Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
31/07/2010
- Mars op Brussel - La Flandre a trouvé un allié de choix !
D’abord, président du Parti socialiste wallon, il fait
partie du Front des francophones qui déclarent à tout
vent qu’ils ne sont demandeurs de rien en matière de
modifications constitutionnelles. Iil change d’opinion se
déclarant désormais partisan d’une réforme radicale. Et
cela, sans marche sur Rome ou sur Bruxelles. Simplement
par allégeance au vainqueur du scrutin en Flandre et par
une envie irrépressible de pouvoir.
La presse le relate, Elio Di Rupo annonce une réforme
de l’État radicale. Il n’a pas dévoilé les éléments qui
pourraient y amener mais a évoqué l'ampleur de
celle-ci.
De l'avis des représentants des partis en négociations,
elle pourrait être comparable aux grandes réformes de
1980 et de 1988-89, qui ont définitivement transformé la
Belgique en un État fédéral composé de Communautés et de
Régions.
« Vu les résultats électoraux en Flandre, nous savons
que le centre de gravité de la Belgique se déplacera du
fédéral vers les entités fédérées. Mon souhait est que
cela puisse se passer d'une manière qui va stabiliser le
pays au bénéfice de la grande majorité des Belges. »
Un
drapeau qui terminait le reportage du 21 juillet
de la VRT via la RTBF
et qui préfigure la Belgiek future
Dans une mauvaise foi évidente, il déclare que les partis
francophones sont prêts à s'engager dans une grande réforme à
condition qu'elle soit équilibrée. Les partis francophones ? Le
MR est-il d’accord ? Le premier parti francophone à Bruxelles,
le deuxième en Wallonie a été rejeté du débat comme dans un
vulgaire royaume fasciste des années 20 d'un pays du Sud.
Il prend donc une position officielle qui semble agréer le
palais. Il se rallie aux exigences communautaires flamandes.
L’on va vers un confédéralisme à deux communautés, à trois ou à
quatre régions, quel que soit le nom qu’on lui donne. Et à ce
jeu, l’on voit de suite qui est le perdant !
La Konfédération, tant décriée par le CDH et son pontifiant
sénateur, est bien en vue. Pas grave, Joëlle Milquet est partie
en vacances de même que la plupart des autres intervenants,
laissant le couple De Wever/ Di Rupo préparer la petite soupe
institutionnelle, spécialement concoctée pour estomacs flamands.
Comme disait l’autre, l’on peut communiquer par courriel, par
téléphone et donner des réponses aux questions que le
« déformateur » pose, entre la plage et le restaurant, entre
l’apéritif et le dessert !
Cela a le mérite de montrer au citoyen wallon le manque de
civisme de leurs élus.
Tous les médias, même étrangers, le soulignent, le royaume de
belgique est en danger mortel. Mais cela ne devait pas empiéter
sur leur repos estival !
30/07/2010
-
Retour vers le passé - Document d'actualité
Parfois l'histoire nous
donne un éclairage sur la situation actuelle qui règne en
Belgique.
Maurice Firket, professeur à l'Ecole des Hautes études
commerciales et consulaires de Liège, membre de
l'Action Wallonne écrit le 15 avril 1939 dans le numéro 1 des
Documents Wallons, un texte dont certains passages
pourraient être écrits aujourd'hui.
J'ai plaisir à en publier un extrait significatif.
Pensez qu'il est paru un an avant la cruelle
intrusion des troupes nazies sur notre territoire, sans
défense du fait d'une volonté délibérée d'une neutralité
voulue par le gouvernement.
" La plupart de nos dirigeants ne veulent
entendre parler, enaucune
manière, d'un tel rapprochement franco-belge.Quelles raisons invoquent-ils?
Ils disent que la France n'en voudra pas.
L'argument est
assez spécieux quand on songe aux propositions
françaises que
nous avons toujours repoussées.
Ils prétendent ensuite qu'ils ne veulent pas
êtreportugalisés. Ils
affirment que nous serions immédiatement-avalés,
absorbéspar
les Français et que notre indépendance serait
condamnéeà
disparaître à brève échéance. C'est là un
argument purement sentimental, assez
difficile à combattre au moyen d'éléments
positifs.
