Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires "Qui ne gueule pas la vérité dans un
langage brutal, quand il sait la vérité, se fait complice des menteurs et des
faussaires." (Charles Péguy)
26/12/2010
- Après les Nuls en
Rois Mages, ce sont les zéros francophones
Non, vous ne rêvez pas, cette carte de vœux
est celle qui figure sur le site du
CDH
et démontre qu'elle se voit bien en nouvelle
Pucelle d’Orléans,
virginité mise à part. La Joëlle a quitté
Charleroi, sa ville natale pour rejoindre
Bruxelles, la capitale du gentil dauphin
Albert II, dont le royaume est divisé entre
Flamands et wallons, pour tenter
l’unification fédérale.
Aussi cette présidente d’un parti
chrétien, transformé en parti humaniste pour
pouvoir embrigader l’électorat musulman de
plus en plus nombreux , a quand même gardé
jusqu’à présent l’icône de la Nativité dans
ses vœux de l’An Neuf.
Si l’on prend la
symbolique de cette scène, l’on peut
comprendre qu’elle l’utilise encore.
Melchior (pas Wathelet), Balthazar et
Gaspard étaient manifestement
orientaux
et l’étoile qui les attirent dans le cas
présent est un nouvel accord politique
belge. Le petit Jésus serait-il remplacé par
un nouveau gouvernement et Hérode qui
ordonna le
Massacre des Innocents
par Bart De Wever ?
Certains ont dit
que Joëlle Milquet était folle ? Peut-être
bien. Folle d’égocentrisme
et d’opportunisme certainement.
Car il faut remarquer que l’ordre des
Rois Mages représentés sur le dessin, c’est la
« plus celle » de Charleroi qui mène le convoi,
mettant aux deuxième plan Elio pourtant le vainqueur
des élections francophones, suivi par l’humble
Javaux vert de rage cette fois.
Pourtant Si Javaux est un deuxième
couteau dans l’Olivier, nom ridicule donné à la
coalition socialiste, humaniste et écologiste, Dame
Milquet possède le même statut.
Elio commande, Elio mène le jeu, Elio
conduit à la compromission avec les forces flamandes
dans l’espoir d’être un jour premier ministre royal.
Le seule chose qui me fait plaisir,
c’est de penser à l’hilarité irrépressible qui a dû
secouer Kroll à qui ce dessin a été commandé. Son
humour, souvent au deuxième degré, n’a pu rester
insensible à la commande reçue !
Après avoir déclaré que l’union fait
la force, Joëlle Milquet n’a pas peur de nous
laisser entendre que l’étable de Bethléem se situe
rue de la Loi et que le miracle de la Nativité se
réduit à la composition d’un gouvernement fédéral !
Folle, vous avez dit ? Sûrement outrageante pour les
chrétiens de Wallonie ! Il y a des symboles avec
lesquels on ne joue pas !
23/12/2010 -
Le dieu de l'Olympe européenne a parlé. Tout va très
bien !
Qui est le plus proche de la vérité , le
ministre des finances en affaires courantes
ou le président potiche du Conseil européen
Didier Reynders affirmait, il y a
peu :
"Il
y a 3 éléments à prendre en compte. La
stabilité économique est plutôt bonne et je
suis très heureux que tout le monde le
souligne. Ensuite, il y a l'instabilité
politique. C'est ça que les observateurs
constatent. Dernier élément: il va falloir
prendre des mesures. Soit par le nouveau
gouvernement s'il est bientôt en place, soit
par l'ancien gouvernement et ce dès le début
de 2011. Et je suis sûr que des spéculateurs
s'attaqueront à la Belgique si ces mesures
ne sont pas prises début 2011"
Aujourd’hui, Herman Van Rompuy lui
répond
"D'abord, je n'aurais jamais parlé de cette
façon-là. Ensuite, il faut dire que les
fondamentaux de l'économie belge sont
beaucoup plus sains qu'on ne le croit. La
Belgique n'est pas l'enfant malade de
l'Europe. Le FMI n'a rien dit d'autre: le
prochain gouvernement devra faire des
réformes, mais nous n'avons pas de problème
majeur pour l'instant",
Belgïe: Qui
va dévorer l'autre pour survivre ?
