Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
23/06/2010
- Les
Wallons doivent le savoir, le peuple de France serait prêt à
leur tendre la main
On résiste à l'invasion d'une armée. On ne résiste pas à
l'invasion des idées - Victor Hugo
C'est
François-Michel Gonnot, député UMP de l'Oise qui le dit
sur son
blogue. "L’essentiel
aujourd’hui est que les Wallons, inquiets de leur
devenir, sachent que, si un jour ils le demandaient, le
peuple de France serait prêt à leur tendre la main."
Il rejoint ainsi
Jacques Myard député, Jean-Pierre Chevènement sénateur
du Territoire de Belfort, Jean-Luc Ménenchon, député européen et Nicolas
Dupont-Aignan, député de l'Essonne. (Voir
leur message)
" C’est
un sujet sur lequel nous travaillons à quelques-uns à
l’Assemblée nationale. Le bureau de l’Assemblée nous a
refusé la constitution d’un groupe d’études sur les
relations entre la France et la Wallonie, comme le
demandaient un certain nombre de députés de droite,
comme de gauche."
, nous dit-il.
C''est un
réconfort profond de voir que le monde politique
français commence à se soucier de nous. Bien sûr, le
refus de constitution d'un groupe d'étude sur le sujet
est désolant mais qui aurait pensé, il y a quelques
mois, que cette demande serait faite par de vrais
républicains de gauche comme de droite à
l'Assemblée nationale.
Il faut
rappeler pour la petite histoire que
Laurent-François Dethier, l'initiateur de
la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
proclamé le 26 août 1789 a fait partie de cette
assemblée en tant que Français à part entière.
François-Michel Gonnot,
Allons-nous
bientôt quitter cette Belgique de plus en plus flamande pour
retrouver celle qui fut notre patrie au moment où les vieux
régimes européens craquaient devant la fougue du peuple qui
voulait se délivrer des chaînes de l'inégalité ?
Merci Monsieur
Gonnot !
Vous pouvez vous honorer d'esprit républicain à un moment où
certains oublient la République pour leurs profits personnels !
22/06/2010
-
Des lendemains qui déchantent. La Belgique a la gueule de bois
!
Comme à l’habitude, nos hommes politiques en campagne
électorale, nous avait promis monts et merveilles. Pas de
taxes nouvelles mais des augmentations du pouvoir d’achat
pour les plus faibles, du refinancement de Bruxelles, des
institutions comme le ministère de la justice par exemple.
Et quand un trouble-fête, comme votre serviteur parlait
d’austérité sévère, le brave Elio parlait de rigueur.
Et voilà qu’aujourd’hui, l’austérité tant décriée revient
tel un boumerang, nous dit RTL-Info.. C'est bien la réalité
Nous allons payer de nouvelles taxes, c'est une certitude.
La dette publique a encore largement augmenté et atteint des
plafonds.
Notre dette publique s'élève désormais à 322 milliards d'euros, soit 6% du
PIB.
Lors de son entretien avec Bart De Wever, le gouverneur de la banque
nationale a été clair De nouvelles taxes sont inévitables. Didier Reynders,
ministre des Finances en affaires courantes dit la même chose. "On
peut croire aux 3% ou même moins de 3% de déficit en 2012, à l'équilibre en
2015, mais seulement si le prochain gouvernement annonce des mesures
concrètes pour y arriver".
Augmentation des recettes et diminution des dépenses sont donc à l’ordre du
jour sur la table de négociations.
Gageons que ce seront encore les classes les plus faibles qui paieront le
plus lourd tribut sans aucune certitude de réussite du redressement.
Depuis des années, nos hommes politiques ont creusé ce trou. La crise
mondiale a bon dos pour dissimuler la réalité des faits. Ce seront les mêmes
ou leurs peu dignes héritiers qui seront à la barre.
Pourquoi voulez-vous que cela fonctionne mieux de nos jours
21/06/2010
- Elections :
Bagarre dans un bistrot liégeois : un premier blessé
Liège est une ville ardente, c’est du moins
ainsi qu’on la qualifie. Rien à voir avec l’ardeur d’avance
dont se prévalent nos amis luxembourgeois. Ici, ce serait
plutôt une ardeur combative.
A l’occasion du 1er mai, le premier de Liégeois
en vote de préférence, Michel Daerden, dont le succès
international ne fait aucun doute puisqu’il a souvent été la
vedette du "hit parade des internautes" sur You Tube, avait
commencé la « bisbrouille » comme l'on dit à Lîdge.