Nous pouvons toutefois faire ressortir que le
Grand-Duché de Luxembourg, qui a associé ses
intérêts économiques aux nôtres, ne
paraît nullementportugalisé. Quand ils'agit de défendre ses intérêts, il sait
parfaitement faire entendre
sa voix et quand nous avons procédé à la
dernière dévaluation
monétaire, le Grand-Duché a fait preuve
d'indépendance,en n'appliquant pas à son franc le même
coefficient de dévaluation que le nôtre.
Et cependant la population grand-ducale ne
représente guère
que 1/35 de la population belge tandis que nous,
nous atteindrions
plus de 1/5 de la population française.
On sent nettement que, si nos dirigeants ne
veulent pas d'une
entente économique étroite entre la France et la
Belgique, ce sont d’autres considérations
économiques qui les font agir.
Et ici nous quittons le terrain économique pour
pénétrer dans le domaine politique. Nous
trouvons maintenant devant nous, la vieille
hostilité à tout ce qui est français, la vieille
haine de la Flandre à l’égard de la France et
force nous est de constater que l’on préfère,
dans les milieux dirigeants de la Belgique
d’après-guerre, sacrifier les intérêts du pays à
la mystique antifrançaise."
Aujourd'hui, la Wallonie ne se trouve-t-elle pas devant le
dilemme, non plus d'un danger venant de l'extérieur mais bien
intérieur aux frontières de l'état belge et les politiques
wallons n'utilisent-ils pas les mêmes arguments éculés pour
s'opposer à un retour à la France !
29/07/2010
- Le Cheval de Troie n'est pas qu'un virus informatique
Bart
De Wever aurait posé un ultimatum à Elio Di Rupo,
préformateur qu’il a surement suggéré au roi.
« Sire, le président du parti socialiste est le grand
vainqueur des élections en Wallonie et il serait
intéressant de le mettre devant les responsabilités que
cela entraîne », lui a-t-il peut-être dit.
En bon stratège, il savait que le préformateur serait
obligé de demander aux Flamands ce qu’ils voulaient pour
arriver à une paix communautaire au lieu de leur
déclarer la guerre en affirmant les demandes d’un front
francophone, déjà mort aujourd’hui. Introduire un
élément « dit raisonnable » dans le camp adverse est
déjà un début de victoire qui s’annonce !
Selon les observateurs, il voudrait des engagements
clairs des francophones concernant la réforme de l’Etat
pour ce jeudi afin d’éviter la répétition des années de
rejet des demandes flamandes depuis l’élection fédérale
de 2007.
Rien n’a filtré sur les négociations à l’issue de trois
réunions et du dîner « amical ? » de mercredi.
Mais une chose est au moins certaine, les négociateurs
flamands veulent la scission définitive de BHV et
l’encerclement définitif des 19 communes bruxelloises.
Pas de compromis à ce propos.
Une autre chose est sûre, les francophones disaient
vouloir l’élargissement de la région Bruxelloise mais
ils n’auront même pas à chercher un consensus puisque la
demande n’a même pas été déposée sur la table. C’état
interdit puisque, aucun parti flamand, même pas Groen,
affirmé belgicain par Javaux et consorts, l’interdisent.
Comme l’on sait que l’avenir d’une métropole économique
et social se situe dans son hinterland, il est facile
que la seule possibilité pour Bruxelles sera de
s’intégrer dans le territoire flamand.
L’on voit donc où se trouvent les maîtres et qu’il ne
restera dans un avenir qu’une solution aux francophones
refusant la flamandisation, émigrer vers la Wallonie.
“La procession du Cheval de Troie” par Giovanni Domenico
Tiepolo
Aujourd'hui, le cheval de Troie est un virus
informatique
et qui sait?, un préformateur introduit par Bart De
Wever
Mais Bruxelles une fois tombée, pourquoi la prochaine extension
de territoire de la « Grande Flandre » ne se ferait-elle pas
vers cette Wallonie par le biais d’une asphyxie économique
tellement facile à réaliser la vitrine de Bruxelles, et de
l’état fédéral belgïe étant dans leurs mains.
