Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

30/08/2010 - Après Mons, le Doudou devient patrimoine belge


Elio, le nouveau Saint-Georges a été confirmé par le roi Albert dans sa mission du combat contre le dragon du séparatisme.

Dimanche soir, il est venu longuement narrer ses dernières mésaventures au monarque. Il a expliqué qu’il avait tout tenté, qu’il avait fait aboyer Onkelinx, qu’il avait réuni tout le monde autour d’un gâteau d’anniversaire, qu’il avait beau jouer alternativement le rôle du clown ou du sage. Rien n’a réussi à changer la situation critique du royaume. L’hydre bicéphale flamande continue à lui envoyer un souffle plus empoisonné que jamais. La N-VA et le CD&V n’ont pas répondu positivement à son appel.

Mais le monarque lui a demandé de continuer le combat pour le roi, pour la loi, pour le pays.
A ces  mots, , le dévoué et fidèle Elio a décidé d’accepter le mandat royal en se jurant de réussir cette fois.  Amis flamands, vous aurez la scission de BHV et il vous offrira Bruxelles sur un plateau. Bruxelles, ville flamande ou ville francophone, étant donné que sa gracieuse majesté y aura toujours sa résidence royale.

Malgré les reproches qui s’accumulent sur ses nobles épaules, Elio va donc adopter la dernière tactique de combat qui reste possible. Les spécialistes  la nomment « technique de la  carpette ».

Offrez, suppliez, implorez et finalement demandez pardon d’exister à votre dominateur. Admettez sa grandeur et sa magnificence de vous faire la grâce de vous écraser seulement d’un talon méprisant et, qui sait, il vous fera le cadeau d’un "oui" dédaigneux à votre proposition.

En attendant l’improbable victoire d’une Wallonie enfin libérée du carcan belgo-flamand par ses combats douteux, il est a souhaiter que les socialistes, qui furent un temps les ardents défenseurs de cette région, ouvrent enfin les yeux et renvoient cet arriviste à ses rêves de gloire perdue !
 

29/08/2010 - Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Elio se désespère !


La réunion plénière autour du préformateur s'est achevée tard dans la nuit aux environs de 3h30.
Aucune avancée ne s’est faite faite sur les dossiers de la scission BHV et du financement de Bruxelles en compensation.

Elio Di Rupo avait pourtant mis sur la table une nouvelle proposition de solutions après les blocages survenus jeudi et vendredi, sensée plaire aux Flamands.

Par la voix de sa porte-parole, le Montois préféré du Palais a fait savoir que les points de vue restaient inconciliables et qu'il n'entendait pas organiser une nouvelle réunion. Il a ajouté qu’il attendait maintenant un signal de "l'un ou l'autre parti".
+
À défaut de recevoir ce signal qui permettrait de redonner l'espoir d'un consensus, le préformateur en tirera les conséquences", a déclaré son porte-parole.

Comme la bande francophone à Elio se montre attentive aux désirs du chef rouge, l’on peut en déduire que ce message était adressé aux négociateurs flamands en général, et à la N-VA et au CD&V en particulier.

Désormais, comme sœur Anne enfermée dans le Donjon par son vilain mari, Barbe bleue, il consulte du regard l’horizon au nord dans l’espoir de voir arriver un messager qui le délivrera de l’emprisonnement qui l’empêche d’annoncer la bonne nouvelle au roi, "Sire, votre royaume est sauvé. La république flamande est reportée à plus tard, grâce au talent politique qui me caractérise."

Mais contrairement au conte de Perrault, le seul arrivant sa rescousse jusqu’à présent est Groen!, le seul Flamand dont il se fout complètement.

Il va donc terminer toute sa journée en espérant que le preux Bart De Wever*, monté sur son pâle destrier Wouter Beke**, vienne lui annoncer la bonne nouvelle. Les Flamands acceptent la reddition totale et sans conditions des négociateurs francophones.

Bonnes gens, vous qui lisez cette petite nouvelle, ayez donc une petite prière pour que le pauvre Elio puisse enfin devenir 1er ministre. Car si le miracle ne s’opère pas, ce serait la fin tragique de son ascension vers le firmament politique dont il rêve !.
 

Demain la suite à ce suspens insoutenable. Nous saurons si Elio peut encore espérer !

pour nos amis français,
*
Bart de Wever est le Président de la N-VA
** Wouter Beke est
président ad interim du CD&V
 
28/08/2010 - Un ultimatum qui ressemble à un cri de détresse - Di Rupo au bout du rouleau ?