Furieux de voir la place de candidat en tête de liste lui
échapper au profit d’Alain Mathot, il avait lancé lors du
meeting de la Fête du Travail, "J'ai dit à Alain: tu veux
être Premier ? Si tu veux être Premier tu seras Premier".
Mais à la demande qui lui était faite par un journaliste de
savoir qui était le premier à Liège, il avait répondu: "C'est
papa !".
Et Papa c’est lui. Celui qui va au café du coin, celui qui
est assez malin pour convaincre l’électeur qu’il a la
fortune modeste, qu’il aime les petites gens, les pauvres,
les pensionnés et même les malades et invalides. Une sorte
de Sœur Térésa dans le paysage gris d'une cité en
désespérance de travail et d'espoir, tellement bien décrite
par les frères Dardenne attient de sinistrose.
Avec ses 72.000 voix de préférence recueillies le 13 juin
dernier, Papa se trouve donc en tête des élus socialistes et
compte bien régler ses comptes avec ceux qui ont osé
soutenir le clan qui l’avait relégué en dernière position (à
sa demande, il est vrai, sur la liste des candidats. Sans
doute, s'était-il souvenu de quelqu'un qui avait dit dans le
passé "Ceux qui sont les derniers seront les premiers" et
cela valait mieux que de figurer entre deux candidats sans
grande importance.
La première victime du combat fratricide est Stéphane
Moreau, que Papa a démis de ses responsabilités de
Bourgmestre faisant fonction de la Commune d’Ans, dont il
est le Bourgmestre empêché. L’homme de « confiance » qu’il
avait choisi pour le représenter, croyant que le vent
politique tournait, avait marqué de la sympathie pour le
clan Demeyer/Mathot.
Qui veut
affronter "Papa" ?
Avec
Papa, cela se paie comptant. Il n’a pas toujours l’ivresse
gentille, surtout quand c’est celle de la victoire. Mais la
première victime de cette rixe n’est pas pour autant morte. Elle
est directeur général de l'intercommunale Tecteo ainsi qu'à la
tête de 27 autres mandats, dont neuf rémunérés.
Les Liégeois, toujours amateurs de combats de coq attendent avec
un intérêt certain la suite du spectacle et il risque d’être
amusant. Volà
porqwè, Volà porqwè, tout le monde aime Papa.
(Pour
nos amis français, pastiche des dernières paroles du "Tchant des
Walons", Voilà pourquoi, voilà pourquoi, on est fier d''être
Wallon !
18/06/2010
-
Cessez de dire que les Français refuseraient les Wallons en
France
La plupart des
hommes politiques wallons ne cessent de nous seriner que les
Français n'accepteraient pas les wallons parce que ...la
Wallonie est rouge, parce qu'elle compte un grand nombre de
chômeurs, parce qu'ils nous considèrent comme des
sous-français ou des petits belges, etc...
Un récent
sondage publié par la très sérieuse IFOP a démontré que 66%
des Français nous accueilleraient bien volontiers.
Le magazine
l'Internaute a également sondé ses lecteurs et, bien que ce
sondagel
n'ait pas une valeur scientifique, il prouve la même tendance lourde.
Près de 24% estime le rattachement souhaitable et près de
53% envisageable, soit 77% de réponses positives.
Une preuve
évidente que les Français sont plus ouverts que les Wallons
aux menaces qui planent sur la Wallonie et que leur
solidarité s'exerce envers eux, quelques soient les motifs
de refus inventés par la classe politique.
Jean-Pierre
Chevènement, Jacques Myard, Nicolas Dupont-Aignan et
Jean-Luc Mélenchon, parfaits républicains pourtant
d'opinions opposées ont bien capté le message qui vient du
peuple français. Mais beaucoup de politiques sont encore
dans le doute, plus préoccupés par leurs petits combats de
chefs que par les Français de l'Extérieur. A ce point de
vue, je donne la médaille du mépris pour le rattachement à
Pierre Moscovici qui, par le biais d'un courriel, a rejeté
toute sympathie ou même considération pour notre combat de
libération !
En ce 18 juin, anniversaire de l'appel de De Gaulle à la résistance
de la France à l'invasion nazie et à son refus de capitulation, il
est bon de montrer que le peuple française est toujours capable de
se soulever contre l'injustice et l'oppression. Il est loin de
l'image que l'on veut lui donner de soumission à l'ordre politique
européen établi.
