnera le
Prince. Il s'agit de Jos Chabert.
Benoît Cerexhe, le ministre régional qui aurait dû être du voyage pour
l'aspect économique de la mission s'est également désisté, "élections
et campagne obligent".
Pourtant, la mission semblait être importante lorsque l’on apprend
qu’elle comprend 288 participants, dont 227 hommes d'affaires ou
patrons d'entreprises et 22 journalistes.
Bah, les hommes d’affaires se débrouilleront bien sans ces
irresponsables politiques qui lâchent l’intérêt économique général pour
leur intérêt électoral. Nous avons les ministres que nous méritons,
Flamands et axés sur leur intérêt personnel.
Petite question subsidiaire.
Pourquoi 22 journalistes et qui paie leur voyage ? Un tel nombre pour
quoi faire ? Une petite récompense pour services rendus, une mise en
valeur du prétendant royal ou encore une manière d’éviter des reproches
comme pour le voyage des parlementaires wallons en Amérique pendant les
vacances de Pâques.
15/05/2010
- L’union
fait la farce.
Une farce délicieusement préparée par le CDH
Le CDH, répond aux déclarations d’ Alexander De Croo, président
de l'Open Vld. Lors de lu lancement de sa campagne électorale,
il a dit vouloir qu'un accord soit conclu sur BHV avant même que
le nouveau gouvernement ne soit mis en place.
« Nous ne pouvons plus faire les fautes commises par le passé.
Quand il n'y a pas d'accord, les choses n'avancent pas. C'est
pourquoi il faut d'abord un accord communautaire »
a-t-il ajouté.
La question qui se pose effectivement, c’est de savoir quel est
le parti flamand qui n’aura pas la même attitude après les
élections. Peut-être aucun, tous leurs politiciens qui avaient
voté à l’unanimité (sauf la misérable voix de Groen qui s’était
abstenu) la scission de BHV ont vu que les politiques
francophones bloquer leur décision par différents artifices
légaux. Ils ne doivent pas avoir envie de recommencer le même
jeu.
Mais le CDH préfère constituer d'abord et rapidement un
gouvernement concentré sur un programme socio-économique et de
prévoir, par ailleurs, un cadre de négociation communautaire
clair pour permettre à celle-ci de démarrer selon un agenda
soutenu.
Faut-il que le Dame Milquet soit bouchée à l’émeri pour ne pas
comprendre que tant que la crise institutionnelle ne sera pas
réglée, aucune action valable ne pourra être mise ne œuvre face
au plan d’austérité drastique que l’Europe exige dans son plan
de sauvetage de pays de la zone euro. Et BHV en est
l’élément-clé. La scission transforme la frontière
linguistique en frontière politique et la division de l’état
sera bien en route. Ne pas admettre la scission bloquera toute
solidarité entre les régions.
Et le CDH d’insister sur un "nouveau Pacte de solidarité et de
Respect entre les Belges". Il y a longtemps que le respect
n’existe plus entre les peuples wallon et flamand, ni la
solidarité non plus d’ailleurs.
Le CDH est donc un parti complètement obsolète, parlant d’amour
comme le mari délaissé qui rêve du retour de celle qui l’a
trompé, humilié, bafoué avant d'avoir claqué la porte !
Et son véritable slogan de campagne devrait être l’union fait la
farce. Dommage qu’elle soit tragique !
Il n'y a plus de paratonnerre belge !
14/05/2010
-
Belgique : une démocratie « Rock ‘n Roll » ?
La rentrée des documents obligatoires au tribunal de 1ère
Instance devait être faite hier après-midi.
Pierre René Mélon et Marcel Dehalu, premier et troisième
candidat sur la liste du RWF s’y sont présentés détendus, tous
les documents demandés étant correctement remplis.
Après examen, le greffier déclare que la liste des candidats
présentés n’est pas valable, car elle est sur papier libre au
lieu d’être sur le formulaire officiel, la formule A/3.
Les documents sont donc rejetés. La RTBF qui réalise un
reportage pour le journal télévisé enregistre donc la scène. Les
deux candidats contactent alors le président Laurent Brogniet
pour lui signaler le refus et sa cause.
Celui-ci leur demande de se représenter immédiatement. En effet,
la formule A/3 constitue un modèle de présentation, mais n’est
nullement obligatoire.
De retour dans le bureau du tribunal, le greffier admet son
erreur et accepte de recevoir la liste officiellement.
Pierre René Melon
répond au journaliste de la RTBF
Comment un greffier chargé de valider la rentrée de candidature à une
élection peut-il ignorer la loi ?
Mauvaise humeur due à une mobilisation lors du congé de l’Ascension ?