Hier soir, l'impasse dans les discussions est apparue totale, lors d'une réunion consacrée à BHV. Elio Di Rupo aurait posé un ultimatum aux leaders des 7 partis participant à l'exercice institutionnel en cours sur la question cruciale de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

Le socialiste a présenté le cadre qu’il estime ultime dans lequel devrait s'inscrire la scission et les compensations données aux francophones en échange.

Le nœud du problème reste le refinancement de la Région bruxelloise que les francophones veulent obtenir immédiatement en échange de la scission de BHV. La N-VA et le CD&V demandent que le refinancement de Bruxelles - exigé par les francophones en contrepartie de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde - soit négocié dans le cadre de la révision de la loi de financement. Nous ne tergiverserons pas là-dessus, nous ne plierons pas", répète-t-on chez Flamands.

Bart De Wever a dit qu’il accepterait "à la limite" – de donner un chèque de refinancement pour l'exercice 2011 en échange de la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

Même Caroline Gennez du s.pa estime exagérés les 500 millions que demandent les francophones pour Bruxelles.

Une vulgaire discussion vendant la liberté des Bruxellois mais aussi de Wallons contre espèces sonnantes et trébuchantes. Les 30 deniers de Judas.Voilà où en sont les dits négociateurs !

Ultimatum, ce langage guerrier est inapproprié pour un préformateur qui depuis le début se présente à la N-VA la corde au cou, comme un esclave devant son maître. Bien oubliées, les demandes d’élargissement de la Région de Bruxelles et de la ratification de la loi européenne sur les minorités. Aux oubliettes, la plupart des promesses électorales faites aux Wallons lors de la campagne notamment au niveau social.

Alors que se passera-t-il dans les prochains jours ? La capitulation sans conditions au diktat flamand ? L’abandon de la mission royale ? Le nomination d’un autre préformateur ? De nouvelles élections ????

Est bien malin celui qui pourrait avancer des pronostics dans une belgique en proie aux convulsions d’une agonie qui dure depuis trop longtemps déjà.

 

28/08/2010 - Les "réunionistes étapistes" sont-ils rattachistes ? - Jacques Lenain se pose la question


En parcourant un blogue dit « rattachiste », j’y ai trouvé un message de Jacques Lenain, vous savez le Français qui avait envoyé une lettre ouverte au Président du RWF pour, pratiquement, le sommer de changer la ligne politique de son parti, l’intégration lente et progressive de Wallons à la France devant remplacer leur assimilation la plus rapide possible pour rejoindre la République.

Il semblerait qu’au contact des différents « rattachistes », l’homme affine ses analyses sur la situation belge.

Sur le blogue de Liège-France, il donne sa vision sur le fait rattachiste en Wallonie et je ne résiste pas à reproduire son propos:

On croit comprendre que M. Collignon, à sa manière, fait partie des "réunionistes étapistes".

Oui, un jour, mais pas maintenant. Il accepte une étape confédérale, mais ne souhaite pas en rester là, et donc renvoie pour un tout autre jour l'Union avec la France (quand, comment, mystère), considérant que la Wallonie indépendante n'est ni une idée sensée, ni une entité viable.

Il se distingue donc à cet égard d'une autre catégorie "d'étapistes", ceux qui prévoit, après l'étape confédérale, une seconde étape, indépendantiste celle-là.

À partir de là, plusieurs courants se distinguent, notamment quant au rôle éventuel de la France.

Le plus baroque est le courant de ceux pour qui ce but principal étant atteint, un "adossement" à la France ferait "sympa", "du moment que ça n'engage à rien". Leur esprit délié leur fait même penser qu'un tel "adossement" pourrait se faire dès l'étape confédérale. Ils prévoient même un multi-adossement, avec tous les voisins de la Wallonie, sans préférence particulière, l'essentiel étant la liberté de choisir (donc peut-être la France, ou pas, Bruxelles, ou pas, la Flandre, ou pas, etc.).

Très fort. Simplement, quelques naïfs se demandent pourquoi ceux-là s'appellent encore "rattachistes".   J.Lenain.

 

Que dire de plus sinon que voilà une fort bonne description de certains courants politiques qui, par leur désir de plaire électoralement ou simplement par leur volonté de rester « un peu belge »,  encombrent le discours du rattachement possible de la Wallonie à la France, d’une manière franche et rapide avant de sombrer dans un néo-colonialisme belgo-flamand !

 

26/08/2010 - Quand la Wallonie espérait un monde meilleur. Et Aujourd'hui ?