La Belgique dispose
actuellement d'une notation à long terme: AA+, soit
une qualité haute ou bonne, juste en dessous de AAA+
qui traduit une sécurité maximale. Remarquons déjà
que ce n’est plus la cote maximale qu’elle
détient.Mais l’agence de notation
Standard & Poors le dit en
date du 14 décembre de cette année
. "Si la Belgique échoue à
former un gouvernement, un abaissement de rating
pourrait se produire, d'ici six mois",
Comme toujours, Herman Van Rompoey, ce politicien
fade et rimeur patenté de haiku, qu’un député
européen anglais a trait » de serpillière humide, 1er
ministre inactif de l’état fédéral pendant quelques
mois en 2009 donne des leçons du haut de son
fauteuil de l’Olympe européenne.
J’affirme que notre situation financière est
déliquescente, que l’état belge est profondément
malade et que les Flamands rêvent de voir leur
avenir débarrassé de l’immobilisme francophone.
S’ils arrivent à leur fin, et ils sont déterminés
croyez-moi, la Wallonie va subir une crise sociale
sans précédent.
Les politiciens wallons honnêtes ne peuvent-ils pas
réfléchir enfin à la seule voie de salut qui peut
éviter une paupérisation générale de notre région,
commencer des rapprochements significatifs avec la
France ?
Ils ne peuvent pas êtes aveugles ou bêtes au point
de ne pas voir la direction catastrophique que prend
la Wallonie !
18/12/2010 - Quel avenir ? Une Wallonie en Belgïe ou
dans les nouveaux Lage Landen ?
Le roi Albert II a nommé le député
social-démocrate néerlandais, Frans
Timmermans, Grand Officier de l'Ordre de la
Couronne de Belgique. Cette distinction lui
a été décernée en raison de sa "grande
contribution à la collaboration européenne
et au renforcement de la relation entre
la Belgique et les Pays-Bas ".
Luc Carbonez,
ambassadeur belge aux Pays-Bas, a remis la
haute distinction à M. Timmermans. Le
diplomate belge a souligné, à cette
occasion, l'impulsion donnée par le parti
néerlandais
PvdAau renforcement de la relation dans le
domaine culturel avec la Flandre ainsi
qu'avec les Communautés francophone et
néerlandophone.
Il a également salué l'initiative de
coopération transfrontalière entre la
Belgique et les Pays-Bas à un niveau
supérieur.
Tout cela devient troublant,
lorsque l’on sait que le
Groupe de Baarle
est pour le retour aux Lage Landen, qu’Herman Van
Rompuy
est membre de l'association
"
Orde van den Prince " et qu’Yves Leterme
a signé un nouveau traité "Benelux" en juin 2008,
sans même en avertir la plupart des parlementaires
belges
Quand on découvre qu’il existe un Parlement Benelux
qui est déjà un
organe consultatif
pour les trois gouvernements, qu’un Peter De Crem,
ministre de la Défense nationale avait proposé un
fusion entre l’armée belge et néerlandaise, que l’on
a posé une candidature commune pour la Coupe du
Monde 2018 et que son promoteur Alain Courtois MR
fait partie dudit Parlement Benelux, l’on peut
permettre de poser la question, que se cache-t-il
derrière tout cela ?
Alors va-t-on doucement mais sûrement vers une
Belgïe dominée par la Flandre comme pourrait le
laisser penser la N-VA ou vers un retour vers
l’époque 1815-1830 ?
Une fameuse interrogation pour les Wallons qui
s’accrochent encore à la Belgique !
Comment
eut-on croire en un état fédéral régalien.?
Le rejet d'un
projet de loi sur une limitation de
l'accueil des demandeurs d'asile a été
rejetée.