Aversion pour la liste présentée ? Peu importe, mais le fait est que
sans la connaissance du règlement ou simplement « sonnés » par le refus,
un parti pouvait être refusé aux élections, le délai restant pour faire
signer tous les candidats étant trop court pour représenter le dossier.
Mais la conclusion de l’affaire est dans la réponse que le président du
RWF-Liège fit à un journaliste qui l’interrogeait sur l’affaire.
Il répondit simplement que « c’était très Rock ‘n Roll ». "Sauf le
respect que je vous dois" ajouta-t-il en se retournant vers le magistrat présent !
L'information qui figure au
dos du formulaire A/3 en question
13/05/2010
- Michel Daerden, un "papa" qui a besoin d'aide, un ministre en
perdition !
La campagne électorale va nous donner le spectacle indécent de
partis qui présent un programme qui ne sera jamais appliqué
puisque le vrai programme de gouvernement va être un "melting
pot" composé de morceaux amendés pour arriver à un accord.
Attention comme il s'agit d'élections fédérales, il faudra que
l'accord se fasse avec des composantes flamandes, un peu plus
avantagées dans leurs demandes puisque ses mandataires son
majoritaires d'office au parlement.
Cela veut signifie
que les slogans et propositions de tous les partis sont
mensongers et que la seule réalité des propositions des
candidats est "votez pour moi, assurez-moi un beau mandat juteux
qui me permettra de me mettre à l'abri de la rigueur que
l'Europe exige dès maintenant."
Ce cher Michel, le
"papa" de 66.000 liégeois se sent en difficulté. Les Flamands en
général et les écolos ne l'aiment pas. Et voilà que "son"
président, ce brave Elio qui se sent pousser des ailes de
premier ministre depuis que la NV-A en montée de puissance en
Flandre déclare accepter sa candidature à ce poste s'il
est sage dans les négociations, le place, lui le fidèle,
en queue de liste pour soi-disant la pousser. Evidemment,
quelque 60.000 voix de préférence ne peuvent pas être mises à la
poubelle.
Aussi, avec la
charité du bon Samaritain penché sur la victime qui gît au bord
du chemin , je me fais un plaisir de publier son appel à l'aide.
Que tous ceux qui aiment "Papa" l'entendent afin qu'il puisse
profiter encore longtemps des avantages politiques d'une
élection réussie.
Damnés de la terre, vous devez vous sensibiliser pour sauver ce
prolétaire tellement proche de votre misère sociale !
12/05/2010
- Dommage
que les "Talk" de RTL ne passent que sur Internet et pas à 19h00 !
Laurent Brogniet, co-président du RWF a été interviewé par
Grégory Goethals à son tour ans le "Talk Elections" de RTL-TVI.
Les questions de
départ du journaliste était simple. A-t-on encore envie de
rester belge? Les wallons sont-ils voués à devenir Français?
Laurent Brogniet
précise que non seulement la Belgique n'a jamais été une nation,
mais qu'en plus, la Belgique n'est plus un état. Il trouve que
le processus d'évaporation est en accélération et que la fin de
la Belgique est inéluctable.
Il faudra donc
trouver autre chose, affirme-t-il et depuis 1999,le RWF prône la
réunion de la Wallonie et de Bruxelles à la France pour le plus
grand bien des Wallons et des Bruxellois.
Il sera trop long de
transcrire la totalité de l'entretien mais ses réponses étaient
pertinentes et logiques.
Pour en savoir, plus, il vous suffit de cliquer sur la photo.
N'oubliez pas de mettre le son !
Dommage que les "Talk" de RTL ne passent que sur le site Internet de
RTL-TVI et pas au journal de 19h00 !
Mais l'on doit déjà se féliciter que des miettes d'information
concernant les petits partis passent sur ce média. L'obstruction n'est
plus totale !
11/05/2010
- Pierre-Alexandre de Maere d'Aetricke est vachement ringard !
Dans le "Talk Elections" de RTL-TVI,
Pierre-Alexandre de Maere d'Aetricke,
cet aristocratique compagnon de route de Dame Houart, une
plébéienne de bonne extraction puisqu’admiratrice d’un royaume
et ex-fonctionnaire de La Poste, partie trop prématurément de
son guichet pour des peccadilles commises dans l’exercice de sa
fonction, déclare
"BHV, c'est vachement ringard".
Il participera fort probablement à la marche de soutien une
Belgique, phantasme de francophones, en l’absence des flamands
qui ont compris depuis longtemps que cet état était virtuel.
Les Chrétiens démocrates fédéraux, dont il est président, se
présentent en cartel avec le BUB (je ne sais pourquoi, mais à
chaque fois que je vois ces trois lettres, cela me fait penser à
bubon – NDLR) sur la liste « BELG.UNIE ». et proposent
notamment de recréer l’ancienne province du Brabant en Région
bilingue «Bruxelles-Brabant».