Le 26 août 1789, L‘Assemblée nationale française a adopté définitivement la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le 16 septembre  1789, les Bans du  Franchimont  (Principauté de Liège) réunis à Polleur par Laurent François Dethier, adoptent à leur tout leur propre déclaration qui surpasse même celle de Versailles.

Cette déclaration est un modèle du genre que bien peu de Wallons connaissent puisqu’elle n’est pas enseignée dans les écoles et que les politiques n’y font jamais référence.

Et pourtant, en cette période de troubles institutionnels, il est bon de relire ses 16 articles pour se rendre compte combien nos aïeux étaient sages, et combien ces fameux droits sont transgressés tous les jours, notamment en Flandre.

L’article 4 nous dit « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui; ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme, n'a de bornes,  que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance des mêmes droits: ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

Je me demande en quoi le fait pour un belge de s’exprimer en Flandre en français nuit à autrui au point de lui refuser même l’achat d’une maison.

Et l’article 2 est lui aussi significatif « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. »

 

L‘attitude des politiques flamands, wallons et bruxellois montre-t-elle une volonté réelle de se battre pour ces droits ?


Poser la question est y répondre.

 

Aujourd’hui, j’ai été déposer une gerbe de la part de Wallonie 2010 sur le monument qui se situe à Polleur, le long de la grand-route.
Pas de texte politique, simplement un ruban aux couleurs Françaises pour rappeler que les Wallons ont été révolutionnaires républicains en même temps que leurs frères français.

 

1789, c’était un monde nouveau et juste qui s’ouvrait. En 2010, cette espérance extraordinaire semble avoir totalement disparu..

 

Pourtant, il ne suffit que d’une petite étincelle pour que ces valeurs renaissent.

Et qui sait, c’est peut-être aujourd’hui qu’elles vont réapparaître !
 

an
23/08/2010 - Laurette fait ses nerfs et dit n'importe quoi ! Une vraie gamine !


Paroles, paroles, paroles comme le chantait Dalida !

Selon La Libre Belgique,  Laurette Onkelinx, la socialiste près du petit peuple de Lasne, a piqué une grosse colère lors d’une discussion sur le statut de Bruxelles.

Énervée, comme elle sait si souvent l’être dès qu’on la contrarie, par les propos de Bart De Wever, elle a osé déclarer qu’elle ne croyait plus à une issue positive pour les négociations et pour l’avenir du pays.

Le bon Bart lui a répondu tout de go « Alors, il faut vous préparer rapidement à la fin du pays »

Laurette Onkelinx, a répondu : «  Ne vous inquiétez pas, nous nous y préparons déjà. Et Bruxelles n’est pas à vendre. ».

Nobles paroles venant d’une élue d’un parti qui a bradé le statut de Bruxelles contre des espèces sonnantes et trébuchantes, lors de différents accords pris au long des années.

Dans le fond, ces socialistes sont toujours les mêmes. Le style « si vous ne me retenez pas, je fais un malheur ». Mais hélas, ce sont des révolutionnaires en peau de lapin. Aucun n’ose dire que le rattachement à la France est inéluctable malgré la brillante étude datant de 2008 sur l’évolution de cette idée de l’Institut Emile Vandervelde, pourtant organe de réflexion du PS.

Non, l’on se contente de parler d’un vague plan B, sujet de tous les fantasmes. Un Wallobrux avec le roi ou sans, c’est selon ! L’indépendance de la Wallonie. Certains rattachistes qui rêvent beaucoup, pensent même à un protectorat français comme au « bon temps » des colonies .

Mais que va dire son patron et son mentor le bel(ge) Elio ? Lui qui se décarcasse pour plaire aux Flamands au point qu’il en arrive à ânonner en néerlandais la première partie de sa conférence de presse. Tous ces efforts pour en arriver à un tel écart !!! Carton rouge (c’est doublement de circonstance pour la pauvrette).

Heureusement, tout n’est pas perdu. Les cinquièmes roues de la charrette des négociateurs flamands, Amand Wouter Van Besien de Groen et Caroline Gennez, du sp.a, sont eux intervenus pour déclarer qu'ils n'étaient pas séparatistes.  

Vous voyez qu’il ya encore de « bons » Flamands. Très peu représentatifs de leur peuple, il est vrai mais tellement rassurants pour les francophones qui veulent encore croire à une solidarité entre belges !
 

20/08/2010 - Les francophones sont-ils complexés ? Question d'un flamand décomplexé

Hendrik Vuye, un constitutionnaliste flamand qui travaille depuis plus de 20 ans aux Facultés universitaires Notre-Dame de Namur participe à la mise en condition d’une acceptation de la reddition Di Rupienne.

