Wallonie
2010
"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
Prendre le taureau par les cornes
L'éveil de la Wallonie
Quelques nouvelles et commentaires
30/08/2010 -
Après Mons, le Doudou devient patrimoine belge
Elio, le nouveau Saint-Georges a été confirmé par le roi
Albert dans sa mission du combat contre le dragon du
séparatisme.
Dimanche soir, il est venu
longuement narrer ses dernières mésaventures au
monarque. Il a expliqué qu’il avait tout tenté, qu’il
avait fait aboyer Onkelinx, qu’il avait réuni tout le
monde autour d’un gâteau d’anniversaire, qu’il avait
beau jouer alternativement le rôle du clown ou du sage.
Rien n’a réussi à changer la situation critique du
royaume. L’hydre
bicéphale flamande continue à lui envoyer un souffle
plus empoisonné que jamais. La N-VA et le CD&V n’ont pas
répondu positivement à son appel.
Mais le monarque lui a demandé de continuer le combat
pour le roi, pour la loi, pour le pays.
A ces mots, , le dévoué et fidèle Elio a décidé
d’accepter le mandat royal en se jurant de réussir cette
fois. Amis flamands, vous aurez la scission de BHV et
il vous offrira Bruxelles sur un plateau. Bruxelles,
ville flamande ou ville francophone, étant donné que sa
gracieuse majesté y aura toujours sa résidence royale.
Malgré les reproches qui s’accumulent sur ses nobles
épaules, Elio va donc adopter la dernière tactique de
combat qui reste possible. Les spécialistes la nomment
« technique de la carpette ».
Offrez, suppliez, implorez et finalement demandez pardon
d’exister à votre dominateur. Admettez sa grandeur et sa
magnificence de vous faire la grâce de vous écraser
seulement d’un talon méprisant et, qui sait, il vous fera le
cadeau d’un "oui" dédaigneux à votre proposition.
En attendant l’improbable victoire d’une Wallonie
enfin libérée du carcan belgo-flamand par ses
combats douteux, il est a souhaiter que les
socialistes, qui furent un temps les ardents
défenseurs de cette région, ouvrent enfin les yeux
et renvoient cet arriviste à ses rêves de gloire
perdue !
29/08/2010 -
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Elio se
désespère !
La réunion plénière autour du
préformateur s'est achevée tard dans la nuit aux
environs de 3h30.
Aucune avancée ne s’est faite faite sur les dossiers de
la scission BHV et du financement de Bruxelles en
compensation.
Elio Di Rupo avait pourtant mis sur la table une
nouvelle proposition de solutions après les blocages
survenus jeudi et vendredi, sensée plaire aux Flamands.
Par la voix de sa porte-parole, le Montois préféré du
Palais a fait savoir que les points de vue restaient
inconciliables et qu'il n'entendait pas organiser une
nouvelle réunion. Il a ajouté qu’il attendait maintenant
un signal de "l'un ou l'autre parti".
+
À défaut de recevoir ce signal qui permettrait de redonner l'espoir d'un consensus, le préformateur en tirera les conséquences", a déclaré son
porte-parole.
Comme la bande francophone à Elio se montre attentive
aux désirs du chef rouge, l’on peut en déduire que ce
message était adressé aux négociateurs flamands en
général, et à la N-VA et au CD&V en particulier.
Désormais, comme sœur Anne enfermée dans le Donjon par
son vilain mari, Barbe bleue, il consulte du regard
l’horizon au nord dans l’espoir de voir arriver un
messager qui le délivrera de l’emprisonnement qui
l’empêche d’annoncer la bonne nouvelle au roi, "Sire,
votre royaume est sauvé. La république flamande est
reportée à plus tard, grâce au talent politique qui me
caractérise."
Mais contrairement au conte de Perrault, le seul
arrivant sa rescousse jusqu’à présent est Groen!, le
seul Flamand dont il se fout complètement.
Il va donc terminer toute sa journée
en espérant que le preux Bart De Wever*, monté sur
son pâle destrier
Wouter Beke**, vienne lui annoncer la
bonne nouvelle. Les Flamands acceptent la reddition
totale et sans conditions des négociateurs
francophones.
Bonnes gens, vous qui lisez cette petite nouvelle,
ayez donc une petite prière pour que le pauvre Elio
puisse enfin devenir 1er ministre. Car si
le miracle ne s’opère pas, ce serait la fin tragique
de son ascension vers le firmament politique dont il
rêve !.
Demain la suite à ce suspens insoutenable. Nous
saurons si Elio peut encore espérer !
pour nos amis français, * Bart de Wever est le Président de la
N-VA
** Wouter Beke est
président ad interim du CD&V
28/08/2010 -
Un ultimatum qui ressemble à un cri de détresse - Di
Rupo au bout du rouleau ?