Décidément, la seule issue possible pour les Wallons avant la
colonisation totale de leur région est le rattachement à la
France. Mais quand les obscurs politiques des partis wallons
vont-ils enfin en prendre conscience et exiger une révision de
la stratégie de leur famille idéologique ?
Aujourd’hui il serait temps. Demain, il sera peut-être trop
tard !
27/07/2010
- Une peau de banane de plus pour Di Rupo - Les restrictions
s'annoncent !
Le Tijd et l'Echo l’annoncent l'Etat est à la recherche
de 1,3 milliard d’euros qui manquent dans le budget
prévu par le gouvernement.
Ce dérapage budgétaire ressort d'un rapport du comité de
monitoring budgétaire publié ce mardi.
En effet, au contrôle budgétaire de mars, le
gouvernement Leterme avait tablé sur un déficit de 4,8%
pour cette année (16,7 milliards d'euros) sensé
respecter le programme de stabilité belge. Des
fonctionnaires qui suivant le budget depuis la chute du
gouvernement, estiment dans un rapport récent un déficit
budgétaire en 2010 qu’il sera de 5,2% ou 18 milliards
d'euros, donc un manque de 1,3 milliard d'euros à
trouver.
Une fois de plus, le gouvernement a établi une
estimation trop optimiste des recettes fiscales. En
mars, il espérait 90 milliards de rentrées fiscales. Le
comité de monitoring parle aujourd'hui de 88,4
milliards. Un déficit moins important que prévu pour la
Sécurité sociale permet de contenir le manque à 1,3
milliard d'euros.
Le comité de monitoring reste pessimiste pour les
prochaines années aussi. À mesures inchangées, le
déficit atteindrait 6% (24,2 milliards d'euros) en 2014.
Que va pouvoir annoncer Di Rupo à ses électeurs qui
avaient cru à sa promesse d'un pactole de 7 milliards
d'euros supplémentaires à distribuer généreusement au
social ?
L’on peut dire que la gestion des finances belges de
Leterme et de Reynders ressemble à celle de Daerden en
matière de routes. Les trous s’agrandissent, mais on ne
les comble pas.
26/07/2010
- Les meilleures capitulations se font dans une discrétion absolue !
Dimanche en fin d'après-midi, Elio Di Rupo, préformateur
d’un éventuel gouvernement et déformateur de la
constitution, a réuni dans un lieu tenu secret à
Bruxelles les représentants de sept partis, le MR étant
ignoré. La réunion "se serait bien passée" selon
le porte-parole du président du PS. Autour de la table :
les 5 partis pressentis pour former un gouvernement
ayant la majorité au parlement fédéral (PS, CDH, sp.a,
CD&V, N-VA) et les écologistes (Écolo et Groen !)
pressentis pour arriver à la majorité des deux tiers,
nécessaires pour faire une réforme institutionnelle.
La discussion a porté sur les réformes
institutionnelles, les Verts n’étant pas impliqués pour
le moment dans les discussions visant à former un
gouvernement. Écolo semble donc ne pas avoir changé
d’avis, les écologistes voulant bien participer à la
partie institutionnelle, mais refusant de siéger au
gouvernement si leur partenaire flamand n’en fait pas
partie. Chose que refuse la N-VA .
Il est facile à imaginer les marchandages sordides en
train de se faire à l’abri de l’opinion publique.
La Wallonie risque de
devenir un moderne radeau de la Méduse
Un seul espoir lui restera: retrouver le sol de France
!
Sachant que les Flamands ont des exigences sur lesquelles ils
ne sont pas prêts à transiger et que le préformateur francophone
et ses comparses auront oublié de poser sur la table des
revendications comme l’élargissement de Bruxelles ou encore le
respect absolu des minorités linguistiques, l’accord conclu de
gouvernement scellera probablement d’une manière définitive la
défaite des Bruxellois et des Wallons et d’une gestion politique
équilibrée entre les différents citoyens de ce pays.
Di Rupo aura beau parer le cadeau empoisonné fait aux électeurs
francophones de quelques faveurs de fantaisie, la réalité sera
là. Une région flamande encore plus forte et puissante, face à
une région bruxelloise la tête tenue hors de l’eau par ses
assiégeants et une Wallonie sans grands moyens financiers et
sociaux.