Donc le Brabant Flamand et le Brabant wallon liés à la région
bruxelloise et soumis à un bilinguisme non désiré. Pourquoi ne
pas transformer directement le pays entier en région bilingue ?
Dans le fond, revenir à la Belgique de Papa, mais en pire.
Je dis que ce flamand francophone, malgré une expression, qu'il estime
branchée, est bien plus ringard que BHV et que prendre ses rêves pour
des réalités, c’est imposer le joug flamand aux malheureux Wallons qui
se croient encore dans une Belgique égalitaire mais où une région est
scandaleusement vassalisée par l’autre !
Mais heureusement, les yeux s’ouvrent de plus en plus et les citoyens de
notre région finiront bien par réclamer le retour à leur mère-patrie, la
France !
10/05/2010
- Crise belge, La Meuse continue sa propagande totalement infantile !
Cocorico:
Voici dix bonnes raisons d'être fier de la Belgique. Un titre
évocateur qu'il fallait répercuter pour témoigner du manque de
sérieux du quotidien. Voyons les 10 arguments d'un
Delperée, tous aussi ridicules, les uns que les autres.
1° Nos savants et
entrepreneurs. "Nous avons un passé de 180 ans avec des savants,
des artistes des entrepreneurs qui ont essaimé dans le monde.
Et avant 1830, nous ne les avions pas ? Et les artistes, les
savants, les entrepreneurs ne parlaient-ils pas souvent
exclusivement français ? 2° Une sécurité sociale qui fonctionne bien. "Nous avons une
sécurité sociale qui fonctionne bien depuis 1944." Et il ose
la comparer avec les USA d'Obama en oubliant les pays européens
souvent plus avancés.
3° Notre système éducatif critiqué .. et performant. "Si on
compare nos universités avec les pays voisins (France, Italie,
Espagne, Autriche, pays de l'Est) nous sommes en très bonne
position. Sur quels critères ? Et en plus, si l'on parle de
l''ensemble de notre enseignement, de nombreux rapports
affirment le contraire.
4° La qualité de vie
belge fait des envieux. Elle fait envie aux étrangers. Le
professeur devrait savoir pourtant que de nombreux Wallons
vivent en dessous du seuil de pauvreté, que de nombreux belges
ne se soignent plus par manque d'argent. 5° Entre Mer et Ardenne, paysages variés. Et accueil
varié également du "Waals buiten" en passant par "Dilbeek waar de
Vlaamgingen zijn thuis" et en se terminant en "Wallonie, terre
d'accueil".. 6° Un petit pays très bien éclairé. (...) nous sommes les
seuls dont le réseau se voyait depuis l'espace;
Remarquez le mode de conjugaison et l'on pourrait ajouter que
les trous qui s'y trouvent pourraient être considérés comme des
cratères lunaires. 7° Nombreux moyens de transport. Notre pays, au cœur de
l'Europe, représente le passage obligé par air, par route, par
rail ou par mer (...) Même si les navetteurs peuvent regretter
certains retards et que la SNCB connaît quelques soucis, notre
réseau ferroviaire est très bien développé. Quiconque utilise
le train ou les autobus se rendra compte de l'énormité de
l'affirmation de ce sénateur qui ne doit pas les fréquenter
beaucoup. 8° Quelques sportifs d'anthologie Qui peut se vanter d'avoir
deux joueuses de tennis (une Wallonne et une Flamande) de
l'envergure de Justine et de Kim (...) Et ne parlons même pas
des pigeons de compétition que l'on s'arrache dans le monde
entier. Il est vrai que l'électeur belge est considéré comme
le meilleur pigeon du monde. 9° Des artistes dans tous les domaines. Et de citer des
peintres, des chanteurs, des vedettes ou des réalisateurs de
cinéma . Parfait, Je demande à ce qu'il me cite un seul pays
européen n'ayant pas la même sorte d'artiste et parfois en plus
grand nombre. Comme si l'artiste
provenait d'un terroir belge. Bizarrement, la plupart de ceux
qu'il cite sont de culture française. 10° Notre exceptionnelle gastronomie. Les meilleurs
restaurants belges servent de la cuisine française, italienne,
espagnole et même vietnamienne. Mais ne trouvent-on pas les
mêmes restaurants ailleurs en Europe ?
En conclusion, un
zéro pointé pour le professeur et pour le journaliste qui l'a
interrogé.
Et si l'on s'amusait à donner cent bonnes raisons, bien plus
réelles d'aimer la France ?