Hier soir, l'impasse dans les discussions est apparue
totale, lors d'une réunion consacrée à BHV. Elio Di Rupo
aurait posé un ultimatum aux leaders des 7 partis
participant à l'exercice institutionnel en cours sur la
question cruciale de la scission de
Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Le socialiste a présenté le cadre qu’il estime ultime
dans lequel devrait s'inscrire la scission et les
compensations données aux francophones en échange.
Le nœud du problème reste
le refinancement de la Région bruxelloise que les
francophones veulent obtenir immédiatement en échange de
la scission de BHV. La N-VA et le CD&V demandent que le
refinancement de Bruxelles - exigé par les francophones
en contrepartie de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde
- soit négocié dans le cadre de la révision de la loi de
financement. Nous ne tergiverserons pas là-dessus, nous
ne plierons pas", répète-t-on chez Flamands.
Bart De Wever a dit qu’il
accepterait "à la limite" – de donner un chèque de
refinancement pour l'exercice 2011 en échange de la
scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Même Caroline Gennez du s.pa estime exagérés les 500
millions que demandent les francophones pour Bruxelles.
Une vulgaire discussion vendant la liberté des
Bruxellois mais aussi de Wallons contre espèces
sonnantes et trébuchantes. Les 30 deniers de
Judas.Voilà où en sont les dits négociateurs !
Ultimatum, ce langage
guerrier est inapproprié pour un préformateur qui
depuis le début se présente à la N-VA la corde au
cou, comme un esclave devant son maître. Bien
oubliées, les demandes d’élargissement de la Région
de Bruxelles et de la ratification de la loi
européenne sur les minorités. Aux oubliettes, la
plupart des promesses électorales faites aux Wallons
lors de la campagne notamment au niveau social.
Alors que se passera-t-il
dans les prochains jours ? La capitulation sans
conditions au diktat flamand ? L’abandon de la
mission royale ? Le nomination d’un autre
préformateur ? De nouvelles élections ????
Est bien malin celui qui pourrait avancer des
pronostics dans une belgique en proie aux
convulsions d’une agonie qui dure depuis trop
longtemps déjà.
28/08/2010 -
Les "réunionistes étapistes" sont-ils rattachistes
? -
Jacques Lenain se pose la question
En parcourant un blogue dit « rattachiste », j’y ai
trouvé un message de Jacques Lenain, vous savez le
Français qui avait envoyé une lettre ouverte au
Président du RWF pour, pratiquement, le sommer de
changer la ligne politique de son parti, l’intégration
lente et progressive de Wallons à la France devant
remplacer leur assimilation la plus rapide possible pour
rejoindre la République.
Il semblerait qu’au contact des différents
« rattachistes », l’homme affine ses analyses sur la
situation belge.
Sur le blogue de Liège-France, il donne sa vision sur le
fait rattachiste en Wallonie et je ne résiste pas à
reproduire son propos:
On croit comprendre que M. Collignon, à sa manière, fait
partie des "réunionistes étapistes".
Oui, un jour, mais pas maintenant. Il accepte une étape
confédérale, mais ne souhaite pas en rester là, et donc
renvoie pour un tout autre jour l'Union avec la France
(quand, comment, mystère), considérant que la Wallonie
indépendante n'est ni une idée sensée, ni une entité
viable.
Il se distingue donc à cet égard d'une autre catégorie
"d'étapistes", ceux qui prévoit, après l'étape
confédérale, une seconde étape, indépendantiste
celle-là.
À partir de là, plusieurs courants se distinguent,
notamment quant au rôle éventuel de la France.
Le plus baroque est le courant de ceux pour qui ce but
principal étant atteint, un "adossement" à la France
ferait "sympa", "du moment que ça n'engage à rien". Leur
esprit délié leur fait même penser qu'un tel
"adossement" pourrait se faire dès l'étape confédérale.
Ils prévoient même un multi-adossement, avec tous les
voisins de la Wallonie, sans préférence particulière,
l'essentiel étant la liberté de choisir (donc peut-être
la France, ou pas, Bruxelles, ou pas, la Flandre, ou
pas, etc.).
Très fort. Simplement, quelques naïfs se demandent
pourquoi ceux-là s'appellent encore "rattachistes". J.Lenain.
Que dire de plus sinon que voilà une fort bonne description de
certains courants politiques qui, par leur désir de
plaire électoralement ou simplement par leur volonté
de rester « un peu belge », encombrent le discours
du rattachement possible de la Wallonie à la France,
d’une manière franche et rapide avant de sombrer
dans un néo-colonialisme belgo-flamand !
26/08/2010 -
Quand la Wallonie espérait un monde
meilleur. Et Aujourd'hui ?