N-VA, Open Vld,
CD&V et Vlaams Belang, soit une grosse
majorité des représentants flamands
ont voté pour tandis que le
PS, Ecolo
et le CDH ont voté contre assisté par les
deux partis minoritaires de Flandre le
sp.a et Groen!
La proposition visait simplement à limiter
l'accueil des demandeurs d'asile au minimum
prévu par la directive européenne sur
l'accueil, c'est à dire d'offrir un accueil
de qualité à chaque candidat réfugié pendant
la durée de sa première procédure d'asile.
Pourtant la Belgique croule sous le nombre
de demandeurs, en loge une partie dans des
centres spécialisés, une autre dans les
hôtels à 38 € la nuitée ou des bâtiments et
casernes aménagées aux frais des
contribuables, pendant que nombreux autres
encore sont à la rue. Certains de ceux-ci
ont assignés l'état belge et ont gagné des
astreintes de 500 € par jour et par
personne. De nombreux autres s'engouffrent
dans de nouvelles procédures. Dame, vous
pensez bien que c'est un véritable pactole
pour ces réfugiés souvent économiques.
Comment peut-on encore croire qu'un accord
est possible entre le Nord et le Sud pour
former un gouvernement et même s'il se
faisait, comment croire qu'il pourra durer
longtemps ?Bart de Wever a donc raison sur
au moins un point, la Belgique est le malade
de l'Europe !
La
Belgique possède donc deux peuples, deux cultures,
deux langues et deux visions politiques
diamétralement opposés et ne pourra plus jamais
parler d'unité.
14/12/2010 - Wall Street Journal: une gloire pour la
Wallonie ?
RTL-Info
l’annonce : « Ce matin, à la Une du Wall
Street Journal sur internet, dans la
rubrique Travel (Voyage), ce n'est pas Le
Caire, Rome ou le Machu Picchu, non, ce
matin à la Une du prestigieux journal
économique, la référence mondiale des
businessmen, la bible du capitalisme,
c'est... Charleroi. La plus grande ville
wallonne au firmament de l'économie ? Le
plan Marshall 2.0 aurait été si efficace ?
Malheureusement, non.
Toutefois, c'est quand même l'esprit
d'entreprise qui se voit consacré dans
l'article.Nicolas Buissart,
jeune artiste de 30 ans, organise depuis
plus d'un an un circuit touristique des...
endroits les plus glauques de Charleroi:
maison de Dutroux, station de métro à
l'abandon, vue du terril, rues connues pour
leur laideur. L'initiative avait fait
l'objet d'un reportage de notre journaliste
Ludovic Delory, au mois de mars 2009 (
voir le reportage). »
Le dénommé Buissart dit à ce propos « Les
gens ne viennent pas dans la ville, mais ils
devraient. Les choses laides sont
fascinantes. La ville industrielle de
200.000 habitants dans la partie francophone
de la Belgique est aujourd'hui surtout
connue pour son aéroport austère et autres
désagréments. Les 25.5% de chômage à
Charleroi font plus du double de la moyenne
nationale. Pour la majorité du pays parlant
le néerlandais et habitant dans une Flandre
plus prospère, Charleroi représente tout ce
qui ne fonctionne pas en Wallonie. Le coût
de la sécurité sociale et des subsides
versés directement au sud constituent la
raison-clé pour laquelle la Belgique n'a
plus de gouvernement depuis le mois de juin.
'C'est pourquoi j'amène les gens ici, pour
leur montrer ce que les politiciens font
avec leur argent »
Combien de travailleurs paupérisés
dans la région de Rudy Demotte ?
Encore une manière de diminuer notre région. Comme
l’a dit Talleyrand préservez-moi de mes amis, je me
charge de mes ennemis !
11/12/2010 -
Le robinet est ouvert pour tous les demandeurs
d'asile
D’après le quotidien flamand De Morgen,
le coût de ces astreintes s’élèverait à
730.000 euros.