N'est-ce pas lui qui a
refusé par référendum le Traité européen ? N'a-t-il pas de
constantes réactions face aux diktats de Bruxelles ? N'est-ce pas le
peuple qui hurle encore et toujours "Liberté, Égalité et
Fraternité" ?
Les Français sont nos
frères et rien ne l'empêchera. Je voulais les remercier en ce jour
du 18 juin, date symbolique de l'esprit de lutte et de résistance
qui a toujours fait sa grandeur.
Liège, ma ville, ma
cité ardente, a obtenu la Légion d'honneur.
C'est une décoration que
j'affiche avec orgueil et qui montre bien que, nous Wallons , sommes
dignes de rejoindre cette grande nation !
Vive la Wallonie, Vive la
République !
15/06/2010
-
La France doit tendre la main à nos amis wallons
Telle est la
déclaration de
Nicolas Dupont-Aignan,
Président de Debout la République, Député de l'Essonne et Maire
d'Hyèrres. Comment ne pas publier l'article paru sur son blogue
et qui vient en contradiction totale avec ceux qui déclarent que
la France ne voudrait pas de la Wallonie, alors qu'un récent
sondage disait que 66% des Français étaient prêts à nous
accueillir et avec les propos méprisants d'un triste Quentin
Dickinson. La France regarde vers nous et c'est un grand
réconfort. Merci Monsieur Dupont-Aignan.
Le résultat, attendu, des élections législatives belges a
résonné comme un coup de tonnerre dans une Europe moins sûre
que jamais d’elle-même, de son identité comme de son avenir.
Après l’URSS et la Yougoslavie, le « cas » belge démontre
s’il en était encore besoin, combien les constructions
politiques artificielles sont fatalement, tôt ou tard,
emportées par le mouvement de l’Histoire.
Peu s’en souviennent : la Belgique est un Etat-tampon créé
de toutes pièces par la Grande-Bretagne dans les années
1830, pour à la fois répondre aux aspirations d’indépendance
des catholiques de Hollande vis-à-vis de La Haye, et
empêcher la France de réintégrer des territoires
francophones jugés trop proches géographiquement d’Anvers –
port vital pour Londres, prêt à entrer en guerre contre
n’importe quelle puissance européenne voulant s’en emparer.
C’est bien pourquoi, plusieurs dirigeants français – aussi
divers que Napoléon III et Charles de Gaulle – ont toujours
gardé un œil attentif sur la Wallonie et ses velléités de
rattachement à la France, persuadés que le cours des choses
finirait par faire son œuvre.
Qu’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas plus aujourd’hui
qu’hier de déstabiliser ce pays souverain pour accélérer une
extension territoriale de la France. Non, il s’agit tout
simplement, dès lors que le jusqu’au-boutisme du
nationalisme flamand ne leur laisserait plus d’autre choix,
d’oser dire clairement à nos amis wallons que la France les
accueillerait à bras ouverts.
Car comment accepter de laisser les francophones si proches
de notre pays mis à l’écart et rejetés. Ce serait une chance
autant pour les Wallons qui retrouveraient une communauté de
destin que pour notre pays qui prendrait un peu plus de
poids au sein de l’Union européenne.
Bien entendu cette démarche d’unification doit être profondément
désirée et seul un référendum des deux côtés de la frontière en
déciderait.
En prime, le communiqué de Jean-Pierre Chevènement,
Sénateur du Territoire de Belfort, président du Mouvement
Républicain et Citoyen et de la Fondation Res Publica.
Merci Monsieur
Chevènement !
Et également
Jacques Myard, député UMP des Yvelines,
président du
Cercle Nation et République
communique. Merci Monsieur Myard, votre communiqué nous va
droit au cœur !
13/06/2010
-
Pas de doute. L'idée du rattachement progresse !
On résiste à l'invasion d'une armée. On ne résiste pas à
l'invasion des idées - Victor Hugo
Aujourd'hui, les Wallons se prononcent pour l'élection de leurs
nouveaux représentants à la Chambre. Ce soir, les télévisions et
radios locales donneront des résultats bien peu rassurants pour
l'avenir de notre région.
J'entends déjà les commentaires à propos des quatre partis
habituels qui auront, comme à l'habitude, des scores qu'ils ne
méritent aucunement si l'on voit l'héritage désastreux qu'ils
ont légué au pays. Les Wallons se sont montrés encore une fois
raisonnables en disant oui à l'unité du pays, alors qu'au nord, il
est certain, que quelques soient les partis flamands qui gagnent,
ils diront non au "statu quo" d'un royaume devenu depuis trente ans
inégalitaire
Mais comment résister à l'égoïsme régional et à une
meilleure prise en main de l'état fédéral lorsque l'on est 6
millions de Flamands contre un peu plus de quatre millions
de francophones ?