Le 26 août 1789, L‘Assemblée nationale
française a adopté définitivement la Déclaration des
Droits de l’Homme et du Citoyen. Le 16 septembre 1789,
les Bans du Franchimont (Principauté de Liège) réunis
à Polleur par Laurent François Dethier, adoptent à leur
tout leur propre déclaration qui surpasse même celle de
Versailles.
Cette déclaration est un modèle du
genre que bien peu de Wallons connaissent puisqu’elle
n’est pas enseignée dans les écoles et que les
politiques n’y font jamais référence.
Et pourtant, en cette période de
troubles institutionnels, il est bon de relire ses 16
articles pour se rendre compte combien nos aïeux étaient
sages, et combien ces fameux droits sont transgressés
tous les jours, notamment en Flandre.
L’article 4 nous
dit « La liberté
consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à
autrui; ainsi l'exercice des droits naturels de chaque
homme, n'a de bornes, que celles qui assurent aux
autres membres de la société la jouissance des mêmes
droits: ces bornes ne peuvent être déterminées que par
la loi. »
Je me demande en quoi le fait pour un belge de
s’exprimer en Flandre en français nuit à autrui au point
de lui refuser même l’achat d’une maison.
Et l’article 2 est lui aussi significatif « Le but de
toute association politique est la conservation des
droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces
droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la
résistance à l'oppression. »
L‘attitude des politiques flamands, wallons et
bruxellois montre-t-elle une volonté réelle de se
battre pour ces droits ?
Poser la question est y répondre.
Aujourd’hui, j’ai été déposer une gerbe de la part
de Wallonie 2010 sur le monument qui se situe à
Polleur, le long de la grand-route.
Pas de texte politique, simplement un ruban aux
couleurs Françaises pour rappeler que les Wallons
ont été révolutionnaires républicains en même temps
que leurs frères français.
1789, c’était un monde nouveau et juste qui
s’ouvrait. En 2010, cette espérance extraordinaire
semble avoir totalement disparu..
Pourtant, il ne suffit que d’une petite étincelle
pour que ces valeurs renaissent.
Et qui sait, c’est peut-être aujourd’hui qu’elles vont
réapparaître !
an
23/08/2010 -
Laurette fait ses nerfs et dit n'importe quoi ! Une
vraie gamine !
Paroles, paroles, paroles comme le chantait Dalida !
Selon La Libre Belgique, Laurette Onkelinx, la
socialiste près du petit peuple de Lasne, a piqué une
grosse colère lors d’une discussion sur le statut de
Bruxelles.
Énervée, comme elle sait si souvent l’être dès qu’on la
contrarie, par les propos de Bart De Wever, elle a osé
déclarer qu’elle ne croyait plus à une issue positive
pour les négociations et pour l’avenir du pays.
Le bon Bart lui a répondu tout de go « Alors, il faut
vous préparer rapidement à la fin du pays »
Laurette Onkelinx, a répondu : « Ne vous inquiétez
pas, nous nous y préparons déjà. Et Bruxelles n’est pas
à vendre. ».
Nobles paroles venant d’une élue d’un parti qui a bradé
le statut de Bruxelles contre des espèces sonnantes et
trébuchantes, lors de différents accords pris au long
des années.
Dans le fond, ces socialistes sont toujours les
mêmes. Le style « si vous ne me retenez pas, je fais
un malheur ». Mais hélas, ce sont des
révolutionnaires en peau de lapin. Aucun n’ose dire
que le rattachement à la France est inéluctable
malgré la brillante étude datant de 2008 sur
l’évolution de cette idée de l’Institut Emile
Vandervelde, pourtant organe de réflexion du PS.
Non, l’on se contente de parler d’un vague plan B,
sujet de tous les fantasmes. Un Wallobrux avec le
roi ou sans, c’est selon ! L’indépendance de la
Wallonie. Certains rattachistes qui rêvent beaucoup,
pensent même à un protectorat français comme au
« bon temps » des colonies .
Mais que va dire son patron et son mentor le bel(ge)
Elio ? Lui qui se décarcasse pour plaire aux
Flamands au point qu’il en arrive à ânonner en
néerlandais la première partie de sa conférence de
presse. Tous ces efforts pour en arriver à un tel
écart !!! Carton rouge (c’est doublement de
circonstance pour la pauvrette).
Heureusement, tout n’est pas perdu. Les cinquièmes
roues de la charrette des négociateurs flamands,
Amand Wouter Van Besien de Groen et Caroline Gennez,
du sp.a, sont eux intervenus pour déclarer qu'ils
n'étaient pas séparatistes.
Vous voyez qu’il ya encore de « bons » Flamands.
Très peu représentatifs de leur peuple, il est vrai
mais tellement rassurants pour les francophones qui
veulent encore croire à une solidarité entre
belges !