Il dit bien connaître les deux mentalités des communautés et il a difficile de comprendre ce qu’il perçoit comme un sentiment d’infériorité de la part des francophones.

Il dit notamment lors d’une interview à RTL-TVI  " Je rencontre toujours une certaine peur que je dirais comme étant irrationnelle du côté francophone.

ommuniqué du R.W.F
Vu sur RTL-Intox

 Bien évidemment, je suis néerlandophone donc j’ai un tempérament probablement plus flamand, mais je ne comprends pas cette crainte. J’ai l’impression que les francophones partent toujours de l’idée selon laquelle ils ont perdu d’avance et qu'ils sont les derniers de la classe. Par exemple, en termes de mise à l’emploi, cela peut aussi bien réussir en Région wallonne qu’en Région flamande".

Que voilà bien le discours d’un flamand pas intégré, pas assimilé à la Wallonie et qui enseigne à des étudiants wallons pour la plupart. D’abord, il refuse l’appartenance wallonne lorsqu’il parle des francophones. Il y a des Congolais francophones, des Algériens, francophones et même des Canadiens francophones. Le wallon a des racines romanes et s’exprime en Français.  il ne peut donc s’englober dans ce mot francophone.

Mais l’universitaire admet pour sa part son côté plus flamand.

Quand le Wallon résiste à l’agression d’une Belgique flamandisée, ce n’est pas par sentiment d’infériorité, mais c’est par prise de conscience que, chaque jour, la Flandre resserre le collet autour du cou du Coq wallon. Le seul reproche à lui faire, c’est de ne pas encore avoir compris que la seule nation à laquelle il appartient est la France et non cet état-nabot où son existence sociale, culturelle, financière est menacée.

Mais est-ce de sa faute ? Non, les dirigeants politiques wallons les ont conditionnés et aveuglés.
Mais les Wallons ont toujours résisté dans l’histoire ! Pourquoi pas cette fois ?

Non en essayant de trouver un équilibre dans un état déséquilibré depuis la création du fédéralisme, mais en regardant vers la 5e puissance du monde où elle peut prendre une place plus qu’honorable !
 

19/08/2010 - Nouvelle pantalonnade de Di Rupo


En échange de la survie symbolique du Belgium et d'un poste de Premier ministre, qui constituerait le couronnement de sa carrière, M. Di Rupo, dont la politique régionale a mis la Wallonie à genoux, est prêt à brader Bruxelles, première ville francophone européenne hors de France, ainsi que les intérêts économiques de sa population.

Il est aujourd'hui affligeant de constater que M. Di Rupo n'a pas de plan B, qui passerait notamment par une négociation avec la France, ce qui inverserait le rapport de force avec la Flandre, un rapport éternellement défavorable à la Wallonie et à Bruxelles.

Enfin, il est certain que la modification de la Loi de financement exigée par le Nord permettra une fois de plus de rouler la Wallonie et Bruxelles dans la farine, comme ce fut le cas en 1989 : l'élite flamande a préparé ses dossiers depuis 1999 (les 5 résolutions du Parlement flamand) alors que les francophones sont restés dans un cruel attentisme.

Ce comportement naïf et irresponsable se paiera cher : dès aujourd'hui, les premières taxes sont déjà tombées en Wallonie (prix du gaz, éco-bonus limités, maintien de la radio-redevance, etc..)

Communiqué du R.W.F
 

Communiqué du R.W.F

17/08/2010 - Le Chat et la Souris - De Wever et Di Rupo !


RTL Info, que j’aime qualifier de RTL-Intox, titre ce jour sur son site internet « Les négociations à sept se sont poursuivies lundi après-midi autour d'Elio Di Rupo. Il semble que la N-VA se retrouve devant ses responsabilités, car, selon plusieurs sources, les francophones, qui ont déjà beaucoup cédé, ne feront plus de concession. Des contacts bilatéraux sont prévus ce mardi. »

Certains journalistes parlent de 70% de concessions faites aux Flamands, mais aucun ne se hasarde à citer un pourcentage de concessions faites aux francophones. Mais évidemment, difficile à faire quand les demandes qu’ils avaient annoncées avant les élections sont d’office « onbespreekbaar », indiscutables.

 Di Rupo ayant introduit dans la politique belge l’Omerta si chère aux Siciliens, les « petits » arrangements à trouver entre « amis »pour créer un gouvernement fédéral et par la même occasion modifier profondément la constitution qui était censée, au moment de sa création protéger la Nation et ses citoyens, se font en cachette des électeurs.