La
propagande télévisuelle, RTL-TVI en tête, joue à fond
l'anesthésie du citoyen. La plupart de Flamands
aiment les Wallons, la jeunesse flamande se moque des
problèmes communautaires, etc. Bien entendu, cette presse
soi-disant honnête ne dit jamais combien de "témoins" ont
été interviewés pour donner un reportage conditionné dans le
sens voulu.
Cela va même jusqu'à l'ignominie. Dans le débat (si l'on
peut appeler cette manipulation grossière comme cela) de ce
midi, Pascal Vrébos a interrogé des témoins étrangers sur
l'image de la Belgique. Donc une émission qui est censée ne
pas transgresser la neutralité obligatoire le jour des
élections. Mais le bon Pascal, plus sournois que jamais, pose
la question manipulatrice sur le RWF à Quentin Dickson en
plein milieu de la tenue du scrutin.
Vous savez, dit-il qu'il y a quelques partisans d'un
rattachement à la France ? À quoi, ce "bobo" fat et
prétentieux, contact belge de Radio France répond. qu'il ne
s'agit que de quelques vieux, que la France ne voudrait pas
hériter de 200.000 chômeurs de plus, d'un réseau routier
pitoyable, etc. Merci pour l'électeur indécis qui entend
cela et qui du coup décide de ne pas voter RWF. Ces Français
sont tellement méprisants face aux "petits belges".
Quentin
Dickinson porte
tout le mépris du monde
sur son visage
Ce directeur des Affaires Européennes de Radio France, envoyé
spécial permanent à Bruxelles montre tout ce qu'il y a de détestable
chez certains Français, mais le sont-ils vraiment de cœur ?
Nous recevons tous les jours des messages de soutien et de sympathie
de la part de ce qu'un Dickinson doit considérer comme la France
d'en bas. Ils sont, comme l'affirment les derniers sondages plus de
deux tiers à nous accepter sans problème. Mais ce personnage, imbu
de fatuité, connait-il au moins ces chiffres et si tel est le cas,
l'on peut se demander quelle officine le paie pour être aussi
partial. Bah, renvoyons-le à ce parisianisme tellement factice que
mes amis des régions françaises, et ils sont nombreux, détestent
au-delà de tout. Dommage, car le "Parigot" est sympathique, mais
l'élite parisienne est détestable.!
Mais quels que soient les efforts des médias subsidiés pour
désamorcer l'éclatement de la Belgique, l'idée du rattachement
progresse. Et, indépendamment des pourcentages annoncés ce soir pour
le RWF ! Ses militants, ses sympathisants l'ont bien senti, un
nouveau souffle se lève en Wallonie.
Demain, ce sera la fin d'un combat électoral, mais ce sera aussi et
surtout le démarrage d'une nouvelle lutte, qui ne pourra désormais
s'arrêter que par la libération du joug oppressant flamand sur nos
vies et le retour à la France salvatrice !
12/06/2010
-
Veillée d'armes à la veille d'un scrutin dévastateur
Demain dimanche,
vous vous rendrez probablement aux urnes pour élire un nouveau
parlement. En effet, c'est une obligation légale.
Mais combien de vous
vont-ils s'y rendre avec des pieds de plomb et l'esprit vide de
toute croyance dans les multiples promesses faites par les
partis qui ont déjà exercé la pouvoir et et y seront à nouveau
demain.
On sait que les
promesses faites en période électorale n'engagent que ceux qui y
croient, pas les politiciens qui les font. Les coalitions et les
compromis(sions) à la belge permettent de toujours rejeter les
échecs sur les partenaires et de s'attribuer les quelques
maigres petits
succès.
Il n'y aura donc pas
de grands changements dans les élus wallons et bruxellois, mais
par contre et là c'est certain, il y aura de nouveaux
interlocuteurs politiques au nord du pays, puissants, dominateurs et
exigeants.
La formation d'un
gouvernement devrait être longue et peut-être même impossible, à moins
d'une reddition sans conditions aux diktats des Flamands.
Certains pensent que Bart Der Wever sera le maître du jeu. C'est
probable.
Mais ce que les médias ne disent pas, c'est que la
digue qui empêchait encore la vague noire de submerger le pays
s'est effondrée, car tous les partis flamands, même Groen
tellement vanté par Ecolo, sont sur la même longueur d'onde.