09/05/2010
-
« Dégueulasse », le pseudo-débat de Pascal Vrébos
RTL-TVI sombre de plus en plus dans une espèce d’officine de
propagande d’une Belgique qui tente de ne pas mourir !
Pascal Vrébos, réunit les représentants du PS, CDH, Ecolo et MR
(branche Michel) pour tenir pendant une heure un discours
unanime. Le résumer est facile.
Ils comprennent le dégoût de l’électeur, mais il faut voter.
Ils sont demandeurs d’une réforme de la constitution (eux, qui
pendant 3 ans ont déclaré en chœur n’être demandeur de rien-
NDLR). Ils sont prêts à négocier avec les Flamands. Et grâce à
ces élections anticipées, les électeurs n’auront plus à voter
pendant 4ans, donc ils pourront devenir impopulaires en prenant
les mesures qui s’imposent pour sauver l’économie du pays.
Magnifique aveu pour dire que le prochain gouvernement sera sans
pitié pour le petit peuple ! Et que l’on ne vienne pas me dire
qu’elles seront orientées vers les grands du pays. Jusqu’à
présent, l’on voit que l’écart entre pauvres et riches
s’accentue et que la classe moyenne glisse vers le camp des
pauvres.
Mais dans ce débat, pas de représentant de petits partis. Le PTB
qui annonce aujourd’hui avoir réussi de rassembler les
signatures obligatoires à sa présentation au sénat et à la
chambre, performance à saluer, n'y était pas. Quelle démocratie
!
Le RWF qui constitue la seule opposition à ces nantis du pouvoir et qui
propose une des rares solutions au problème de la Wallonie et de
Bruxelles n’était pas non plus invité. Est-ce cela un débat ? Il me
semble qu’un débat permet la contradiction et sur le plan de la Belgique
institutionnelle, seul le RWF peut l’apporter au niveau du sud du pays.
Décidément, cette télévision appartenant au groupe Bertelsmann se montre
digne des AB3, AB4 et RTL Plus. Le fric, le fric avant tout et le fric,
les permissions d’émettre dépendent des partis traditionnels ! Pauvres
journalistes obligés de vivre dans ce milieu ! L’un d’entre eux
appartenant à la presse quotidienne me racontait le dégoût de ses
collègues obligés de plancher sur le thème d’une Belgique que le
citoyen lambda veut et doit sauver coûte que coûte !
C’est pourquoi une ex-postière en indélicatesse avec certains de ses
clients est mise en avant comme une sorte de Jeanne d’Arc destinée à
pour réclamer l’égalité pour tous, mais bien pour défendre un régime où
les 65% d’une communauté briment les 35% de l’autre.
La liberté, l’égalité ? Connais pas. La Fraternité, peut-être, amis
alors avec l’acceptation de la tyrannie d’un frère sur l’autre !
Le 13 juin, un seul choix possible contre l’omerta des politiciens et
leur bla-bla éternellement semblable. Faites entendre votre vois de
citoyen en disant ASSEZ.
Et ASSEZ, ce n’est pas s’abstenir de voter, C’est choisir la liste RWF.
La seule protestation disponible contre le régime bananier que l’on nous
fait subir depuis trop longtemps !
08/05/2010
-
Bruxelles, capitale indépendante des régions, mais subventionnée par
elles !
Lors de la séance académique qui ouvrait la fête de l'Iris,
Charles Picqué, le ministre-président bruxellois, déclare que ce
serait un comble que sa région puisse subir une tutelle de
cogestion des communautés flamande et wallonne ou d'un état
fédéral sans compétences.
Dans son discours, il a notamment déclaré que "Mettre
le feu à Bruxelles en refusant aux Bruxellois le droit de gérer
leur Région au même titre que les Flamands et les Wallons ou en
lui refusant des moyens suffisants pour assurer des conditions
de vie dignes à ses habitants serait ajouter un degré peut-être
irréversible de dramatisation dans nos relations communautaires
mais aussi prendre à témoin l'Europe que nos passions et notre
déraison confinent au suicide collectif".
Selon lui, la Région bruxelloise a loyalement honoré son contrat
dans le fédéralisme coopératif en privilégiant l'établissement
des institutions internationales et en renforçant son apport
économique au pays.
Ce slogan qui orne
le site de la NV-A traduit bien l'esprit qui règne en Flandre. Si
miracle il y avait, ce serait à Lourdes qu’ils se
produiraient et non en Belgique !