Bien sûr, si le citoyen était au courant de ce qui l’attend, malgré son apathie habituelle, les « petits » accords se révèleraient générateurs d’une révolte généralisée de l’opinion wallonne.

Car, il ne faut pas se leurrer, s’il y a le secret sur les propositions qu’il y a sur la table, c’est parce que leur contenu est profondément injuste pour les Wallons.

Le titre de l’information de RTL est l’illustration parfaite de ce que toute a presse nous dit avec ses faibles moyens d’investigations. « Les francophones qui ont déjà beaucoup cédé », mais je n’ai pas encore vu un seul petit titre disant «  les Flamands ne cèderont plus rien ». Pourquoi ? Parce que le dialogue est celui de maîtres à leurs valets. Les offres de services doivent leur convenir. Sinon ??? Pas de gouvernement, des réélections, une amplification de la crise institutionnelle.

Cela doit être cornélien pour les partenaires captifs de Di Rupo, le CDH et Écolos. Ils savent que ce qui est en train de se conclure est une trahison envers leurs électeurs et conduit inexorablement à la mainmise du pouvoir flamand sur l’ensemble du territoire. Mais tenter d’infléchir la ligne de capitulation du Duce de Mons risque de leur coûter cher aux gouvernements bruxellois et wallons où ils se trouvent si bien..


Bien sûr, il y aurait quelques miettes de compensation qui seront jetées au bon peuple pour le convaincre de l’intelligence et de la fermeté de ses représentants. Mais cela ne changera en rien la réalité des faits. L’intelligence et la fermeté se trouvaient dans le camp flamand. Le manque de vision politique et la soumission caractérisaient le camp wallon.

Ne parlons pas de Bruxelles, car le processus d’ingestion de son territoire par la Flandre est commencé depuis longtemps et les négociations en cours ne pourront pas changer le processus à moins d’un raidissement total des francophones dont je ne les crois pas capables.

Le PS n’est pas la N-VA et Elio Di Rupo n’est pas Bart De Wever !

11/08/2010 - En France, la situation budgétaire est-elle pire qu'en Belgique ?


Le déficit de l’état belge annoncé début 2010 par la presse se montait à quelque 20 milliards d’euro. Depuis l’on parle plutôt de 25 milliards.

Comme nous sommes sur un site qui prône le retour à la France et que certains nous disent qu’en France c’est pire, il faut signaler que  France3.fr  sur son site l’annonce officiellement aujourd’hui, le déficit du budget de l'Etat français s'élevait à 56,2 milliards d'euros fin avril 2010 alors qu’il se montait à 71,6 milliards un an plus tôt. 

Ce mardi le ministère du Budget de la République française annonce que cette  amélioration est liée notamment à la fin des mesures de relance et à la hausse des  recettes fiscales..

Au 30 avril, les recettes du budget général de l'Etat atteignent 81,6  milliards d'euros, contre 70,2 milliards à la même date en 2009. A 76,9 milliards, les recettes fiscales nettes affichent une hausse de 11,3  milliards sur un an, imputable d'une part à l'arrêt de certaines mesures de  relance gouvernementales et d'autre part à la reprise de l'activité économique,  précise le ministère dans son communiqué.

Quant aux dépenses, elles se montent fin avril à 130,6 milliards, contre 127  milliards un an plus tôt.

Si l'arrêt progressif du plan de relance a permis de réduire les paiements liés à ce dispositif à 700 millions contre 2,9 milliards fin avril 2009, en  revanche les dépenses de l'Etat comprennent désormais la compensation mise en  place dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle. Cette compensation, versée aux collectivités territoriales, atteint 10,6 milliards  d'euros au 30 avril 2010.


Allons-nous encore longtemps signer
des chèques en blanc à des irresponsables ?
P

En France, le déficit diminue, alors qu’en Belgique, il augmente presque chaque mois.

Bien sûr, il a encore un déficit de  +/- 33 milliards de plus qu’en Belgique, mais faut-il faire remarquer que la France a six fois plus d’habitants et que par conséquent le déficit de la France, toute proportion gardée, si elle était gérée par nos « miraculeux » hommes politiques belges devrait être de +/- 150 milliards.

Pour conclure, je prends plaisir à citer l’émerveillement d’une belge, récemment naturalisé française et qui vient de recevoir sa première feuille d’imposition.