Essayer de tiédir un
tant soit peu leurs revendications serait
un suicide pour eux auprès des électeurs flamands .
Par contre, du coté
wallon, nos "pseudo-responsables" s'apprêtent à faire le gros
dos, le temps que le tsunami s'arrête.
Mais l'inondation passée, que restera-t-il de nos indépendances
culturelle, économique et sociale dans une Belgique fédérale ou
confédérale flamande, où ce seront les robinets flamands qui les
alimenteront selon leur bon vouloir.
La Belgique est morte en 1970 avec la création d'un fédéralisme
injuste pour notre Région. Il faut que nous réagissions avant
qu'il ne soit trop tard. Le Rassemblement Wallonie-France mène
le combat depuis 10 ans pour ouvrir les yeux de nos concitoyens.
Aussi vous voterez demain, en
âme et conscience, pour la liste 14 - RWF.
Lui accorder votre voix sera utile pour faire passer un souffle de
raison sur un monde politique wallon sclérosé !
11/06/2010
-
Un riche baron donne des conseils aux Wallons
Dans une interview accordée au quotidien Le Soir Albert Frère,
ce « petit belge » dont la fortune était estimée à plus de 3
milliards d’euros en 2007 et devenu baron par la grâce d’Albert II exprime son inquiétude.
Il dit notamment « Avons-nous perdu toute raison pour
accorder la priorité à des débats communautaires, alors
que nous nous trouvons confrontés à la crise économique la plus
sérieuse que le monde ait connue depuis les années trente avec
les conséquences désastreuses que l'on connaît ? C'est l'arbre
qui cache la forêt. »
Et de poursuivre : « Je suis catastrophé à l'idée du scénario
qui se profile si nous poursuivons ce chemin insensé. » Il
conclut par une profession de foi , une scission déboucherait
sur une « situation inextricable ».
Cet homme parti de rien nous dit sa biographie, et seul Belge
repris
dans la liste des personnalités les plus riches du monde du
magazine Forbes
par le miracle des achats et ventes de sociétés belges et
autres, n’a certainement pas eu le paternalisme protecteur
envers ses travailleurs belges que l’on pourrait attendre d’un
magnat de la finance.
Très présent dans le milieu de la finance parisienne, le baron
Frère et actionnaire du prestigieux groupe Taittinger, Albert
Frère est également membre de Jockey Club de Paris.
Alors, venir nous donner une leçon de patriotisme aux Wallons et
les exhorter à rester dans le carcan qu’il a lui-même quitté,
au moins partiellement,
nous semble particulièrement déplacé.
Il est vrai que notre bon roi vit, lui aussi, une partie de son
temps dans son domaine de Grasse.
Alors la France, juste bonne pour ces Messieurs ?
Votez en masse pour le RWF, liste 14 pour que le petit peuple
auquel nous appartenons, puisse être libéré du joug flamand
comme ces « grands » de l’ancienne Belgique semblent déjà
l’être !
Quand le riche baron donne
des conseils au pauvre Wallon !
09/06/2010
-
Un coq qui a fumé un pétard prend parfois d'étranges couleurs
Jean-Michel Javaux , le roi de l’unitarisme belge et son parti
plus honnêtes que le trio concurrent ?
Écolo et Groen, son alter ego flamand, qui a voté cette fois
pour la scission de BHV forment un groupe commun avec la N-VA au
Parlement Européeen.
Or, les ver(t)s n’arrêtent pas de nous parler de la nécessaire
union flamando-francophone, de l’obligatoire unité de la
Belgique et de leur réprobation profonde pour les thèses
nationalistes flamandes.
À propos de Frieda Brepoels, parlementaire européenne NV-A,
ancien membre du conseil et du bureau de la Volksunie qui siège
aux côtés des Ver(t)s, Isabelle Durant déclare "J’en ai
parlé avec Jean-Michel Javaux et Marcel Cheron, mais on ne
pouvait rien faire".
Elle précise même que Frieda bénéficiait notamment de l’appui
d’un Groen assez influent: Bart Staes, lui-même ex-membre de la
Volksunie.
Donc, pour des raisons purement de mandat et de représentation à
l’Europe, les Ver(t)s oublient l’éthique qu’ils prétendent
observer.
L’on avait déjà remarqué que ledit Javaux avait bien acquis tous
les défauts d’un politicien carriériste, mais à ce point, cela
devient répugnant !
Machiavel a écrit « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu
corrompt absolument ».