Bien sûr, je suis contre un partage de gestion entre les deux régions du
Nord et du Sud et je suis pour l’autonomie de la région bruxelloise qui
a le droit de se déterminer comme capitale de Flandre ou d’Europe. C’est
cela la démocratie. Mais peu importe ces considérations qui se réfèrent
à un héritage du passé en train de disparaître. Bruxelles ne peut être
en aucun cas un boulet nous attachant à jamais à une Belgique
flamandisée. L’avenir de la Wallonie n’est pas, n’est plus dans un état
fédéral ou non. Il se situe dans le retour à la France. Si les
Bruxellois le désirent, ils pourront faire de même et opter pour la
République. Mais ce sera leur choix.
Mais que ce soit la déclaration récente de Joëlle Milquet (voir
l’article)
ou celle de Charles Picqué, tout conduit à l’impossibilité de croire
dans la survie du royaume. On le sait les Flamands estiment que
Bruxelles est leur capitale située dans leur région, que l’élargissement
de la région est « onbespeekbaar », non discutable . Quel est le miracle
qui pourrait les faire changer d’avis ? On le sait, si miracle il y a,
c’est à Lourdes qu’ils se produisent et non en Belgique !
Derniers soubresauts auxquels même les politiciens ne croient plus !
07/05/2010
-
Le RWF prêt pour les élections de 13 juin
Hier soir, une
réunion pré-électorale s'est tenue à Liège en présence de
Paul-Henry Gendebien et de Laurent Brogniet, co-présidents.
Après un exposé de la situation politique du pays et un rappel
de la ligne politique du parti, le Président Gendebien a eu le
plaisir d'annoncer que les listes de candidats à la chambre et
au sénat étaient arrêtées et complètes pour la Wallonie et
Bruxelles.
Le président
Brogniet a rappelé que l'organisation des élections anticipées
plongeait tous les partis non conventionnels devant des
difficultés insurmontables car la comédie d'une démission du
gouvernement avec une non-dissolution des chambres pendant deux
semaines a entraîné une carence réelle de l'administration de la
campagne.
Hier soir encore,
les documents officiels pour la signature des électeurs parrains
n'étaient pas encore disponibles alors qu'il faut entre 800 et
400 signatures légalisées par province pour la présentation de
candidats à la chambre et de 5.000 pour le sénat. Plus
extraordinaire encore, le document officiel des candidats qui devra être
rentré devant les instances vérificatrices n'est, lui non plus
pas encore disponible. Or sa date de rentrée doit être pour le
15 juin au plus tard et ce document unique doit être complété et
signé par tous les candidats. Des délais impossibles à tenir
pour les petits partis, sauf exception. Mais le RWF sera prêt !
Le président
Gendebien a rappelé les faibles moyens financiers dont dispose
le parti qui sort d'une élection le 7 juin 2009 et qu'aucun
subside d'aucune sorte n'allait subventionner la nouvelle
campagne. Il fait donc appel aux militants et aux sympathisants,
à tous ceux qui désirent que l'électorat puisse au moins
entendre le message que le RWF lui adressera, de verser un don,
quelque soit son montant de un à 500 €, au compte du RWF000-0700633-02 (ou pour la France IBAN : BE32
0000 7006 3302 - BIC : BPOTBEB).
La liste des candidats sera bientôt publiée, mais je peux déjà
préciser que pour Liège les têtes de liste seront, pour le sénat
René Swennen, avocat au barreau de Liège et écrivain et pour la
chambre, Pierre René Mélon, écrivain et président de la section
RWF-Liège.
L'affiche officielle
de la campagne
Je serai
également présent sur la liste liégeoise de la chambre pour la soutenir et j'espère que
mes fidèles lecteurs qui le peuvent voteront pour moi.
La Belgique est au bord du
gouffre institutionnel, politique, social, économique et financier.
Il est important que des voix se lèvent pour dénoncer cette gabegie qui
dure depuis trop longtemps et montrer le seul recours possible contre un
état fédéral flamand, de plus ne plus égoïste, dominateur et agressif.
Le 13 juin vous
donnerez la parole à ceux qui voient clairs
06/05/2010
-
La muse
de la Belgique vaut-elle celle qui inspira la République ?
La Meuse du 6 mai
2010
Madame Houart reste un symbole
pour de nombreux belges, nous dit le quotidien
Aujourd'hui,
après le Soir Magazine, c'est La Meuse qui sort un épouvantail
de service qui doit nous faire crier en chœur notre amour
d'une monarchie bananière dont 65% des habitants oppriment
chaque jour un peu plus les 35% restants.
Il est vrai que
l'amour immodéré d'une patrie unitaire qui n'existe plus, part
d'un sentiment populaire dans le style " le belge doit sortir à
nouveau du tombeau". Une histoire fort chrétienne mais qui, nous
dit l'église, n'est arrivée qu'une seule fois sur 2.000 ans.