Le retour vers une Belgique unitaire comme le rêvent encore
certains francophones sera définitivement impossible !
Il ne restera alors aux Wallons qu’à se présenter humblement à
la France, chaque jour passant la rendant plus vulnérable
socialement, financièrement et économiquement !
La Belgique est devenue un état inégalitaire. On le
savait déjà. Un exemple, pas de taxation pour la radio
télévision en Flandre. Ne parlons pas des diverses
allocations que la Région flamande verse à ses ouailles
en complément d'indemnités fédérales.
L’article 10 de la Constitution dit pourtant « Les
Belges sont égaux devant la loi ». Une vaste
plaisanterie que l’équipe Di Rupo et ses acolytes vont
encore augmenter.
En effet, il semblerait que la scission des allocations
familiales devrait faire partie d'un grand "paquet" ide
réforme institutionnelle.
Dans ce cas, la N-VA enregistrera son premier succès,
les allocations familiales portant sur environ 5
milliards d'euros.
Mais l’on peut se demander ce que ces bradeurs
francophones de l’égalité belge ont obtenu
éventuellement en échange ? Apparemment, les allocations
de chômage continueraient à être du ressort fédéral.
Et alors cela existe déjà. Ce n’est pas un plus, mais
plutôt un moins, puisque cela devrait s’envisager dans
le cadre d’une scission du droit social. Une scission du
droit social, encore une atteinte de plus à l’économie
et à l’emploi wallons.
Quand je disais que Di Rupo, président du parti
soi-disant socialiste et ses complices du CDH, parti
soi-disant humaniste étaient prêts à vendre leurs
électeurs contre une poignée de mandats.
Où en est-on avec l’union des
francophones qui demandaient unanimement l’élargissement
de Bruxelles ? Où en est-on avec le principe qu’un
enfant wallon vaut bien un enfant flamand ? Plus
d’argent et de services pour ce dernier parce que sa
région est plus riche ? Où est l égalité prônée par
l’article 10 de la Constitution ?
Autant de questions sans
réponse, mais qui donnent la nausée sur ce pays d’apartheid, où
les politiques sont devenus des chefs de clans, exactement comme
dans un
bantoustan sud-africain.
Mais
tout est loin d’être dit dans cette quête de portefeuille
ministériel et je crains la suite.
Sire, ils vous l’ont cochonné a dit le Général Janssens trois
jours après la proclamation de l’Indépendance du Congo. Sa
formule est devenue valable aujourd’hui pour la Belgique.
Triste constatation au lendemain de la fête nationale pour un
roi que la Constitution empêche d’exprimer, sinon par des
poncifs, le regret de voir se déliter inexorablement son royaume
Mais la décision hier de la Cour internationale de Justice de
reconnaître la légalité de l'indépendance du Kosovo, proclamée
unilatéralement voici deux ans et demi montre que le chemin vers
l’abandon d’un carcan belge assassinant la Wallonie est
possible.
Reste juste à attendre la légitime colère de Wallons, qui, au
fil des jours, vont se rendre compte qu’on les a " floués " !
21/07/2010
-
Wallons, Bruxellois, aux abris ! Un mariage De Wever/Di Rupo
s'annonce !
Main dans la main, le couple De Wever/Di Rupo sont en
route pour une union devant l’autel du royaume. Le
républicain et le royaliste, le Flamand pur souche et le
Wallon d’adoption, celui qui rêve d’une Flandre forte et
arrogante et celui qui rêve d’une Wallonie vassalisée au
nom de l’amour flamando-wallon.
En effet, il semblerait qu’
Elio Di Rupo, le préformateur pas encore formateur,
n'ait pas encore trouvé d'accord sur les négociations de
formation mais bien l’esquisse d'une éventuelle
coalition composée par le PS et le CDH toujours accroché
au basques du socialisme triomphant, et la N-VA, le CD&V
et la sp.a, les libéraux étant formellement rejeté par Di Rupo 1er
et les écologistes, les Ecolos étant mis dans une
opposition « cinquième
colonne»
francophone pour soutenir les réformes institutionnelles
qui nécessitent une majorité des deux tiers.