« Je viens de recevoir mes premiers impôts à payer à la France ... Purée, pauvres Belges, quelle différence ! J'ai envie de fêter ça. Vive la France, vive la République ! Je l'aimais pour bien autre chose que l'aspect financier mais tant qu'à faire... dites vous bien, chers compatriotes Français qui souvent vous plaignez..., que vous en avez de la chance ! - C'est moins , pour un an, que ce que j'aurais du payer sur un mois en Belgique ! Même si on compte que j'ai un crédit hypothécaire que je n'avais pas en Belgique, c'est dingue ! ».

Amis Wallons, cessez de croire que la Belgique est un pays de Cocagne !  La réalité est, hélas !, bien différente !  
 

09/08/2010 - Les Flamands aiment Di Rupo/Bart de Wever. Un gouvernement en vue ?


Un sondage paru dans le quotidien flamand  Het Nieuwsblad/De Gentenaar indique que la confiance des Flamands en Bart De Wever et Elio Di Rupo a augmenté depuis les élections du 13 juin.

69% des 1.000 Flamands interrogés soutiennent Bart De Wever, dont 15,4% "sans réserve" et 53,3 "assez bien".

Bart De Wever est en outre soutenu par des électeurs de tous les partis flamands. Il l'est particulièrement et logiquement par les électeurs de la Lijst Dedecker (71%), mais également par ceux de partis de gauche comme le sp.a et Groen (plus de 50%), alors même que le programme de la N-VA est fort à droite.

48% de ces mêmes personnes sondées ont également confiance en Elio Di Rupo. Quelque 21,9% disent même avoir plus confiance en lui qu'avant, contre 7,9% qui font le mouvement inverse. Les Flamands semblent également avoir accepté l'idée d'un premier ministre francophone: plus de 58% pensent qu’Elio Di Rupo remplira bien cette fonction.

P

N’est-ce pas la démonstration éclatante que Di Rupo est considéré par les Flamands comme parfaitement malléable à leurs exigences.?

Et le soutien à Bart De Wever à plus de 50% par le sp.a et Groen, ne démontre-t-il pas à suffisance que la Flandre dans sa majorité, gauche et droite réunie, est désormais unie dans son volonté d'être la région dominante. La tentative de passage en force de la scission de BHV, tous partis flamands confondus l''avait déjà montré. Ce sondage en est la confirmation. Elio, premier ministre, aura les mains liées face à une coalition qui menacera le renverser le gouvernement à chaque fois qu'il voudrait s'opposer à un vote majoritaire flamand au parlement. Fini, bien fini, le petit jeu de la sonnette d'alarme. Aux oubliettes la résistance au coup de force !  .

Le Fédéral n'est donc pas si important que cela à court terme et les sondés se montrent plus sceptiques sur l'imminence d'une grande réforme de l'Etat. 39,6% croient que le centre de gravité de la politique glissera vers les régions, contre 51,5% qui pensent que cela n'arrivera pas à court terme.

Pas d’importance, les Flamands ont la majorité au parlement fédéral et sont donc à même de continuer la marche vers une prise totale du pouvoir, convaincus qu’à moyen terme leurs buts seront enfin rencontrés.

Pas très rassurant pour l’avenir des Wallons et des Bruxellois tout cela !

07/08/2010 - Un vilain corbeau qui plane sur la Belgique - Menaces ou intox ?
 

Décidément, l'on finira par croire qu'il existe une officine clandestine, chargée de transformer les symboles du pouvoir en victimes de vilains terroristes afin de susciter la compassion et ensuite la sympathie du citoyen lambda.

Les années précédentes, ce fut un Guillaume Tell qui menaçait une reine Fabiola, pour d'obscures raisons. Il faut avouer que cette vieille dame qui brandissait une pomme provocatrice à la tribune royale lors du défilé du 21 juillet aurait pu faire sourire, si les services de police et les médias n'avaient monté l'affaire en épingle. Car quel intérêt politique aurait pu guider la main meurtrière ?

Aujourd'hui, c''est VTM, la chaine privée flamande qui reçoit une lettre de menace envers le préformateur, ami du "bon" Bart De Wever".

P

Une lettre, nous annonce le journal, qui déclarerait au nom d'Allah, que la belgique , pays musulman, ne peut avoir un premier ministre homosexuel.

Remarquons que la prose est faite pour prendre le lecteur à rebrousse-poil. Déclarer la belgique musulmane ne peut que choquer. Rappeler l'homosexualité de Di Rupo, chose connue mais sur laquelle la plupart des gens s'interdisent de gloser, n'est qu'une manière de le victimiser, sous peine d'être déclaré homophobe..