20/08/2010 -
Les francophones sont-ils complexés ?
Question d'un flamand décomplexé
Hendrik Vuye, un constitutionnaliste flamand qui
travaille depuis plus de 20 ans aux Facultés
universitaires Notre-Dame de Namur participe à la mise
en condition d’une acceptation de la reddition Di
Rupienne.
Il dit bien connaître les deux mentalités des
communautés et il a difficile de comprendre ce qu’il
perçoit comme un sentiment d’infériorité de la part des
francophones.
Il dit notamment lors d’une interview à RTL-TVI "
Je rencontre toujours une certaine peur que je dirais
comme étant irrationnelle du côté francophone.
ommuniqué du R.W.F Vu sur RTL-Intox
Bien
évidemment, je suis néerlandophone donc j’ai un
tempérament probablement plus flamand, mais je ne
comprends pas cette crainte. J’ai l’impression que
les francophones partent toujours de l’idée selon
laquelle ils ont perdu d’avance et qu'ils sont les
derniers de la classe. Par exemple, en termes de
mise à l’emploi, cela peut aussi bien réussir en
Région wallonne qu’en Région flamande".
Que voilà bien le discours d’un flamand pas intégré,
pas assimilé à la Wallonie et qui enseigne à des
étudiants wallons pour la plupart. D’abord, il
refuse l’appartenance wallonne lorsqu’il parle des
francophones. Il y a des Congolais francophones, des
Algériens, francophones et même des Canadiens
francophones. Le wallon a des racines romanes et
s’exprime en Français. il ne peut donc s’englober
dans ce mot francophone.
Mais l’universitaire admet pour sa part son côté
plus flamand.
Quand le Wallon résiste à l’agression d’une Belgique
flamandisée, ce n’est pas par sentiment
d’infériorité, mais c’est par prise de conscience
que, chaque jour, la Flandre resserre le collet
autour du cou du Coq wallon. Le seul reproche à lui
faire, c’est de ne pas encore avoir compris que la
seule nation à laquelle il appartient est la France
et non cet état-nabot où son existence sociale,
culturelle, financière est menacée.
Mais est-ce de sa faute ? Non, les dirigeants
politiques wallons les ont conditionnés et aveuglés.
Mais les Wallons ont toujours résisté dans
l’histoire ! Pourquoi pas cette fois ?
Non en essayant de trouver un équilibre dans un état
déséquilibré depuis la création du fédéralisme, mais
en regardant vers la 5e puissance du
monde où elle peut prendre une place plus
qu’honorable !
19/08/2010 -
Nouvelle
pantalonnade de Di Rupo
En échange de la survie
symbolique du Belgium et d'un poste de Premier ministre,
qui constituerait le couronnement de sa carrière, M. Di
Rupo, dont la politique régionale a mis la Wallonie à
genoux, est prêt à brader Bruxelles, première ville
francophone européenne hors de France, ainsi que les
intérêts économiques de sa population.
Il est aujourd'hui
affligeant de constater que M. Di Rupo n'a pas de plan
B, qui passerait notamment par une négociation avec la
France, ce qui inverserait le rapport de force avec la
Flandre, un rapport éternellement défavorable à la
Wallonie et à Bruxelles.
Enfin, il est certain que
la modification de la Loi de financement exigée par le
Nord permettra une fois de plus de rouler la Wallonie et
Bruxelles dans la farine, comme ce fut le cas en 1989 :
l'élite flamande a préparé ses dossiers depuis 1999 (les
5 résolutions du Parlement flamand) alors que les
francophones sont restés dans un cruel attentisme.
Ce comportement naïf et
irresponsable se paiera cher : dès aujourd'hui, les
premières taxes sont déjà tombées en Wallonie (prix du
gaz, éco-bonus limités, maintien de la radio-redevance,
etc..)
Communiqué du R.W.F
Communiqué du R.W.F
17/08/2010 -
Le Chat et la Souris - De Wever et Di Rupo !
RTL Info, que j’aime qualifier de RTL-Intox, titre ce
jour sur son site internet « Les négociations à sept
se sont poursuivies lundi après-midi autour d'Elio Di
Rupo. Il semble que la N-VA se retrouve devant ses
responsabilités, car, selon plusieurs sources, les
francophones, qui ont déjà beaucoup cédé, ne feront plus
de concession. Des contacts bilatéraux sont prévus ce
mardi. »
Certains journalistes parlent de 70% de concessions
faites aux Flamands, mais aucun ne se hasarde à citer un
pourcentage de concessions faites aux francophones. Mais
évidemment, difficile à faire quand les demandes qu’ils
avaient annoncées avant les élections sont d’office « onbespreekbaar »,
indiscutables.