Deux négociations séparées s’engagent donc, celle qui devrait
aboutir à la formation du gouvernement et une autre sur les
questions institutionnelles débattues et votées par les partis
de la gouvernementaux, soutenus par Ecolo et Groen.
Plus
tortueux que cela, tu meurs.
Pauvre Wallonie qui sera sacrifiée sur l’autel de la raison
d’état si ces accords interviennent.
Pauvre Bruxelles, dont Di Rupo se fout comme de sa première
chemise et que les Flamands aux dents longues qui l’on déjà
instituée capitale de la Flandre, vont étrangler par la scission
de BHV d’abord, avant de l’acheter définitivement, Picqué et sa
clique implorant un refinancement important pour éviter la
faillite de la région.
Bien
sûr, une fois l’objectif atteint par l’époux flamand, le divorce
ne sera pas bien loin et prononcé aux torts de la mariée
montoise !
Au secours, la France !
18/07/2010
-
Paul Van Zeeland, inspirateur de Di Rupo ? Ou quand l'histoire
bégaie !
Après les élections du 11 avril 1937, le gouvernement
Van Zeeland prévoyait un projet de loi d’amnistie
accordant la restitution des droits civiques aux anciens
activistes flamands de 14/18.
Aussitôt, la question de l’amnistie s'est muée en
question linguistique. Très vite, l’on parla des Wallons
loyaux et de Flamands qui ont pactisé avec l’ennemi
allemand.
En proposant cette loi, Paul Van Zeeland prétendait
poursuivre un but d’apaisement dans le pays. " Beaucoup
de Flamands, affirmait-il, ont cru voir dans la
sévérité marquée par certains éléments à l’égard des
inciviques, une arrière-pensée, une pointe tournée
contre eux, un souci de punir non seulement la trahison
envers la Belgique, mais aussi et surtout la
manifestation tout de même des préoccupations
flamandes."
Malgré une forte opposition, cette loi d’amnistie sera
votée à la Chambre par une forte majorité et au Sénat
par une majorité plus forte encore.
Cette concession faite aux nationalistes flamands ne
changera rien à leur attitude nationaliste, avant même
le 10 mai 1940, date d’entrée des armées nazies en
Belgique.
Un exemple mais pas isolé.
Auguste Borms, nationaliste flamand, collabora
activement avec les Allemands en aidant à la
flamandisation de ses compatriotes et en mettant en
place le Conseil des Flandres. Condamné à mort par la
justice belge pour haute trahison, sa peine fut commuée
en détention à vie. Libéré dès 1921, il se présenta à
une élection partielle à Antwerpen où il fut plébiscité
par 80.000 voix de préférence. Une véritable
reconnaissance populaire flamande..
Lors de l’occupation de la Belgique en 1940, il
participa à nouveau à une collaboration active et
s’enfuit avec les troupes nazies à Berlin.
Décidément, l'histoire semble faire plus que bégayer, elle se
répète. Di Rupo, serait-il un nouveau Van Zeeland ?
L'analyse de cette période prouve, s'il le fallait, que ce geste
de pardon n'a pas soudé la "population belge" et les deux
peuples qui la composent.
Faut-il toujours que nos dirigeants politiques commettent
toujours les mêmes erreurs ?Que vient faire le président
du PS dans cette pantalonnade ?
Déjà que le parti socialiste, anciennement républicain et libre-penseur, montre de nos jours une dévotion à la royauté
et un intérêt "positif" envers la religion islamiste !
Détail amusant, c'est l'opposition libérale qui prit la tête de
la rébellion contre cette loi.
En sera-t-il de même aujourd'hui, moment où Didier Reynders
espère encore obtenir un maroquin malgré sa défaite électorale !
17/07/2010
-
Elio Di Rupo flatte les nationalistes flamands dans le sens du
poil
Selon le quotidien Le Soir, Monsieur Van Meerbeek
aurait reçu une lettre d’Elio Di Rupo concernant
l’amnistie pour les collaborateurs du régime nazi que le
Flamands essaient d’obtenir depuis des lustres.