De quoi faire oublier aux Wallons que le "bon" Elio est en train de faire le grand écart politique pour conserver une belgique, même au détriment de la Wallonie mis aussi au détriment des Droits de l'Homme concernant les francophones situés en périphérie de Bruxelles.

Bof... Encore une manière de conditionner l'électeur et de tenter de maintenir l'omerta sur ce qui se passe en coulisses et qui concerne pourtant son avenir et celui de ses enfants!

02/08/2010 - La Wallonie n'a plus d'argent, tempête financière en vue pour le Wallon
 

Rtl-Info le dit, la Febiac tire à boulets rouges sur le gouvernement wallon. La fédération de l’industrie automobile n’apprécie guère la réduction annoncée des Eco-bonus, ces primes à l’achat des véhicules peu polluants. En Wallonie, cette réduction devrait entrer en vigueur le 1er septembre prochain. En effet, le gouvernement n’a plus un sou pour récompenser les acheteurs de véhicules non polluants..

On restreint les primes à donner, tant pis pour ceux qui avaient commandé une voiture non encore livrée avec une confiance idiote dans la promesse d’un gouvernement brouillon.

Cette décision est la présage des gros problèmes qu’ils ont déjà actuellement sur le plan financier et qui ne pourra s’améliorer dans le futur .


Où trouver les euros nécessaires ?

Un de mes amis, ancien membre de l’Awex, me disait ces derniers jours la vision pessimiste sur la gestion et l’avenir de la Wallonie. Je ne résiste pas à la tentation de vous en communiquer un extrait :

« Je pense avoir déjà insisté sur la situation précaire de la région wallonne dans le cadre de la prise en charge, du remboursement de sa part de la dette publique fédérale due par notre région, sur base d’un rapport 40 /60 pourcent.

A cela, il faut ajouter la dette propre régionale, ainsi que la dette cachée par les «entourloupes» de nos gestionnaires financiers régionaux ( absence de présentation des bilans de gestion de la région wallonne à la Cour des Comptes depuis 2004, établissement des systèmes de financement alternatifs plus que nébuleux, dettes cumulées des intercommunales exsangues depuis les problèmes de la Dexia, créations de multiples ASBL et de «Clusters» subsidiés dans le cadre des pôles de compétitivité du «Plan Marshall vert.2, sans suivi de résultat».

Gardons en mémoire, les dépenses engagées par les Ministres Lutgen et Antoine, pour la réfection du réseau routier (+/- 880 Millions d’€) alors que ce budget n’est pas approvisionné, et beaucoup d’autres joyeusetés du même type …

En outre, la dette publique est de moins en moins supportée par le contribuable belge, ce qui induit le recours aux emprunts étrangers, dépendant des cotations d’agences de notation internationales, qui fixent les taux de remboursement.

Compte tenu de toutes ces dépenses incontrôlées, il m’apparaît que le «bain se sang social» brandit par Di Rupo en 2007, se rapproche de plus en plus grâce à sa politique déontologique et laxiste d’un Olivier plus préoccupé par les mandats que par l’intérêt populaire. ».

Qu’ajouter à cela, sinon que la prime dont question n’est qu’un détail par rapport à tout ce qui nous attend dans les prochaines semaines !

03/08/2010 - Les négociations de la honte. La capitulation ou le chaos ?
 

Les politiciens francophones* vont-ils oser vendre leurs électeurs ou auront-ils sinon un sursaut de fierté, la crainte d’être chassé du pouvoir par une majorité silencieuse devenue enragée ?

Telle est l’alternative qui se posera, dès la reprise des négociations pour former un gouvernement fédéral, après les vacances dont nos élus n’ont pu se passer,

 Les exigences de Bart De Wever qui commencent à apparaître au grand jour vont les placer devant la capitulation sans condition et l’acceptation d’une Belgique à deux vitesses, celle d’une région flamande riche opposée à celle d’une région bruxelloise asphyxiée et d’une région wallonne paupérisée.

Le président de la N-Vase sent d’autant plus fort que les autres partis flamands ne peuvent que l’appuyer dans ces revendications de peut d’apparaître comme traître à la cause autonomiste.

Elio Di Rupo, tout à l’idée d’être le sauveur du pays et de la royauté, tout excité à l’idée d’être premier ministre est prêt à plier à toutes ces exigences contre quelques miettes que le maître flamand  acceptera généreusement de lui donner en contrepartie de sa collaboration. L’alibi à présenter à ses électeurs !


P
Penser, Oser, Faire. Tout est dans ce slogan !