Di Rupo ayant introduit dans la politique belge
l’Omerta si chère aux Siciliens, les « petits »
arrangements à trouver entre « amis »pour créer un
gouvernement fédéral et par la même occasion modifier
profondément la constitution qui était censée, au moment
de sa création protéger la Nation et ses citoyens, se
font en cachette des électeurs.
Bien sûr, si le citoyen était au courant de ce qui
l’attend, malgré son apathie habituelle, les « petits »
accords se révèleraient générateurs d’une révolte
généralisée de l’opinion wallonne.
Car, il ne faut pas se leurrer, s’il y a le secret sur
les propositions qu’il y a sur la table, c’est parce que
leur contenu est profondément injuste pour les Wallons.
Le titre de l’information de RTL est l’illustration
parfaite de ce que toute a presse nous dit avec ses
faibles moyens d’investigations. « Les francophones qui
ont déjà beaucoup cédé », mais je n’ai pas encore vu un
seul petit titre disant « les Flamands ne cèderont plus
rien ». Pourquoi ? Parce que le dialogue est celui de
maîtres à leurs valets. Les offres de services doivent
leur convenir. Sinon ??? Pas de gouvernement, des
réélections, une amplification de la crise
institutionnelle.
Cela doit être cornélien pour les partenaires captifs de
Di Rupo, le CDH et Écolos. Ils savent que ce qui est en
train de se conclure est une trahison envers leurs
électeurs et conduit inexorablement à la mainmise du
pouvoir flamand sur l’ensemble du territoire. Mais
tenter d’infléchir la ligne de capitulation du Duce de
Mons risque de leur coûter cher aux gouvernements
bruxellois et wallons où ils se trouvent si bien..
Bien sûr, il y aurait quelques miettes de
compensation qui seront jetées au bon peuple pour le
convaincre de l’intelligence et de la fermeté de ses
représentants. Mais cela ne changera en rien la
réalité des faits. L’intelligence et la fermeté se
trouvaient dans le camp flamand. Le manque de vision
politique et la soumission caractérisaient le camp
wallon.
Ne parlons pas de Bruxelles, car le processus
d’ingestion de son territoire par la Flandre est
commencé depuis longtemps et les négociations en
cours ne pourront pas changer le processus à moins
d’un raidissement total des francophones dont je ne
les crois pas capables.
Le PS n’est pas la N-VA et Elio Di Rupo n’est pas
Bart De Wever !
11/08/2010 -
En France, la situation budgétaire est-elle pire qu'en
Belgique ?
Le déficit de l’état belge annoncé début 2010 par la
presse se montait à quelque 20 milliards d’euro. Depuis
l’on parle plutôt de 25 milliards.
Comme nous sommes sur un site qui prône le retour à la
France et que certains nous disent qu’en France c’est
pire, il faut signaler que France3.fr sur son site
l’annonce officiellement aujourd’hui, le déficit du
budget de l'Etat français s'élevait à 56,2 milliards
d'euros fin avril 2010 alors qu’il se montait à 71,6
milliards un an plus tôt.
Ce mardi le ministère du Budget de la République
française annonce que cette amélioration est liée
notamment à la fin des mesures de relance et à la hausse
des recettes fiscales..
Au 30 avril, les recettes du budget général de l'Etat
atteignent 81,6 milliards d'euros, contre 70,2
milliards à la même date en 2009. A 76,9 milliards, les
recettes fiscales nettes affichent une hausse de 11,3
milliards sur un an, imputable d'une part à l'arrêt de
certaines mesures de relance gouvernementales et
d'autre part à la reprise de l'activité économique,
précise le ministère dans son communiqué.
Quant aux dépenses, elles se montent fin avril à 130,6
milliards, contre 127 milliards un an plus tôt.
Si l'arrêt progressif du plan de relance a permis de
réduire les paiements liés à ce dispositif à 700
millions contre 2,9 milliards fin avril 2009, en
revanche les dépenses de l'Etat comprennent désormais la
compensation mise en place dans le cadre de la réforme
de la taxe professionnelle. Cette compensation, versée
aux collectivités territoriales, atteint 10,6 milliards
d'euros au 30 avril 2010.
Allons-nous encore longtemps signer
des chèques en blanc à des irresponsables ?P
En France, le déficit diminue, alors qu’en Belgique, il
augmente presque chaque mois.
Bien sûr, il a encore un déficit de +/- 33 milliards de
plus qu’en Belgique, mais faut-il faire remarquer que la
France a six fois plus d’habitants et que par conséquent
le déficit de la France, toute proportion gardée, si
elle était gérée par nos « miraculeux » hommes
politiques belges devrait être de +/- 150 milliards.
Pour conclure, je prends plaisir à citer
l’émerveillement d’une belge, récemment naturalisé
française
et qui vient de recevoir sa première feuille
d’imposition.