Et de préciser que ces derniers mois 82
demandeurs d'asile ont déjà reçu environ
330.000 euros et que Fedasil dispose d'une
provision de 400.000 euros pour de tels cas
selon Nahima Lanjri, député CD&V.
D'après Père Ubu, le logement en hôtel de
1190 demandeurs aurait déjà coûté 18
millions d'euros à l'état belge. Il parle de
60.000 nuitées avec un forfait de 30 € par
nuit, petit déjeuner compris.
Contribuables, lorsque que l'on vous dit que
la Belgique est mal gouvernée. Que le
naufrage financier est proche et que les
Flamands veulent protéger leur région (que
l'on peut appeler désormais appeler nation)
d'un état fédéral qui est en train de les
entraîner dans sa chute.
Comment
douter encore qu'un accord de gouvernement
n'est possible qu'au prix d'une capitulation totale aux
exigences flamands qui leur confiera les clés de cet
état ?
Dans le
cas contraire, la crise augmentera encore et il
faudra bien que les Wallons se tournent enfin vers
la France !!!
9/12/2010 -
Et si Bart De Wever était un
magnifique illusionniste ?
Il
est particulièrement instructif de lire la
théorie de Wilfried Dewachter, professeur
émérite, ancien directeur du Centre de
politicologie de la KUL qui a déclaré (en
mai) à propos des problèmes institutionnels
dans l’hebdomadaire Trends « Nous devons en
revenir à la force du nombre ».
Son apparition lors d'un congrès de la N-VA
en 2004 lui avait valu le titre de «
personnalité académique indépendante,
peut-être le politologue le plus renommé de
Flandre ».
Il estime que pour ramener la paix dans le
ménage belgo-belge, rien de tel qu’un retour
aux sources. Au bon vieux temps du «
principe de base de la Constitution de 1831
: la décision prise à la majorité au
Parlement ». Il pense donc inutile de
s'embarrasser de conflits d'intérêts, de
sonnette d'alarme, de lois spéciales ou même
de parité linguistique au sein du
gouvernement fédéral : tous ces mécanismes
ne servent plus aux partis francophones et à
« l'élite bruxo-belge » qu'à jouer
l'obstruction.
Est-ce réalisable ??? Il pense que oui « Via une
courte loi spéciale et une courte révision de la
Constitution, on décide d'abord que les lois
spéciales seront désormais modifiées à la majorité
simple », nous dit le professeur. Et il n’y pas de
quoi crier au coup d'État, souligne-t-il.
Aujourd'hui déjà, c'est à la majorité simple que le
Parlement fédéral approuve les transferts colossaux
de souveraineté de la Belgique à l'Union européenne.
Sans que personne, y compris du côté francophone,
s'en offusque. »
C’est ce que Wallonie 2010 dénonce régulièrement. La
route que la N-VA trace ne conduit pas
nécessairement à l’autonomie des Régions, mais aussi
peut-être à un projet d’une Belgïe où les
francophones seraient désormais complètement
administrés et gérés par la Flandre.
Le propre de l’illusionniste, c’est d’attirer
l’attention du public pour éviter qu’il ne voie ce
qui se passe lors du tour de magie. Il ne faudrait
pas que le désir d’indépendance proclamée dans les
statuts de la N-VA ne nous permette pas de voir
d’autres manœuvres pour créer cette Belgïe que de
plus en plus de Flamands appellent de leurs vœux !
Et si Bart De Wever était, en
plus d’un fin stratège, un magnifique
illusionniste ?
6/12/2010 -La
présidente du Parlement Wallon est-elle une
ravissante idiote ?
En 1964, Edouard Molinaro tourne un film où
Brigitte Bardot tient le rôle principal
d’une ravissante (très ravissante- NDLR)
idiote, dont la naïveté est désarmante !
Aujourd’hui, c’est la présidente du
parlement wallon qui reprend le rôle dans
l’interview accordée à Pascal Vrébos. Avec
moins de charme, il est vrai, mais avec
l’air aussi idiot que Brigitte avait su si
bien interprété.