Bien que la
Belgique est bien à l'agonie et la Marie-Madeleine de service
aura difficile à offrir à ses compatriotes flamands les charmes
insoupçonnés d'un pays qu'ils ne reconnaissent plus comme le
leur, sinon que s'il tombe sous leurs "diktats". Mais qu'importe
! Elle préfère l'esclavage d'un amour non partagé que la liberté
d'un divorce devenu indispensable.
Il faut bien
avouer que le choix de cette "Madame Belgique" comme symbole du
combat pour l'union est bien loin de celui de la République qui
a toujours su mettre en avant la beauté comme inspiratrice et
représentation de l'esprit de 1789.
Allons, ne soyons pas
mauvais esprit. Avec un "stoemp*" et quelques "caricoles**" à la place du
bonnet phrygien, le symbole sera parfait. De quoi donner des envies de
cesser rapidement ce mauvais drame et de nous retourner enfin vers la
France. On a les muses et symboles que l'on peut !
* sorte de purée aux légumes
°* nom donné aux bulots bouillis vendus en rue à Bruxelles
05/05/2010
-
La presse devient folle. Elle fait des incantations au lieu d’informer !
Le meilleur exemple arrive aujourd’hui
avec le Soir Magazine qui joint au numéro de cette semaine un
autocollant avec la mention « Touche pas à mon pays ». Slogan
d’une grande originalité puisqu’il fait référence au fameux
« touche pas à mon pote ».
Le rédacteur en chef, un certain
Michel Marteau demande (je crois l’entendre avec des sanglots de
désespoir) à ses lecteurs de l’afficher sur leurs voitures, sur
leurs fenêtres, leurs cartables.
À ce respectable ancien belge, je lui demande à quel pays il
appartient.
À celui des bourgmestres élus démocratiquement, mais refusés par le
pouvoir flamand ? À celui qui refuse des logements à ses habitants sous
prétexte qu’ils sont français ? À celui qui veut ingérer Bruxelles en
ayant désigné la ville comme sa capitale et en l’encerclant d’une
frontière linguistique bientôt transformée en frontière d’état afin de
mieux la phagocyter ? À celui d’un état fédéral où la minorité wallonne
est écrasée par la majorité flamande ? Son pays est –il wallon,
bruxellois ou simplement flamand ?
Son pays devient flamand,
exclusivement flamand ! Et si c’est l’ancienne Belgique qu’il regrette,
pourrait-il, comme un vrai journaliste, nous dire comment la regagner !
Pas facile, car justement la N-VA se place déjà comme premier parti
de Flandre dans les sondages et que l’on sait que le CD&V, le SP.A,
l’Open VLD et même le minuscule Groen sont pour une énième révision de
la constitution.
Va-t-on armer les Francophones pour
reconquérir l’unité que le CDH réclame ? Va-t-on faire des neuvaines de
prières pour supplier Dieu de nous envoyer un Bart De Wever wallon comme
jadis il fit don de Jeanne d’Arc à la France ? Car pour revenir à ces
temps unitaires qui lui semblaient si heureux, il faudra convaincre la
Flandre de cesser ses exigences de plus en plus séparatistes.
Et ce ne sera pas sur un Rudy Demotte
qu’il faudra compter, lui qui déclare, notamment dans la Meuse, « il ne
faut pas avoir peur des Flamands ». Ben voyons, ils sont si attentifs
aux désirs de la Wallonie. Ils font même appel à sa main-d’œuvre pour la
cueillette des fruits. N’est-ce pas généreux ?
En bref, la presse francophone atteint
les limites de la propagande en se livrant à des gesticulations
incantatoires dignes d’un chef sioux dans l’espoir d’obtenir de la
pluie !
Et je conclurai par une citation de Jean Giraudoux, " La propagande est
le contraire de l’artillerie : plus elle est lourde, moins elle porte !
"
04/05/2010
- Bras de fer entre présidents de tribunaux et Ministre de l'Intérieur
Selon la VRT (pour mes lecteurs français, nombreux à me lire,
Vlaamse Radio Televisie – NDRL) , Annemie Turtelboom , la
ministre fédérale de l’intérieur et membre de l’Open Vld, cause
de la démission du gouvernement compte organiser le scrutin en
se basant sur les circonscriptions provinciales.
Les présidents néerlandophones des tribunaux de première
instance s'opposent ainsi à la ministre en se référant à l'arrêt
de la Cour constitutionnelle qui avait estimé cette répartition
anticonstitutionnelle, en 2003 et exigé une autre solution pour
l'arrondissement électoral Bruxelles-Hal-Vilvorde.
De ce fait, ils déclarent que les habitants de Leuven seraient
discriminés par rapport à ceux de Halle-Vilvoorde.