Il faut dire que Philippe Van Meerbeek déclarait dans
La Libre Belgique le 10
juin 2010,
juste avant les élections que, s’il était premier
ministre, il créerait l’amnistie avant la scission de
BHV. "Amnistie pour qu’enfin il y ait pardon.
Condition sine qua non pour qu’il y ait réconciliation
entre les Belges. Avec un effet rétroactif, non pour les
mille ou deux mille survivants aujourd’hui nonagénaires,
mais y compris pour tous ceux qui sont défunts depuis
vingt ou trente ans, "inciviques", frappés d’opprobre.
Ces gens n’avaient plus aucun droit, c’était dramatique.
De fil en aiguille, jusqu’à leurs arrière-petits-enfants
aujourd’hui, il y a peut-être 20 % de la population
flamande qui est concernée par cela."
La preuve réelle de cet attachement bien réel réside
dans l’opération « Bréviaire »
montée par la VMO qui a rapatrié clandestinement en 1972
au cimetière d’Ardooie le corps de Cyriel Verschaeve,
curé flamand nationaliste qui déjà manifestait
sa sympathie pour le troisième Reich
en 1940 dans son livre “l’Heure de la Flandre”. “
Dans cette lettre, le président du PS lui aurait
demandé" si l'on ne pouvait pas inventer un
autre terme qu'amnistie, trop proche du pardon". Et
Monsieur Van Meerbeek d’ajouter que M. Di Rupo "n'exclut
pas de créer une commission parlementaire constituée
d'experts pour travailler sur la question".
Il semblerait qu’il ne s’agisse pas d’une « intox ».
En effet du côté du PS, on se borne à souligner que la priorité,
à l'heure actuelle, est de former un gouvernement dans les
meilleurs délais et de régler les problèmes institutionnels. "Comme
toutes les questions à caractère éthique, celle de l'amnistie
peut faire l'objet d'une discussion approfondie, dans un cadre
serein, ultérieurement", conclut-on. Cela ne constitue
nullement un démenti à l’affirmation de Monsieur Van Meerbeek.
Quand je disais qu’Elio était prêt au grand écart pour obtenir
la gloire « éphémère » de la responsabilité du 1er
ministre, cette attitude le prouve.
L’opération aurait au moins un intérêt pour le PS… pouvoir enfin
réinscrire le nom d’Henri
De Man,
président du Parti Ouvrier Belge et successeur d’Emile
Vandervelde dans son histoire collective.
Mais que vont penser les fils, petits-fils wallons qui ont perdu
un ou plusieurs de leurs proches au combat, dans les camps de
concentration ou d’extermination nazis ?
Mais si cela peut rendre la sérénité aux Flamands et permettre à
Di Rupo 1er de gérer la belgique dans un "amour universel",
quelle importance !
Enfin, cela va permettre au défunt FN et à ses ex-parlementaires
d’affirmer que ce qui a été admissible à une époque peut le
redevenir aujourd’hui !
Une
info récente sur ce dossier de l’amnistie existe sur le site de
« RésistanceS »
16/07/2010
-
La Région wallonne et la gestion de ses dettes.
Calamiteuse !
C’est La Libre Belgique qui le rapporte dans son édition
de ce vendredi, les entreprises de voiries qui
travaillent en sous-traitance pour la Région wallonne ne
sont pas payées à temps et de nombreuses factures sont
en souffrance. Rien que dans le Hainaut, une vingtaine
d'entreprises pleurent pour obtenir le paiement des
épandages de sel menés depuis novembre 2009. La facture
totale s'élève à 3 millions d'euros.
Une dizaine de ces entrepreneurs n'ont pas pu payer l'ONSS
et la TVA, avec pour conséquence qu'ils ne disposent
plus de l'attestation de "bon entrepreneur" qui permet
de soumissionner dans le cadre des marchés publics.
Ce n’est pas la première information du genre. Le 7
juillet, Sud Presse relatait que les
travaux de réfection des routes wallonnes n’avaient pas
encore commencé, car une machine destinée à tester la
qualité et la sécurité du revêtement était bloquée en
Grande-Bretagne, car les 113.000 euros que coûte
l’entretien de ce camion spécial n’auraient pas été
payés.