« Je
viens de recevoir mes premiers impôts à payer à la
France ... Purée, pauvres Belges, quelle différence !
J'ai envie de fêter ça. Vive la France, vive la
République ! Je l'aimais pour bien autre chose que
l'aspect financier mais tant qu'à faire... dites vous
bien, chers compatriotes Français qui souvent vous
plaignez...,
que vous en avez de la chance ! -
C'est moins , pour un an, que ce que j'aurais du payer
sur un mois en Belgique ! Même si on compte que j'ai un
crédit hypothécaire que je n'avais pas en Belgique,
c'est dingue ! ».
Amis Wallons, cessez de croire que la Belgique est un
pays de Cocagne ! La réalité est, hélas !, bien
différente !
09/08/2010 - Les Flamands aiment Di Rupo/Bart de Wever.
Un gouvernement en vue ?
Un sondage paru dans le quotidien flamand Het
Nieuwsblad/De Gentenaar indique que la confiance des
Flamands en Bart De Wever et Elio Di Rupo a augmenté
depuis les élections du 13 juin.
69% des 1.000 Flamands interrogés soutiennent Bart De
Wever, dont 15,4% "sans réserve" et 53,3 "assez bien".
Bart De Wever est en outre soutenu par des électeurs de
tous les partis flamands. Il l'est particulièrement et
logiquement par les électeurs de la Lijst Dedecker
(71%), mais également par ceux de partis de gauche comme
le sp.a et Groen (plus de 50%), alors même que le
programme de la N-VA est fort à droite.
48% de ces mêmes personnes sondées ont également
confiance en Elio Di Rupo. Quelque 21,9% disent même
avoir plus confiance en lui qu'avant, contre 7,9% qui
font le mouvement inverse. Les Flamands semblent
également avoir accepté l'idée d'un premier ministre
francophone: plus de 58% pensent qu’Elio Di Rupo
remplira bien cette fonction.
P
N’est-ce pas la démonstration éclatante que Di Rupo est
considéré par les Flamands comme parfaitement malléable à leurs
exigences.?
Et le soutien à Bart De Wever à plus de 50% par le sp.a et Groen,
ne démontre-t-il pas à suffisance que la Flandre dans sa
majorité, gauche et droite réunie, est désormais unie dans son
volonté d'être la région dominante. La tentative de passage en
force de la scission de BHV, tous partis flamands confondus
l''avait déjà montré. Ce sondage en est la confirmation. Elio,
premier ministre, aura les mains liées face à une coalition qui
menacera le renverser le gouvernement à chaque fois qu'il
voudrait s'opposer à un vote majoritaire flamand au parlement.
Fini, bien fini, le petit jeu de la sonnette d'alarme. Aux
oubliettes la résistance au coup de force ! .
Le Fédéral n'est donc pas si important que cela à court terme et
les sondés se montrent plus sceptiques sur l'imminence d'une
grande réforme de l'Etat. 39,6% croient que le centre de gravité
de la politique glissera vers les régions, contre 51,5% qui
pensent que cela n'arrivera pas
à court terme.
Pas d’importance, les Flamands ont la majorité au parlement
fédéral et sont donc à même de continuer la marche vers une
prise totale du pouvoir, convaincus qu’à moyen terme leurs buts
seront enfin rencontrés.
Pas très rassurant pour l’avenir des Wallons et des Bruxellois
tout cela !
07/08/2010 - Un vilain corbeau qui plane sur la Belgique
- Menaces ou intox ?
Décidément, l'on finira par croire qu'il existe une
officine clandestine, chargée de transformer les
symboles du pouvoir en victimes de vilains terroristes
afin de susciter la compassion et ensuite la sympathie
du citoyen lambda.
Les années précédentes, ce fut un Guillaume Tell qui
menaçait une reine Fabiola, pour d'obscures raisons. Il
faut avouer que cette vieille dame qui brandissait une
pomme provocatrice à la tribune royale lors du défilé du
21 juillet aurait pu faire sourire, si les services de
police et les médias n'avaient monté l'affaire en
épingle. Car quel intérêt politique aurait pu guider la
main meurtrière ?
Aujourd'hui, c''est VTM, la chaine privée flamande qui
reçoit une lettre de menace envers le préformateur, ami
du "bon" Bart De Wever".
P
Une lettre, nous annonce le journal, qui déclarerait au
nom d'Allah, que la belgique , pays musulman, ne peut
avoir un premier ministre homosexuel.
Remarquons que la prose est faite pour prendre le
lecteur à rebrousse-poil. Déclarer la belgique musulmane
ne peut que choquer. Rappeler l'homosexualité de Di Rupo,
chose connue mais sur laquelle la plupart des gens
s'interdisent de gloser, n'est qu'une manière de le victimiser,
sous peine d'être déclaré homophobe..