A cela, Annemie (anémie en français ?) Turtelboom réplique que
les élections seront organisées "sur la base de la législation
existante".
Les présidents des tribunaux de l'Intérieur, qui. Ils. C'est la
raison pour laquelle ils s'interrogent sur la validité d'un
scrutin organisé sur la base des circonscriptions provinciales.
Selon les journalistes de la VRT, le pouvoir politique devra
évaluer le poids de cet avis des présidents néerlandophones des
tribunaux de première instance et son caractère contraignant..
Mme Turtelboom a fait savoir qu'elle réfutait cette position et qu'elle
comptait s'en tenir aux circonscriptions provinciales.
Non seulement nous sommes partis pour des négociations difficiles pour
la formation d’un gouvernement, mais il y aura aussi des contestations
juridiques.
Dommage pour les Flamands, car, si le futur olivier francophone était
prêt à accepter d’avance les « diktats » sur BHV et sur les
modifications de la constitution, la NV-A, la Liste De Decker et le
Vlaams Belang risquent de faire durer longtemps cette formation.
Quant à Joëlle Milquet qui nie tout accord préélectoral concernant un
olivier fédéral, va-t-elle nous faire croire que le mariage sinon
consommé, au moins prévisible du CDH, du PS et d’écolo, n’aura pas
lieu ? Di Rupo, plus intelligent tente de nous faire croire à une union
nationale en y ajoutant le MR.
En connaissant le désamour de Di Rupo, de Milquet envers Reynders et
Maingain et le jeu maintenant célèbre du « j’y va t-i, j’y vas t-i
pas ? » de Javaux pour finalement y aller, cela m’étonnerait fort que
le MR en soit ! Et donc… pauvres Wallons et Bruxellois.
Le bonheur des Flamands fera le malheur des Wallons dans une Belgique en
sursis !
03/05/2010
- CDH - Un
logo qui appelle à une interrogation
C’est fait, le CDH a décidé du logo qui personnaliserait la
campagne électorale et son thème principal.
A croire que Joëlle Milquet et ses conseillers sont plutôt
branchés jardin d’enfants.
Quel est-il ? Une sorte de carte
psychédélique d’une Belgique déchirée en trois. La devise qui
l’accompagne ? Ben voyons « L’union fait la force ». Une
originalité sans pareille, la devise nationale belge pour eux
tous seuls !
En suivant la même inspiration, le
parti de Di Rupo pourrait choisir une couronne en dégradé avec
la devise « La roi, la loi, la liberté »
Les psychologues adorent analyser les
dessins d’enfants qui expriment souvent une pensée qu’ils n’arrivent pas
à exprimer.
Sans être maître en la matière, je
dirais que le CDH inconsciemment constate la rupture entre les régions,
que celle-ci est floue et la devise rappelle son espoir caché, la
réunion de l’ancienne Belgique à n’importe quel prix.
Dame Milquet affirme que l’enjeu
principal de son parti est l’emploi, mais ce message tend à prouver le
contraire. Elle axe l’image de sa campagne sur la peur de la séparation.
Le RWF, bien avant elle, avait choisi
ce slogan mais légèrement modifié « C’est l’union avec la France qui
fera la force ».
Et ce slogan est bien plus porteur
d’avenir que le sien dans un pays divisé en trois où le premier tiers
représente grosso modo 60% des électeurs au fédéral et de ce fait
monopolise la majorité des hautes fonctions en politique, mais aussi
dans les institutions étatiques comme dans les grandes entreprises.
Aux prochaines élections, vous voterez RWF, ne
fut-ce que pour marquer votre répulsion vers ce probable futur olivier
au fédéral que le CDH nous prépare avec ses compères le PS et Ecolo.
02/05/2010
- PS-CDH-Ecolo sonnent l'Hallali. Le gibier ? Olivier Maingain
Lors du débat politique de ce dimanche, le PS, le CDH et écolo
ont prévenu le MR, ils ne veulent pas d’Olivier Maingain !
Laurette Onkelinx a affirmé que le parti socialiste ne pourrait
négocier pour un gouvernement avec le MR si Didier Reynders
continuait à suivre "de manière aveugle l'intransigeance et
l'arrogance" d’Olivier Maingain, le président du FDF
Le 1er mai 2010 marque la fin de l'entente simulée et obligée
des partis francophones dans la résistance aux partis flamands
dans le dossier BHV.
C’est lors du débat dominical "Mise au Point" que les
politiciens francophones présents se sont accrochés presque
hystériquement. La PS Laurette Onkelinx, la CDH Joëlle Milquet
et l’écolo Jean-Marc Nollet ont joué la meute enragée à la
poursuite d’un Olivier Maingain qui les a vraisemblablement
empêchés d’accepter un accord en douce du «"diktat" flamand
Un coq bientôt
complètement déplumé ?