Mais le CDH et Écolo qui font partie de l’Olivier sont-ils prêts à tout accepter, sous peine de voir leur participation réduite dans cette coalition. Leurs électeurs sont en général moins fidèles et cette constatation peut les amener à être rétifs aux ukases de chef de file imposé !

Quelques perles de la négociation

Les Flamands réclameraient notamment le transfert de la tutelle des services de police, de pompiers et de la protection civile vers les Régions.

Elles demanderaient aussi que l'organisation des élections, la politique de migration et la délivrance des documents d'identité (passeport et cartes d'identité) soient confiées aux Régions. 

Au niveau économique, ils réclament la régionalisation de la mer du Nord et des canaux et voies maritimes.

Pour les transports, ils veulent réaliser la partition du fonds des amendes et celle de la SNCB, souhaitent que les Régions aient des représentants au CA de la SNCB et exigent de pouvoir se lancer dans des investissements régionaux différenciés sur le réseau ferroviaire. Cela pourrait conduire à un réseau ferroviaire à deux vitesses, souligne le quotidien La Libre Belgique, ce qui prête à rire lorsque l’on sait que cette situation est déjà présente!

La question cruciale réside dans le manque d'intelligence de nos politiques à l'esprit sclérosé par la résistance au changement, c'est à dire à la disparition de l'état belge. Je n'ai qu'une recommandation à leur faire, prendre à leur compte le slogan de la N-VA: Penser, oser et faire !

Penser à leurs concitoyens qui désirent vivre, Oser dire que la seule solution est le rattachement à la France. Faire le nécessaire pour entamer les premiers contacts !

L’auteur rappelle qu’il n’a aucun respect pour cette appellation, choisie pour ne pas dire les Français de Belgique ou les Bruxellois et les Wallons.

02/08/2010 - La Wallonie n'a plus d'argent, tempête financière en vue pour le Wallon
 

Rtl-Info le dit, la Febiac tire à boulets rouges sur le gouvernement wallon. La fédération de l’industrie automobile n’apprécie guère la réduction annoncée des Eco-bonus, ces primes à l’achat des véhicules peu polluants. En Wallonie, cette réduction devrait entrer en vigueur le 1er septembre prochain. En effet, le gouvernement n’a plus un sou pour récompenser les acheteurs de véhicules non polluants..

On restreint les primes à donner, tant pis pour ceux qui avaient commandé une voiture non encore livrée avec une confiance idiote dans la promesse d’un gouvernement brouillon.

Cette décision est la présage des gros problèmes qu’ils ont déjà actuellement sur le plan financier et qui ne pourra s’améliorer dans le futur .


Où trouver les euros nécessaires ?

Un de mes amis, ancien membre de l’Awex, me disait ces derniers jours la vision pessimiste sur la gestion et l’avenir de la Wallonie. Je ne résiste pas à la tentation de vous en communiquer un extrait :

« Je pense avoir déjà insisté sur la situation précaire de la région wallonne dans le cadre de la prise en charge, du remboursement de sa part de la dette publique fédérale due par notre région, sur base d’un rapport 40 /60 pourcent.

A cela, il faut ajouter la dette propre régionale, ainsi que la dette cachée par les «entourloupes» de nos gestionnaires financiers régionaux ( absence de présentation des bilans de gestion de la région wallonne à la Cour des Comptes depuis 2004, établissement des systèmes de financement alternatifs plus que nébuleux, dettes cumulées des intercommunales exsangues depuis les problèmes de la Dexia, créations de multiples ASBL et de «Clusters» subsidiés dans le cadre des pôles de compétitivité du «Plan Marshall vert.2, sans suivi de résultat».

Gardons en mémoire, les dépenses engagées par les Ministres Lutgen et Antoine, pour la réfection du réseau routier (+/- 880 Millions d’€) alors que ce budget n’est pas approvisionné, et beaucoup d’autres joyeusetés du même type …

En outre, la dette publique est de moins en moins supportée par le contribuable belge, ce qui induit le recours aux emprunts étrangers, dépendant des cotations d’agences de notation internationales, qui fixent les taux de remboursement.

Compte tenu de toutes ces dépenses incontrôlées, il m’apparaît que le «bain se sang social» brandit par Di Rupo en 2007, se rapproche de plus en plus grâce à sa politique déontologique et laxiste d’un Olivier plus préoccupé par les mandats que par l’intérêt populaire. ».

Qu’ajouter à cela, sinon que la prime dont question n’est qu’un détail par rapport à tout ce qui nous attend dans les prochaines semaines !

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Dernière modification : 30 mai 2011