De quoi faire oublier aux Wallons que le "bon" Elio est
en train de faire le grand écart politique pour
conserver une belgique, même au détriment de la Wallonie
mis aussi au détriment des Droits de l'Homme concernant
les francophones situés en périphérie de Bruxelles.
Bof... Encore une manière de conditionner l'électeur et
de tenter de maintenir l'omerta sur ce qui se passe en
coulisses et qui concerne pourtant son avenir et celui de ses
enfants!
02/08/2010 - La Wallonie n'a plus d'argent, tempête
financière en vue pour le Wallon
Rtl-Info le dit, la Febiac tire à boulets rouges sur le
gouvernement wallon. La fédération de l’industrie
automobile n’apprécie guère la réduction annoncée des
Eco-bonus, ces primes à l’achat des véhicules peu
polluants. En Wallonie, cette réduction devrait entrer
en vigueur le 1er septembre prochain. En effet, le
gouvernement n’a plus un sou pour récompenser les
acheteurs de véhicules non polluants..
On restreint les primes à donner, tant pis pour ceux qui
avaient commandé une voiture non encore livrée avec une
confiance idiote dans la promesse d’un gouvernement
brouillon.
Cette décision est la présage des gros problèmes qu’ils
ont déjà actuellement sur le plan financier et qui ne
pourra s’améliorer dans le futur .
Où trouver
les euros nécessaires ?
Un de mes amis, ancien membre de l’Awex, me disait ces derniers
jours la vision pessimiste sur la gestion et l’avenir de la
Wallonie. Je ne résiste pas à la tentation de vous en
communiquer un extrait :
« Je pense avoir déjà insisté sur la situation précaire de la
région wallonne dans le cadre de la prise en charge, du
remboursement de sa part de la dette publique fédérale due par
notre région, sur base d’un rapport 40 /60 pourcent.
A cela, il faut ajouter la dette propre régionale, ainsi que la
dette cachée par les «entourloupes» de nos gestionnaires
financiers régionaux ( absence de présentation des bilans de
gestion de la région wallonne à la Cour des Comptes depuis 2004,
établissement des systèmes de financement alternatifs plus que
nébuleux, dettes cumulées des intercommunales exsangues depuis
les problèmes de la Dexia, créations de multiples ASBL et de
«Clusters» subsidiés dans le cadre des pôles de compétitivité du
«Plan Marshall vert.2, sans suivi de résultat».
Gardons en mémoire, les dépenses engagées par les Ministres
Lutgen et Antoine, pour la réfection du réseau routier (+/- 880
Millions d’€) alors que ce budget n’est pas approvisionné, et
beaucoup d’autres joyeusetés du même type …
En outre, la dette publique est de moins en moins supportée par
le contribuable belge, ce qui induit le recours aux emprunts
étrangers, dépendant des cotations d’agences de notation
internationales, qui fixent les taux de remboursement.
Compte tenu de toutes ces dépenses incontrôlées, il m’apparaît
que le «bain se sang social» brandit par Di Rupo en 2007, se
rapproche de plus en plus grâce à sa politique déontologique et
laxiste d’un Olivier plus préoccupé par les mandats que par
l’intérêt populaire. ».
Qu’ajouter à cela, sinon que la prime dont question n’est qu’un
détail par rapport à tout ce qui nous attend dans les prochaines
semaines !
03/08/2010 - Les négociations de la honte. La
capitulation ou le chaos ?
Les politiciens francophones* vont-ils oser vendre leurs
électeurs ou auront-ils sinon un sursaut de fierté, la
crainte d’être chassé du pouvoir par une majorité
silencieuse devenue enragée ?
Telle est l’alternative qui se posera, dès la reprise
des négociations pour former un gouvernement fédéral,
après les vacances dont nos élus n’ont pu se passer,
Les exigences de Bart De Wever qui commencent à
apparaître au grand jour vont les placer devant la
capitulation sans condition et l’acceptation d’une
Belgique à deux vitesses, celle d’une région flamande
riche opposée à celle d’une région bruxelloise asphyxiée
et d’une région wallonne paupérisée.
Le président de la N-Vase sent d’autant plus fort que
les autres partis flamands ne peuvent que l’appuyer dans
ces revendications de peut d’apparaître comme traître à
la cause autonomiste.
Elio Di Rupo, tout à l’idée d’être le sauveur du pays et
de la royauté, tout excité à l’idée d’être premier
ministre est prêt à plier à toutes ces exigences contre
quelques miettes que le maître flamand acceptera
généreusement de lui donner en contrepartie de sa
collaboration. L’alibi à présenter à ses électeurs !