La triste démonstration en est faite. Qui pourra encore
croire en cette image pastorale de gentils écolos utopistes et
sincères, rêvant d’un monde apaisé.
Comme je plains les quelques vrais écolos qui ont toute ma
sympathie, mais qui doivent se sentir de plus en plus mal à
l’aise !
07/06/2010 - Déjà en juin 2009 se
posait la question. A quand l'explosion ?
A peine, les
élections régionales terminées l'année dernière, la création du
nouveau gouvernement flamand posait la question de savoir quand la
novelle explosion communautaire allait se produire. Paul-Henry
Gendebien a de suite pressenti que la législature fédérale n'irait
pas jusqu'en 2011, date normales des élections fédérales.
Il pensait que des
élections anticipées aurait lieu en début 2011, à la fin de la
présidence européenne de la Belgique mais n'écartait pas l'idée que
cela n'arrive plutôt.
L'article que nous
avions publié le 20 juin 2009 contenait tous les germes de ce qui
vient de se passer !
Bart De Wever refusait une coalition avec l'Open VLD et prenait
ainsi en otage le CD&V comme il l'avait fait lors du précédent
cartel avec ce parti, avant de claquer la porte pour non-avancée
significative du problème communautaire.
Cela lui réussit
puisque certains sondages lui annoncent pour son parti lors du
suffrage du 13 juin un score de 26% des votants et un petit 16%
pour le CD&V (23% précédemment et premier partie de Belgique depuis
près de 50 ans) et certains pensent même qu'il obtiendrait
près d'un million de voix de préférence (800.000 pour le CD&V Yves Leterme, la fois dernière.)
Comme l'homme est un
fin stratège, il pourrait tenter imposer le socialiste Elio Di Rupo
comme Premier ministre, ce qui lui assurerait une voie royale, sans
jeu de mot, vers une autonomie précédent le confédéralisme désiré !
Car Di Rupo est d'une ambition dévorante, se sert de la Wallonie et
se "fout" éperdument du problème des Bruxellois quoi qu'en dise le
PS.
Vous doutez de son
utilisation de Wallons pour arriver à ses fins. L'an dernier,
l'affichage publicitaire de 20 m2 dans les grandes
villes wallonnes incitant ses habitants à se sentir plus Wallons,
n'étaient pas une aide aux indépendantistes, mais bien un manière de
montrer à certains futures "collaborateurs" que le Vlaams Leeuw
pouvait caresser au lieu de mordre.
Il faut que la
Wallonie retrouve son appartenance française. C'est la seule manière
d'échapper à la domination sociale, culturelle, économique,
financière flamande.
Aucun parti, à part le RWF, ne montre cette voie de secours bien
plus raisonnable pour notre avenir. Mieux, ils la combattent.
Votez RWF - Liste
14 pour au moins faire avancer un alternative aux problèmes de plus
en plus insolubles qui vont s'abattre sur la Wallonie !
20 juin 2009
- Un gouvernement flamand en
gestation - des crises
institutionnelles en prévision
Kris
Peeters, le
formateur
CD&V flamand
a annoncé
vendredi
qu'il
entamait des
négociations
pour la
formation du
gouvernement
de la
Flandre
lundi avec
le CD&V, le
sp.a et la
N-VA. Le
libéral Open
Vld n'en
fera donc
pas partie.
Il a
souligné
qu'en raison
de la crise,
il fallait
rapidement
mettre sur
pied un
gouvernement
cohérent au
sein duquel
"les
différents
partenaires
peuvent se
retrouver au
maximum ".
Le sp.a a
fait savoir
au formateur
qu'il
préférait
une
coalition à
trois. La
N-VA est
allée plus
loin
puisqu'elle
a dit
refuser
entrer dans
une
coalition à
quatre et
Bart De
Wever, son
président a
indiqué que
le Bureau de
la N-VA
s'est
prononcé en
effet
unanimement
en faveur
d'une
coalition
sans l'Open
Vld.
"La
situation
économique
nous impose
de mettre
sur pied un
gouvernement
avec une
politique
cohérente et
efficace et
une équipe
forte et
unie ",
a commenté
M. Peeters.
Il a encore
indiqué
qu'il a
voulu tenir
compte au
maximum "du
signal clair
donné par
l'électeur
le 7 juin ".
En bref, un
probable
gouvernement
flamand des
deux
associés
d’avant la
dissolution
du cartel
qu’ils
constituaient
avec une
pression
plus forte
de la NV-A,
le seul
parti
gagnant des
élections
régionales.