Mais cette entente montre déjà à l’électeur que ce sera la coalition
que ces trois partis appellent à titre injuste l’Olivier, symbole de
paix dans le monde, symbole de la capitulation à la majorité dominante.
Le choix devient simple en Wallonie ou trois votes sont possibles, voter
pour ce cartel ou voter pour le MR avec peu de chance de le voir
triompher ou alors créer une surprise qui sera un coup de tonnerre dans
le ciel belge, donner des représentants au RWF, à tel point que les
politiciens soient obligés de raidir leur position par rapport aux
exigences d’une Flandre souveraine.
En suivant ce débat, j’ai eu de l’admiration pour un Olivier Maingain
mis au ban de la communauté du monde politique francophone et qui
répondait avec courage aux attaques violentes de ses adversaires.
S’il est sincère, qu’il aime vraiment les francophones et les deux
régions Bruxelles et Wallonie, il sait maintenant qu’elles seront
inévitablement phagocytées par une nation flamande et la seule manière
de combattre avec honneur pour la défense des Francophones que
j’aimerais qualifier de Français de Belgique, est de rejoindre le RWF – le
Rassemblement Wallonie-France.
01/05/2010
- Toen de Burgemeester van Luik glimlacht aan de Vlaams socialisten
"Avant d'être flamand, bruxellois ou wallon, soyons d'abord
socialistes", a déclaré le président de la fédération liégeoise
du PS, Willy Demeyer, dans son discours des festivités du 1er
mai à Liège, s’adressant en flamand (ou néerlandais ?) en
direction du SP.A, vous savez ce mouvement frère flamand, qui a
voté la scission de BHV en 2007, avec l’Open VLD, le CD&V, la
NV-A, La liste De Decker et même le Vlaams Belang. Cette
fois-là, seul Groen s’était abstenu.
Et il était prêt à faire de même jeudi dernier , avec l’aide de
Groen en plus cette fois ci, si les « francophones » n’avaient
tiré la sonnette d’alarme pour l’empêcher.
Vous me direz, normal pour un socialiste d’être
internationaliste et de faire passer le parti avant le fait
d’être Flamand, Wallon ou bruxellois. Mais lancer un appel au
SP.A. relève plus de la position d’un futur cocu que de celle
d’un citoyen du monde. Cela démontre que le PS, qui aurait dû
être l’héritier du Mouvement Populaire Wallon, n’a plus d’autre
ambition que de préserver la Belgique au détriment de la
Wallonie et de Bruxelles.
Déjà Willy Demeyer n’a pas défendu sa cité en refusant à la population
le dépôt de candidature de Liège comme capitale européenne de la culture
en 2015. Aujourd’hui, il semble prêt à abandonner les francophones pour
le maintien d’un état bidon que Di Rupo défend bec et ongles.
Elle est loin l’époque des Happart, Cools, Collignon ou Spitaels qui
avaient l’orgueil de leur région et se battaient pour sa survie !
01/05/2010
- Un orchestre tonitruant ne change rien à la valeur de la musique
proposée !
Dès ce 1er mai, le concert donné par le quatuor
francophone de chambre (parlementaire) sera diffusé largement
dans les médias.
Même si les partitions diffèrent selon les qualités de
l’exécutant, une certaine harmonie règnera dans leur ensemble
baroque !
Dame Milquet nous interprètera la ritournelle bien connue de
« la priorité pour l’emploi », tandis que le 1er
violon Di Rupo nous jouera l’air du « bon Samaritain qui veut le
bonheur des gens ». Le trompettiste Javaux se lancera dans une
improvisation sur la « qualité de l’environnement » et le
percussionniste Reynders appuiera le tout par la frénésie d’un
rythme à binaire décrit par l’expression « au premier temps,
c’est la Wallonie, au deuxième temps, c’est Bruxelles »
Mais l’élément majeur de l’interprétation est et restera le
maintien des pouvoirs du roi. Le chef d’orchestre Leterme a
déclaré que cela n’empêcherait pas la modification musicale
d’une constitution où les grands chefs de chapelles flamandes
imposeraient leur rigueur et leur précision dans les
modifications mélodiques pour une meilleure reconnaissance de
l’orchestre politique de Belgique.
Face à
l’ensemble de ce concert qui risque d’être encore plus discordant le
lendemain des élections de juin, Wallonie 2010, par le biais de son site
Internet, offre cette affiche au RWF en manque de ces subsides si
généreusement distribués aux grandes formations du pays.
Espérons qu'elle aide le public à choisir le bon spectacle et le faire
fuir devant la cacophonie qui va le submerger pendant quelque quarante
jours !