Déjà, cette écolo avait allaité son bébé
lors de sa prestation devant les
parlementaires wallons ahuris par tant de
fraîcheur paysanne. Certaines mauvaises
langues l’avaient déjà surnommé à l’époque
Bécassine pour cette bévue qui s’apparentait
à celles commises par la petite bonne
bretonne dans la société bourgeoise de
l’époque.
Dimanche, à la question de Pascal Vrébos
« Qui est le président de la Côte
d’Ivoire ? », elle répondit to de go Laurent
Gpagbo. Et comme un cancre devant
l’examinateur du bac qui se rend compte que
sa réponse n’est pas la bonne, elle
s’enferre en déclarant qu’il a prononcé son
serment d’investiture.
Elle ignore apparemment qu’Alassane
Outtara, son adversaire a obtenu 54% des
voix lors de l’élection et que pratiquement
toute la communauté internationale a reconnu
cette victoire.
Après Brigitte Bardot dans son film, c'est
Emily Hoyos qui joue "une ravissante idiote"
Mais cela ne va pas mieux, alors la riposte suprême
consiste à dire qu’elle a entendu que l’élection
aurait été controversée, alors que de nombreux
observateurs et l'Onu surveillaient la régularité du
scrutin. Et d'ajouter en bouée de secours qu’elle n’est pas juge de
la cour là-bas pour pour pouvoir donner un avis. Alors, Dame Hoyos est-elle une vraie ravissante idiote ?
Il semblerait bien que oui.
Ravissante peut-être puisqu’un député de
l’opposition lui avait envoyé un texto disant
qu’elle avait un bel arrière-train (en d’autres
mots, bien sûr), mais idiote certainement !
4/12/2010 -
Olivier Maingain plus bruxellois que francophile !
Olivier Maingain tente de créer des sections
locales de son parti en Wallonie surtout en
soutien logistique de son combat pour
Bruxelles.
Nous l’avons affirmé cent fois. Son fonds de
commerce électoral est bruxellois et la
Wallonie est le cadet de ses soucis.
A la question, négocier l’autonomie fiscale,
est-ce une concession en soi ? N’est-ce pas
tenter de s’entendre sur une nouvelle
organisation de l’Etat, qui pourrait être
win-win ? », il répond « L’autonomie
fiscale peut être abordée seulement si vous
avez pris la précaution de faire en sorte
qu’il n’y ait pas de concurrence fiscale.
Imaginez : vous refinancez Bruxelles mais,
dans le même temps, vous laissez une
concurrence fiscale s’installer aux portes…
Il ne faudra pas dix ans pour que la
délocalisation d’une partie de l’activité
économique affaiblisse Bruxelles dans son
ensemble, et pour que la « compensation »
via un calcul de son financement qui prend
en compte les navetteurs – ce dont on parle
dans la note Vande Lanotte –, devienne petit
à petit une illusion. »
Sur qui ce charmant symbole de Bruxelles
se soulage-t-il ?
Vous avez bien lu « … Il ne faudra pas dix ans
pour que la délocalisation d’une partie de
l’activité économique affaiblisse Bruxelles dans son
ensemble ».
La Wallonie, qui aurait certainement les mêmes
problèmes et qui sait, peut-être même plus aigus du
fait de ne même pas avoir le parlement européen sur
son territoire, importe peu, ce n’est que la
province, ma chère !
La preuve, il ajoute plus loin « Dans
l’esprit de la N-VA et d’autres en Flandre,
l’autonomie fiscale n’est jamais qu’une étape
préparatoire d’une étape suivante, celle
éventuellement de l’indépendance de la Flandre. D’où
l’importance du lien entre Bruxelles et la Wallonie,
par l’élargissement.»
Donc en cas d’indépendance de la Flandre (80% des
exportations qui font vivre le pays), Il sous-entend
qu’une mini Belgique, avec une région capitale et
une région provinciale serait une solution crédible.
Pourquoi pas, avec son roi, son armée, son corps
diplomatique et tout le toutime belgicain ?