Les ministres wallons ont beau affirmer qu’il s’agit de retard
dû à des changements au niveau administratif, il faut dire que
cela laisse planer un sérieux doute sur la capacité financière
de la Région à assumer ses responsabilités. Une gestion
désastreuse en est probablement la cause et Michel Daerden qui
fût Vice-président du Gouvernement wallon, en charge des
Finances, du Budget, du Logement, de l’Équipement et des Travaux
publics d'avril 2000 à juin 2009 en porte certainement une
responsabilité importante.
Décidément, l’Olivier wallon est un arbre qui ne porte que des
fruits amers. Comment un Bart De Wever pourrait-il s’accommoder
de gestionnaires aussi lamentables pour former un nouveau
gouvernement fédéral. Et si tel était le cas, quels seraient les
« cadeaux royaux » que le PS accorderait à la Flandre ?
Et quel bonheur, pour la N-VA que de démissionner du
gouvernement récemment formé, une fois que leurs exigences
auraient été comblées, sous prétexte de l’impossibilité des
Wallons de gérer correctement l’entité nationale.
De nouvelles élections avec des résultats encore plus
autonomistes pour aboutir enfin à l’autonomie qui leur donnera
le pouvoir complet sur la Belgique.
Wallons, cessez de croire au mirage que les Di Rupo, Demotte et
compagnie entretiennent, celle d’une région qui se porte bien.
La seule manière de lui assurer une meilleure santé est qu’elle
rejoigne la France avant qu’il ne soit trop tard !
15/07/2010
-
La Konfédération bientôt à l'ordre du jour des négociations ?
Dans "Le Soir" et "L'Avenir", Kris Peeters, le
ministre-président flamand, publie une carte blanche
intitulée "Une charte pour la Flandre". Il explique sa
vision de la « Charte pour la Flandre » dont il a parlé
dans son discours du 11 juillet à l’occasion de la fête
nationale flamande.
Il y déclare que 17 ans après que la Constitution ait
entériné que la Belgique soit un État fédéral, les États
fédérés (pour ma part, je pensais qu’il s’agissait de
régions) ont toujours la même autonomie constitutive
très limitée.
"Aujourd'hui, les matières institutionnelles les plus
importantes relatives aux États fédérés sont réglées par les
lois fédérales. C'est un anachronisme", affirme-t-il.
Il est souvent établi qu’un état fédéral est une autorité
supérieure aux états qui la constituent et qu’il régit les
domaines les plus importants de la vie de leurs citoyens.
Il semble que ce Flamand confonde fédéralisme et confédéralisme.
Ce dernier système est l’association de plusieurs états
totalement indépendants se regroupant sous une autorité fédérale
dont le pouvoir dépend de l’accord au moins égalitaire de ses
membres. Dans le fond, la thèse de la NV-A aux couleurs CD&V.
L'utilisation des termes "États fédérés" alors que les
francophones utilisent toujours les mots "entités fédérées" est
significative de cette revendication de confédéralisme. La
Flandre se considère déjà comme un état à part entière qui doit
se libérer des règles fédérales actuelles pour mieux encore
dominer l’état fédéral devenu coquille vide et ainsi encore
mieux dominer économiquement et par conséquent politiquement et
socialement les deux (ou une ? – NDLR) autres régions.
Comme toujours dans la longue marche des Flamands pour la
conquête d’une Belgique entièrement soumise à l’autorité d’une
Flandre majoritaire au Parlement, mais également maîtresse de
l’économie Peeters n’insiste pas sur les transferts de
compétences qu'il réclame dans le cadre d'une réforme de l'État.
Il ne veut pas effrayer les derniers politiques francophones qui
pourraient l’aider dans la réalisation des projets de son état,
mais comme toujours si la Flandre tend une main vers les
francophones (et pourquoi pas les Wallons et les Bruxellois-
NDLR), il est difficile de savoir ce qu’elle cache avec
constance dans l’autre ?
Les Wallons vont-ils encore une fois accepter la perte
définitive de leur avenir au profit d’une paix factice toute
temporaire ?
14/07/2010
-
Une Wallonie qui confirme l'image d'un peuple socialiste
assisté
C'est en défenseur de la Wallonie que son
ministre-président Rudy Demotte s'est présenté ce 13
juillet face aux députés européens à l'occasion de la
présentation des priorités belges concernant la
politique des régions dans l'Union.