Ne parlons
que très peu
du s.pa qui
constitue le
maillon
faible de la
coalition et
qui servira
probablement
à assouplir
les
relations
avec une
Wallonie de
gauche.
Face à une
crise
profonde, la
région
flamande va
mordre dans
tous les
sens et va
exiger de
plus en plus
d’autonomie,
mais hélas,
sans
demander son
indépendance.
La question
est
maintenant
de savoir
combien de
temps il
faudra pour
que la mèche
du dépeçage
de l’état
fédéral
arrive à la
bombe
communautaire
et jusqu’où
nos
politiciens
vont
accepter de
boire la
vinasse
unitaire
qu’on leur
sert à
chaque fois.
La nausée
finira bien
par arriver,
sinon chez
eux, au
moins sur
leurs
électeurs.
06/06/2010
-
Attention, Mesdames et Messieurs, le spectacle est commencé
Plusieurs mots n’apparaissent pas dans la campagne électorale.
Le quatuor de la fanfare politique wallonne n’en fait pas les
paroles de la musique tonitruante qu’il interprète à l’usage des
électeurs.
Ce sont rigueur et austérité, mais aussi taxations nouvelles,
restrictions des services publiques et sociaux.
Le problème sur lequel nos Pinocchio ne désirent pas s’exprimer
est la réalité du désastre économique dans lequel nous
sommes plongé du fait de leur gabegie.
Et comme les enfants qui ont cassé le vase de leur grand-mère
en dissimulent les morceaux, nos politiciens se taisent sur elle et
regardent ailleurs.
L’Europe le dit, l’Europe l’exige, la Belgique doit faire un effort de
22 milliards d’euros pour atteindre les mesures d’équilibre du
Pacte de stabilité en 2015.
Avec un déficit qui dépassera bientôt les 100 % du Produit
intérieur brut, avec un taux de chômage de près 13 %, avec une
fiscalité pesante, tant pour les citoyens que pour les sociétés
industrielles et commerciales, avec une fonction publique
pléthorique et inefficace, le royaume est en passe de
s’effondrer… exactement comme la Grèce.
Les élections passées, l’heure du boniment sera terminée et la
réalité sera bien là.
ire
Alors ? Quelle que soit la coalition, quelle que soit la couleur
dominante, une pluie de restrictions sociales, de taxations nouvelles,
d’augmentation du coût de la vie va s’abattre sur les citoyens les plus
déshérités.
Comment ne pas comprendre les Flamands poussant à plus d’autonomie des
régions, eux qui font près de 80 % des exportations du pays et sont donc
mieux à même de résister à la pression financière qui leur sera
imposée.
Le sort de la Wallonie ? Il y a belle lurette qu’ils ne s’en soucient
plus, la solidarité était bonne quand la Wallonie leur apportait
l-des moyens énormes pour transformer leur région pauvre en région
riche.. L’union fait la farce et ce seront les Wallons qui demain en
feront l’objet.
Dans la Dernière Heure, Elio, vous savez celui qui
préconisait le retour du cœur a dit et répété: « Autant je suis
favorable à la rigueur, autant je suis opposé à l’austérité libérale :
il n’est pas question de payer une deuxième fois la crise ».
Belles paroles pour celui qui rêve d’une gare Calatrava ultra onéreuse
pour la ville dont il est le bourgmestre et qui fera supporter son coût
par ceux qui exploitent le rail, qui sont déjà en restrictions sévères
et qui n’ont même plus les moyens d’assurer une totale sécurité aux
voyageurs transportés.
En Belgique, l’on triche toujours, depuis des années (les 600 millions de Daerden et ses vignettes
autoroutières, les budgets de Reynders équilibrés par la vente des
bijoux de famille, les formations de Milquet alors que les employeurs ne
trouvent pas de travailleurs bien formés ou les éoliennes des écolos qui
gâchent l’environnement).
Aujourd’hui, le coût de cette folie des dernières années faite bien
avant la crise bancaire est déjà de plus de 30.000 € par
habitant et ce ne sont pas les promesses répétées à chaque élection
« d’une chasse à la fraude » qui rapporterait des milliards et
sauverait ainsi le pays presque instantanément .
Je le dis, je le répète, marquez votre mépris pour ces partis qui se
sont comportés comme des ménagères imprévoyantes et dispendieuses. À chaque demande de
l’un ou de l’autre, l’on a utilisé le crédit plutôt que de dire non. Un
particulier aurait vu sa carte de crédit saisie depuis longtemps.