Et là se dévoile le langage du politicien, flatter
son électorat bruxellois pour maintenir son mandat
électoral. Car si tel n’était pas le cas, pourquoi
nez lancerait-il pas dans un grand élan à la
Eerdekens «
Si à un moment donné, j'ai le choix entre une
Belgique diminuée et la France, je choisirai la
France. À choisir entre le cul-de-sac d’une
mini-belgique et la France, je choisis la France. »
(Evidemment, Claude Eerdekens avait cité la Wallonie
en place de Belgique – NDLR).
Que voilà une expression qui serait une menace
crédible ! Que voilà un certain panache !
Mais évidemment tout le monde n’est pas intéressé
par les problèmes wallons, tout le monde n’est pas
Ernest Glinne ou Robert Collignon non plus, et
certainement pas Olivier Maingain !
2/12/2010 -
Dégoût d’une
politocratie où les citoyens sont vendus par leurs
représentants
J’ai difficile à alimenter ma rubrique
« Nouvelles » tant la nausée me monte aux
lèvres en lisant, en écoutant ou en
regardant les différents médias wallons.
Quand l’on entend le maitre secret de la
Région wallonne dire qu’ « Il s'agit
d'accepter qu'il y ait plus de facultés pour
les parlements des régions de voter de la
fiscalité. Donc, d'avoir des marges de
manœuvre fiscales additionnelles, que n'ont
pas aujourd'hui les régions. "Tout
cela va dépendre du mode de calcul. Si on
additionne tous les revenus des citoyens, la
base imposable est de 175 milliards.
L'argent qui rentre dans les caisses de
l'État est de l'ordre de 35 milliards. C'est
sur cette partie qu'il convient de discuter.
L'importance de ce qu'on peut apporter aux
régions va dépendre du mode de calcul.
Quand le parti de Milquet se réjouit « de
constater que la piste de solution complète
qu'il a déposée il y a quelques semaines et
qui prévoyait un montant d'autonomie fiscale
de 14 milliards d'euros tout en répondant
aux 12 balises selon un modèle spécifique
approfondi devient un réel chemin de
solution collective ».
Quand Écolo est disposé à rechercher,
moyennant balises, toutes les pistes
permettant de rencontrer "la demande flamande d'autonomie
fiscale".
L’on se rend compte de la duplicité des
politiques francophones qui n’ont pas le
courage de dire que c’en est assez, que
l’heure de la grande explication sonne et
qu’il faut procéder à une séparation d’une
belgïe de plus en plus invasive comme un
cancer en pleine explosion.
Car le mensonge est là. Tout le monde connait la
dette abyssale de ce pays de 341 milliards d’euros.
Tour le monde sait aussi que le budget fédéral doit
récupérer 25 milliards d’euros pour satisfaire aux
exigences européennes avant 2015.
Alors, appauvrir le budget fédéral en donnant une
partie plus importante de la recette fiscale aux
Régions, consiste à asphyxier l’État, à le rendre
encore moins capable de tenter l’équilibre entre la
région riche (80% des exportations qui font vivre la
belgïe) et la région pauvre, à savoir la Wallonie.
J’aime à dire que j’ai le bon sens paysan et je ne
vois pas par quel miracle l’on pourrait conserver
les mêmes rentrées au fédéral en le privant d’une
partie de sa fiscalité.
De plus, une concurrence implacable jouerait en
faveur de la Flandre, tandis que la Wallonie
sombrerait dans une paupérisation croissante.
A la RTBF, l’on a déclaré que la scission du pays
serait encore plus compliquée à réaliser qu’un
nouvel accord sur la modification de la
constitution. Probable, mais la scission nous
mettrait à l’abri d’une dictature flamande qui
voudra toujours aller plus loin !
En réalité, nous sommes vendus par nos représentants
politiques qui veulent conserver encore un peu leurs
privilèges même sous une dictature du nord.
Et pendant ce temps-là, nous dépérissons de jour en
jour d’un manque de France !