P
Penser, Oser, Faire. Tout est dans ce slogan !
Mais le CDH et Écolo qui font partie de l’Olivier sont-ils prêts
à tout accepter, sous peine de voir leur participation réduite
dans cette coalition. Leurs électeurs sont en général moins
fidèles et cette constatation peut les amener à être rétifs aux
ukases de chef de file imposé !
Quelques perles de la négociation
Les Flamands réclameraient notamment le transfert de la tutelle
des services de police, de pompiers et de la protection civile
vers les Régions.
Elles demanderaient aussi que l'organisation des élections, la
politique de migration et la délivrance des documents d'identité
(passeport et cartes d'identité) soient confiées aux Régions.
Au niveau
économique, ils réclament la régionalisation de la mer du Nord
et des canaux et voies maritimes.
Pour les transports, ils veulent réaliser la partition du fonds
des amendes et celle de la SNCB, souhaitent que les Régions
aient des représentants au CA de la SNCB et exigent de pouvoir
se lancer dans des investissements régionaux différenciés sur le
réseau ferroviaire. Cela pourrait conduire à un réseau
ferroviaire à deux vitesses, souligne le quotidien La Libre
Belgique, ce qui prête à rire lorsque l’on sait que cette
situation est déjà présente!
La
question cruciale réside dans le manque d'intelligence de nos
politiques à l'esprit sclérosé par la résistance au changement,
c'est à dire à la disparition de l'état belge. Je n'ai qu'une
recommandation à leur faire, prendre à leur compte le slogan de
la N-VA: Penser, oser et faire !
Penser à leurs
concitoyens qui désirent vivre, Oser dire que la seule solution
est le rattachement à la France. Faire le nécessaire pour
entamer les premiers contacts !
* L’auteur rappelle qu’il n’a aucun respect pour cette
appellation, choisie pour ne pas dire les Français de Belgique
ou les Bruxellois et les Wallons.
02/08/2010 - La Wallonie n'a plus d'argent, tempête
financière en vue pour le Wallon
Rtl-Info le dit, la Febiac tire à boulets rouges sur le
gouvernement wallon. La fédération de l’industrie
automobile n’apprécie guère la réduction annoncée des
Eco-bonus, ces primes à l’achat des véhicules peu
polluants. En Wallonie, cette réduction devrait entrer
en vigueur le 1er septembre prochain. En effet, le
gouvernement n’a plus un sou pour récompenser les
acheteurs de véhicules non polluants..
On restreint les primes à donner, tant pis pour ceux qui
avaient commandé une voiture non encore livrée avec une
confiance idiote dans la promesse d’un gouvernement
brouillon.
Cette décision est la présage des gros problèmes qu’ils
ont déjà actuellement sur le plan financier et qui ne
pourra s’améliorer dans le futur .
Où trouver
les euros nécessaires ?
Un de mes amis, ancien membre de l’Awex, me disait ces derniers
jours la vision pessimiste sur la gestion et l’avenir de la
Wallonie. Je ne résiste pas à la tentation de vous en
communiquer un extrait :
« Je pense avoir déjà insisté sur la situation précaire de la
région wallonne dans le cadre de la prise en charge, du
remboursement de sa part de la dette publique fédérale due par
notre région, sur base d’un rapport 40 /60 pourcent.
A cela, il faut ajouter la dette propre régionale, ainsi que la
dette cachée par les «entourloupes» de nos gestionnaires
financiers régionaux ( absence de présentation des bilans de
gestion de la région wallonne à la Cour des Comptes depuis 2004,
établissement des systèmes de financement alternatifs plus que
nébuleux, dettes cumulées des intercommunales exsangues depuis
les problèmes de la Dexia, créations de multiples ASBL et de
«Clusters» subsidiés dans le cadre des pôles de compétitivité du
«Plan Marshall vert.2, sans suivi de résultat».
Gardons en mémoire, les dépenses engagées par les Ministres
Lutgen et Antoine, pour la réfection du réseau routier (+/- 880
Millions d’€) alors que ce budget n’est pas approvisionné, et
beaucoup d’autres joyeusetés du même type …
En outre, la dette publique est de moins en moins supportée par
le contribuable belge, ce qui induit le recours aux emprunts
étrangers, dépendant des cotations d’agences de notation
internationales, qui fixent les taux de remboursement.
Compte tenu de toutes ces dépenses incontrôlées, il m’apparaît
que le «bain se sang social» brandit par Di Rupo en 2007, se
rapproche de plus en plus grâce à sa politique déontologique et
laxiste d’un Olivier plus préoccupé par les mandats que par
l’intérêt populaire. ».
Qu’ajouter à cela, sinon que la prime dont question n’est qu’un
détail par rapport à tout ce qui nous attend dans les prochaines
semaines !