Le 13 juin, marquez votre colère en votant RWF et ouvrez à la Wallonie
un chemin vers un avenir meilleur !
03/06/2010
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Bruxelles veut le beurre et l'argent du beurre des régions
Le Soir, la nouvelle Pravda bruxelloise l’annonce aujourd’hui.
Le PS ferait du refinancement de Bruxelles une exigence lors des
négociations pour la création du prochain gouvernement.
Pour Laurette Onkelinx et Charles Picqué (PS), " refinancer
Bruxelles, c'est un engagement, une exigence, une exclusive
".
Laurette Onkelinx déclare que Bruxelles " ne sera pas à même,
dans les 5 ans qui viennent, d'assumer l'obligation scolaire
" oubliant déjà l’aide faramineuse accordée par la Wallonie à la
Communauté française.
Elle affirme aussi que le renforcement passe aussi par une "discrimination
positive" pour Bruxelles dans les décisions de l’Etat
fédéral et une défense de la solidarité Wallonie-Bruxelles..
Charles Picqué ajoute que le refinancement de Bruxelles est même
" une condition de la survie du pays et de sa prospérité
".
Ce discours tombe bien au moment où la Région bruxelloise vient
d’être décotée par une agence de notation internationale. Hier
au soir, Jacques Attali expliquait dans l’émission « L’Objet du
Scandale » que le scénario d’austérité dû à la mauvaise gestion
politique qui se passe en Grèce menace toute l’Europe, car
depuis trente ans, les politiciens ont recours à l’emprunt pour
répondre aux désirs de ceux qui les élisent et leur assument la
carrière dont ils rêvent. Et cela, sans discernement, ni raison,
ce qui a conduit à un surendettement de la plupart des états
européens.
C’est ce qui se passe en Belgique. Notre dette publique est
abyssale, elle atteint les 100% du produit intérieur brut. Cela
ne tracasse pas les politiciens en campagne. L’on empruntera
encore. Oui, bien sûr à des taux de plus en plus chers, jusqu’au
moment fatal où le crédit sera complètement refusé !
a
La décote en capacité de
financement de Bruxelles n'est que la première marche. Bientôt, l'Etat
fédéral suivra, mais la Flandre conservera probablement sa cotation
actuelle.
Votez le 13 juin contre les partis habituels qui nous ont conduits à
cette catastrophe annoncée !
Mieux, voter RWF – Liste 14.
Nous nous défendrons mieux dans une République unie de 66 millions
d’habitants que dans une monarchie désunie de quelque 10 millions !
02/06/2010
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Van Rompuy voit déjà une flamande 1ère ministre. Pauvre Élio !
Herman Van Rompuy , le petit président européen qui participait
à un sommet Europe-Russie avec le président russe Medvedev a
déclaré souhaiter la formation rapide du nouveau gouvernement
fédéral belge.
Dans une entrevue accordée au quotidien flamand Het Nieuwsblad,
il a précisé qu'il espérait que la prochaine équipe fédérale
puisse prêter serment pour le 1er septembre.
Il a également déclaré que l'année 2007 a été mauvaise pour
l'image de la Belgique, qu’il a l'impression que ses fantômes
sont de retour. Ce qui compte aujourd'hui à ses yeux, c'est
l'équilibre budgétaire et un compromis politique sur les
problèmes socio-économiques, "au moins aussi essentiels que le
communautaire".
Il a bien confirmé que Marianne Thyssen est la candidate premier
ministre, après qu'Yves Leterme ait pris congé de sa position de
figure de proue du CD&V . "Tout le reste est inexistant",
ajoute-t-il. Sans doute avait-il une pensée pour un certain
socialiste qui s'y voyait déjà.
a
Le Dragon montois
avait-il fumé la moquette ?
Pauvre Di Rupo qui pensait pouvoir exister comme premier des premiers.
Le président européen qu’il a si bien reçu dans sa ville de Mons pour le
combat de Saint Georges contre le dragon, considère que la seule
première ministre possible est une flamande CD&V. Elio devrait
maintenant soutenir ce cher Bart, car si la NV-A se trouve en tête des
vois le 13 juin, comme il a déjà refusé cette responsabilité,, le PS
serait sollicité. Faisons un petit Haïku pour le consoler. Van
Rompouille, comme l'appelle l'humoriste français Laurent Gerra, qui a de
suite compris la grandeur du personnage, que certains traitent de
"lavettes".
Un petit candidat socialiste
Un poste de premier ministre
Plouf, fait la vague que le noie !