Rudy Demotte , ministre président du gouvernement wallon
est inquiet pour la Wallonie et en particulier pour le
Hainaut. Comme la province se porte un tout petit peu
mieux, elle pourrait perdre l'aide européenne.,
Selon les critères d'attribution de l'aide financière,
basés sur le PIB par habitant, le Hainaut pourrait ne
plus recevoir les centaines de millions d'aide au-delà
de 2013. Entre 2007 et cette date, la province aura reçu
700 millions.
Rudy Demotte demande de changer ce critère qui dit que
l'aide est réservée aux régions dont le PIB par habitant
se situe sous la barre des 75% de la moyenne européenne.
Or la barre de cette province est passée à 76%.
« "Lorsqu'une région se trouve à 74%, et puis qu'elle
passe à 76%, est-ce qu'on peut dire que la messe est
dite, que tout est rentré dans l'ordre? ", s'est-il
interrogé devant les députés.
Il demande donc de nouveaux critères pour continuer à
percevoir la manne européenne.
Dans ceux-ci devrait intervenir notamment le taux de chômage où
le Hainaut se place en tête des autres provinces wallonnes.
Au moment où l’on parle de modification de la constitution avec
une indépendance accrue au niveau des régions, au moment où ce
même président parle de l’image de la Wallonie et de son
identité, cette prière angoissée démontre bien une faillite
annoncée de la Wallonie abandonnée par la Flandre et par
l’Europe.
La seule constante de cette image dégradante est que le régime
socialiste qui s’est abattu sur la Wallonie conforte aux yeux du
monde son identité d’une nation d’assistés sociaux, constamment
en train de tendre la main.
A quand le redressement moral du peuple de Wallonie ?
A quand son sauvetage par son intégration à la République
française ?
07/07/2010
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Maingain, défenseur du trône et d'une mini Belgique
Certains rattachistes, toujours à l’affut de ce qui
pourrait sembler une prise de position pour le retour à
la France chante maintenant les louanges d’Olivier
Maingain, le seul selon eux, capable encore de défendre
les francophones.
Quand il déclare que, soit l'Etat fédéral sera doté d'un
pouvoir d'arbitrage des conflits entre entités
autonomes, y compris lorsque les droits des minorités ne
sont pas respectés, soit la Flandre n'a qu'à prendre son
indépendance.
" Je ne peux que redire ce que j'ai souligné en campagne
électorale: le FDF ne soutiendra aucune démarche de type
confédéral tel que le réclament les Flamands, à savoir
un Etat belge semblable à une coquille vide et une
Région bruxelloise sous contrôle de la Flandre ", a-t-il
déclaré.
Et d’insister. "Un état tel que le réclament les Flamands, qui
semblent ne même plus supporter l'existence d'une telle autorité
d'arbitrage, si c'est vraiment ce choix de la plus large
autonomie que réclame la NV-A, alors il vaut mieux accorder
l'indépendance à la Flandre".
Ces rattachistes gloussent de plaisir en entendant ces fermes
paroles, face à l’ogre De Wever et aux exigences flamandes.
Apparemment, ils ne comprennent toujours pas que Maingain est
essentiellement le défenseur d’une Belgique, même amputée de la
Flandre. Pour lui, une mini-Belgique, conservant sa capitale et
sa région (ou province wallonne) et son roi est la seule solution
possible et la scission du royaume permettant un retour à la
République française est évidemment son cauchemar.
Le parfait petit Belgicain dans toute sa splendeur. Il est donc
important, si les Flamands choisissaient l’indépendance ce dont
je doute car il préfèrent manifestement une Belgique totalement
vassalisée avec les régions bruxelloise et wallonnes dansant sur
leur musique, que la Wallonie puisse larguer ce pays factice en
voie d’évaporation, en laissant le choix aux Bruxellois de
choisir leur futur statut.
Dommage, qu’encore une fois, des militants sincères du
rattachisme se laissent abuser par un politicien qui ne leur
apportera rien que des déboires et de désillusions dans leur lutte pour être de vrais,
d’authentiques Français à part entière !